YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Tournant en rond à l’intérieur de ton appartement, tu ne savais plus quoi faire ni quoi penser. Il y a de cela quelques heures, tu as découvert l’existence d’une petite fille, qui était la tienne. Tu avais encore une certaine difficulté à assumer cette nouvelle au sein de ton existence. Du jour au lendemain, tu devenais le père d’un enfant de deux ans. Qui pouvait être prêt à affronter un tel changement radical. Tu n’as pas eu le temps de te préparer à la venu de ce bébé en ce monde durant les neufs mois de grossesse. Tu n’as pas eu un mot à dire sur comment l’appeler, comment l’élever jusque là. Tu devais prendre sur toi, accepter et poursuivre dans les traces de la belle blonde. Quand bien même tu es perdu. Quand bien même tu ne sais plus quoi faire du restant de ta vie. Tu n’as plus le choix, tu dois prendre soin de toi, de la petite et de sa mère. Tu ne peux plus disparaître, tu ne peux plus quitter le pays par simple envie de changer d’air. Non, maintenant, tu as des responsabilités. Maintenant, tu es père de famille. Tu ignores ce que cela peut impliquer pour un enfant aussi jeune, mais tu es prêt. Du moins, tu ose le croire. Il le faut. Cette petite mérite ce qu’il y a de meilleur en ce monde, ce qui commence par un père présent et vivant. S’il fallait que tu abandonnes l’armée pour les deux demoiselles, tu allais le faire. S’il fallait que tu déménages, tu allais le faire. S’il fallait que tu revois ton futur, tu allais le faire. Déjà que tu as manqué les deux premières années de vie de cette petite, tu n’allais pas en manquer de nouvelle. Bien au contraire. Tu ignores ce que cela peut faire de grandir sans un père, et tu refuse de laisser une telle beauté le découvrir. Tu as promis à Aspen de rester, de ne plus partir pour de long voyage à l’extérieur du pays. Et tu vas tenir cette promesse. Maintenant, tu as deux raisons de rester. Et ces raisons vivent sous le même toit… Seconde chose que tu n’aurais pu prévoir, les messages textes de la femme de ta vie, disant qu’elle faisait garder la petite par sa grande soeur. Tu te souviens de cette femme et de son fort penchant pour l’illégalité. Tu te souviens des histoires que te racontait Aspen à son sujet. Tu osais espérer que cette femme avait changée, qu’elle allait faire attention avec un petit bébé dans les environs. Mais, tu n’as guère eu l’occasion de la revoir, et tu n’es pas pressé. Elle est bien la dernière personne au sein de cette ville que tu souhaiterais revoir dans les prochains jours. Tu préfères de loin sa cadette, la belle blonde qui semble vouloir obtenir quelque chose de particulier ce soir. Tandis que tu lui réponds pour une nouvelle fois, un petit sourire prends place sur tes lèvres. Tu étais prêt à franchir le seuil de la porte, de foncer vers son appartement pour la rejoindre et lui offrir tout ce qu’elle demande. Mais, aucun besoin. Elle dit être de l’autre côté de la porte. Tu t’empresse d’approcher de l’entrée, prêt à ouvrir la porte à la plus belle femme qui a croisé ton regard. Cependant, tu as conscience que les lieux ne sont guère ranger, guère accueillant. Dans un soupir, tu oublie le ménage rapide. Jamais tu n’aurais cru qu’elle débarquerait ainsi chez toi, même si ce n’est pas pour te déplaire. Bien au contraire. Tu lui ouvres alors la porte, déposant sur elle un regard plein de désir, un sourire charmeur. “Mademoiselle Edern… Si vous voulez bien entrer!” Dis-tu, sur un ton suave, mielleux, alors que tu désigne l’intérieur de ton appartement. Toutefois, aussitôt que son corps frôle le tiens, aussitôt que tu sens l’odeur de son parfum, aussitôt que tu sens sa peau près de la tienne, une envie soudaine prends possession de ton corps. Cette fois, tu t’avères incapable de la refouler à l’intérieur. Cette fois, tu ne peux faire autrement. Tu refermes la porte doucement, glissant ton autre main au niveau de la taille de la demoiselle, l’approchant de toi. Tu plonges ton regard dans le sien, laissant le temps à ton autre main de venir se déposer contre son visage avec lenteur, effectuant de douce caresse. Puis, tu l’embrasse. Fougueusement. Langoureusement. Quand bien même ce baiser est de courte durée, tu t’avères satisfait cet échange plus que jamais. “J’en avais trop envie…” Murmure-tu alors que tu dépose ta tête contre la tienne. “Et ne tient pas compte du bordel… Je n’ai pas vraiment eu le temps de ranger.” Tu reste près d’elle, tu profites de cette proximité qui te manquait à un point que tu ne pourrais exprimer.
