YESTERDAY'S NEWS |48
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I won't take it slow
Silham
« If your lifeguard duties were as good as your singing, a lot of people would be drowning. »
Premier jour, la pression est à son comble. Mon précédent employeur était prêt à faire des pieds et des mains pour me garder avec lui. Parait-il que j’ai un profil qui plait à la clientèle et qui inspire la sympathie. Aurait-il oublié de jeter un coup d’œil aux informations locales ces deux derniers mois ? Les journalistes n’ont pas arrêté de débattre sur mon cas, sur ma libération. Ma mère utilise les médias pour alimenter la haine qu’elle ne peut contenir à mon encontre. Elle tente de me faire passer pour un monstre et aurait pu y parvenir si je m’étais donné la peine de répondre à ses accusations, à ses provocations. Mon avocate a eu raison de me conseiller le silence, une chance que je dorme dans la rue, je n’ai pas vraiment le temps de me poser devant la télé pour avoir à subir toutes ces attaques en direct. Je n’ai droit qu’aux résumés en ligne, c’est déjà bien assez suffisant si vous voulez mon avis. Par chance, toute cette agitation médiatique commence à s’amoindrir. Tant mieux, je n’ai pas envie que l’on me ramène à mes actions passées constamment. Ce soir-là, c’était moi ou lui, j’ai choisi dans un geste irréfléchi de préserver ma propre vie en sacrifiant la sienne. Fin de la discussion. Que je sois un monstre ou non, la conclusion est la même.
Revenons-en à mon précédent patron, lui qui voulait à tout prix que je reste quelques mois supplémentaires au complexe aquatique. J’aurais pu considérer son offre avec nettement plus d’attention s’il m’avait offert le salaire qui allait avec. Je ne suis pas stupide au point d’espérer obtenir une paie de ministre, ce n’est pas mon objectif… J’ai surtout envie d’obtenir suffisamment pour espérer pouvoir me sortir de la rue dans les six mois à venir. Place à un poste qui répond à mes attentes au-delà de mes espérances. Si mon nouveau boss se plie à ses promesses, je devrais pouvoir rembourser mes dettes dans les deux mois à venir, peut-être même envisager une colocation le mois suivant. En plus de mon salaire, triplé, je bénéficie également d’un cadre qui fait rêver. Avez-vous jeté un œil à cet hôtel ? Luxueux, bien étudié et décoré. J’adore… Rien de tel pour me faire sentir tout sauf à ma place. Je n’aurais probablement jamais les moyens de venir ici en dehors de mes heures de travail. J’attaque le travail dans une demi-heure, à quelques minutes de l’ouverture des bassins pour cours particuliers et autres animations que je suis censé prendre en charge pendant les heures creuses avant de me jeter corps et âme dans la surveillance de bassins. J’ai rendez-vous à l’accueil avec le grand patron, c’est lui qui a choisi de me donner ma chance, pourvu qu’il ne soit pas déçu, ma période d’essai pourrait très bien m’être fatale.
@Silas Caldwell
Revenons-en à mon précédent patron, lui qui voulait à tout prix que je reste quelques mois supplémentaires au complexe aquatique. J’aurais pu considérer son offre avec nettement plus d’attention s’il m’avait offert le salaire qui allait avec. Je ne suis pas stupide au point d’espérer obtenir une paie de ministre, ce n’est pas mon objectif… J’ai surtout envie d’obtenir suffisamment pour espérer pouvoir me sortir de la rue dans les six mois à venir. Place à un poste qui répond à mes attentes au-delà de mes espérances. Si mon nouveau boss se plie à ses promesses, je devrais pouvoir rembourser mes dettes dans les deux mois à venir, peut-être même envisager une colocation le mois suivant. En plus de mon salaire, triplé, je bénéficie également d’un cadre qui fait rêver. Avez-vous jeté un œil à cet hôtel ? Luxueux, bien étudié et décoré. J’adore… Rien de tel pour me faire sentir tout sauf à ma place. Je n’aurais probablement jamais les moyens de venir ici en dehors de mes heures de travail. J’attaque le travail dans une demi-heure, à quelques minutes de l’ouverture des bassins pour cours particuliers et autres animations que je suis censé prendre en charge pendant les heures creuses avant de me jeter corps et âme dans la surveillance de bassins. J’ai rendez-vous à l’accueil avec le grand patron, c’est lui qui a choisi de me donner ma chance, pourvu qu’il ne soit pas déçu, ma période d’essai pourrait très bien m’être fatale.
