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YESTERDAY'S NEWS |48
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MANA'ARII BALDWIN
'O Kalākaua he inoa
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
J'aimerais connaître absolument tout ce qu'il est possible de savoir sur l'histoire de la vie sur terre et plus particulièrement sur les différentes croyances et religions qui ont existé et qui existent toujours. La religion est pour beaucoup de peuples l'origine de toute chose. Que l'on croit en une seule divinité ou bien dans plusieurs, l'évolution de l'homme s'est faite grâce à des croyances et des pratiques diverses qui, d'après mon humble avis, renferment des richesses encore méconnues aujourd'hui.
Tout dépend de l'ambiance, des personnes qui me fixent. Lorsque je provoque volontairement des spectateurs, j'ai tendance à être plutôt sûr de moi. J'estime que je sais ce que je dois faire ou dire mais surtout, je n'ai absolument rien à prouver à quiconque. Cependant, lorsque malencontreusement j'attire les regards sans le vouloir, il m'arrive souvent de refermer sur moi-même et d'espérer être loin, très loin. Dans ce genre de situations, j'aime penser que je suis sur une plage à profiter des vagues. Parfois, cela m'aide à me détendre.
Des bonnes vagues, une soleil de plomb, une eau turquoise, une bière et une bon feu en fin de journée pour terminer celle-ci en beauté. C'est simple oui, mais qu'est-ce que c'est bon. Parfois il suffit d'un rien pour former un tout, pensez-y ! Vous verrez ça fait des miracles. Simplicité pourrait être mon deuxième prénom, croyez moi je sais de quoi je parle.
Ma plus grande réussite est incontestablement d'avoir réussi à me hisser jusqu'au post de professeur à l'université. Pendant longtemps je n'avais aucune idée de quel métier serait le mien. Et même si cela me fait mal de l'admettre, je pense que Los Angeles m'a trouver ma voie. Enseigner ce n'est pas toujours facile mais enseigner à des personnes aussi passionnées que moi, il n'y a pas plus beau.
La terre dans son ensemble, la nature, l'environnement, je suis sensible à sa sauvegarde. Nous possédons tellement de richesses et tellement de beauté sur cette planète qu'il me serait difficile de rester à regarder mes semblables la détruire. Cette lutte n'inquiète que trop peu de monde et c'est probablement mon plus gros regret. Tout est de fer, tout est de pierre et cela semble satisfaire la plupart des gens. Dommage, d'après moi ils loupent le meilleur, la simplicité même que cette planète nous offre depuis des milliers d'années.
Lorsque j'habitais à Hawaï, j'avais pour habitude de piquer les fruits d'un marchand qui exposait ses produits près de la plage principale de mon île. J'ai finalement été pris la main dans le sac. Pour me faire pardonner, j'ai passé plusieurs week-ends à l'aider dans ses cultures. Hormis cette histoire, je n'ai aucune "faute" à me reprocher, pas même une contravention puisque je ne possède pas le permis.
La réponse vous semblera sûrement évidente mais j'aimerais que la sauvegarde de la planète soit une priorité pour tous les pays. J'aimerais que certaines catastrophe naturelle n'aient jamais existé et que le terme "réchauffement climatique" n'ait jamais existé. Utopie ? Oui, évidemment. Mais laissez-moi rêver d'un monde meilleur, juste un petit peu.
