YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Ses dents s'enfoncent de nouveau dans la pâte sucrée du baklava. Belle invention que celle-ci. À chaque nouvelle bouchée, une nouvelle sensation. Kabyles, grecs et tunisiens revendiquent tour à tour cette belle pâtisserie dont le goût éveille les sens. Langoureusement, la pâte mielleuse glisse le long du gosier, vers l'estomac, comme une promesse dorée. À chaque nouvelle boucher, une nouvelle aventure. Vagabondant de saveur en saveur, il se délecte de ce doux arrangement. À chaque nouvelle bouchée, un nouveau voyage.
C'est un tel voyage qui l'avait conduit ici, malgré lui. Déterminé à ne pas perdre la moindre minute afin de respecter avec rigueur son planning chargé, Coleman s'était décidé de rentrer des studios de bonne heure afin de pouvoir relire les derniers chapitres de son roman. À défaut de pouvoir y ajouter de nouvelles pages, il pouvait bien améliorer celles existant déjà. Le problème, c'était que Coleman ne s'était pas attendu à trouver, sur son chemin, un salon de thé inspiré des saveurs de l'Orient. Un rapide coup d'oeil jeté à sa montre lui indiquant qu'il était seize heures passées, l'Américain ne réfléchit pas à deux fois avant de franchir la porte et de s'installer. Il n'avait jamais eu l'opportunité de découvrir l'Afrique, malgré toute l'envie du monde. Ce salon de thé agit à la fois comme une fenêtre et une carte postale : il peut entrapercevoir toute la richesse d'un monde nouveau, en tant que témoin, et non acteur, depuis le confort de son domaine. Coleman a toujours été un avide lecteur, avant tout : ses plus folles aventures se sont toutes déroulées sur son clavier, à défaut de lui être arrivées en vrai.
@sawyer jameson
C'est un tel voyage qui l'avait conduit ici, malgré lui. Déterminé à ne pas perdre la moindre minute afin de respecter avec rigueur son planning chargé, Coleman s'était décidé de rentrer des studios de bonne heure afin de pouvoir relire les derniers chapitres de son roman. À défaut de pouvoir y ajouter de nouvelles pages, il pouvait bien améliorer celles existant déjà. Le problème, c'était que Coleman ne s'était pas attendu à trouver, sur son chemin, un salon de thé inspiré des saveurs de l'Orient. Un rapide coup d'oeil jeté à sa montre lui indiquant qu'il était seize heures passées, l'Américain ne réfléchit pas à deux fois avant de franchir la porte et de s'installer. Il n'avait jamais eu l'opportunité de découvrir l'Afrique, malgré toute l'envie du monde. Ce salon de thé agit à la fois comme une fenêtre et une carte postale : il peut entrapercevoir toute la richesse d'un monde nouveau, en tant que témoin, et non acteur, depuis le confort de son domaine. Coleman a toujours été un avide lecteur, avant tout : ses plus folles aventures se sont toutes déroulées sur son clavier, à défaut de lui être arrivées en vrai.
@sawyer jameson
- InvitéInvité
Sawyer il sait pas trop ce qui l'a conduit ici en fin de journée, il trainait juste dans les rues, il déambulait sans vraiment trop savoir où aller. La faute à cette putain de vie qu'il avait décidé de mener, la faute au passé qu'il voulait oublier, la fautes aux bras dans lesquels il voulait s'oublier. Il en a fini par oublier où il était. Alors il passe la première entrée qui a bien voulu se présenter, un salon de thé, pas vraiment sa tasse de thé. Il pénètre et s'étonner lui-même des senteurs qui parviennent à ses narines. Putain que ça sent bon, ça l'affame à défaut de lui filer la nausée, il aurait pourtant cru après la soirée de la veille. Le comptoir l'appelle, le vendeur est souriant, mais on se doutera bien que c'est plus une histoire de chiffre d'affaire que de naturel. On lui la fait pas, on lui la fait plus. Quoiqu'on peut encore se le faire.
Il contemple avidement les pâtisseries ô combien tentantes que lui présente la vitrine sous le comptoir, quelle idée d'inventer des saloperies aussi bonne pour le palet que mauvaises pour la santé. M'enfin bon, lui il aura beau tout avaler, pour lui faire prendre autre chose que du muscle ça s'avérerait compliqué. C'est ça d'être né pour danser. En regardant attentivement il remarque que la table derrière lui se reflète dans la vitrine et qui d'autre que Peter Fucking Hot Lee Michaels a.k.a Buzz Coleman s'y trouve. Il se redresse lentement le danseur puis se tourne tout aussi lentement vers la table parce qu'il arrive presque pas à y croire. Mais c'est bien lui, il est bien là. C'est bien son plus grand fantasme en face lui. Il dévore l'Orient à pleine bouche et le danseur le dévore du regard.
Quelque chose vous fait envie ?
Ça c'est sûrement le vendeur qui se demande si Sawyer compte rester planté là toute la journée sans avoir l'intention de faire saigner son porte-monnaie. Il sourit, il est affamé.
Oh que oui mon petit.
Et sans plans attendre il se dirige vers la fameuse table pour s'asseoir sans la moindre gêne face à l'objet de ses pensées soudainement obscènes.
Bonjour ! Je me demandais s'il suffisait d'être pâtisserie pour avoir droit au même traitement...
@« Buzz Coleman » P.L.M. Il contemple avidement les pâtisseries ô combien tentantes que lui présente la vitrine sous le comptoir, quelle idée d'inventer des saloperies aussi bonne pour le palet que mauvaises pour la santé. M'enfin bon, lui il aura beau tout avaler, pour lui faire prendre autre chose que du muscle ça s'avérerait compliqué. C'est ça d'être né pour danser. En regardant attentivement il remarque que la table derrière lui se reflète dans la vitrine et qui d'autre que Peter Fucking Hot Lee Michaels a.k.a Buzz Coleman s'y trouve. Il se redresse lentement le danseur puis se tourne tout aussi lentement vers la table parce qu'il arrive presque pas à y croire. Mais c'est bien lui, il est bien là. C'est bien son plus grand fantasme en face lui. Il dévore l'Orient à pleine bouche et le danseur le dévore du regard.
Quelque chose vous fait envie ?
Ça c'est sûrement le vendeur qui se demande si Sawyer compte rester planté là toute la journée sans avoir l'intention de faire saigner son porte-monnaie. Il sourit, il est affamé.
Oh que oui mon petit.
Et sans plans attendre il se dirige vers la fameuse table pour s'asseoir sans la moindre gêne face à l'objet de ses pensées soudainement obscènes.
Bonjour ! Je me demandais s'il suffisait d'être pâtisserie pour avoir droit au même traitement...
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