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YESTERDAY'S NEWS |48
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Uaine O'Bradaigh
Méfiez vous des appétits de l'homme, autant que ceux des chiens fous
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
L'Histoire des grandes puissances, il y a quelque chose d'instructif dans leurs erreurs, dans leurs réussites, dans leurs manipulations de masse. Des royaumes aux républiques,des républiques aux dictatures, il y aura toujours ce même étrange parfum de sous-main, quelque chose qui est tût. Il ne faut jamais sous estimer la fragilité d'un pouvoir, quel qu'il soit, tout comme il ne faut jamais oublier que la première règle du pouvoir est de le garder. Apprendre a se méfier de son plus proche conseiller, tout en rendant votre plus grand ennemi dépendant de vous, des choses qu'aucune université ne vous apprendra jamais.
Voilà une question bien vaste, les rêves. Le grand incendie, voir un empire s'effondré, cela doit être incroyable, cette violence infatigable qui parle simple besoin ou envie de changement, vient rougir le sol de quartiers entiers. Sadique vous me direz ? Non il n'est aucunement question d'en prendre du plaisir, mais d'en être témoin. De pouvoir se rendre compte de l'incroyable force de cette masse mise en mouvement. C'est important. Car, et si vous me permettez une vieille expression rurale, c'est en connaissant la force d'un boeuf qu'on peut l'utiliser correctement. Être au centre de tous les regards, je ne comprends pas que des gens aiment ça. Je ne les critique en rien, mais je n'arrive simplement pas a comprendre. Laissez tout le monde être témoin de soit, c'est donner le pouvoir a n'importe qui d'être juge, et il m'est intolérable d'être juger par des idiots et des envieux. Être au centre de l'attention, c'est être en pleine lumière, et la lumière n'a jamais été la source de la liberté.
La liberté. Totale, sans concession. A dire ainsi c'est facile, n'importe qui peut se dire libre, mais la liberté, le choix des contraintes ça c'est bien plus compliqué. Cela nécessite un temps considérable. Il est bien plus simple de se laisser aller a la soumission, de vivre comme tout un chacun, c'est vrai. Mais il y a quelque chose d'intrinsèque a cette soumission qui pour moi empêche tout bonheur. Nulle fraise n'a meilleur goût que celle que l'on a prise, nulle bâtisse n'est plus belle que celle que l'on a nous même construite. Nulle femme n'est plus belle que celle qui oublie cet anneau a leur annulaire.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Je pense que définir ces ambitions est impossible, et que leur donné une limite est dangereuse. Schindler n'en avais pas sauver assez selon lui, et bien je suis d'accord avec cela. L'ambition est une force qui nous fait avancer, qui nous oblige a aller plus haut, plus loin. Si j'avais eu une limite a ces ambitions, je ne pense pas que j'aurais créer la Ruari Fundation, je n'aurais pas su être capable de la penser. Mais maintenant qu'elle est là, et bien là, j'en suis fier oui je ne m'en cache pas. Nous avons aidé des centaines et des centaines d'anciens prisonniers et de prisonnières qui sont maintenant des éléments moteurs d'une partie de la société de Los Angeles. Ces femmes et ces hommes qui ont su dépassé leurs conditions, et qui aidé par la fondation, peuvent maintenant vivre la même vie que des millions d'américains. Pour un immigré comme moi, le rêve américain c'est important. Et en soit c'est d'autant plus important quand cela fournit aussi des gladiateurs frais, des toxicomanes aux courbes encore utilisables, des mères de familles dévastées avides de quelques billets de 100 dollars.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Mon inviolabilité. Le secret est une chose qui depuis tout jeune, est bien plus qu'une valeur mais un credo. Mettons cela au compte d'avoir grandit dans une ambiance où les murmures sont aussi récurent que le vent. Mais qui compte viole ce credo en paye le prix, si vous pensez au meurtre, croyez bien qu'il y a des châtiments qui font souhaiter la mort. C'est pour cela qu'il m'est difficile de faire confiance, ne pas être méfiant c'est être assoupie.
qu’as-tu ressenti ?