@Silas Caldwell
(c) DΛNDELION
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I won't take it slow
Silham
« If your lifeguard duties were as good as your singing, a lot of people would be drowning. »
C'est la première fois que je fais ce genre de choses. Faire passer un entretien. C'est étrange. J'ai bien plus souvent été de l'autre côté du bureau. Mais pas aujourd'hui. Est ce que ça m'angoisse ? Peut être bien, peut être un peu. Je ne devrai pas, ce n'est pas si terrible que ça. Avoir passé autant d'entretien d'embauche finalement, ça peut me servir. Autant voir le positif en chaque chose. On n'avance jamais sinon. Devant le miroir, je doute. Je ne sais pas comment m'habiller. J'ai quand même eu la décence d'acheter des costumes mais je ne me sens pas à l'aise dans ces tenues de pingouin. Ce n'est pas moi. J'en ai jamais porté avant ça, avant d'hériter de mon géniteur. Il faut bien une première fois à tout. Mais je ne suis pas certain que la première fois sera pour aujourd'hui. Je grimace face à mon reflet dans cette tenue grise. On dirait un vieux gripsou trop radin pour le rôle. Ca ne va définitivement pas. Je peste, je râle, je soupire. " Putain. " Je desserre la cravate, la dégage ainsi que la veste et le pantalon. Un jean brut ça ira très bien. Pire qu'une meuf à un rencard.
Je me dirige vers le bureau du paternel, celui que je n'ai pas connu. J'y ai fait quelques modifications, mis dans des cartons les souvenirs du vieux, ceux que je ne veux pas voir tous les jours. Je ne le connais pas, quel intérêt ? J'ai juste gardé une photo sur une étagère et quelques livres de sa collection personnelle. Je pense qu'ils sont plus là en décoration qu'autre chose mais bon, ça fait moins vide. Je n'ai pas de bouquins, sauf une vieille édition du Petit Prince cornée, qui ferait tâche dans le décor pompeux du lieu. L'heure approche, je me refuse d'être en retard. Je vérifie que tout est rangé, même si dans l'idée il n'y a aucun intérêt pour le moment vu que je vais lui faire visiter les lieux. J'arrive à l'accueil, vois un mec plutôt bien bâti qui détonne avec l'univers de l'accueil. Pas en mal, plus comme moi. " Vous devez être Monsieur Singleton ? Silas Caldwell enchanté. " Je lui tends ma main, espérant ne pas m'être trompé de destinataire.
Je me dirige vers le bureau du paternel, celui que je n'ai pas connu. J'y ai fait quelques modifications, mis dans des cartons les souvenirs du vieux, ceux que je ne veux pas voir tous les jours. Je ne le connais pas, quel intérêt ? J'ai juste gardé une photo sur une étagère et quelques livres de sa collection personnelle. Je pense qu'ils sont plus là en décoration qu'autre chose mais bon, ça fait moins vide. Je n'ai pas de bouquins, sauf une vieille édition du Petit Prince cornée, qui ferait tâche dans le décor pompeux du lieu. L'heure approche, je me refuse d'être en retard. Je vérifie que tout est rangé, même si dans l'idée il n'y a aucun intérêt pour le moment vu que je vais lui faire visiter les lieux. J'arrive à l'accueil, vois un mec plutôt bien bâti qui détonne avec l'univers de l'accueil. Pas en mal, plus comme moi. " Vous devez être Monsieur Singleton ? Silas Caldwell enchanté. " Je lui tends ma main, espérant ne pas m'être trompé de destinataire.
