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YESTERDAY'S NEWS |48
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Il est tard, ta fille devrait déjà être au lit, mais elle a l'énergie de son père, ça c'est indéniable. Et depuis qu'elle a franchit le cap des deux ans tu as l'impression que la coucher est encore plus une guerre qu'avant. Elle s'approche inexorablement de la période du non et ça te fais peur tu vas devoir gérer ça toute seule comme une grand. Oui tu as tes parents, tu pourrais demander un coup de main, mais ta mère est bien trop occupé à crier sur ton père et inversement. Tu n'as jamais compris pourquoi ils n'avaient pas divorcer. Tout ce que tu savais c’est que tu n'avais pas vraiment moyen d'avoir de l'aide par leur biais. Mais ce soir pas besoin d'aide, tu finis par réussir à coucher ta petite puce, avec un bisou et une histoire, c'est enfin bon. ton ange dors profondément, ses deux petits poings sont fermés sur la peluche offerte par Isadora, son doudou. Tu la trouve d'ailleurs affreuses cette peluche et elle te rend folle quand Katharina la perd n'importe où. Tu refermes la porte derrière toi avec délicatesse, pour ne pas que ta puce se réveille et tu te laisse tomber sur le canapé de ton salon. Au final tu aimerais sombrer dans ton lit juste après l'avoir couché elle. Mais c'est hors de question. Une fois cette petite terreur endormie, tu as encore tout un tas de truc à faire, comme rassembler tout le bazar que ce petit démon à mit dans le salon. Ou encore avancer tes cours, tes dessins actuels et faire le ménage. C'est loin d'être reposant la vie d'une maman. Mais c'est ta vie et tu ne l'échangerais pour rien au monde car tu l'aime ta princesse. Finalement tu te décide pour te plonger dans tes cours, les examens tombent bientôt alors ce n'est pas comme si tu avais vraiment le choix. Comme à ton habitude tu t’étale partout sur la table base du salon. Au milieu de ça tu met un pot de glace et c'est partit pour des heures de révisions intenses. Enfin ça c'est le programme prévu. C'était sans compter la personne qui se met à sonner comme une folle à ta porte. Tu lèves les yeux au ciel. La seule personne qui peut venir faire un tel vacarne à cette heure c'est ta soeur. Tu referme ton stabilo et tu te lève en grognant « C'est bon Isa j'arrive! » Si elle reveille ta fille tu te jure de lui faire regretter. Tu finis par ouvrir ta porte et tu soupire « Isa je te jure que ... » Tu ne la termine pas ta phrase, devant toi ce n'est pas ta soeur. non devant toi se trouve un fantôme, ou presque. Tu le fixe, ce n'est pas possible. « Alec ? »Il n'a pas changé, pourtant tu ressens le besoin de te l'entendre dire, comme si ton cerveau pouvait te jouer des tours. Tu remarques alors l'état dans lequel tu te trouve, enroulé dans ton plaid tout miteux avec tes lunettes sur le bout du nez et des cernes de trois kilomètres sous les yeux, ce n'était pas comme ça que tu prévoyais vos retrouvailles.
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Depuis quelques jours, tu étais de retour dans ta ville natale, dans ce lieu qui t’a vue grandir et traverser différentes épreuves. Tu n’aurais jamais cru revenir aussi rapidement. Pour toi, ces deux années expatriées par l’armée se sont écoulées rapidement, voir même beaucoup trop. Tu as vu des scènes que tu n’aurais jamais cru voir. Tu as effectué des actions que jamais tu n’aurais cru effectué. Cependant, ces nombreux mois ont permis une chose, tu es parvenu à penser de moins en moins fort à la mort de ta jumelle. Sans elle, tu étais perdu. Tu te sentais incomplet, tu te sentais vide. Tu ne parvenais plus à vivre dans la maison familiale, à passer devant la porte de sa chambre vide tous les jours. Quand bien même tu tenais à tes parents. Quand bien même tu tenais à ta petite amie de l’époque. Tu ne pouvais plus rester. Tu n’étais pas suffisamment fort pour traverser cette épreuve tout en épaulant le chagrin de tes parents. Au-lieu de cela, tu les as abandonné aussi. Ils ont compris le motif de ce soudain départ. Ils ont accepté malgré leur réticence. Car, le jour que tu as annoncé la nouvelle à tes parents, tes bagages attendaient près de la porte. Après, tu avais traversé jusqu’à la porte de ta voisine, qui était ta petite amie et tu lui as fais la même annonce. Tu savais qu’elle avait quelque chose à te dire, et cela semblait important. Toutefois, tu ne lui as guère laisser le temps d’exprimer la moindre parole avant de balancer la nouvelle. Tu l’aimais encore, aussi fort que le premier jour. Mais, tu ne pouvais rester. Autant ta maison te rappelait constamment ta soeur décédée, autant que la présence de cette blonde était un souvenir vivant. Tu ne parvenais pas à faire le choix entre l’amour que tu lui portais et la peine qui grandissait à l’intérieur de ton coeur. Au-lieu de choisir, tu as tout abandonné. Tu es parti, tu es disparu. Jusqu’à aujourd’hui. Alors que tu es un nouvel homme, alors que tu es différent après ce séjour à l’armée, tu es prêt à la revoir. Tu es prêt à la retrouver et lui adresser tes plus sincères excuses, espérant qu’elle accepte de t’adresser encore la parole, après tout ce temps. Toutefois, dans l’optique de faciliter l’approche, tu as trouvé un petit cadeau pour celle qui faisait battre ton coeur autrefois, même si tu ressens toujours un amour fort à son égard. Tu te souviens