Si vous voulez mon casier judiciaire cela risque d'être un peu long, disons que oui et rien. Au final la question que j'ai est, pourquoi cette peur quasi infantile du flic ? Je n'arrive pas a comprendre les gens qui claquent du fessier en voyant des gyrophares dans leur rétroviseur. Au mieux ils sont candide et naïf, au pire ils sont imprudent. Car si vous êtes sûr de vous, de vos affaires et de son inviolabilité alors...Les flics peuvent même devenir des amis, qui sont eux même très heureux de rencontrer par un hasard tout a fait calculé des amis de votre cercle, le tout dans une douce ambiance de sérénité, et une fois que vous en êtes là, vous sentez le doux confort de la zone grise. Vous ne me croyez pas, je vais vous dire un attaché sénatorial c'est pas plus compliqué qu'un flic de base qui passe ses journées derrière un bureau, suffit qu'il gagne régulièrement ses paris ,de lui apporter vos services, une petite pub médiatique au travers de la fondation pour l'aide incroyable du sénateur et, le plus important, ces petites attentions qui vous font passé du truand de bas étage, a un homme élégant presque distingué même. Bien entendu plus le pigeon est vieux, plus les petites attentions sont jeunes. Illégal ou légal c'est pas une question, attaquable ou protégé ça c'est la vrai question.
Le refaire ? Pourquoi voudriez vous le refaire. Il faudrait déjà avoir la volonté de Dieu, et la sainte vierge m'en garde je n'ai pas encore cette prétention là. Non le monde est parfait comme il est, timide, presque honteux de n'être finalement que l'ombre de ses espérances, enchaînés a ses propres contradictions, affamés de ses désirs inavouables, terre des espoirs déchus. Non laissez le comme il est, c'est un terreau parfait. Plus les gens s'écroulent, plus ils s'effondrent accablé de cette vie qui les oppressent, plus il est simple de leur donner un but, votre but. L'esclavage est invisible quand il est consentit, il suffit de compter le nombre de salariés dans ce monde. Alors changer un tel terrain de jeux, il faudrait être bien plus fou que moi.
Ormis le fait que je sois un inconditionnel de Chet Baker, je crains ne pas être quelqu'un de très surprenant, du moins jusqu'à ce que l'on oublie certaines règles. Là c'est tout autre chose, vous saviez par exemple qu'un porc pouvait dévorer un kilo de viande par minute ? Si vous vous demandez a quoi peut bien servir de savoir cela, priez la sainte vierge et le Christ que vous n'ayez jamais la réponse a cette question.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [x] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Sam Âge : 35 ans Anniversaire : 17 Juillet Localisation : Bretagne Présence : 4/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : On m'a demandé de venir en fait Et je le trouve : En tapant l'url dans la barre d'adresse ? Ah une appréciation, bien. Ma plus grande peur : les rhododendrons, ces trucs sont vicieux. Un dernier mot ? supercalifragilisticexpialidocious
IMAGES FEU ARDENT
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FAITS DIVERS
Nul ombre n'est plus insaisissable que celle qui brille tel un phare.
Il existe un étrange moment, niché au creux de la nuit, comme une sorte de bulle suspendue dans l'air. L'eau d'une pluie battante jouait des percussions sur le toit d'une berline sombre abritant le chien fou, difficile de dire si c'est cette musique régulière, ou la fatigue qui amène l'esprit de Uaine a naviguer ainsi sur l'océan de ses souvenirs, par réflexe il venait tirer une longue bouffée sur la laisse végétale qui trônait à ses lèvres, la pointe rougeoyante venant frapper sa mémoire comme une évidence.
L'irlande nationaliste des années 90 était un milieu des plus étranges, une poignée voulait continuer la lutte armée, une autre avait abandonné, et enfin une majorité pervertit par l'illusion d'un espoir européen avait troquer la lutte pour une mallette en cuir. C'est dans ce monde en déclin que Uaine a grandit. Si les premières années de sa vie sont tout a fait banales dans une banlieue résidentielle de Dublin, la mort de son père oblige sa mère a se rapprocher de centre ville, et du Sinn Féin. Après tout il était un Ó Brádaigh, des après midi a servir du café a des militants, des soirées l'oreilles collées aux portes a écouter ce qui ne se dit qu'a huis clos, des années a apprendre. Apprendre que tout comme la charité, la peur se dose, apprendre que la main droite ne doit jamais savoir ce que fait la main gauche, et surtout, apprendre a sentir qui écraser et qui remercier. Mais cette dernière leçon le jeune adolescent n'en avait que faire, l'insolence des premiers poils et pour la première fois les murmures de cette nouvelle meute qui se met a courir dans ses veines. Il n'avait fallut qu'une blague de trop d'un camarade de classe pour que les chiens fous aboient enfin a l'esprit de l'irlandais. Pleurer ? Hurler ? Se battre ? Non, vaincre. Uaine avait simplement taillé un crayon de bois avant de sauter a la gorge du pauvre collégien, un, deux, trois, le poinçon déchirait la chair a chaque coups, quatre,cinq,six un flot de sang vient s'extirper en gerbe de la gorge déchirée,sept,huit,neuf le gosse d'une douzaine d'années s'effondre dans d'horrible spasme. Enfin la folie se calme et Uaine reste là,muet, les yeux rivés sur cette plaie qui ne semble vouloir s'arrêter de déverser un liquide amarante. Cas de conscience ? Un seul, pourquoi avoir agit en plein jour. Au final la différence entre une école privé et un centre pénitentiaire juvénile vient simplement des leçons qui y sont enseignées. Bienvenue dans l'agogé jeune spartiate, ici il faudra te battre pour ton pain,ton sommeil, ton savoir, tout ce qui est a toi est offert aux loups. Six années, juste assez pour perdre une mère qui ne reconnaissait de toute façon plus son fils, mais six années a s'élever au dessus des rats.
