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YESTERDAY'S NEWS |48
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2600
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Comment pouvait-il envisager une relation solide et durable avec Adélaïde s’il continuait de penser à Shaé ? Et comment pouvait-il donc imaginer un éventuel retour de relation avec Shaé malgré ce qu’il ressentait désormais pour Adélaïde ? C’était un piège et le pire dans tout ça, c’est qu’il y avait mis les deux pieds. Sans prendre gare, se laissant simplement mener par la vie, ou plutôt par cette attirance qu’il avait eu envers la plus jeune des deux. Aaron n’avait pas fait semblant et ses sentiments n’étaient pas factices. Pour autant, est-ce qu’une femme pourrait un jour arriver à la hauteur de Shaé dans sa vie ? Est-ce que cette question aurait un sens sans Valentina ou s’agissait-il uniquement de Shaé ? Le photographe était perdu et il ne savait pas comment faire pour se sortir de ce pétrin dans lequel il s’était mis tout seul. Tout ce qu’il savait à l’heure actuelle, c’est qu’Adélaïde ne méritait pas tout ça. Pas après ce début de relation relativement idyllique qu’ils avaient vécu. L’existence et surtout l’omniprésence de Shaé dans sa vie ne lui facilitait rien et même pire, remettait tout en question.
La belle Sullivan avait de surcroît la bonté de ne pas lui demander la lune. Car il est évident qu’il ne pourrait jamais oublier la femme qui lui avait donné Valentina. Mais les questionnements qui suivirent eurent le don de le piquer en plein cœur. Ils étaient aussi injustes dans ce labyrinthe sinueux que perspicaces et légitimes compte tenu de la situation. Adélaïde s’était ouverte à lui quelques semaines auparavant en lui déclarant son amour pour lui et tout ce qu’il avait réussi à répondre, c’était qu’il était surpris. Pour un loupé, c’en était un magistral. Et la jeune femme ne put s’empêcher de ramener cette histoire de sens unique sur le tapis.
...
Il l’aimait, pourtant. S’il avait été moins abîmé par ses vieux démons, il lui aurait sans doute répondu qu’il l’aimait aussi, puisque c’était le cas.
Mais cet amour ne suffisait pas à sécher les larmes de l’étudiante. Malgré le timbre de sa voix qui flanchait, qui l’implorait de panser ses maux, Adélaïde ne gagna qu’un silence morose. Aaron était bloqué dans une impasse qui ne lui offrait aucune issue et il savait que plus rien ne le sauverait de son injuste honnêteté.
...
Sa cigarette se consuma entièrement, jusqu’aux derniers cendres vacants. Il écrasa le mégot dans un cendrier rempli qui traînait sur la table de jardin en bois, avant de se retourner, et de faire un pas vers celle dont les iris dorés ne lui renvoyaient ce soir que tristesse et chagrin. « Je n’ai jamais voulu te faire souffrir Adélaïde. C’est même tout l’inverse. » Parce qu’il était un homme de cœur, et un homme bon vivant qui privilégiait les plaisirs de la vie à ses noirceurs passagères. Malgré lui, la vie retournait sa veste contre lui, ces derniers temps. Il fit encore un pas, s’immobilisant à côté d’elle, le regard planté sur l’horizon que lui offrait son jardin en légère pente. L’on pouvait presque entendre le son des vagues au loin, et les oiseaux chantaient de plus belle.
...
« Je t’aime. » Murmura-t-il simplement, à l’égard de celle qui partageait sa vie depuis une année. « Peut-être que ce n’est pas assez, mais c’est réel et tu dois l'entendre. » Finalement, son visage se tourna et il posa son regard sur elle, qu’il ne cherchait pas tant à rassurer, mais bel et bien à épargner d’une réalité déformée. Si elle désirait partir, ou le quitter, qu’elle le fasse en tout état de cause.