que, au courant de votre jeunesse, elle possédait un petit animal particulier. Tu ne parvenais pas à comprendre l’intérêt qu’elle pouvait porter à un tel animal, n’en appréciant que très peu la présence. Mais, tout ce qui pouvait rendre cette demoiselle heureuse allait te rendre heureux. Alors, avant de prendre la direction de son appartement, tu as fais un arrêt dans une animalerie. Quel chance, il y avait encore des furets. Dans un soupir de soulagement, tu choisi celui que tu parviens à trouver le moindrement mignon. Tu trouvas un joli petit collier possédant une boucle que tu lui installes aussitôt. Puis, une fois l’achat effectué, tu prends la direction du fleuriste au coin de la rue. Choisissant rapidement un bouquet, tu prends ton courage en main et fonce en direction de chez Aspen. Tu ignores si elle sera présente, tu ignores si elle voudra t’adresser la parole. Mais, il faut que tu tente. Il faut que tu lui parle, que tu la vois. Elle te manquait beaucoup trop pour que tu ne tente rien. Après quelques minutes de marche rapide, tu te retrouve devant l’immeuble. Tu prends une grande inspiration, puis une autre avant de franchir les quelques mètres restant. Le corps tremblant par l’impatience qui grandissait en toi, tu sonnes à la porte de la demoiselle à maintes reprises. Ce n’était guère dans tes habitudes, mais, de cette façon, tu étais certain de la réveiller si elle dormait. Tu entends le son de sa voix, ton coeur arrête de battre aussitôt. Tu dissimules le petit animal derrière ton dos, gardant le bouquet devant toi, essayant d’afficher un sourire charmeur, mais la nervosité le déforme légèrement. Et elle ouvre la porte… Elle croyait que c’était sa soeur. Tout comme toi, lorsque son regard se pose sur toi, elle arrête tout, voir même de respirer. Elle prononce ton prénom. La porte est toujours ouverte, ce qui est un bon début. “Tu n’as presque pas changé Aspen… À part tes cernes!” Dis-tu, d’une voix basse avant de tendre le bouquet vers ton interlocutrice. Tandis que tu refoulais une forte envie de l’attraper par la taille et l’embrasser, tu te contente de lui sourire, espérant qu’elle accepte ce premier présent avant de lui montrer le second. Sinon, tu vas devoir adopter un petit furet… Quand bien même tu n’es pas un admirateur de cet animal. “Je peux entrer?”
@aspen m. edern
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Tu es tellement plongé dans tes cours que tu ne t'attendais pas à avoir de la visite. La seule personne qui peut selon toi débarquer à une heure pareille c'est ta sœur, surtout en s'acharnant sur la sonnette. Mais ce n'est pas elle. Quand tu ouvres cette porte tu as la surprise de ta vie. C'est surement la dernière personne que tu t'attendais à voir un jour. Alec, tu ne pensais pas qu'il reviendrait ici un de ces jours. il était partit d'un air tellement sûr de lui, c'était surprenant de le trouver face à toi. Pas désagréable, loin de là mais surprenant ça oui. Tu ne sais pas trop quoi dire, tu n'arrives qu'a prononcer son prénom. Tu as toujours l'habitude, après tout tu parles souvent de lui à ta fille, enfin votre fille, tu n'as jamais caché ça à Katharina. Elle dort même avec une photo de lui accroché au-dessus de son lit, c'est mignon. Alors tu vois sa photo tous les jours, mais ce n'est pas pareil que de l'avoir en chair et en os face à toi. Ses premiers mots te font relever un sourcil, sérieusement, trois ans que vous ne vous êtes pas vu et il ne trouve rien de mieux que de te faire remarques tes cernes. Tu te retiens de lui lancer une remarque sarcastique, lui aussi aurait une sale tête s'il était resté, s'il devait coucher un petit monstre qui ne voulait pas dormir. Mais tu te contentes de soupirer avant de répondre « Heureuse de te voir aussi Alec, ça faisait longtemps non ? » Il n'y a pas vraiment d'amertume dans ta voix, tu sais très bien pourquoi il est parti. Il en avait besoin, sa sœur venait de mourir, il ne supportait pas cette perte. Il avait besoin de partir, tu n'avais pas trouvé la force de le retenir. Même si tu étais enceinte à ce moment-là, tu ne voulais pas qu'il se sent obligé de rester. Alors tu l'avais laissé suivre sa voix. Puis il te tend le bouquet de fleur et tu souris amusée, il ne va faire long feu ce bouquet, tu es tellement peu doué avec les fleurs. Mais c'est le geste qui compte, alors tu attrapes les fleurs et fait mine d'hésiter « Hum est ce que l'abruti qui s'acharne sur la sonnette mérite de rentrer ? Je dirais que si je te claque la porte au nez tu vas recommencer ... bon mais je te préviens c'est le bordel » En réalité c'est bien moins le bordel que d'habitude. Après tout tu viens de ranger et Kat n'a pas pu passer mettre le bazar derrière toi. Il n'y a d'ailleurs pas grand-chose qui peut trahir la présence de ta fille, aucun jouet qui traîne, ton salon est trop petit, tu lui as appris qu'elle devait ranger ses jouets dans le coffre sous le canapé avant le repas, sinon tu passais ton temps à marcher sur des jouets minuscules et à hurler à la mort car ces bouts de plastiques sont des armes sacrément sadiques. Tu le laisses rentrer et puis tu fermes la porte derrière lui « Alors Alec, tu es de passage ici ? » Il est hors de question que tu déballe tout s'il compte repartir dans la minute, tu ne peux pas le faire rentrer dans la vie de ta fille s'il disparaît de nouveau, ni dans ta vie à toi.
