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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Rubén Tabanero
let our hearts be the only sound
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Aucun. J'préfère rien savoir, nada, que d'avoir la connaissance absolue dans un domaine. Il est où le fun, là-dedans ? A moins d'être altruiste au possible, avoir une connaissance absolue ne servirait qu'à se la raconter autour d'un verre. C'est peut-être idiot, mais moi, j'aime la difficulté. C'est ce qui me pousse à avancer dans la vie et à me surpasser. Même une connaissance absolue sur les pizzas, je la voudrais pas.
J'ai appris récemment qu'on a pas tous eu cette période awkward où parler en public s'apparente à être guillotiné au beau milieu d'une place publique. Le choc ! J'ai connu le manque de confiance en soi, avec les mains qui tremblent, la voix qui déraille et les lunettes qui glissent. Et puis, tout cela s'est dissipé au fur et à mesure du temps. J'ai grandi, et l'estime pour ma propre personne a fait de même. Maintenant, être le centre de l'attention ne me dérange plus vraiment, mais ce n'est pas une activité à laquelle je m'adonne pas pur plaisir. D'ailleurs, je n'ai jamais rêvé de célébrité ou paillettes. Mon rêve le plus fou serait d'être agent secret. Comme dans les films, vous voyez ? Costume noir, lunettes de soleil. Boom, une porte qui tombe. My name's Tabanero. Rubén Tabanero.
Aprender a sonreír es aprender a ser libres. Littéralement, apprendre à sourire, c'est apprendre à être libre. Et je ne peux que confirmer. Les gens passent leur vie à chercher le bonheur, sans se rendre compte qu'ils ont tous les outils en mains pour le créer. On a tous des souvenirs malheureux, des regrets qui écourtent nos nuits et des démons à camoufler. Est-ce qu'il faut pour autant renier les petits plaisirs du quotidien ? Je ne pense pas. Appelez-moi optimiste, mais je pense que le bonheur, le vrai, se trouve dans les détails et est à la portée de tous.
Ma plus grande réussite remonte à trois ans, lors d'une de mes dernières missions au sein de l'armée. Du bout des doigts, j'ai réussi à empêcher un lancement de missiles qui aurait fait des milliers de morts. Je ne pense pas ressentir à nouveau un tel rush d'adrénaline dans ma vie. A tel point que mes ambitions semblent moindre. J'ai plus de vies entre les mains alors je dirais que mes ambitions sont celles d'une personne lambda - faire quelque chose de ma vie et pouvoir me regarder dans le miroir sans avoir à détourner le regard.
Ma famille. Il faut le dire, c'est une valeur très importante pour moi. Prendre soins des miens, c'est ce que je me suis promis. L'argent n'a jamais coulé à flots et avec une famille aussi nombreuse que la mienne, il disparaît plus vite qu'il ne rentre. Alors oui, d'autres choses me tiennent à cœur, mais j'abandonnerai tout sur le champs pour ma famille. Mes parents ont sacrifié leurs vies pour que celles de mes frères et sœurs, ainsi que la mienne, soient meilleures. Ils méritent tout mon dévouement.
Est-ce vraiment illégal, si on ne se fait pas prendre ? J'ai fais des conneries comme tout le monde. Je l'avoue, j'ai volé un rouge à lèvre Minnie à Disney quand j'étais gamin - on ne se moque pas, j'ai les lèvres qui gercent en hiver, c'était une question de vie ou de mort. Puis, il m'est peut-être arrivé de fumer quelques trucs avec des potes et d'utiliser mes talents informatiques à des fins peu glorieuses... Mais je sais où sont mes limites et je prends soin de ne pas les franchir.