La belle Sullivan avait de surcroît la bonté de ne pas lui demander la lune. Car il est évident qu’il ne pourrait jamais oublier la femme qui lui avait donné Valentina. Mais les questionnements qui suivirent eurent le don de le piquer en plein cœur. Ils étaient aussi injustes dans ce labyrinthe sinueux que perspicaces et légitimes compte tenu de la situation. Adélaïde s’était ouverte à lui quelques semaines auparavant en lui déclarant son amour pour lui et tout ce qu’il avait réussi à répondre, c’était qu’il était surpris. Pour un loupé, c’en était un magistral. Et la jeune femme ne put s’empêcher de ramener cette histoire de sens unique sur le tapis.
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Il l’aimait, pourtant. S’il avait été moins abîmé par ses vieux démons, il lui aurait sans doute répondu qu’il l’aimait aussi, puisque c’était le cas.
Mais cet amour ne suffisait pas à sécher les larmes de l’étudiante. Malgré le timbre de sa voix qui flanchait, qui l’implorait de panser ses maux, Adélaïde ne gagna qu’un silence morose. Aaron était bloqué dans une impasse qui ne lui offrait aucune issue et il savait que plus rien ne le sauverait de son injuste honnêteté.
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Sa cigarette se consuma entièrement, jusqu’aux derniers cendres vacants. Il écrasa le mégot dans un cendrier rempli qui traînait sur la table de jardin en bois, avant de se retourner, et de faire un pas vers celle dont les iris dorés ne lui renvoyaient ce soir que tristesse et chagrin. « Je n’ai jamais voulu te faire souffrir Adélaïde. C’est même tout l’inverse. » Parce qu’il était un homme de cœur, et un homme bon vivant qui privilégiait les plaisirs de la vie à ses noirceurs passagères. Malgré lui, la vie retournait sa veste contre lui, ces derniers temps. Il fit encore un pas, s’immobilisant à côté d’elle, le regard planté sur l’horizon que lui offrait son jardin en légère pente. L’on pouvait presque entendre le son des vagues au loin, et les oiseaux chantaient de plus belle.
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« Je t’aime. » Murmura-t-il simplement, à l’égard de celle qui partageait sa vie depuis une année. « Peut-être que ce n’est pas assez, mais c’est réel et tu dois l'entendre. » Finalement, son visage se tourna et il posa son regard sur elle, qu’il ne cherchait pas tant à rassurer, mais bel et bien à épargner d’une réalité déformée. Si elle désirait partir, ou le quitter, qu’elle le fasse en tout état de cause.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Scindée, à nager entre deux eaux. Des eaux troubles qui, d'un côté comme de l'autre, ne donnaient pas envie de rester dedans. Elle voulait retrouver une berge, un endroit où s'abriter, où se sentir en sécurité. Rester et faire face à cette discussion qu'elle savait douloureuse ou s'en aller, rentrer chez elle et se retrouver seule à se poser milles questions qui n'auraient pas de réponses? Aucune des deux options ne lui semblaient agréables ni justes. Elle était simplement coincée, piégée par elle-même, par ce besoin de savoir et cette carapace invisible qu'elle voulait absolument porter pour se protéger des coups verbaux quant bien même il l'avait percé depuis longtemps avec ses baisers et tout ce que leur relation avait engendré. Elle était à nue depuis longtemps avec lui et elle comprenait, à présent, davantage la douleur qu'Andreas avait pu ressentir quand Grace s'en était allée avec un prétexte bidon et son besoin de ne plus se frotter de près ou de loin aux sentiments amoureux. Aaron ne s'en allait pas mais il lui échappait un peu quand ses réponses n'étaient que silence et ça faisait déjà un mal de chien.
Elle était prête à s'en aller, à le laisser seul face à son jardin et empreint à la réflexion tant il se terrait dans le silence si implicitement honnête. C'était son approche soudaine, à la fin de sa cigarette, et ses paroles qui l'accompagnaient, qui la dissuadaient de bouger de sa place. Les quelques larmes douloureusement arrachées à son palpitant étaient chassées mais ça n'effaçait pas leur présence et la signification même de son chagrin. Les quelques mots qu'il lui accordait sonnaient comme des excuses aux tympans de la jeune femme et les siens ne faisaient que lui faire comprendre qu'il était déjà tout pardonné pour ça. « Je sais. » Parce qu'il n'était pas homme à prendre plaisir à faire souffrir, elle savait qu'il n'avait pas cherché à lui faire du mal, simplement à lui exposer une vérité qu'elle était en droit de savoir et de connaître malgré sa facette douloureuse. A vrai dire, elle pensait même le contraire de lui en dépit de la situation. Elle restait persuadée qu'il était davantage du genre à protéger les siens quitte à se laisser bouffer par ses propres démons. La soirée ne faisait que le prouver.