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« If your lifeguard duties were as good as your singing, a lot of people would be drowning. »
L’hôtesse à l’accueil de l’hôtel a immédiatement fait passer le message lorsque je me suis présenté auprès d’elle. Il semblerait que je sois (plus ou moins) attendu pour cet entretien. Peut-être aurais-je dû opter pour une tenue plus… Travaillée ? Ils ont tous l’air d’avoir une tenue de travail assez classe alors que je suis là, à peine vêtu d’un t-shirt tout ce qu’il y a de plus classique et d’un jean de qualité variable, à l’image de mes moyens actuels. A quoi bon ressortir la tenue de gala alors que je m’apprête à passer un dernier entretien menant à mon premier jour en qualité de maitre-nageur. Vous avez déjà vu un maitre-nageur surveiller les autres en costard cravate ? Moi non plus. J’attends plutôt que l’on me fournisse mon uniforme. Sera-t-il à l’image de mon précédent emploi dans le domaine ? Un short rouge moule burnes qui m’a mis dans une situation assez gênante à chaque fois que je me suis rendu compte que des clients passaient plus de temps à mater plutôt qu’à nager ? Un t-shirt et un short plus large ? Le suspense est entier, l’ensemble est encore tellement flou que je préfère ne pas trop réfléchir ni même m’avancer, il vaut mieux jouer la carte de la prudence et attendre de pouvoir composer avec ce qui me sera proposé.
On m’a proposé de m’installer dans l’un des fauteuils près de la réception et de savourer un verre d’eau en attendant que mon futur patron puisse me rejoindre pour entamer cet entretien, dernière étape avant ma prise de position. Les minutes s’écoulent et je reste là, à attendre patiemment, sans réellement oser toucher à ce verre d’eau. Imaginez que j’attrape envie d’uriner, l’une de ces envies hyper pressantes et qui te font perdre tes moyens. Ce serait un fiasco total, on se souviendrait de moi comme étant le jeune homme qui cherchait désespérément des sanitaires pour se débarrasser d’un besoin primaire. Non, vraiment, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté en restant concentré. Un homme s’apprête à me rejoindre, il a une démarche assurée, pleine de confiance, charismatique. Je relève les yeux pour pouvoir discrètement le dévisager et effectuer un premier constat : Il a de la prestance et beaucoup de charme. Pas de quoi me mettre à l’aise, au contraire. Il se présente à moi et me tend la main. « C’est bien cela, Graham, Graham Singleton. Enchanté monsieur Caldwell ! » Je lui serre la main et me redresse pour pouvoir mieux lui faire face. « Cet hôtel est magnifique ! » La piscine l’est probablement tout autant. « J’ai cru comprendre que vous désiriez avoir un dernier entretien avant d’envisager m’accorder cet emploi ? » Pourvu qu'il ne s'agisse que d'une formalité.
@Silas Caldwell Toutes mes excuses pour le temps de réponse, je n'ai pas vu que tu m'avais répondu.
On m’a proposé de m’installer dans l’un des fauteuils près de la réception et de savourer un verre d’eau en attendant que mon futur patron puisse me rejoindre pour entamer cet entretien, dernière étape avant ma prise de position. Les minutes s’écoulent et je reste là, à attendre patiemment, sans réellement oser toucher à ce verre d’eau. Imaginez que j’attrape envie d’uriner, l’une de ces envies hyper pressantes et qui te font perdre tes moyens. Ce serait un fiasco total, on se souviendrait de moi comme étant le jeune homme qui cherchait désespérément des sanitaires pour se débarrasser d’un besoin primaire. Non, vraiment, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté en restant concentré. Un homme s’apprête à me rejoindre, il a une démarche assurée, pleine de confiance, charismatique. Je relève les yeux pour pouvoir discrètement le dévisager et effectuer un premier constat : Il a de la prestance et beaucoup de charme. Pas de quoi me mettre à l’aise, au contraire. Il se présente à moi et me tend la main. « C’est bien cela, Graham, Graham Singleton. Enchanté monsieur Caldwell ! » Je lui serre la main et me redresse pour pouvoir mieux lui faire face. « Cet hôtel est magnifique ! » La piscine l’est probablement tout autant. « J’ai cru comprendre que vous désiriez avoir un dernier entretien avant d’envisager m’accorder cet emploi ? » Pourvu qu'il ne s'agisse que d'une formalité.