Le nouveau millénaire, et sa révolution numérique, le monde changeait, les façons de penser changeait, même la monnaie finit par changer. A peine adulte mais déjà plus un enfant depuis des années, le jeune Uaine s'était mis dans la tête de la remplir. Était ce par curiosité, par honte où par simple vanité ? Aucun de tout ça, par nécessité. A quoi sert un général s'il n'est formé aux tactiques militaires, a quoi sert de faire couler le sang sinon pour nourrir son propre empire ? Son oncle était un mentor pour cela, quarante années de lutte politique comme expérience, le médiatique et la vérité. C'est autour d'un échiquier qu'il délivrait a Uaine ses leçons, l'une des rare manières avec la musique de canaliser cette boule de nerf et de rage. Il est plutôt étrange de s'imaginer ce jeune homme, proche de ses vingts ans, jongler entre la bibliothèque, les cours a l'université, la maison de son oncle, et les plus dégueulasses des arrières salles que Dublin pouvait offrir. La meute ne s'était jamais vraiment tût, et sa faim non plus. Elle se repaissait des mâchoires qui se brisent, du claquement sinistre d'un genou qui se disloque, du sang qui réchauffe les poings. La plupart des combattants dans ce genre d’endroit sont tous là pour l'argent, le gagner dans le combat, ou le parier . Mais beaucoup se trompent sur ce qu'est l'essence de ces lieux. Certains font entrer leur ego, ils perdent. Certains entre en se pensant sur un ring d'U.F.C, ils perdent. Le sol de ces arrières salles, parkings sous-terrains, cales sèches, n'est pas un ring. C'est le sable du cirque Maxime, soyez prêt a y laisser la vie, sinon vous serrez dévorez par les lions. Un Colisée sans aucune classe. Même la gueule en sang, les babines dégoulinantes d'un mélange de morve et de sang, Uaine n'a jamais compris cela, pourquoi ces endroits devaient forcément sentir l'urine. Personne n'attire ni l'argent, ni le pouvoir avec une telle odeur. Il fallait donc innover. La méthode de départ était simple, prendre l'argent des combats gagnés, les investir dans les plus beaux petits fessiers achetables de Dublin pour un service, un seul. Amené leurs plus gros clients a un combat, un qu'Uaine avait organisé. Oublié les arrières salles miteuses qui sentent le prolétariat miteux, ici il n'y a que l'odeur du sang, des lourds nuages vaporeux, des effluves de cocaïne voltigeant dans l'air pour se mêler a celle de la cyprine de gentilles serveuses bien trop peu sauvage. De quoi rendre ces quadra et quinquagénaires bedonnant avide de dilapidé leur argent. Une main qui pari, l'autre sur le séant d'une anonyme aux yeux vides de trop d'opiacé. Mais cela a marcher, et à marcher de plus en plus. L'ennui de ce genre de commerce c'est que cela attire deux choses, les autorités mais cela se règle aisément, la jalousie par contre c'est une autre histoire. Personne ne veut une guerre chez les bookys, c'est toujours la merde, ça coûte très cher ça ne rapporte jamais rien, mais quand un petit con vient poser ces deux couilles sur le gâteau, forcément ceux qui attendent leurs parts ne rigolent pas beaucoup. Les combats qu'organisaient Uaine commençaient a engendrer tellement de paris que les bookmakers se désintéressaient des combats clandestins plus habituelles, ce qui faisait des marges en moins, du blanchiment en moins, bref un manque a gagner pour certains qui détestent justement perdre.