Sans que je sache comment, mes parents ont amassé une fortune plutôt imposante. C'est d'ailleurs grâce à celle-ci que j'ai pu emménager confortablement à Los Angeles. Ils possédaient également une maison près de Venice Beach, au bord du Pacifique. Je n'ai pas grand chose à faire de l'argent, c'est pourquoi j'ai reversé la plupart de cette fortune à plusieurs associations tout en gardant une part suffisante pour aider mon frère et ma soeur dans leurs études.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : Its all my fault Prénom/pseudo : Morsmordre / Liz Âge : 22 ans Anniversaire : 03/05 Localisation : BZH Présence : Le plus souvent possible Personnage ... Personnage invente J'ai connu le forum : LAPD Et je le trouve : BO BO BO Ma plus grande peur : Donald Trump Un dernier mot ? Je s'appelle Groot
IMAGES UNICORN
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
2009 | Under the iron sea
Aujourd’hui, je n’ai pas le cœur à sortir surfer comme j’en ai toujours eu l'habitude avant de partir pour l’école. D'ordinaire, je suis quelqu’un d’assez matinal, j’aime me lever tôt et profiter d’une journée bien remplie plutôt que d’essayer de gratter plusieurs minutes de sommeil. Mais pas ce matin. J’ai les jambes lourdes, les yeux humides et cette désagréable impression que les ennuis ne font que commencer. Il y a deux jours, j’étais encore ce jeune homme qui se souciait uniquement de la qualité des vagues, de la hauteur du soleil et de la force du vent. Mais ce matin, je suis orphelin. Je suis l’aîné deux autres enfants, le responsable d'une famille déchirée, brisée et vivant désormais dans l’ignorance et le mystère.
Mes parents ont disparu en mer, c’est ce qu’on m’a dit, c’est ce que je ne veux pas croire, jamais. Ils ont toujours voyagé sur les océans, ils ont fait le tour du monde, affronté les plus grosses tempêtes, survécu aux conditions les plus terribles. Mes parents étaient des aventuriers, des forces de la nature et Hiʻiaka les soutenait, comme elle l'a toujours fait. Je refuse de croire qu’ils sont partis et je refuse de croire que l’océan, cette vaste étendue de souvenirs, de joie mais aussi de peine, les a accueillis pour l’éternité.
- Mana' lève-toi, c’est l’heure.
J’ouvre les yeux en soupirant, angoissé à l’idée d’affronter la réalité de cette journée. L’air est encore frais dehors, les vagues se font silencieuses et discrètes. Elles aussi savent que tout sera désormais différent, tout comme le ciel qui ne contient pas le moindre nuage. Bleu, pur, vide, il se prépare à les accueillir, il leur tend ses bras invisibles, il veut les enlacer, les réchauffer, les réconforter, je peux le sentir et je sais que Kāne Milohai est derrière tout ça. Il veillera sur eux, comme il l’a fait pour tous mes proches.
Je jette un coup d'oeil à mon frère et ma sœur dont les regards viennent se perdre vers l’horizon. Iva porte sa couronne de fleurs, celle que portait notre mère pour son mariage. Elle était belle ma mère, c’était une Californienne qui s’était laissée séduire par beauté de l’archipel d’Hawaii. Elle avait alors succombé au charme de mon père, un pêcheur de l’île aux cheveux longs et à la corpulence importante. C’est seulement en 2006 qu’ils ont décidé de parcourir le globe sur un voilier. L’Inde, la Thaïlande, l’Australie, le Japon, ils ont tout fait. J’ai rapidement appris à me débrouiller tout seul et l’absence de mes parents n’était jamais un problème jusqu’à aujourd’hui.
« Mahalo Nui ia Ke Ali'i Wahine. 'O Lili'ulani 'O Ka Wo Hi Ku… »
J’entends les pleurs, les soupirs. Je ressens la tristesse, le regret, la déception… Des centaines de personnes se sont rassemblées autour de cette plage où des prières ont été faîtes, où des fleurs ont été jetées à la mer. Mes parents, ils étaient des amis, des connaissances, des exemples… Ils aimaient la vie et les imprévus. J’espère seulement que l’au-delà sera suffisamment imprévisible pour eux, que leur aventure ne s’arrêtera pas aux profondeurs de l’océan parce que la mort, comme la vie, mérite d’être vécue.
Mes parents ont disparu en mer, c’est ce qu’on m’a dit, c’est ce que je ne veux pas croire, jamais. Ils ont toujours voyagé sur les océans, ils ont fait le tour du monde, affronté les plus grosses tempêtes, survécu aux conditions les plus terribles. Mes parents étaient des aventuriers, des forces de la nature et Hiʻiaka les soutenait, comme elle l'a toujours fait. Je refuse de croire qu’ils sont partis et je refuse de croire que l’océan, cette vaste étendue de souvenirs, de joie mais aussi de peine, les a accueillis pour l’éternité.
- Mana' lève-toi, c’est l’heure.