@Silas Caldwell Toutes mes excuses pour le temps de réponse, je n'ai pas vu que tu m'avais répondu.
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Silham
« If your lifeguard duties were as good as your singing, a lot of people would be drowning. »
” C’est bien cela, Graham, Graham Singleton. Enchanté monsieur Caldwell “ Je souris, au moins je ne me suis pas trompé de personne. C’est une bonne chose, je ne passe pas pour un con. Il semble de toute façon être le plus approprié dans l’espace pour ce job. Bien bâti, l’air solide, ouais niveau maître nageur, c’est lui qui colle le mieux au rôle. Sa main dans la mienne, j’exerce une légère pression avant de la relâcher. Il a une bonne poigne. Intéressant. On en apprend beaucoup sur la manière dont les gens vous serrent la main. Il parait que c’est scientifique ou psychologique. Quoiqu’il en soit, il est plutôt assuré. Je vois les choses de cette manière. C’est peut être un peu simpliste, minimaliste mais bon, j’me prends pas la tête. ” Cet hôtel est magnifique ! “ Je lui souris. Ouais c’est vrai même si je crois que j’en ai pas encore fait le tour. Enfin, les chambres sont des chambres. Je connais certaines pièces, les plus importantes mais bon, il faudra bien que je m’y attèle un jour ou l’autre. Je ne prends pas toute cette histoire à la légère mais je dois bien reconnaître que diriger un hôtel n’était pas dans mes projets d’avenir. ” Merci beaucoup, c’est vrai qu’il a son charme. “ Et surtout le fric engagé qui permet tout cela.
” J’ai cru comprendre que vous désiriez avoir un dernier entretien avant d’envisager m’accorder cet emploi ? “ Je grimace. Je déteste les entretiens. Je déteste ça. Que je le passe ou bien que je le fasse passer. Je soupire mais lui souris. ” Alors non pas d’entretien à proprement parlé. Suivez moi. “ Je lui passe devant, j’ai l’impression de laisser en suspens le mystère du siècle. On traverse la salle du restaurant, ce n’est pas le trajet le plus court mais je suis fier de cet espace. Il est beau, il est lumineux, il est chaleureux. Je ne fais aucun commentaire, je le laisse observer. Et puis il y a la baie vitrée et enfin la piscine. Il y a un peu de monde mais ce n’est pas foule. Je lui indique les vestiaires du personnel et l’y invite. ” J’aime pas forcément les CV. Alors si vous avez du temps, je voudrai vous voir à l’oeuvre. La tenue est là et vous avez une pièce pour vous changer juste derrière. “ Autant le mettre en situation. S’il accepte, j’enverrai notre futur ex maître nageur en pause, celui qui part vers d’autres horizons. Il a obtenu un autre poste sur la côte et je suis content pour lui mais j’espère que le jeune homme en face de moi aura le niveau qu’il avait.
HJ : t'en fais pas avec mon absence j'ai été tout aussi longue voir plus
” J’ai cru comprendre que vous désiriez avoir un dernier entretien avant d’envisager m’accorder cet emploi ? “ Je grimace. Je déteste les entretiens. Je déteste ça. Que je le passe ou bien que je le fasse passer. Je soupire mais lui souris. ” Alors non pas d’entretien à proprement parlé. Suivez moi. “ Je lui passe devant, j’ai l’impression de laisser en suspens le mystère du siècle. On traverse la salle du restaurant, ce n’est pas le trajet le plus court mais je suis fier de cet espace. Il est beau, il est lumineux, il est chaleureux. Je ne fais aucun commentaire, je le laisse observer. Et puis il y a la baie vitrée et enfin la piscine. Il y a un peu de monde mais ce n’est pas foule. Je lui indique les vestiaires du personnel et l’y invite. ” J’aime pas forcément les CV. Alors si vous avez du temps, je voudrai vous voir à l’oeuvre. La tenue est là et vous avez une pièce pour vous changer juste derrière. “ Autant le mettre en situation. S’il accepte, j’enverrai notre futur ex maître nageur en pause, celui qui part vers d’autres horizons. Il a obtenu un autre poste sur la côte et je suis content pour lui mais j’espère que le jeune homme en face de moi aura le niveau qu’il avait.