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Ton corps tout entier tremblait sous l’impatience, la nervosité, l’anxiété. Tu ignorais comment ces retrouvailles allaient se dérouler. Tu ignorais si elle allait accepter ta présence, si elle allait hurler contre toi et ton absence sans le moindre mot ni la moindre lettre. Tu ignorais si elle avait refait sa vie, si elle avait trouvée un nouvel homme pour faire battre son coeur. Tu ignorais tout de ce qui était survenu au courant de ton absence. Durant deux longues années, presque trois, tu étais absent. Tu étais loin. Elle pouvait bien avoir abandonnée l’espoir de te revoir un jour. Elle pouvait bien avoir refait sa vie, sans garder de place pour toi à l’intérieur. Ce que tu pourrais parfaitement bien comprendre. Quand bien même ton coeur bats encore pour elle. Quand bien même elle est toujours aussi présente à l’intérieur de ton esprit, de ton âme. Quand bien même tu es toujours persuadé qu’elle est la femme de ta vie. Tu n’étais guère en position de critiquer les changements ni même de juger la possible évolution de la demoiselle. Bien au contraire. Tout ce que tu pouvais faire, garder l’espoir. Tandis que tu franchissais les derniers mètres te séparant de la femme de ta vie. Tu avais le souffle court, les battements de ton coeur était rapide, de plus en plus rapide. Tu commençais à perdre le contrôle sur les tremblements qui parcouraient ton corps. Au point que le petit animal dans tes mains se débattait de plus en plus, inconfortable. Tu pouvais le comprendre. Ce qui te poussa à chercher le contrôle, l’arrêt de tes tremblements. Ne serait-ce que de les diminuer pour quelques secondes, voir quelques minutes. Une fois devant la porte, tu sonnes à plusieurs reprises, sans tenir compte des possibilités différentes qui t’attendent de l’autre côté de la porte. Tu ignores si elle est seule. Tu ignores si elle est présente. Tu ignores si elle ouvrira la porte. Cependant, ce n’est pas ce qui t’empêche de dissimuler l’animal derrière ton dos, mais de garder les fleurs devant ton torse. Le tout, alors que tu tente d’accrocher un sourire naturel contre tes lèvres. Lorsqu’elle ouvre la porte, tu sens une vague de chaleur traverser la totalité de ton corps. Elle est toujours aussi belle, si ce n’est encore plus. Malgré les cernes, malgré l’accoutrement peu élégant qu’elle porte. Son charme naturel vient aussitôt t’apaiser, te calmer. Tu parviens à prononcer quelques paroles. Mot que tu regrettes aussitôt qu’ils ont franchit tes lèvres. Après tout ce temps, tu aurais pu trouver mieux comme première phrase, tu aurais dû. Peut-être est-ce la nervosité, voir l’anxiété, mais tu n’as pas trouvé mieux. Par chance, elle semble ne pas le prendre trop personnel étant donné que la porte est encore ouverte et que son regard est fixé sur toi. “Oui… trop longtemps j’oserais dire.” Vins-tu chuchoter, combler de bonheur de la vision parfaite qui s’offre à toi. Puis, tu lui demandes permission pour franchir le seuil de la porte. Tu n’allais pas la forcer à rester en ta présence, tu n’allais pas la forcer à accepter ton discours. Elle était en droit de refuser, de te repousser, de te fuir. Tu pouvais comprendre. Même si tu espérais le contraire. Par chance, elle accepte, mentionnant que les lieux était quelque peu en bordel. Un petit sourire vint étirer tes lèvres alors que tu avances dans l’appartement, lui tendant les fleurs. “Je n’aurais peut-être pas dû sonner comme ça… Pardon Aspen.” Dis-tu, doucement. Cela faisait si longtemps que tu n’avais pas prononcé ce prénom de vive voix. Oui, tu pensais tous les jours à elle. Oui, tu l’écrivais. Mais, le prononcer… Cela devait faire des mois depuis la dernière fois. “Non, je suis là pour rester. Je ne vais avoir que des petits voyages ici et là pour la base, mais plus d’expatriation.” Dis-tu, avant de marquer une courte pause. “Je suis revenu Aspen…” Ces mots furent discret, doux. Tu t’approches légèrement de la demoiselle, plongeant une nouvelle fois ton regard dans le sien. “J’ai une autre surprise pour toi…” À ces mots, tu sors le petit animal de derrière ton dos pour le montrer à la plus belle des femmes. Aussitôt que tu vis son regard se poser sur le furet, tu osas espérer que ce dernier la rendre heureuse. Heureuse au point de te parler, de te laisser rester ne serait-ce que quelques minutes.