Un second pas vers elle, un temps de silence puis un murmure qui fendait l'air. Un souffle dans la nuit pourtant très clair. Quand les mots n'étaient que murmurés, c'était le cœur qui était hurlant de vérité. Ce n'était peut-être pas le moment le plus propice pour lui dire parce qu'elle pourrait aisément croire qu'il cherchait seulement à la rassurer mais elle savait qu'il n'était plus question de ça, que ça allait bien au delà. Il s'agissait simplement de la vérité. Sur elle, sur tout ce qu'il pouvait ressentir à son égard, sans qu'il soit question de la présence ou non de Shaé. Indépendamment de ce qu'il ressentait pour l'Italienne, il aimait Sullivan avec autant de sincérité. Un poids qui s'enlevait des épaules de l'étudiante comme la larme de soulagement qui s'échappait de son regard et dont elle n'effaçait pas le sillon. Elle faisait à son tour un pas vers lui, croisant furtivement ses pupilles des siennes, se calant naturellement entre ses bras pour une étreinte à la tendresse accentuée. « Ca fait tellement de bien de l'entendre. » Quelques mots un peu coincés dans ses pleurs qu'elle s'autorisait enfin à laisser exprimer, protégée du monde dans les bras d'Aaron.
Elle n'était pas la fille de passage qu'elle s'était imaginée un court instant, elle n'était pas seulement là pour panser la blessure que Shaé avait laissé. Bien sûr, ces mots à eux seuls ne pouvaient pas contrecarrer toute la discussion qu'ils venaient d'avoir et ne pouvait pas amoindrir son chagrin à le savoir avec son ex tout un weekend mais ils éclaircissaient les eaux troubles, les rendaient plus limpides, bien moins désagréables. D'autres questions et incertitudes lui venaient en tête mais elle n'était pas assez forte pour les aborder dans l'immédiat et elles trouveraient peut-être leurs réponses avec le temps, tout bêtement. Il fallait parfois laisser faire les choses sans les forcer. C'était assez pour l'instant. Assez pour la faire rester, assez pour éteindre ses craintes les plus profondes et étouffer le feu de la passion qui était devenu plus dangereux que chaleureux au fil de la soirée.
Peut-être ressentait-il toujours des sentiments amoureux envers Shaé, peut-être qu'il ne pourrait jamais faire autrement que d'avoir cette attirance du cœur pour la mère de sa fille mais Adélaïde avait assez confiance en lui et d'amour pour lui pour accepter la situation, pour s'en contenter sans trop en souffrir. Elle ignorait si ça pourrait tenir sur le long terme, si sa jalousie n'allait pas se développer davantage suite à tout ça, si l'idée de partager son cœur n'allait pas la gêner à un moment ou un autre mais ce soir, l'idée de s'en aller était plus douloureuse encore que celle de le partager quelques temps. « Je t'aime aussi et c'est bien suffisant. » Suffisant pour lui accorder du temps, pour apprendre à conjuguer tout ça ensemble. Quand elle se détachait un peu de lui, c'était pour balayer ses joues, respirer un peu et reprendre constance.