J’ouvre les yeux en soupirant, angoissé à l’idée d’affronter la réalité de cette journée. L’air est encore frais dehors, les vagues se font silencieuses et discrètes. Elles aussi savent que tout sera désormais différent, tout comme le ciel qui ne contient pas le moindre nuage. Bleu, pur, vide, il se prépare à les accueillir, il leur tend ses bras invisibles, il veut les enlacer, les réchauffer, les réconforter, je peux le sentir et je sais que Kāne Milohai est derrière tout ça. Il veillera sur eux, comme il l’a fait pour tous mes proches.
Je jette un coup d'oeil à mon frère et ma sœur dont les regards viennent se perdre vers l’horizon. Iva porte sa couronne de fleurs, celle que portait notre mère pour son mariage. Elle était belle ma mère, c’était une Californienne qui s’était laissée séduire par beauté de l’archipel d’Hawaii. Elle avait alors succombé au charme de mon père, un pêcheur de l’île aux cheveux longs et à la corpulence importante. C’est seulement en 2006 qu’ils ont décidé de parcourir le globe sur un voilier. L’Inde, la Thaïlande, l’Australie, le Japon, ils ont tout fait. J’ai rapidement appris à me débrouiller tout seul et l’absence de mes parents n’était jamais un problème jusqu’à aujourd’hui.
« Mahalo Nui ia Ke Ali'i Wahine. 'O Lili'ulani 'O Ka Wo Hi Ku… »
J’entends les pleurs, les soupirs. Je ressens la tristesse, le regret, la déception… Des centaines de personnes se sont rassemblées autour de cette plage où des prières ont été faîtes, où des fleurs ont été jetées à la mer. Mes parents, ils étaient des amis, des connaissances, des exemples… Ils aimaient la vie et les imprévus. J’espère seulement que l’au-delà sera suffisamment imprévisible pour eux, que leur aventure ne s’arrêtera pas aux profondeurs de l’océan parce que la mort, comme la vie, mérite d’être vécue.
2013 | Time to say goodbye
C’est en 1947 que la famille Baldwin, originaire de l’Etat de Washington, posa ses bagages à Hawaii et plus particulièrement à Maui, une île qui rassemble aujourd’hui plus de 100 000 habitants. Andrew Baldwin était un soldat américain qui participa à la libération de la France en 1945. De retour aux Etats-Unis, il conclut qu’il avait vu trop d’horreurs en Europe et décida de s’exiler avec sa femme Beth sur une île de l’archipel d’Hawaii. Andrew et Beth eurent quatre enfants : Jonathan, Alice, Peter –mon grand-père- et Hanna. Mon grand-père devint instituteur et épousa une anglaise, sa meilleure amie d’enfance : Elena. Ils héritèrent alors de Lili'ulani, la maison de la famille, celle que bâti Andrew lors de son arrivée à Hawaii. Deux enfants virent le jour grâce à l’union de Peter et Elena : Kaoriki, mon père et Tiare, ma tante.
La famille Baldwin occupe une place importante sur l’île de Maui depuis plus de 50 ans. Mais aujourd’hui, tout est sur le point de changer.
- Tu crois que c’est plus grand qu’Honolulu L.A ?
- Idiot, c’est dix fois plus grand. Tu devrais le savoir à ton âge non ?
Les disputes sont devenues de plus en plus courantes entre ma sœur et mon frère. Il faut dire que je ne possède pas la plus grande autorité du monde, moi qui suis censé être un modèle au sein de notre famille plus que réduite.
Un sac sur le dos, j’empile plusieurs valises sur la terrasse en bois usée par l’âge et par la proximité de l’eau salée. Dans une dizaine d’heures nous serons à Los Angeles, la cité des anges, ville incontournable de l’Etat de Californie. J’avoue que l’idée d’habiter dans cette grande ville est loin de me réjouir, contrairement à mon frère et ma sœur qui semblent emballés par la nouvelle vie qui les attend.
- C’est plutôt cool de se dire qu’on va habiter dans la même ville que Rihanna.
- T’as de ces références Tam’, dis-je en levant les yeux au ciel. Dépêchez-vous de finir de ranger vos affaires, le bateau sera bientôt là.