@aspen m. edern
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Il n'est pas toujours très doué Alec, mais tu le connais, tu sais qu'il est comme ça. C'est peut être ça qui t'a fait craquer, entre autre. Il y a eu un tas de raison qui t'ont fait craquer pour lui. Alors ce soir tu ne lui en veux pas même si sa remarque n'était pas la mieux choisit après tant d'absence. Mais tu le pardonne en lui faisant tout de même remarquer que ça fait très longtemps. Tu ne lui dit pas qu'il t'a manqué, je crois qu'il comprend le sous entendu. Tu n'est pas la seule à avoir trouvé le temps trop long. Mais tu lui fait une petite moue de reproche, après tout c'est de sa faute si ce temps est trop long, ce n'est pas toi qui est partie sans rien dire. Alors tu finis par lui répondre « Hum la faute à qui ? » Oui tu ne lui en veut pas, enfin pas vraiment, en fait si tu lui en veut quand même un peu. Il est partit sans que tu puisse lui avouer ton petit secret, résultat ta petite fille grandit sans lui et puis il t'a manqué. Alors tu as besoin de lui faire comprendre que même si tu ne lui claque pas la porte au nez, tu n'es pas non plus du genre à lui sauter dans les bras pour l'embrasser, ce n'est pourtant pas l'envie qui te manque. Tu as juste besoin de savoir, s'il vas rester, s'il compter repartir aussi sec, s'il s'amuse juste à revenir dans ta vie pour le plaisir de te mettre dans son lit avant de disparaître encore. Tu ressens ce besoin de savoir, de te protéger et de protéger ta fille surtout, tu ne vas pas la laisser rencontrer cet homme, tu ne vas pas briser son petit cœur. mais tu le laisse rentrer chez toi, tu veux savoir. Il s'excuse d'avoir sonné comme un idiot et tu secoue la tête « La prochaine fois je ne t'ouvre pas je te jure, on a pas idée de sonner comme ça, si j'étais pas seule tu y a pensé ? » Tu souris en entendant sa façon de prononcer ton prénom, ça t'a manqué, ça oui. Tu vas mettre les fleurs dans un vase alors qu'il rentre chez toi. Tu lui demande, évidemment, tu veux savoir s'il vas rester ou non, pourquoi il est là. Sa réponse te rassure un peu, tu le crois, il ne t'a jamais mentit, tu sens qu'il ne commenceras pas maintenant alors tu es rassurée. « Alors tu vas rester ici, c'est bien » Pas forcément pour toi, mais pour ta puce, Katharina vas pouvoir le découvrir. Et toi tu vas pouvoir le retrouver. Ce n'est pas une mauvaise nouvelle ça non plus. Tu le regarde quand il te dit qu'il a une surprise et voilà qu'il te donne un furet. tu souris en voyant le petit animal, tu en avais un petite mais il était partit de ce monde depuis longtemps maintenant. Elle te manquait cette bestiole. Alors tu attrapes celui que Alec te tend. « Coucou toi » Déjà tu le caresse, il est adorable. Alec n'aurait pas put te faire de plus beau cadeau. Tu rit quand l'animal grimpe dans ton cou « Doucement petite bestiole » Tu regarde Alec avec un grand sourire, comme quand tu étais gamine. c'est ce que tu es, une gamine le matin de Noël. « Merci Alec » Tu caresses encore la bestiole et puis tu te mordille la lèvre hésitante, tu finis par murmurer doucement « Moi aussi j'ai une surprise pour toi Alec, mais tu dois me promettre de ne pas m'en vouloir »
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Tu ne pouvais comprendre pourquoi ni comment les premiers mots qui ont franchit tes lèvres avaient aussi bien accueilli par la demoiselle. En dépit de la moue qu’elle a affichée, du regard quelque peu haineux, elle n’a rien dit, elle n’a rien fait. Tu aurais cru qu’elle aurait fermée la porte en vitesse. Tu aurais cru qu’elle aurait hurler des injures à ton égard jusqu’à ce que tu prennes la fuite de nouveau. Quand bien même ce n’était pas la demoiselle dont tu avais le souvenir que ton esprit imaginait, tu aurais cru cela possible. Au vue de la situation, au vue des circonstances. Elle aurait pu changer, elle aurait pu devenir une autre femme. Cependant, à l’instant où ton regard se posa sur elle, tu as revu la demoiselle qui a fait battre ton coeur, qui a fait fondre ton âme. En un simple regard, tu l’as reconnu. Elle ne semblait pas avoir changé, elle ne semblait pas te détester autant que tu l’aurais cru possible. Ce qui parvient à te soulager un minimum. Toutefois, ce n’est pas pour autant qu’elle allait t’accueillir avec les bras grands ouverts, coller son corps au tiens et te laisser l’embrasser fougueusement. Tu le savais, malgré l’envie qui grandissait en toi. C’était la seule chose que tu souhaitais. La prendre dans tes bras, l’embrasser, lui murmurer de sincère excuse au creux de l’oreille et renouer avec elle. Tu l’aimais encore malgré tout. Quand bien même tu étais parti. Quand bien même tu l’avais abandonné et laissé sans nouvelle durant aussi longtemps. Tu l’aimais plus que tu ne pourrais jamais aimer quelqu’un. Oui, elle te rappelle ta jumelle. Mais ce sont d’agréable souvenir. Tu sais que tu ne pourras jamais effacer tout ce qui te relie à ta soeur jumelle. Au contraire, tu voulais la garder précieusement dans ton esprit. Jamais, ô grand jamais tu ne voulais l’oublier. Malgré la douleur, malgré le vide, malgré l’ennui que tu ressens à chaque fois que tu revois son visage dans ta tête. Elle était une partie de toi et tu avais besoin d’elle. Aujourd’hui, tu dois apprendre à vivre sans elle. Tu dois apprendre à redevenir l’homme d’autrefois, et laisser la place pour tes proches sans les repousser. Et c’est ce que tu comptes faire avec Aspen. Si elle te le permet. “Oui, j’y ai pensé… Mais j’osais espérer que tu ne sois pas au lit avec un homme…” Dis-tu, alors que le son de ta voix se perdait dans le silence ambiant. Ton visage devenait de plus en plus pâle. Le simple fait d’imaginer la femme de ta vie, au lit, avec un autre homme, te rends malade. Tu n’aurais pas pu lui en