YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
A chaque jour son rôle.
Maddox il s'en délecte, de ces sentiments, de cette confiance qu'il gagne auprès de chaque personne qu'il enjôle. Aujourd'hui ne fera pas exception, l'acteur est prêt à sortir ses armes et faire une nouvelle victime.
Maddox est malade, voyez-vous.
Maddox il a cette obsession qui le gangrène, ce prénom qui résonne dans sa tête comme une foutue rengaine.
La seule récompense qu'il peine à avoir.
Alors il a cherché, tout, n'importe quoi, depuis que l'oiseau s'est envolé et c'est ici-même, au rebord de cette fenêtre qu'il a décidé de se poser. Son âme et ses iris sont bleutés, Silas Caldwell.
S'y lasse.
Si las.
Si La.
Si.
Là.
Bonjour ! Son visage affiche un sourire gêné, il se mord la lèvre, son regard s'agite un peu de droite à gauche. Un homme qui n'est pas à sa place, une célébrité qui aimerait faire dans la charité, le masque est en place. Hum je souhaiterais m'engager auprès de votre centre, faire du bénévolat. On m'a dit que je pouvais m'adresser à vous, mais j'espère que je ne vous dérange pas sinon je peux repasser ou je sais pas. Je-je vais me taire je crois... Sa proie lui fait face alors que le flot de mots se déverse d'entre ses lèvres.
Mais ses paroles sont des vagues.
Mais ses paroles font vagues.
Mais ses paroles sont des vagues.
On les boit.
On se noie.
Maddox il s'en délecte, de ces sentiments, de cette confiance qu'il gagne auprès de chaque personne qu'il enjôle. Aujourd'hui ne fera pas exception, l'acteur est prêt à sortir ses armes et faire une nouvelle victime.
Maddox est malade, voyez-vous.
Maddox il a cette obsession qui le gangrène, ce prénom qui résonne dans sa tête comme une foutue rengaine.
La seule récompense qu'il peine à avoir.
Oscar.
Alors il a cherché, tout, n'importe quoi, depuis que l'oiseau s'est envolé et c'est ici-même, au rebord de cette fenêtre qu'il a décidé de se poser. Son âme et ses iris sont bleutés, Silas Caldwell.
Savez-vous dans quoi vous allez être entraîné ?
S'y lasse.
Si las.
Si La.
Si.
Là.
Bonjour ! Son visage affiche un sourire gêné, il se mord la lèvre, son regard s'agite un peu de droite à gauche. Un homme qui n'est pas à sa place, une célébrité qui aimerait faire dans la charité, le masque est en place. Hum je souhaiterais m'engager auprès de votre centre, faire du bénévolat. On m'a dit que je pouvais m'adresser à vous, mais j'espère que je ne vous dérange pas sinon je peux repasser ou je sais pas. Je-je vais me taire je crois... Sa proie lui fait face alors que le flot de mots se déverse d'entre ses lèvres.
Mais ses paroles sont des vagues.
Mais ses paroles font vagues.
Mais ses paroles sont des vagues.
On les boit.
On se noie.
- InvitéInvité
Alors, commençons par quelque chose, je ne dois pas me relâcher, pas maintenant, je n'en ai pas le droit.
Bizarre oui, avec le temps qui passe, je ne m'y suis toujours pas fait, comme un nouveau monde.
C'est étrange de devenir riche, vraiment très étrange et pourtant c'est ce qu'il se passe.
De toutes les nouvelles que j'ai pu avoir, c'est bien celle qui m'a le plus terrifié.
Et faut dire que j'ai quand même découvert qui était mon père également.
Finalement mon géniteur ne passe qu'au second plan après tout ça.
Grande découverte, petite déception, c'est un équilibre faussé.
Heureusement, j'ai toujours le centre, le centre LGBT oui.
Il m'avait accueilli, je dois m'en montrer assez digne.
J'ai été aidé et j'aide les gens à présent en retour.
Karma, karma, te voilà ici, tu es toujours là.
Le centre est toujours plein de monde.
Moral à zéro peut être oui, c'est perturbant.
Ne pas savoir si on est très utile, les voir revenir.
On peut pas forcer quelqu'un à venir, c'est pas possible.
Puis y'a des nouveaux visages qu'on connait pas, ça arrive.
Quel beau mec se présente pour apporter son aide, jamais vu.
Rassurant je lui souris, bonjour, toute aide est la bienvenue par ici.
Silas, je suis bénévole également depuis quelques... mois maintenant.
Tu es au bon endroit mais ici pas de chichis, c'est de trop le vouvoiement.
Un autre sourire qui se veut agréable avec la pointe de stress de l'acceptation.
Veux-tu visiter le centre, voir à quoi t'attendre ou bien tu connais peut être les lieux ?
Week end ou non, il y a toujours de l'animation des gens qui passent, qui repassent aussi.
Xylophore des lieux à cette heure, je me dois d'être accueillant pour qu'il accepte de rester.