Si nous partons du principe qu'un chat est un chat, un fils de pute est un fils de pute. Et parmi ceux qui marchent dans les ombres de Dublin, cette catégorie sociale court les rues. Uaine comprenait la stratégie, l'éliminer comme ça à la sauvette peut être assez aléatoire, par contre l'envoyer en prison pour l'éliminer dedans à plus de chance de réussir, mais bordel ne pas tomber pour les clandés, mais simplement pour une histoire de recel monter de toute pièces c'est limite insultant. Insultant mais ingénieux, comme quoi l'arrogance est la pire des armes . La méthode est simple, choisir les pire raclures du secteur, les envoyer dans un casse impossible et les payer pour donner un nom, un seul, et cette fois ci ce nom était celui de Uaine. Enrobez le tout avec des faux témoignages,un baveux véreux payé par la partie adverse, ainsi qu'un procès verbale de son arrestation aussi flou que l'eau du port de Dublin vous aurez une sentence prévu depuis le départ. Résultat les voleurs ne prirent que quelques mois, et pour lui la sentence se comptât en années, autant jouer a la roulette russe avec six balles dans le barillet. Et c'était reparti pour quatre ans, ceux qui l'avait envoyé au trou pensait pour beaucoup moins ceci dit. La prison, Uaine connaissait, il avait grandit dedans et a coté de l'incarcération juvénile, la prison est une station balnéaire. Les premiers mois furent les plus difficiles, dormir que d'un oeil, frapper avant d'être frapper, subir les semaines a l'isolement pour s'être défendu. Pourtant le chien fou ne voulait pas abandonner, au contraire même, il gagnait une chose qui vaut plus que de l'héroïne ici, le respect. D'autres détenus commençaient a le fréquenter, à l'écouter, a se ranger au coté de ce malade mentale qui plantait des manches de brosse a dent dans l’œil de celui qui venait tenter de le suriner. Il suffit de jeter un regard a l'assemblée des détenus au réfectoire , pour trouver qui avait tenter quoique ce soit contre lui, pour cela il suffisait de compter les borgnes. C'est a cet époque que Uaine finit par véritablement comprendre les leçons de son oncle, qu'il finit par comprendre que la peur se distille, qu'il faut être charitable et craint a la fois, et que même si les matons sodomisent des détenus pour ensuite vendre les vidéos, il vaut toujours mieux être celui qui fournit la caméra. La prison ne l'avait finalement pas brisé, elle l'avait révélé a lui même.
S'il avait fallut six ans pour lui enlever une mère, cette fois la prison n'eut besoin que de quatre ans pour finalement lui retirer son oncle. S'il n'y avait pas eu un simple geste de son oncle au travers de la mort, Uaine se serait écroulé, il se serait perdu dans les affres d'une colère sourde et destructrice, mais il n'a fallut que d'une enveloppe, d'une pièce d'échiquier et une simple phrase "caithfidh siad iad", dévores les. La pièce était un fou blanc. Le fou, même le nom de cette pièce est un piège, rien n'est plus réfléchis que les mouvements d'un fou, inattendue et impitoyable. Un large sourire venait alors illuminé un visage qui ne semblait avoir sourit depuis trop longtemps. Si son oncle était mort, alors il fallait respecter l'héritage, non pas le combat politique, les leçons. Mais Dublin était trop enraciné dans des conflits, l'Irlande elle même était dans une incertitude tendue, un espace confiné depuis bien trop longtemps. Avec l'aide d'amis de la famille, et de quelques contacts, Uaine arriva aux Etats Unis, d'abord New York, puis Détroit, quatre années a prendre le pouls des states, l'irlandais avait un plan. Au bout de ces quatre années il finit par utiliser l'ensemble de ses capitaux pour un mouvement, un seul, mais décisif. Il fonda la Ruari Fundation, une fondation aidant à la réinsertion des anciens prisonniers, les premières années d'existence la fondation n'était qu'une petite association d'entraide mais peu à peu...Peu à peu elle prit son véritable rôle, être le masque parfait dans la mascarade qui se trame au cœur de la cité des anges. D'une main la fondation a réussit a s'installer dans le milieu associatif de Los Angeles, attirant a elle bénévole, personnes de bonnes volontés, community manager permettant dans faire la promotion sur les réseaux sociaux, infirmières et infirmiers bénévoles se relayant pour être garde dans le dispensaire de la fondation. De l'autre main, un catalogue des plus violents, des moins enclin a refusé de l'argent facile, tout une faune prête a avoir un but.
Uaine ne pensait pas qu'au bout de cinq longues années, et de travail acharné il arriverait a cela. A cette machine, non cet outil.Les bien pensants aux poches pleines se donnant bonne conscience en faisant des dons, tout en pariant sur le sang des démunies soumis a leur bon plaisir. Rome avait raison, du pain et des jeux certes, mais le sucre pour les patriciens. De quoi se faire un carnet d'adresses, de quoi se faire des amis, autrement dit des leviers. De quoi commencer un véritable projet, le grand projet. Il a fallu combien de temps a un bodybuilder autrichien pour se faire élire sénateur ? Hum....Essayons de faire mieux.
IMAGES FEU ARDENT
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Hardy bienvenue sur le forum.
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Tom Hardy
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Quel BG
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