vouloir, mais ton coeur aurait été en mille morceau. “Cette fois, je suis là pour rester Aspen… Je refuse de t’abandonner de nouveau!” Ton regard cherche celui de la demoiselle alors qu’un petit sourire vint prendre place sur tes lèvres. Le simple fait de prononcer son prénom, après tout ce temps, faisait naître des frissons le long de ton échine dorsale, renforçant l’envie que tu avais de l’embrasser. Ce fût à ce moment que tu lui mentionne la prochaine surprise et lui montre le petit animal. Fort heureusement, elle est heureuse, voir même folle de joie. La réaction que tu espérais. Tu reconnaissais parfaitement ta bien-aimée à cet instant, comparable à un petit enfant qui reçoit ce qu’elle a demandé pour Noël. “J’espérais bien que tu allais l’aimer, il n’a pas été facile à choisir!” L’animal se retrouve logé au niveau de la nuque de la demoiselle, tu le regarde, tu le jalouse. Tu aimerais pouvoir te faufiler contre le corps d’Aspen avec autant de facilité, sans qu’elle ne proteste, sans qu’elle ne te repousse. Cependant, ce n’est pas maintenant que tu vas tenter un rapprochement. Encore moins lorsqu’elle te mentionne avoir une surprise pour toi également. Ton regard se transforme aussitôt, devenant curieux, intrigué. Comment pouvait-elle avoir une surprise pour toi, alors que personne ne connaissait l’existence de ton retour. Tu n’avais rien prévu, tu n’avais prévenu personne. Tu étais juste débarquer chez tes parents, chez toi puis chez elle. “Une surprise? Promettre de ne pas t’en vouloir?” Dis-tu, alors que tu fais un pas vers l’arrière. “Comment tu peux avoir une surprise pour moi? Mais surtout, comment est-ce que je pourrais t’en vouloir pour quelque chose… Tu es celle qui devrait me crier dessus, hurler que je suis le pire des imbéciles d’être parti et de ne t’avoir jamais donné de nouvelle…” Les mots avaient franchi tes lèvres d’un naturel effrayant. Avec elle, tu pouvais être toi-même, tu pouvais être franc. Tu reste là, devant elle, attendant une réponse quelconque de sa part. Tu étais perdu, tu ne comprenais plus rien.
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Tu sais très bien qu'il est heureux de te trouver seule, tu le connais par cœur. Et s'il est heureux c'est qu'il ressent encore un truc pour toi. Tu es heureuse. Ses mots te le confirment. Il est jaloux face à l'hypothèse que tu puisses avoir quelqu'un d'autre dans ton lit. Tu ne peux pas t’empêcher de te moquer doucement de lui « Tu sais trois ans c'est long, je suis pas resté les jambes croisées » Non tu ne t'étais pas privée de voir du monde, même si tu n'avais jamais eu rien de sérieux avec quelqu'un, tu avais simplement profité de leurs corps. Il te dit une fois de plus qu'il va rester, tu le crois oui. Tu es heureuse oui mais tu n'es pas certaine qu'il va rester quand tu vas lui avouer ton secret. Après tout tu lui as caché ta grossesse et tu n'as même pas l'argument du je ne savais pas avant ton départ puisque c'était ce que tu voulais lui dire avant qu'il disparaisse. Alors tu aurais pu insister, le supplier d'attendre avant de partir, de t'écouter. Oui tu avais le temps de lui dire avant. Tu avais eu plusieurs occasions et tu ne l'avais pas fait. Pour toi tu ne lui avais pas dit car il avait besoin de partir, que tu ne voulais pas le forcer à rester, mais il peut prendre la chose autrement. « Tu ne m'as pas abandonné Alec, tu avais besoin de recul » C'est comme ça, tu comprenais, oui ça t’avait fait du mal mais tu ne lui en voulais pas. Et tu lui en veux encore moins quand il t'offre ce nouveau cadeau. Un magnifique furet, tu le câline avec tellement de joie. Tu le câline un moment sans t'occuper de ce qu'il se passe autour de toi. Tu voulais tellement un animal, mais tu n'avais jamais trouvé le temps de passer à l'animalerie pour t'acheter ce plaisir. « Tu as bien choisit » Tu continues de caresser cette petite bestiole, elle est jolie, un beau furet putoisé. Et il te chatouille alors qu'il se promène sur ton cou. Tu jettes un regard à Alec, il te regard bizarrement, ou il regarde la bestiole étrangement, comme s’il voulait être à la place de ce petit animal. Toi aussi tu aimerais que ses mains soient sur toi, te caresse comme les poils de l'animal en ce moment mais tu n'en dis rien. A la place tu avoues que tu as une chose à lui dire. Il s'étonne quand tu lui demande de ne pas t'en vouloir. Il ne comprend pas, il ne peut pas. Tu secoues la tête face à ses paroles « Je ne peux pas hurler, je ne veux pas la réveiller et puis je n'ai pas envie d'hurler. Oui ton départ m'a fait mal, évidemment Alec mais tu en avais besoin ! » Tu déposes le furet sur le comptoir et sort un abricot sec avant de lui tendre. L'animal l'attrape et commence à grignoter. Puis tu reviens vers Alec « Peut être que je voulais te gifler pour ne pas avoir eu de lettre, mais j'en ai pas envoyé non plus alors ... » Alors zéro partout, vous êtes aussi coupable l'un que l'autre. Tu fais un pas vers lui, il vient de reculer et toi tu veux te rapprocher de lui. Tu tends doucement ta main « Suit moi » Tu ne lui laisse pas le choix. Tu l'attrape sa main et tu l’entraîne doucement vers le couloir. Tu passes devant ta chambre et la salle de bain et tu te retrouves derrière la dernière porte. Tu murmures une dernière fois « S'il te plait ne t'énerve pas » Ta main se pose sur la poignée, tu souffle un moment et tu abaisse cette poignée. Avec délicatesse tu ouvres la porte, tentant de ne pas faire grincer la porte pour ne pas réveiller ta puce, tu n'as pas envie de la réveiller encore. La veilleuse est allumée, elle éclaire suffisamment la pièce pour qu'Alec puisse voir le lit à barreau où dort ta petite puce. Son visage est tourné vers vous, ses petits yeux sont fermés. Tu ne dis pas un mot, laissant le temps à Alec de comprendre.