@aspen m. edern
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- InvitéInvité
Une dernière fois tu déposais un bisou sur le front de ta petite fille, puis tu la laissais avec ta sœur. Tu avais confiance en Isa, même si tu savais qu’elle n’était pas forcément du meilleur coté de la force. Tu n’es pas idiote, même si elle t’en parle peu, tu sais très bien qu’elle magouille et trempe de plus en plus dans des trucs pas nets. Tu pourrais te méfier, ne plus vouloir lui confier ta petite fille. Mais tu sais très bien qu’elle prend soin de ta petite fille. C’est bien tout ce que tu lui demande, garder la petite fille et la laisser en vie pour quand tu viendras la chercher. Alors c’est confiante que tu file, confiante et pressée aussi. Tu as hâte de retrouver Alec et tu ne veux pas attendre, c’est bien pour ça que tu marche si vite en direction de son logement. Tu ne compte pas te satisfaire de simple bisou. Il n’y aura pas la petite fille dans le coin, tu pourras faire autant de bruit que tu veux sans aucun risque de voir ta merveille débarquer et voir des choses qu’elle ne devrait pas. Alec t’a énormément manqué. Il t’a manqué pour sa présence, son affection, son humour, ses petits câlins et sa façon de t’embrasser. Mais pas seulement. Tu serais stupide de te voiler la face, il t’a aussi beaucoup manqué dans ton lit. Tu ne penses pas qu’a ça, mais tu y pense depuis son retour dans ta vie, tu as très envie de remettre le couvert. Ce soir c’est l’occasion. Après l’échange de message tu te demande un peu s’il a vraiment envie lui. Mais tu ne prends pas plus de temps que ça pour te questionner, le plus simple seras de juger sur place. Si tu lui saute dessus et qu’il te repousse en faisant une grimace de dégout ce seras surement car il n’a pas envie. Tu arrives devant chez lui. Tu lui envoie un dernier message et puis tu attends qu’il vienne ouvrir. Pas très longtemps, il semble aussi pressé que toi. Quand la porte s’ouvre tu souris, toujours aussi sexy, toujours aussi agréable à regarder. Son petit sourire charmeur te fait du bien et tu t’approches alors qu’il t’invite à rentrer. Tu rentres tout doucement, prenant bien soin de le frôler le plus possible. Tout en laissant ta main caresser son poignet tu lui lance un regard charmeur à ton tour puis tu murmures « Soldat Bridgefield » Tu l’observe fermer la porte avec empressement et tu te dis que tu ne dois pas être la seule à avoir très envie de passer la soirée au lit, ou sur le canapé, sur la table ou encore contre cette porte. Sa main libre est venue se glisser sur ta hanche, quand la porte est fermée, son autre main vient caresser ton visage. Tu te mordille la lèvre en cherchant son regard. Et ses lèvres viennent chercher les tiennes. Tu réponds à ce baiser avec passion, tu en avais tellement envie. Tu pousse un petit gémissement quand il se détache, tu aurais aimé plus, vraiment. Tu souris quand il te confit qu’il avait vraiment envie de t’embrasser. Tu viens mordre doucement sa lèvre inférieure « J’avais envie aussi et pas que de ça » Joignant les gestes à la parole tu viens glisser tes mains sous son t-shirt. Quand il mentionne le bordel autour de vous tu secoues la tête « C’est pas très grave ce bordel, j’aime bien, je vais même en ajouter » Et tu n’attends plus, tu lui retire son haut, envoyant le bout de tissu rejoindre le bordel. « J’ai envie de ça moi » Pour bien montrer ce que veux dire ce ça tes mains sont déjà en train de s’attaquer à sa ceinture.
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