Alors qu'elle posait ses mains sur son torse, elle l'aurait bien embrassé mais sincèrement, même ses sentiments n'étaient pas suffisants pour contrer la clope fraîchement terminée et l'odeur/le goût qu'elle avait laissé. « J'espère juste que ça t'aidera d'en avoir parlé. » Est-ce que lui, ça l'avait soulagé d'un poids? Est-ce qu'il se sentait mieux de lui avoir tout dit ou se sentait-il davantage en vrac d'avoir posé ces paroles? « Si c'est le seul moyen pour t'aider, te faire avancer, je veux que tu saches que je suis prête à discuter et à tout entendre. » Même si en parler devait l'amener, par exemple, à se rendre compte qu'il préférait se séparer d'elle pour x ou y raison, au profit ou non de Shaé d'ailleurs, la blonde tenait à être près de lui dans ce moment difficile à passer. Elle l'avait dit un peu plus tôt, c'était à deux qu'ils fonctionnaient et elle n'envisageait pas une seule seconde de le laisser seul dans ce pétrin quitte à s'y embourber ensemble. La jeune femme restait dans la positivité, dans la croyance qu'ils n'allaient pas s'y empâter mais, au contraire, se tirer l'un l'autre vers un sol plus stable, moins marécageux. Aaron n'était pas encore tomber et elle comptait bien le retenir à elle pour empêcher cette chute.
Elle était prête à s'en aller, à le laisser seul face à son jardin et empreint à la réflexion tant il se terrait dans le silence si implicitement honnête. C'était son approche soudaine, à la fin de sa cigarette, et ses paroles qui l'accompagnaient, qui la dissuadaient de bouger de sa place. Les quelques larmes douloureusement arrachées à son palpitant étaient chassées mais ça n'effaçait pas leur présence et la signification même de son chagrin. Les quelques mots qu'il lui accordait sonnaient comme des excuses aux tympans de la jeune femme et les siens ne faisaient que lui faire comprendre qu'il était déjà tout pardonné pour ça. « Je sais. » Parce qu'il n'était pas homme à prendre plaisir à faire souffrir, elle savait qu'il n'avait pas cherché à lui faire du mal, simplement à lui exposer une vérité qu'elle était en droit de savoir et de connaître malgré sa facette douloureuse. A vrai dire, elle pensait même le contraire de lui en dépit de la situation. Elle restait persuadée qu'il était davantage du genre à protéger les siens quitte à se laisser bouffer par ses propres démons. La soirée ne faisait que le prouver.
Un second pas vers elle, un temps de silence puis un murmure qui fendait l'air. Un souffle dans la nuit pourtant très clair. Quand les mots n'étaient que murmurés, c'était le cœur qui était hurlant de vérité. Ce n'était peut-être pas le moment le plus propice pour lui dire parce qu'elle pourrait aisément croire qu'il cherchait seulement à la rassurer mais elle savait qu'il n'était plus question de ça, que ça allait bien au delà. Il s'agissait simplement de la vérité. Sur elle, sur tout ce qu'il pouvait ressentir à son égard, sans qu'il soit question de la présence ou non de Shaé. Indépendamment de ce qu'il ressentait pour l'Italienne, il aimait Sullivan avec autant de sincérité. Un poids qui s'enlevait des épaules de l'étudiante comme la larme de soulagement qui s'échappait de son regard et dont elle n'effaçait pas le sillon. Elle faisait à son tour un pas vers lui, croisant furtivement ses pupilles des siennes, se calant naturellement entre ses bras pour une étreinte à la tendresse accentuée. « Ca fait tellement de bien de l'entendre. » Quelques mots un peu coincés dans ses pleurs qu'elle s'autorisait enfin à laisser exprimer, protégée du monde dans les bras d'Aaron.
Elle n'était pas la fille de passage qu'elle s'était imaginée un court instant, elle n'était pas seulement là pour panser la blessure que Shaé avait laissé. Bien sûr, ces mots à eux seuls ne pouvaient pas contrecarrer toute la discussion qu'ils venaient d'avoir et ne pouvait pas amoindrir son chagrin à le savoir avec son ex tout un weekend mais ils éclaircissaient les eaux troubles, les rendaient plus limpides, bien moins désagréables. D'autres questions et incertitudes lui venaient en tête mais elle n'était pas assez forte pour les aborder dans l'immédiat et elles trouveraient peut-être leurs réponses avec le temps, tout bêtement. Il fallait parfois laisser faire les choses sans les forcer. C'était assez pour l'instant. Assez pour la faire rester, assez pour éteindre ses craintes les plus profondes et étouffer le feu de la passion qui était devenu plus dangereux que chaleureux au fil de la soirée.