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Aux paroles de la demoiselle, tu eus l’impression de sentir un couteau transpercer ton coeur. Tu méritais ces mots, tu méritais cet haine. Cependant, tu n’aurais jamais cru souffrir à ce point part de simple mot. La simple mention de la possibilité qu’elle avait fréquentée d’autres hommes pendant ton absence fit naître des images horribles, terrifiantes à l’intérieur de ton esprit. Tu la voyais sourire aux blagues d’un autre. Tu la voyais enlacer un autre homme que toi. Tu la voyais embrasser un autre homme que toi. Tu la voyais heureuse aux bras d’un autre. Tu la voyais au lit avec un autre homme. Tu sentis un frissons traverser ton échine, jusqu’à tordre ton estomac. Tu tente de ne rien laisser paraître face à ton interlocutrice, mais tu sais qu’elle te connaît aussi bien que tu peux la connaître. Tu sais qu’elle risque de percevoir le moindre changement sur ton visage ou sur ton corps. Quand bien même elle a ce petit animal qui se faufile autour de sa nuque. Quand bien même elle semble heureuse. Tu sais qu’elle garde un oeil sur toi, comme tu le fais aussi discrètement que possible. “Ne cherche pas à excuser mes actes Aspen… Que j’aille eu besoin de recul ou non, je t’ai laissé derrière. Je t’ai abandonné sans plus… Et j’ai honte de ce que j’ai fait.” À ces mots, tu détourne légèrement le regard. Oui, tu as honte. Tu n’aurais jamais, ô grand jamais dû la laisser derrière sans un mot, sans une explication supplémentaire. Sans lui laisser l’occasion de te faire changer d’avis, sans lui laisser le temps de te parler. Tu as été égoïste comme jamais tu n’aurais dû l’être. Car, tu l’aimais. Plus que tout en ce monde. Tu chérissais son existence au sein de la tienne. Tu savourais chaque moment que tu avais l’honneur de partager avec elle. Tandis que tu étais à l’autre bout du monde, entouré par des scènes d’horreurs, de mort, de guerre sans fin, tu parvenais à revoir son doux visage d’ange. Tu parvenais à te souvenir de tous les merveilleux moments que tu as partagé avec elle, du son de sa voix, de la sensation de sa peau frôlant la tienne, de la sensation de son corps tout contre le tiens. Tous ces souvenirs étaient encore aussi présent au sein de ton esprit. Ce qui ne t’aidait aucunement à garder le contrôle sur tes pulsions, sur tes envies. Tu aurais voulu l’attraper, la coller à toi et l’embrasser fougueusement jusqu’à ce que l’air vienne à manquer à tes poumons. Tu aurais voulu caresser son corps, lui retirer ces vêtements et reprendre là où les choses ont pris fin. Mais, tu sais que c’est impossible. Après presque trois ans, tu ne peux pas agir comme si tout allait bien, comme si tu n’avais pas disparu de sa vie. “J’aurais dû t’envoyer des lettres. Une à tous les jours… Parce que je pensais à toi tous les jours…” À ces mots, tu détourne de nouveau le regard. Tu lui as écris des lettres, presque à tous les jours, mais tu n’as jamais eu le courage de lui envoyer ne serait-ce qu’une seule pour lui fournir des nouvelles, lui prouver que tu étais encore vivant. Tu allais lui en parler, tu allais lui expliquer ton manque de courage… Cependant, tu n’eus guère le temps de faire plus, de dire plus, Aspen fit mention d’une surprise pour toi. Ce que tu ne parvenait guère à comprendre au vue de l’absence d’information sur ton retour. Tu es curieux, anxieux, perplexe. Tu ne comprends pas pourquoi tu serais celui qui pourrait lui en vouloir alors qu’elle accepte aussi facilement ton retour. Effectuant un pas vers l’arrière tandis que la belle blonde dépose le furet sur son comptoir avant de lui donner un petit aliment à grignoter, elle revient vers toi et attrape ta main. Tu commences pas résister, pas refuser de suivre sans une explications supplémentaire. Mais, elle ne te laisse guère le choix. Tu l’as suis au travers son appartement. Tu aperçois la porte de sa chambre, celle de la salle de bain et, au bout du couloir, une porte fermée. Tu aurais voulu lui poser des questions, tenter de comprendre le plus rapidement possible, mais elle se contente de te regarder, de te demander de ne pas lui en vouloir, de ne pas t’énerver. Tu commences à trouver cette histoire intrigante. Lorsqu’elle ouvre la porte et que tu laisse ton regard arpenter l’intérieur de la pièce, tu aperçois un petit lit à barreau… avec un enfant à l’intérieur. Elle ne parle plus, tu ne parle plus. Tu es fixé sur ce petit être endormi, qui semble si tranquille, si paisible. Puis, tu commences à comprendre la surprise. Serait-ce l’a l’enfant de ta belle. Ton regard revient rapidement vers celui d’Aspen, un regard interrogateur, un regard accusateur. Tu attends qu’elle referme la porte avant de murmurer quelques paroles. “Tu veux dire que c’est cet enfant la surprise? C’est ton enfant?” Dis-tu sur un ton quelque peu inquiet, ne comprenant pas totalement ce qui venait de se produire. “Pourquoi se serait une surprise pour moi que tu es un enfant? Si tu veux vraiment me dire que tu as refais ta vie Aspen, dis le directement et je vais partir aussi rapidement que je suis revenu. Je ne veux pas te faire souffrir ni me faire de l’espoir pour rien…” Le ton de ta voix reprenait son intensité habituel alors que tu reculais de la porte de chambre de l’enfant.