HJ : t'en fais pas avec mon absence j'ai été tout aussi longue voir plus
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I won't take it slow
Silham
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La première impression rentre toujours en compte lorsque tu as un entretien d’embauche. J’en ai conscience, je garde en tête que je suis ici pour faire mes preuves et convaincre cet homme de ma légitimité à ce poste. Physiquement, le doute est peu permis. J’ai la carrure typique du maitre-nageur, celui que l’on retrouve dans les séries télévisées et les films. Les muscles bombés, les abdominaux parfaitement dessinés… J’inspire immédiatement la sécurité aux nageurs qui ne peuvent que se sentir encadrés et qui n’ont pas l’impression qu’ils ne seront jamais remontés à la surface s’ils se noient parce qu’ils ont un gringalet pour leur venir en aide. C’est un bon début, je suppose. Il ne me reste à présent plus qu’à enfoncer le clou en démontrant une attitude et des valeurs proches de ce que le métier exige. La patience n’est pas mon fort, par chance, Silas est quasiment à l’heure et me gratifie d’un sourire qui me permet d’envoyer valser la boule logée dans mon estomac depuis que je suis arrivé ici. Je ne suis pourtant pas d’un naturel angoissé, toujours est-il que de nombreux enjeux sont liés à cet emploi. Un tel salaire, même si loin d’être mirobolant, pourrait me permettre d’enfin ressortir la tête hors de l’eau. Ce n’est pas négligeable, surtout pour le mec qui vient de passer trois mois à enchainer les nuits à squatter des endroits miteux pour ne pas avoir à assumer sa précarité devant ses proches.
Fais bonne impression Graham, sois robuste ! Il me tend la main et j’exerce une pression suffisamment forte sur celle-ci pour imposer ma poigne. Penser qu’une poignée de main fait la différence, c’est retourner tout droit dans les années cinquante. Un pas en arrière, au temps du Neandertal et pourtant… Je sais que je marque instantanément quelques points supplémentaires en agissant de la sorte. Je le regarde droit dans les yeux, affronte son regard et me montre immédiatement à l’écoute. Préparé pour l’entretien auquel je suis censé me soumettre. Il grimace lorsque j’aborde le sujet de ma présence ici et fait immédiatement s’emballer mon cœur dans ma poitrine. Attendez, pas d’entretien ? Pourquoi suis-je ici alors ? Il me propose de le suivre et je ne tarde pas à lui emboiter le pas, curieux et effrayé à la fois. J’ai tellement horreur de ne pas me sentir maitre de mon destin. Nous traversons l’hôtel, passons par les luxueuses cuisines et atterrissons devant le bassin où je passerai le plus clair de mon temps. Il me montre du doigt les vestiaires du personnel et m’invite à l’y rejoindre, allons-y. Il me propose de me mettre en tenue et de me livrer à un essai, de quoi me faire paniquer davantage encore, une bonne panique cette fois. « Parfait, je me change et je suis à vous ! »
Pas le temps de s’attarder sur cette tenue vestimentaire, je me déshabille, quasiment dénudé, avant même d’atteindre les vestiaires individuels. Je referme la porte pour pouvoir enfiler la tenue qui m’est allouée et prend une très grande inspiration pour me donner du courage et de la force. Il est temps de briller. « Quelles sont les spécificités de ce bassin ? Vous organisez des cours pour les clients de l’hôtel ? Quelles sont les tâches annexes à la surveillance du bassin pour le maitre-nageur ? » J’ai des centaines de questions, peut-être trop d’ailleurs. « Pardonnez-moi, je vous en demande beaucoup. »
@Silas Caldwell