Peut-être ressentait-il toujours des sentiments amoureux envers Shaé, peut-être qu'il ne pourrait jamais faire autrement que d'avoir cette attirance du cœur pour la mère de sa fille mais Adélaïde avait assez confiance en lui et d'amour pour lui pour accepter la situation, pour s'en contenter sans trop en souffrir. Elle ignorait si ça pourrait tenir sur le long terme, si sa jalousie n'allait pas se développer davantage suite à tout ça, si l'idée de partager son cœur n'allait pas la gêner à un moment ou un autre mais ce soir, l'idée de s'en aller était plus douloureuse encore que celle de le partager quelques temps. « Je t'aime aussi et c'est bien suffisant. » Suffisant pour lui accorder du temps, pour apprendre à conjuguer tout ça ensemble. Quand elle se détachait un peu de lui, c'était pour balayer ses joues, respirer un peu et reprendre constance.
Alors qu'elle posait ses mains sur son torse, elle l'aurait bien embrassé mais sincèrement, même ses sentiments n'étaient pas suffisants pour contrer la clope fraîchement terminée et l'odeur/le goût qu'elle avait laissé. « J'espère juste que ça t'aidera d'en avoir parlé. » Est-ce que lui, ça l'avait soulagé d'un poids? Est-ce qu'il se sentait mieux de lui avoir tout dit ou se sentait-il davantage en vrac d'avoir posé ces paroles? « Si c'est le seul moyen pour t'aider, te faire avancer, je veux que tu saches que je suis prête à discuter et à tout entendre. » Même si en parler devait l'amener, par exemple, à se rendre compte qu'il préférait se séparer d'elle pour x ou y raison, au profit ou non de Shaé d'ailleurs, la blonde tenait à être près de lui dans ce moment difficile à passer. Elle l'avait dit un peu plus tôt, c'était à deux qu'ils fonctionnaient et elle n'envisageait pas une seule seconde de le laisser seul dans ce pétrin quitte à s'y embourber ensemble. La jeune femme restait dans la positivité, dans la croyance qu'ils n'allaient pas s'y empâter mais, au contraire, se tirer l'un l'autre vers un sol plus stable, moins marécageux. Aaron n'était pas encore tomber et elle comptait bien le retenir à elle pour empêcher cette chute.
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Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
La larme qui s’échappa de l’oeil d’Adélaïde n’échappa pas à Aaron, mais sa venue tout contre lui suffit à panser son cœur des souffrances qu’il venait d’infliger à l’étudiante. Serrant ses bras imposants autour d’elle pour la rassurer, il tenta aveuglément de se convaincre que cette étreinte suffirait à apaiser ses maux d’amour. Parce qu’elle n’avait pas demandé à se retrouver dans une telle situation et que lui non plus n’aurait jamais imaginé que Shaé resterait à ce point présente dans sa vie, bien malgré elle-même, bien malgré lui. C’était la puissance des relations humaines, aussi incontrôlables qu’intenses. Aaron avait le cœur partagé en deux, il était désormais impossible pour lui de nier l’évidence qui lui menait la vie dure. Mais ce soir il ne voulait se focaliser que sur Adélaïde. Elle était le soleil de ses journées, qui continuait à éclairer ses pensées même la nuit. D’une beauté si moderne et à la fois si authentique lorsqu’elle laissait tomber les artifices. Il ne s’agissait pas que d’une attirance physique. C’était bien plus que ça. Aaron se savait amoureux d’elle et il se sentait soulagé d’avoir réussi à le lui avouer, puisqu’il s’agissait d’une vérité.