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Tu vois bien que tu lui as fait du mal en lui disant que tu as eu quelques histoires. Mais en même temps, il devait bien s'en douter non, en presque trois ans, évidemment que tu as eu des aventures, tu es jeune, tu as une vie, tu as besoin de vivre. Alors tu ne vas pas t'excuser, c'est la vérité même si ça devait le blesser, tu n'allais pas lui mentir. Il devait bien le savoir et puis il avait surement eu quelques aventures lui aussi, même s'il était à l'armée, il devait bien avoir eu l'occasion de rencontrer des femmes, de les mettre dans son lit. Alors tu ne t'en veux pas de ce regard qu'il te lance, de la tristesse que tu peux y lire. Tu t'occupes de la petite bestiole qu'il t'a offert, il t'a fait plaisir, vraiment, il ne pouvait pas trouver mieux. Il te regarde de façon qui se veut discrète mais que tu crame car tu as l'habitude. Même après trois ans tu le connais encore par cœur et lui aussi. Vous êtes tous les deux en train de vous regarder, de vous juger pour savoir si vous êtes les mêmes qu'avant, si les sentiments sont encore là. Si quelque chose peut repartir entre vous maintenant. Tu essayes de lui faire comprendre que tu ne lui en veux pas mais tu n'as pas besoin de lui en vouloir. Il s'en veut déjà suffisamment. Et il s'excuse à mi-mot, il te dit avoir honte. Tu secoues la tête, ce n'est pas grave, c'est du passé de toute manière, personne n'a de retourneur de temps, il ne peut rien y faire. Tu déposes ton petit animal et puis tu lui dis que tu ne vas pas hurler. L'envie était peut-être présente au début mais elle a bien vite disparue de ton esprit, vous êtes fautif tous les deux. En réalité si vous deviez trouver un coupable, ce serait cet abruti imbibé d'alcool qui a renversé Venus que vous accuseriez. Après tout c'est lui qui a tout envoyé en l'air. Si Venus était rentré ce soir-là, alors jamais Alec ne serait parti. Elle aurait même été la plus présente pour toi, elle aurait été folle de sa nièce, tu le sais, Venus aurait été la plus gâteau des tatas gâteau. Mais elle n'est plus là, alors jamais Katharina ne pourras passer des après-midis entières avec sa tata Venus. Tu regardes de nouveau Alec et tu murmures « Je t'ai écrit ... je n’ai jamais eu le courage d'envoyer ces lettres » Elles sont toutes dans ton journal intime. Mais tu ne veux pas t'attarder sur ça, tu veux lui montrer ta surprise, ta fille enfin votre fille. Tu tends ta main, tu vois sa réticence, tu ne lui en veux pas, tu comprends. Mais tu ne lui laisse pas le choix. Tu prends cette main et tu l’emmène vers la chambre de votre enfant. De nouveau tu lui demande d'être calme et tu ouvres cette porte. Kat dort paisiblement, elle est tellement adorable. Un silence s'installe. Tu regardes Alec qui fixe cet enfant. Tu ne sais pas quoi penser de cette tête, est ce qu'il a compris ? Tu ne sais pas mais en voyant ta fille commencer à remuer tu décides de fermer la porte, ne pas la réveiller. Ton regard reviens se planter dans celui d'Alec tu attends qu'il dise quelques choses. Il te fait mal son regard, tu n'y as jamais eu le droit. Tu sens qu'il te déteste. Dans ta tête tu comptes, tu attends le temps qu'il va mettre avant d'hurler, avant de partir en claquant la porte. Tu n'aurais pas dû lui dire, tu aurais dû garder ton secret. Mais c'est trop tard. Alec te demande d’une drôle de voix si c'est ta fille, tu te contentes d'un hochement de tête. Il n’a pas compris, tu le sens. Tu vois qu'il est blessé, qu'il est jaloux, qu'il t'en veut. Ses paroles viennent te le confirmer. Mais qu'il est con, il pense qu'elle est d'un sinistre inconnu, un type avec qui tu es à présent. Tu soupires longuement avant de dire « Katharina a eu deux ans le sept mars » C'est ta façon de lui faire comprendre qu'elle est née quelques mois après son départ. Mais tu n'as pas envie qu'il parte comme ça sans savoir. Alors tu poses ta main sur son bras avant de murmurer « Ce n'est pas ma fille Alec, c'est notre fille » Là tu ne vois pas comment tu ne peux pas être plus claire, s'il ne comprend pas alors tu ne peux pas faire grand-chose de plus pour lui. Tu entends un peu de bruit dans la chambre, vous devez en faire trop devant sa porte. Alors tu attires Alec dans le salon et tu te laisses tomber sur le canapé en attendant sa réaction.