Quelques coups d’œil, c’est le peu de temps qu’il me reste pour dire au revoir à cet endroit qui fut ma maison pendant toutes ces années. Le plancher grinçant de ma chambre me manquerait, l’odeur des Tiarés de ma mère me manquerait. J’ignore si je suis réellement fait pour vivre une autre vie, celle d’un étudiant citadin, celle d’un américain fêtant Thanksgiving, jouant au football et mangeant du McDonald’s. Pourquoi partir ? Parce que mon frère et ma sœur me l’ont demandé, parce qu’ils veulent un avenir autre que celui que je m’étais imaginé. Iva veut faire de la politique, Tamatoa veut faire du théâtre et des sciences… Moi ? Je ne souhaite pas m’éloigner du peuple qui m’a élevé. C’est pourquoi comprendre l’origine de celui-ci deviendra ma passion, occupera mes journées et mes nuits. Non, je ne suis pas encore prêt à tourner le dos à mes racines.
La famille Baldwin occupe une place importante sur l’île de Maui depuis plus de 50 ans. Mais aujourd’hui, tout est sur le point de changer.
- Tu crois que c’est plus grand qu’Honolulu L.A ?
- Idiot, c’est dix fois plus grand. Tu devrais le savoir à ton âge non ?
Les disputes sont devenues de plus en plus courantes entre ma sœur et mon frère. Il faut dire que je ne possède pas la plus grande autorité du monde, moi qui suis censé être un modèle au sein de notre famille plus que réduite.
Un sac sur le dos, j’empile plusieurs valises sur la terrasse en bois usée par l’âge et par la proximité de l’eau salée. Dans une dizaine d’heures nous serons à Los Angeles, la cité des anges, ville incontournable de l’Etat de Californie. J’avoue que l’idée d’habiter dans cette grande ville est loin de me réjouir, contrairement à mon frère et ma sœur qui semblent emballés par la nouvelle vie qui les attend.
- C’est plutôt cool de se dire qu’on va habiter dans la même ville que Rihanna.
- T’as de ces références Tam’, dis-je en levant les yeux au ciel. Dépêchez-vous de finir de ranger vos affaires, le bateau sera bientôt là.
Quelques coups d’œil, c’est le peu de temps qu’il me reste pour dire au revoir à cet endroit qui fut ma maison pendant toutes ces années. Le plancher grinçant de ma chambre me manquerait, l’odeur des Tiarés de ma mère me manquerait. J’ignore si je suis réellement fait pour vivre une autre vie, celle d’un étudiant citadin, celle d’un américain fêtant Thanksgiving, jouant au football et mangeant du McDonald’s. Pourquoi partir ? Parce que mon frère et ma sœur me l’ont demandé, parce qu’ils veulent un avenir autre que celui que je m’étais imaginé. Iva veut faire de la politique, Tamatoa veut faire du théâtre et des sciences… Moi ? Je ne souhaite pas m’éloigner du peuple qui m’a élevé. C’est pourquoi comprendre l’origine de celui-ci deviendra ma passion, occupera mes journées et mes nuits. Non, je ne suis pas encore prêt à tourner le dos à mes racines.
2018 | Just like heaven
Quel est cet endroit où dans l'ombre confuse ?
Les démons et les anges se mélangent
Ah je te rejoins dans cette brume épaisse
Que le tabac, le benjoin, obscurcissent
Alors je pleure, ton nom
Oui je pleure, ton nom
- Dieu à la fois guérisseur et destructeur, Kanaloa est associé à l’océan, à l’obscurité et à la mort. Il fait partie des quatre dieux primaires de la mythologie hawaïenne. On le retrouve également dans les mythes et légendes polynésiennes sous divers noms ; Tangaroa en Nouvelle-Zélande, Tagaloa aux îles Samoa et Tonga, Ta’aora à Tahiti. Dans les différents archipels, il est le créateur de la faune marine, le protecteur des marins, des pêcheurs, des voyageurs, et sa respiration a longtemps expliqué le phénomène des marées.