Elle s’écarta finalement, ne rompant néanmoins pas tout contact. Le photographe continuait de la regarder avec cette douceur qui lui collait à la peau, malgré la force physique qui sommeillait toujours en lui. Aaron appréciait la bienveillance d’Adélaïde mais il savait au plus profond de lui que cela ne suffirait pas. Il le savait et le garderait pour lui, de peur de briser davantage de pots fragilisés. Un fin sourire se dessina sur le coin de ses lèvres tandis qu’il répondait à la jeune femme. « Le plus important, c’est ce que je viens de te dire. » Murmura-t-il, calmement. « J’essayerai toujours de te protéger. Même si ça devait mal se passer. » S’il n’était pas des plus transparents avec elle, c’était dû à sa réserve naturelle pour tout ce qui touchait au privé. Pour autant, il faisait preuve d’une sincérité presque douloureuse en lui rappelant que rien n’était gagné. Mais là, c’était son cœur qui s’exprimait pour lui.
Sa main caressa le dos de la jeune femme et remonta vers sa nuque, qu’il tint tendrement. « Je comprendrais que tu veuilles t’éloigner, Adé. Je veux dire, à ta place c’est ce que je ferais. » Ils étaient tous différents, certes. Dans sa situation, il n’avait cependant pas d’autre choix que de lui suggérer cet «échappatoire». Peut-être s’agissait-il d’un moyen indirect de se protéger d’une souffrance plus forte qu’il pourrait lui infliger. Pourtant la seule pensée d’Adélaïde proche d’un autre homme suffit à lui retourner la tête. On ne changeait pas un homme.
Elle s’écarta finalement, ne rompant néanmoins pas tout contact. Le photographe continuait de la regarder avec cette douceur qui lui collait à la peau, malgré la force physique qui sommeillait toujours en lui. Aaron appréciait la bienveillance d’Adélaïde mais il savait au plus profond de lui que cela ne suffirait pas. Il le savait et le garderait pour lui, de peur de briser davantage de pots fragilisés. Un fin sourire se dessina sur le coin de ses lèvres tandis qu’il répondait à la jeune femme. « Le plus important, c’est ce que je viens de te dire. » Murmura-t-il, calmement. « J’essayerai toujours de te protéger. Même si ça devait mal se passer. » S’il n’était pas des plus transparents avec elle, c’était dû à sa réserve naturelle pour tout ce qui touchait au privé. Pour autant, il faisait preuve d’une sincérité presque douloureuse en lui rappelant que rien n’était gagné. Mais là, c’était son cœur qui s’exprimait pour lui.
Sa main caressa le dos de la jeune femme et remonta vers sa nuque, qu’il tint tendrement. « Je comprendrais que tu veuilles t’éloigner, Adé. Je veux dire, à ta place c’est ce que je ferais. » Ils étaient tous différents, certes. Dans sa situation, il n’avait cependant pas d’autre choix que de lui suggérer cet «échappatoire». Peut-être s’agissait-il d’un moyen indirect de se protéger d’une souffrance plus forte qu’il pourrait lui infliger. Pourtant la seule pensée d’Adélaïde proche d’un autre homme suffit à lui retourner la tête. On ne changeait pas un homme.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
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Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
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Trop naïve. Pas assez connaisseuse des relations amoureuses. Elle s'imaginait réussir à le partager pour un temps, elle se persuadait pouvoir y arriver sans trop de dégâts, elle souhaitait intérieurement que l'oublier, il y parviendra. La bienveillance de la poupée finirait sûrement par la bouffer sans qu'elle en ait parfaitement conscience pour le moment. Elle ne voulait rien casser, rien brusquer. Lui laisser le temps dont il avait besoin mais si le temps n'était pas suffisant? Si le temps ne faisait pas son travail et n'avait rien à voir avec ça? Elle ne voulait pas y penser, elle préférait vivre au jour le jour et pour le moment, ça lui convenait, tant bien que mal. « Non, j'en ai pas envie. » Peut-être parce que dans son esprit trop jeune, s'éloigner était significatif d'abandon et elle s'y refusait farouchement. Guerre silencieuse dans le cœur de l'ébène qu'elle ne se cachait pas de vouloir remporter et ce n'était pas en quittant le terrain miné qu'elle pourrait y arriver. Aveuglement amoureuse. Bêtement amoureuse aussi. Ça rend idiot l'amour, pas vrai? "L'amour est une catastrophe magnifique: savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand même; courir à sa perte, le sourire aux lèvres; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer." Espérer que ça ne foire pas jusqu'au moment de l'impacte si durement encaissé qu'on y laisse un peu de soi.