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Tu ne sais plus quoi dire pour faire comprendre à la demoiselle près de toi que tu es coupable, que tu regrette tes précédentes actions. Tu vois bien qu’elle te trouve des excuses. Tu vois bien qu’elle semble accepter plutôt bien ton retour ainsi que les raisons qui ont provoqués ton départ. Tu ne peux qu’être heureux de voir l’acceptation prends place sur son visage. Cependant, ce n’est pas pour autant que tu vas arrêter de t’en vouloir, que tu vas arrêter de regretter. À l’époque, tu as agit tel un égoïste fuyant ces problèmes au-lieu des les affronter. Quand bien même l’armée te permis d’oublier la souffrance de la mort de ta soeur. Quand bien même tu parviens à passer outre le vide qu’elle a laissée derrière. Tu restais un homme, un être humain. Dès lors que tu n’étais plus occuper, ton esprit vagabondait parmi les souvenirs. Tu revois Venus un sourire aux lèvres. Tu revois Aspen coller contre toi, heureuse et confortable. Tu revois tes parents assis autour de la table, discutant avec toi ou ta soeur. Tu revois tous les moments de bonheur que tu as partagé avec ta jumelle comme avec la femme qui faisait battre ton coeur. L’une comme l’autre ont été impossible à oublier durant ton séjour à l’autre bout du monde. Pourtant, même si tu pensais à elle tous les jours, tu n’as jamais été en mesure de lui envoyer les nombreuses lettres que tu as écris. Presque tous les jours, tu écrivais une nouvelle lettre pour la belle blonde, mentionnant régulièrement Venus afin de garder son souvenir en tête. Mais, aucune de ces lettres de sortie du campement où tu étais installé. Tu n’as jamais eu le courage de lui donner des nouvelles, de lui prouver que tu étais encore en vie, de lui prouver que tout allait bien. Et, tu te rends compte que tu n’es pas le seul. Elle fait mention de lettre écrite mais qui ne sont jamais partie. Cependant, tu n’es pas encore prêt à lui avouer pour les tiennes. Après tout, ce n’est pas elle qui doit se faire pardonner presque trois ans d’absence. Ce n’est pas elle qui doit se faire pardonner un abandon soudain. Oui, tu aurais bien aimé recevoir ces lettres, les lires et les garder précieusement afin de penser à elle, encore plus que tu ne pouvais déjà le faire. Ce n’est pas pour autant que tu vas lui en vouloir, bien au contraire. Un jour, tu seras en mesure de lui montrer ces lettres. Un jour, tu seras suffisamment courageux pour lui faire lire tous ces mots sincères que tu as écris. Tu ne fais que craindre ce jour, ce moment particulier. Tu es incapable de prévoir la réaction que la demoiselle aura face à toutes ces lettres qui n’ont jamais atteint leur destination. Cependant, tu n’as guère le temps de ruminer le passé plus longtemps, elle s’approche de toi, attrape ta main et te force à la suivre. Quand bien même tu n’oppose pas une grande résistance, tu reste curieux, inquiet. Elle a fait mention d’une surprise pour toi, chose que tu ne comprends pas. Tu traverse son appartement, la suivant silencieusement. Jusqu’à atteindre la porte fermée au bout du couloir, elle l’ouvre doucement, silencieusement. Tu n’ose prononcer le moindre mot face à ce qui se dessine devant ton regard. Un lit à barreau, un petit minois d’ange. Un enfant. Le sien? Que veut-elle, te torturer encore plus, te faire souffrir jusqu’à ce que tu n’ose plus jamais revenir vers elle. Tu l’ignores. Tu attends qu’elle referme la porte pour reprendre la parole, pour lui faire part de ton incompréhension face à la situation. Elle dit que cet enfant, Katharina, est née le 7 mars. Tu sens l’air manquer à tes poumons, tu sens ton coeur qui arrête peu à peu de battre. Tu étais parti quelque mois avant. Elle te regarde, disant que ce ne pas son enfant, mais le vôtre. Tu fige, littéralement. Tu l’observe, abasourdi par la nouvelle. Tu as un enfant, dont tu ignores tout. Incapable de bouger le moindre muscle de ton corps par ta propre volonté, tu suis docilement la demoiselle jusqu’à son salon. Lorsque tu la vois prendre place, les liens se font finalement à l’intérieur de ton esprit. Tu te souviens que, le jour de ton départ, elle avait quelque chose à te dire. Mais, tu ne lui a jamais laissé l’occasion. Tu lui as annoncé ton départ pour l’armée. “C’était de ça que tu voulais me parler quand je suis parti… Quand tu m’as appelé, demandant que je vienne te voir mais que tu n’as jamais eu le temps de placer un mot?” Dis-tu, doucement alors que ton regard quitte le plancher pour croiser le sien. Tu ne lui en veux pas, bien au contraire. C’est en partie de ta faute si tu n’as jamais su pour cette grossesse, pour cet enfant. “Si j’aurais su… Aspen, tu aurais dû me le dire quand même…” Ces mots résonnent tel un murmure dans l’appartement. Soudain, tu reprends le contrôle de ton corps et tu t’approche de la belle blonde. Tu te mets à genou devant elle, attrapant son doux visage entre tes mains, tout en douceur, tout en tendresse. “Si j’aurais su, je serais resté, pour toi! Tu n’avais pas à traverser cette épreuve toute seule… Je m’en veux tellement, j’aurais voulu être là pour toi, pour elle. Pardonne moi Aspen.” Murmures-tu, alors que tu plonges un regard légèrement humide dans le sien. Impossible de lui en vouloir, impossible de rester de marbre. Tu n’étais peut-être pas l’homme le plus sensible de ce monde, mais découvrir l’existence de ta fille fait naître des émotions que tu n’aurais jamais cru ressentir de nouveau.
@aspen m. edern
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