Y'a du monde aujourd'hui, c'est toujours comme ça mais ça rend l'ensemble vivant et bruyant.
Zen, j'inspire, j'expire, je ne sais pas à qui j'ai à faire, il me manque une info, comment tu t'appelles ?
Bizarre oui, avec le temps qui passe, je ne m'y suis toujours pas fait, comme un nouveau monde.
C'est étrange de devenir riche, vraiment très étrange et pourtant c'est ce qu'il se passe.
De toutes les nouvelles que j'ai pu avoir, c'est bien celle qui m'a le plus terrifié.
Et faut dire que j'ai quand même découvert qui était mon père également.
Finalement mon géniteur ne passe qu'au second plan après tout ça.
Grande découverte, petite déception, c'est un équilibre faussé.
Heureusement, j'ai toujours le centre, le centre LGBT oui.
Il m'avait accueilli, je dois m'en montrer assez digne.
J'ai été aidé et j'aide les gens à présent en retour.
Karma, karma, te voilà ici, tu es toujours là.
Le centre est toujours plein de monde.
Moral à zéro peut être oui, c'est perturbant.
Ne pas savoir si on est très utile, les voir revenir.
On peut pas forcer quelqu'un à venir, c'est pas possible.
Puis y'a des nouveaux visages qu'on connait pas, ça arrive.
Quel beau mec se présente pour apporter son aide, jamais vu.
Rassurant je lui souris, bonjour, toute aide est la bienvenue par ici.
Silas, je suis bénévole également depuis quelques... mois maintenant.
Tu es au bon endroit mais ici pas de chichis, c'est de trop le vouvoiement.
Un autre sourire qui se veut agréable avec la pointe de stress de l'acceptation.
Veux-tu visiter le centre, voir à quoi t'attendre ou bien tu connais peut être les lieux ?
Week end ou non, il y a toujours de l'animation des gens qui passent, qui repassent aussi.
Xylophore des lieux à cette heure, je me dois d'être accueillant pour qu'il accepte de rester.
Y'a du monde aujourd'hui, c'est toujours comme ça mais ça rend l'ensemble vivant et bruyant.
Zen, j'inspire, j'expire, je ne sais pas à qui j'ai à faire, il me manque une info, comment tu t'appelles ?
- InvitéInvité
Il lui offre un sourire des plus rassurant, le genre qui conforte l'acteur dans ses plans.
Il se présente, le pauvre.
Silas ignore tout ce qu'il sait.
Une enquête, un véritable dossier, toutes ces informations à son sujet.
Maddox les a collecté, hors de question de se lancer à l'aveugle sur un terrain miner.
Il ne joue que pour gagner.
Oh euh oui d-d'accord, désolé Silas, je vais faire de mon mieux pour te tutoyer !
L'homme veut faire bonne impression, son intention est trahie par son intonation. C'est mignon.
Il est bon, foncièrement.
Il est comme le manipulateur les aime.
Maddox jubile.
Il va le dévorer.
Avec plaisir !
La proposition est acceptée, les locaux vont lui être présentés.
Ridicule.
Il les connait.
Toujours maîtriser l'échiquier sur lesquels les pions s'apprêtent à évoluer.
Le bon samaritain lui demande son prénom. Il sourit le menteur.
Vraiment ? Vous... enfin tu fais semblant de ne pas me reconnaître ou c'est juste que ma célébrité n'est plus ce qu'elle était ?
Un petit rire s'échappe de sa gorge, il se mord la lèvre comme pris d'une appréhension.
Je m'appelle Maddox. Puis si tu feuillettes n'importe quel magazine tu devrais à peu prêt tout de moi, de mes mensurations au dernier acteur avec lequel j'aurais apparemment couché !
Il perd son sourire pour afficher une moue gênée.
Désolé, je parle un petit peu trop quand je suis stressé. Hum sinon, la visite des lieux ?
Il se présente, le pauvre.
Silas ignore tout ce qu'il sait.
Une enquête, un véritable dossier, toutes ces informations à son sujet.
Maddox les a collecté, hors de question de se lancer à l'aveugle sur un terrain miner.
Il ne joue que pour gagner.
Oh euh oui d-d'accord, désolé Silas, je vais faire de mon mieux pour te tutoyer !
L'homme veut faire bonne impression, son intention est trahie par son intonation. C'est mignon.
Il est bon, foncièrement.
Il est comme le manipulateur les aime.
Maddox jubile.
Il va le dévorer.
Avec plaisir !
La proposition est acceptée, les locaux vont lui être présentés.
Ridicule.
Il les connait.
Toujours maîtriser l'échiquier sur lesquels les pions s'apprêtent à évoluer.
Le bon samaritain lui demande son prénom. Il sourit le menteur.
Vraiment ? Vous... enfin tu fais semblant de ne pas me reconnaître ou c'est juste que ma célébrité n'est plus ce qu'elle était ?
Un petit rire s'échappe de sa gorge, il se mord la lèvre comme pris d'une appréhension.