Fais bonne impression Graham, sois robuste ! Il me tend la main et j’exerce une pression suffisamment forte sur celle-ci pour imposer ma poigne. Penser qu’une poignée de main fait la différence, c’est retourner tout droit dans les années cinquante. Un pas en arrière, au temps du Neandertal et pourtant… Je sais que je marque instantanément quelques points supplémentaires en agissant de la sorte. Je le regarde droit dans les yeux, affronte son regard et me montre immédiatement à l’écoute. Préparé pour l’entretien auquel je suis censé me soumettre. Il grimace lorsque j’aborde le sujet de ma présence ici et fait immédiatement s’emballer mon cœur dans ma poitrine. Attendez, pas d’entretien ? Pourquoi suis-je ici alors ? Il me propose de le suivre et je ne tarde pas à lui emboiter le pas, curieux et effrayé à la fois. J’ai tellement horreur de ne pas me sentir maitre de mon destin. Nous traversons l’hôtel, passons par les luxueuses cuisines et atterrissons devant le bassin où je passerai le plus clair de mon temps. Il me montre du doigt les vestiaires du personnel et m’invite à l’y rejoindre, allons-y. Il me propose de me mettre en tenue et de me livrer à un essai, de quoi me faire paniquer davantage encore, une bonne panique cette fois. « Parfait, je me change et je suis à vous ! »
Pas le temps de s’attarder sur cette tenue vestimentaire, je me déshabille, quasiment dénudé, avant même d’atteindre les vestiaires individuels. Je referme la porte pour pouvoir enfiler la tenue qui m’est allouée et prend une très grande inspiration pour me donner du courage et de la force. Il est temps de briller. « Quelles sont les spécificités de ce bassin ? Vous organisez des cours pour les clients de l’hôtel ? Quelles sont les tâches annexes à la surveillance du bassin pour le maitre-nageur ? » J’ai des centaines de questions, peut-être trop d’ailleurs. « Pardonnez-moi, je vous en demande beaucoup. »
@Silas Caldwell
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Silham
« If your lifeguard duties were as good as your singing, a lot of people would be drowning. »
J'attends sa décision, j'attends de savoir ce qu'il va faire. Est ce qu'il va prendre le temps ou bien surtout, est ce qu'il a le temps ? Je ne peux pas l'imposer, c'est une demande de base. Ce n'était pas prévu. Enfin, le rendez vous était pris, mais peut être en avait il un autre derrière. Je ne connais pas son emploi du temps après tout et encore moins sa vie. Cependant, sa voix me sort de mes tergiversions. " Parfait, je me change et je suis à vous ! " Je souris et hoche la tête alors qu'il part vers les vestiaires pour se préparer. Il est motivé le jeune homme. Ca se voit vu qu'il est déjà à moitié à poil avant d'être à l'abri. Quoiqu'il en soit, j'appelle José, notre maître nageur en poste pour le prévenir de ce léger changement. Je l'avais déjà briefé, ce n'est donc pas une surprise pour lui. De son accent sud américain qui m'amuse, il me répond que tout est bon pour lui. Evidemment il n'abandonne pas son poste tant que le postulant n'est pas prêt. Et prêt, il l'est rapidement. " Quelles sont les spécificités de ce bassin ? Vous organisez des cours pour les clients de l’hôtel ? Quelles sont les tâches annexes à la surveillance du bassin pour le maitre-nageur ? " Je me retrouve comme un con face à lui, la bouche ouverte. Un peu comme un poisson hors de l'eau. Faut avouer que ça se prête bien à la situation actuelle. Même si ce n'est pas forcément très professionnel. " Pardonnez-moi, je vous en demande beaucoup. " Un rire s'échappe de mes lèvres. Parce que oui, il m'en demande beaucoup finalement. " En ce qui concerne la spécificité du bassin, je vous laisse voir ça avec José, il connait bien plus la piscine que moi. Sinon en effet il y a des cours les matins, enfin juste une heure entre 9h et 10h. Si vous avez besoin de conseils ou autre, José est prévenu et peut vous assister pour que vous vous y habituez. Si vous ne voulez pas les enseigner et bien il faudra aviser. " Ca ne veut pas dire que je ne l'engagerai pas, juste qu'il faudra que je trouve un extra pour assurer ce créneau. " Vous aurez aussi la surveillance de la qualité de l'eau journalière, même si chaque semaine un expert passera. C'est vous qui le recevrez et il me déposera son rapport ensuite. Evidemment je suis toujours à disposition s'il y a le moindre problème. " Vu que j'habite dans l'hôtel, ce n'est pas bien compliqué de me trouver...
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