Je marque un silence. « Pourtant il n’a pas protégé mes parents de leur ultime voyage en mer », je pense discrètement tandis que je sens les regards interrogateurs de mes quelques élèves. D’un air timide, je leur glisse un semblant de sourire tandis que les souvenirs refont surface. Encore aujourd’hui, je vis dans le mystère. La mort de mes parents ne m’a jamais été expliquée et elle ne le sera probablement pas aujourd’hui.
- C’est tout pour aujourd’hui, on se voit dans deux jours.
Quelques minutes plus tard, je décide de déboutonner certains boutons de ma chemise. L’air est étouffant. Mes manches sont remontées et laissent apparaître les différents tatouages qui marquent ma peau. J’entends alors quelques murmures à mon égard. Non, je ne suis pas un professeur traditionnel. Je ne suis pas le genre à porter une chemise, une cravate et à trimballer un cartable en cuir datant du dernier millénaire. Mon skateboard sous le bras, je me faufile parmi une marée d’étudiants jusqu’à rejoindre la rue qui me mènera directement à l’océan Pacifique.
Une fois sur place, je rencontre des visages connus, des visages qui m’ont en quelque sorte adopté. On parle surf, on parle vagues, on parle un dialogue qui fait presque partie de moi. Sans faire de bruit, je me joins à ce groupe de surfeurs californiens. Ils sont différents de ceux d’Hawaii mais ils restent proche de l’océan et c’est tout ce qui me suffit.
- Quoi de neuf Mana' ? Tu participes aux prochaines qualifications pour le championnat national ?
J’hoche positivement la tête. Pour moi, le surf a toujours été ce moyen libérateur de mettre de côté, le temps de quelques minutes, les problèmes de la vie quotidienne. Lorsque j’habitais Maui, on ne m’a pas simplement appris à savoir manier une planche sur l’eau, mais plutôt de faire corps avec l’océan. Très tôt, j’ai su ressentir les forces de ce dernier ainsi que ses faiblesses. Aujourd’hui, je pense pouvoir dire qu’il n’a plus aucun secret pour moi.
- Ouais t’as ton titre à préserver !
- Pas si j’arrive à le battre cette année !
- Cela dépendra de ce qu’à décidé Kanaloa.
Quelques rires se font entendre. J’imagine qu’il est peu commun en Californie de rencontrer quelqu’un qui croit dur comme fer à une mythologie venue d’ailleurs. C’est pourtant ce qu’on m’a appris. Avant même de savoir marcher, je connaissais les quatre dieux majeurs hawaïens à savoir : Kane, Ku, Kaneloa et Lono. J’aime à penser qu’on ne me changera jamais, que je laisserais une trace de mon originalité et qu’un jour peut-être je nagerais dans cet océan éternel, là où les âmes se retrouvent enfin. Là où mes semblables m’attendent.
Les démons et les anges se mélangent
Ah je te rejoins dans cette brume épaisse
Que le tabac, le benjoin, obscurcissent
Alors je pleure, ton nom
Oui je pleure, ton nom
- Dieu à la fois guérisseur et destructeur, Kanaloa est associé à l’océan, à l’obscurité et à la mort. Il fait partie des quatre dieux primaires de la mythologie hawaïenne. On le retrouve également dans les mythes et légendes polynésiennes sous divers noms ; Tangaroa en Nouvelle-Zélande, Tagaloa aux îles Samoa et Tonga, Ta’aora à Tahiti. Dans les différents archipels, il est le créateur de la faune marine, le protecteur des marins, des pêcheurs, des voyageurs, et sa respiration a longtemps expliqué le phénomène des marées.
Je marque un silence. « Pourtant il n’a pas protégé mes parents de leur ultime voyage en mer », je pense discrètement tandis que je sens les regards interrogateurs de mes quelques élèves. D’un air timide, je leur glisse un semblant de sourire tandis que les souvenirs refont surface. Encore aujourd’hui, je vis dans le mystère. La mort de mes parents ne m’a jamais été expliquée et elle ne le sera probablement pas aujourd’hui.
- C’est tout pour aujourd’hui, on se voit dans deux jours.