Je m'appelle Maddox. Puis si tu feuillettes n'importe quel magazine tu devrais à peu prêt tout de moi, de mes mensurations au dernier acteur avec lequel j'aurais apparemment couché !
Il perd son sourire pour afficher une moue gênée.
Désolé, je parle un petit peu trop quand je suis stressé. Hum sinon, la visite des lieux ?
- InvitéInvité
Il faut que je m’y habitue, j’ai été à sa place, j’ai été guidé, à mon tour de le faire.
Enfin c’est pas le premier mais il a quelque chose qui m’échappe.
J’aime pas quand les choses m’échappent.
J’aime pas ne pas comprendre.
Tant pis, je prends sur moi, je souris, je suis accueillant, j’engage le dialogue et je dégage le vouvoiement.
Manquerait plus que ça, qu’on me prenne pour un vieux croûtons à qui il faut faire des courbettes.
Yeurk, idée à la con.
J’acquiesce, il accepte de me tutoyer tout comme un rapide tour du propriétaire, c’est un bon début et les bases sont posées.
Je commence à marcher, je m’assure qu’il me suive, il n’a pas le choix de toute façon.
Les questions commencent, je suis curieux, c’est dans ma nature.
Je suis censé le connaître ? Etrange.
Un coup d’oeil, un regard appuyé, je le dévisage. Il ne me dit rien.
Les présentations prennent place, j’en apprends plus sur lui mais ça ne m’éclaire pas pour autant sur sa personnalité.
” Non désolé, je ne regarde pas beaucoup la télé ni ne vais au cinéma d’ailleurs. Tu as joué dans quoi ? “
C’est à dire qu’il faut du fric pour tout ça et même si maintenant j’en ai, c’pas pour autant que je m’effondre le soir devant des séries à la con.
Puis le cinéma ça m’a toujours pompé. C’est comme ça.
” Les journalistes sont tous des cons de toute façon. “
Ah bah ça… J’suis bien placé pour le savoir. Je crois qu’en trois mois à peine on m’a inventé une dizaine de vies différentes. Joie.
” Ouaaaais la visite. “
Revenons à nos moutons.
” Bon là où on était, salle d’accueil. Elle porte bien son nom j’vais pas te faire un dessin. “
Il a pas l’air con non plus.
” Ici, j’ouvre une première porte, t’as la salle pour le personnel donc les bénévoles et autres. Le café est pas top mais bon c’est toujours ça. “
Y’a pire mais on est pas gâtés.
” Au bout t’as l’infirmerie, puis une salle de bain. Et dans les étages, dortoirs et autres salles d’eau. “
S’il veut aller voir on peut aller voir mais franchement, c’pas non plus Buckingham Palace.
” T’as des questions ? “
Parce que moi j’en ai.
Enfin c’est pas le premier mais il a quelque chose qui m’échappe.
J’aime pas quand les choses m’échappent.
J’aime pas ne pas comprendre.
Tant pis, je prends sur moi, je souris, je suis accueillant, j’engage le dialogue et je dégage le vouvoiement.
Manquerait plus que ça, qu’on me prenne pour un vieux croûtons à qui il faut faire des courbettes.
Yeurk, idée à la con.
J’acquiesce, il accepte de me tutoyer tout comme un rapide tour du propriétaire, c’est un bon début et les bases sont posées.
Je commence à marcher, je m’assure qu’il me suive, il n’a pas le choix de toute façon.
Les questions commencent, je suis curieux, c’est dans ma nature.
Je suis censé le connaître ? Etrange.
Un coup d’oeil, un regard appuyé, je le dévisage. Il ne me dit rien.
Les présentations prennent place, j’en apprends plus sur lui mais ça ne m’éclaire pas pour autant sur sa personnalité.
” Non désolé, je ne regarde pas beaucoup la télé ni ne vais au cinéma d’ailleurs. Tu as joué dans quoi ? “
C’est à dire qu’il faut du fric pour tout ça et même si maintenant j’en ai, c’pas pour autant que je m’effondre le soir devant des séries à la con.
Puis le cinéma ça m’a toujours pompé. C’est comme ça.
” Les journalistes sont tous des cons de toute façon. “
Ah bah ça… J’suis bien placé pour le savoir. Je crois qu’en trois mois à peine on m’a inventé une dizaine de vies différentes. Joie.
” Ouaaaais la visite. “
Revenons à nos moutons.
” Bon là où on était, salle d’accueil. Elle porte bien son nom j’vais pas te faire un dessin. “
Il a pas l’air con non plus.
” Ici, j’ouvre une première porte, t’as la salle pour le personnel donc les bénévoles et autres. Le café est pas top mais bon c’est toujours ça. “
Y’a pire mais on est pas gâtés.
” Au bout t’as l’infirmerie, puis une salle de bain. Et dans les étages, dortoirs et autres salles d’eau. “
S’il veut aller voir on peut aller voir mais franchement, c’pas non plus Buckingham Palace.
” T’as des questions ? “
Parce que moi j’en ai.
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