Un baiser aux bords de ses lèvres, ses bras se glissaient autour de sa taille, ses mains verrouillant l'étreinte en se rejoingnant. « Si tu as besoin d'être un peu seul ce soir, je peux rentrer chez moi et repasser plus tard, quand tu le voudras. » Ses gestes semblaient en incohérence avec ses paroles. L'art de l'expression de l'inconscient contre le conscient, le ça et le moi si difficilement décrit par Freud. Elle n'avait pas envie de s'en aller, elle voulait le retenir à elle, lui montrer qu'elle était là pour lui mais elle respecterait ses besoins, peu importe ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas envie de s'imposer s'il avait le besoin d'être seul et tenir la chandelle entre lui et ses démons, ce n'était pas son truc non plus. Il s'agissait de lui et non d'elle désormais. L'égoïste Jane avait laissé place à une Adélaïde tournée vers les autres et plus le temps passait, plus ses expériences la faisaient grandir. Ces dernières années, l'évolution était plus flagrante que jamais. L'étudiante était davantage adulte, agissait davantage comme tel. Etre adulte, c'était accepter de ne pas avoir ce que l'on veut sans en faire un stupide caprice, que la décision de l'autre fasse mal ou non.
Un baiser aux bords de ses lèvres, ses bras se glissaient autour de sa taille, ses mains verrouillant l'étreinte en se rejoingnant. « Si tu as besoin d'être un peu seul ce soir, je peux rentrer chez moi et repasser plus tard, quand tu le voudras. » Ses gestes semblaient en incohérence avec ses paroles. L'art de l'expression de l'inconscient contre le conscient, le ça et le moi si difficilement décrit par Freud. Elle n'avait pas envie de s'en aller, elle voulait le retenir à elle, lui montrer qu'elle était là pour lui mais elle respecterait ses besoins, peu importe ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas envie de s'imposer s'il avait le besoin d'être seul et tenir la chandelle entre lui et ses démons, ce n'était pas son truc non plus. Il s'agissait de lui et non d'elle désormais. L'égoïste Jane avait laissé place à une Adélaïde tournée vers les autres et plus le temps passait, plus ses expériences la faisaient grandir. Ces dernières années, l'évolution était plus flagrante que jamais. L'étudiante était davantage adulte, agissait davantage comme tel. Etre adulte, c'était accepter de ne pas avoir ce que l'on veut sans en faire un stupide caprice, que la décision de l'autre fasse mal ou non.
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Âge du personnage : 39 ans.
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Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
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Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Protéger Adélaïde de ses démons, vouloir la préserver de cette souffrance qui pour l’instant, semblait encore tapie dans l’ombre de leur début de relation idyllique. Depuis ses plus jeunes années, Aaron s’était vu donner la mission de protéger ceux qu’il aimait. A l’époque, elles étaient deux et répondaient aux prénoms de Katherine, sa mère, et Leaven sa sœur cadette. Dieu sait comment car il en était également victime, il s’était senti le devoir de les protéger de la malveillance de l’homme qui lui servait de géniteur. David Campbell n’avait rien pour lui ; égoïste, séducteur, manipulateur, alcoolique, violent. Aaron avait veillé et s’estimait devenir bien meilleur homme que son père. Pourtant dans un moment comme celui-là en compagnie d’Adélaïde, il ressentait son cœur manquer quelques battements dans sa poitrine. Ce n’était pas normal d’éprouver un amour à la fois si pur et si unique pour deux femmes si différentes, n’est-ce pas ? Se trompait-il sur ce qu’il ressentait pour l’une des deux ?