Quelques minutes plus tard, je décide de déboutonner certains boutons de ma chemise. L’air est étouffant. Mes manches sont remontées et laissent apparaître les différents tatouages qui marquent ma peau. J’entends alors quelques murmures à mon égard. Non, je ne suis pas un professeur traditionnel. Je ne suis pas le genre à porter une chemise, une cravate et à trimballer un cartable en cuir datant du dernier millénaire. Mon skateboard sous le bras, je me faufile parmi une marée d’étudiants jusqu’à rejoindre la rue qui me mènera directement à l’océan Pacifique.
Une fois sur place, je rencontre des visages connus, des visages qui m’ont en quelque sorte adopté. On parle surf, on parle vagues, on parle un dialogue qui fait presque partie de moi. Sans faire de bruit, je me joins à ce groupe de surfeurs californiens. Ils sont différents de ceux d’Hawaii mais ils restent proche de l’océan et c’est tout ce qui me suffit.
- Quoi de neuf Mana' ? Tu participes aux prochaines qualifications pour le championnat national ?
J’hoche positivement la tête. Pour moi, le surf a toujours été ce moyen libérateur de mettre de côté, le temps de quelques minutes, les problèmes de la vie quotidienne. Lorsque j’habitais Maui, on ne m’a pas simplement appris à savoir manier une planche sur l’eau, mais plutôt de faire corps avec l’océan. Très tôt, j’ai su ressentir les forces de ce dernier ainsi que ses faiblesses. Aujourd’hui, je pense pouvoir dire qu’il n’a plus aucun secret pour moi.
- Ouais t’as ton titre à préserver !
- Pas si j’arrive à le battre cette année !
- Cela dépendra de ce qu’à décidé Kanaloa.
Quelques rires se font entendre. J’imagine qu’il est peu commun en Californie de rencontrer quelqu’un qui croit dur comme fer à une mythologie venue d’ailleurs. C’est pourtant ce qu’on m’a appris. Avant même de savoir marcher, je connaissais les quatre dieux majeurs hawaïens à savoir : Kane, Ku, Kaneloa et Lono. J’aime à penser qu’on ne me changera jamais, que je laisserais une trace de mon originalité et qu’un jour peut-être je nagerais dans cet océan éternel, là où les âmes se retrouvent enfin. Là où mes semblables m’attendent.
Un oiseau chante je ne sais où
C'est, je crois, ton âme qui veille
Les mois, comme toujours ont passées les saisons
Mais moi je suis resté le même
Qui attend, que revienne le printemps
Qui aime, qui espère, connaître la fin de l'hiver
C'est, je crois, ton âme qui veille
Les mois, comme toujours ont passées les saisons
Mais moi je suis resté le même
Qui attend, que revienne le printemps
Qui aime, qui espère, connaître la fin de l'hiver
IMAGES FEU ARDENT
- Adélaïde SullivanKingdom Come
-
Dollars : 3596
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
PREEEEEEEMS
UUUUUUUUUUUUUUUUUUH JE SUIS TROP HAPPY DE LE REVOIR, TU LE SAIIIIIIS.
Rebienvenue ma choute et j'espère que tu t'amuseras avec ce personnage discret mais emblématique.
UUUUUUUUUUUUUUUUUUH JE SUIS TROP HAPPY DE LE REVOIR, TU LE SAIIIIIIS.
Rebienvenue ma choute et j'espère que tu t'amuseras avec ce personnage discret mais emblématique.
- InvitéInvité
@Adélaïde Sullivan Je sais que je fais une deuxième heureuse en même temps, c'est envie de te dire que c'est un coup double
Merci
@Arya Walker Tu ne crois pas si bien dire toi
Merci
@Arya Walker Tu ne crois pas si bien dire toi
- InvitéInvité
Te voilaaaaa
Rebienvenue avec ton bonhomme
Rebienvenue avec ton bonhomme
- I have known the life of a couple, the single life, if you need advice, I am the perfect person ¶ Tyler & Kelly
- show me what you got. ❤️ (phèdre)
- MANA'ARII BALDWIN ¶
- WAYDE LLOYD-DAWSON ¶ It is our choices that show what we truly are, far more than our abilities.
- MANA'ARII BALDWIN ¶ Fiche de liens dédiée à Aristide Kendricks, avec tout mon amour
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