Il lui avait proposé de s’éloigner, allant jusqu’à dire que c’est ce qu’il ferait. Tout ça pour se protéger lui-même de ses futures potentielles fautes… Pour quoi, sinon ? Malgré tout ce qu’il pouvait encore ressentir pour la mère de sa fille, Aaron aimait sincèrement Adélaïde. Il se sentait réellement partagé entre ce ce désir presque rationnel de la voir fuir et celui de la voir se battre pour eux malgré les obstacles. Au vu de leur proximité ce dernier désir était le plus pressant, ce qui expliqua son soulagement lorsqu’elle lui répondit par la négative. Cela ressemblait à de la résilience de la part de la jeune femme, mais il y voyait surtout une preuve d’amour qu’elle lui offrait encore, généreusement. « A tes périls » répondit-il naturellement, un mince sourire s’immisçant sur le coin de ses lèvres.
Resserrant son étreinte, il pria en son for intérieur la vie ; qu’elle leur soit aussi douce que ce moment passé. Adélaïde suggérait de le laisser seul pour une raison qui lui semblait déjà obsolète. Si elle acceptait de s’engager avec lui, alors comment pouvait-elle s’imaginer le laisser passer seul la soirée et la nuit à venir ? « Tu es si raisonnable tout à coup » Il lui connaissait aussi ce brin de folie qui la caractérisait si bien et qui faisait d’elle une femme pétillante, pleine de vie, avec qui il se surprenait souvent à laisser tomber son masque si responsable et si précautionneux. Pour sûr, elle avait donné un nouveau souffle à l’homme qu’il était devenu au fil des années par le biais de son travail et de sa paternité. « J’ai tout le temps d’être seul quand Valentina n’est pas là, alors je ne compte pas te laisser partir maintenant » Il plongea son regard dans le sien et l’observa un moment, sans rien dire de plus. L’évidence devait se lire dans ses iris bleutés. « D’autant plus que tu n’as pas encore goûté au dessert » Ses lèvres s’approchèrent de l’oreille d’Adélaïde pour lui préciser son idée. « La spécialité du chef, Madame » De quoi éveiller ses papilles, à coup sûr.
Il lui avait proposé de s’éloigner, allant jusqu’à dire que c’est ce qu’il ferait. Tout ça pour se protéger lui-même de ses futures potentielles fautes… Pour quoi, sinon ? Malgré tout ce qu’il pouvait encore ressentir pour la mère de sa fille, Aaron aimait sincèrement Adélaïde. Il se sentait réellement partagé entre ce ce désir presque rationnel de la voir fuir et celui de la voir se battre pour eux malgré les obstacles. Au vu de leur proximité ce dernier désir était le plus pressant, ce qui expliqua son soulagement lorsqu’elle lui répondit par la négative. Cela ressemblait à de la résilience de la part de la jeune femme, mais il y voyait surtout une preuve d’amour qu’elle lui offrait encore, généreusement. « A tes périls » répondit-il naturellement, un mince sourire s’immisçant sur le coin de ses lèvres.
Resserrant son étreinte, il pria en son for intérieur la vie ; qu’elle leur soit aussi douce que ce moment passé. Adélaïde suggérait de le laisser seul pour une raison qui lui semblait déjà obsolète. Si elle acceptait de s’engager avec lui, alors comment pouvait-elle s’imaginer le laisser passer seul la soirée et la nuit à venir ? « Tu es si raisonnable tout à coup » Il lui connaissait aussi ce brin de folie qui la caractérisait si bien et qui faisait d’elle une femme pétillante, pleine de vie, avec qui il se surprenait souvent à laisser tomber son masque si responsable et si précautionneux. Pour sûr, elle avait donné un nouveau souffle à l’homme qu’il était devenu au fil des années par le biais de son travail et de sa paternité. « J’ai tout le temps d’être seul quand Valentina n’est pas là, alors je ne compte pas te laisser partir maintenant » Il plongea son regard dans le sien et l’observa un moment, sans rien dire de plus. L’évidence devait se lire dans ses iris bleutés. « D’autant plus que tu n’as pas encore goûté au dessert » Ses lèvres s’approchèrent de l’oreille d’Adélaïde pour lui préciser son idée. « La spécialité du chef, Madame » De quoi éveiller ses papilles, à coup sûr.
FIN
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