Je ferais un bon ctrl+alt+supp et je virerais tout. Non, je déconne, bien que je me débarrasserais bien de certaines personnes. Je ferais juste en sorte que tout le monde ait accès à ses droits. C'est ça, la base, non ? Et que la nature soit respectée. Mec, c'est grâce à ça que tu tiens debout, fais gaffe un peu. Dans un monde parfait, les Hommes seraient secondaires, un p'tit détail du grand tableau. C'est ça l'expression, non ? Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
Je suis un ancien accro à la lecture. Vous savez ces gamins qui lisent un livre de 800 pages en une journée et le posent même pas pour manger ? J'en faisais partie. Mes parents ont toujours pensé que ça ferait de moi un grand littéraire, mais finalement c'est l'informatique et ses secrets qui m'a mis le grappin dessus. Maintenant, je lis quand j'ai le temps, mais la plupart du temps j'écoute des podcasts. Dans la voiture, la douche, pendant mes livraisons, c'est à croire que je vis avec mes écouteurs dans les oreilles.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : Im a motherfucker Prénom/pseudo : jacage (elisa) Âge : 21 ans Anniversaire : 11 juin Localisation : grand-est, on approuve pas la pluie et les vaches Présence : autant que possible Personnage ... Personnage inventé J'ai connu le forum : bazzart Et je le trouve : de toute beauté, obviously Ma plus grande peur : j'perds toute crédibilité si je réponds les pigeons? Un dernier mot ? kaboom
IMAGES moi-même (avatars) et VOCIVUS (icon)
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
It's an exploration, she's made of outer space
COME AND REST YOUR BONES WITH ME
Rubén n'avait jamais rien vu de tel. Il savait que sa mère allait organiser une soirée pour ce départ, mais il n'avait jamais pensé à une telle envergure. Près de quatre heures après que les festivités aient commencés, et le barbecue tournait encore à plein régime tant bien même que Miguel, son oncle, commençait à manquer de saucisses à griller. « Vraiment, une piñata ? Je suis pas sûr que ce soit nécessaire, mami... » finit-il par dire alors que sa mère venait de débarquer, une couronne de fleur enfoncée sur le crâne. « Mon fils va partir à l'autre bout du monde ! Je crois pas qu'une piñata soit nécessaire, c'est indispensable ». Elle se pencha davantage vers lui, ses pointes de pieds la grandissant de quelques centimètre et chuchota par dessus la musique : « Et crois-moi, une fois parti, tu attendras que ça. Qu'on t'invite à frapper quelqu'un. » Rubén laissa un rire lui échapper avant de secouer la tête. Bien que respirant la joie de vivre en cette soirée mouvementée, il savait que sa mère le voyait déjà mort. Peu importe le nombre de fois où il répétait qu'il ne serait pas au plus près du danger, mais bel et bien derrière un écran d'ordinateur ; Cela revenait au même pour elle. Son fils partait pour un pays qu'elle ne savait même pas placer sur une carte. Comment pouvait-elle le protéger lorsqu'elle ne savait même pas où il était ? Rubén était conscient que sa décision de rejoindre l'armée était difficile à digérer pour sa famille. Les deux aînés étaient déjà partis de la maison et voilà que maintenant, lui aussi s'en allait laissant sa petite sœur et son petit frère pour reprendre le contrôle de la maison. « T'oublieras pas de mettre de la crème hydratante, pas vrai ? » D'un mouvement fluide, Rubén passa le bras autour des épaules de sa mère et déposa un baiser contre sa tempe. « Tous les jours, en insistant bien sur les coudes et les genoux. » C'était leur façon à eux de communiquer, de se dire qu'ils s'aimaient. Et pour la première fois depuis qu'il avait entreprit les démarches, Rubén prit conscience qu'il allait quitter sa famille.
La fête touchait à sa fin. Les verres étaient vides et leurs propriétaires un peu trop plein. Les plus jeunes étaient retournés à l'abri dans un coin de la maison pour troquer les bonbons qu'ils avaient réussi à récupérer de la piñata. Rubén, lui, était toujours assis au même endroit. Assez près de ses invités pour ne pas paraître impoli, mais assez loin pour profiter de ses derniers instants de répits. Une boule avait élu domicile au creux de son estomac, rendant les quelques morceaux de pizzas qu'il avait avalé un peu plus tôt beaucoup moins attrayant. L'origine de cette soudaine montée d'anxiété l'inquiéta. Ce n'était plus le moment de douter – il avait travaillé dur pour en arriver là, pour montrer ses capacités et à quel point il était l'élément indispensable d'une équipe. « Je sais pas si c'est normal, mais je viens de voir ta mère mettre trois pots de Vicks Vaporub dans ta valise... » En moins d'une seconde, Dylan était installée à ses côtés, un sourire aux lèvres et les yeux vitreux. Il soupira, mais n'en était pas moins amusé. « Je lui avais dis de pas faire ça ». Il aurait du se douter qu'elle n'arrêterait pas avant de réussir sa mission. Elle avait sûrement planqué quelques paquets de chips, aussi. « Tu sais, quand je pensais à notre avenir et à une possible relation à distance, j'imaginais deux universités aux extrémités du pays, pas à ce qu'on soit séparé par un océan », confia-t-elle, sa main se posant sur le bras de son petit ami. L'air était encore chaud, c'était l'une des raisons pour laquelle il adorait Los Angeles. Même les hivers se confondaient avec le printemps. Rubén laissa sa bien aimé prolonger le contact avant de s'emparer de sa main, la ramenant à ses lèvres. « C'est une chance que t'aies fais autant de natation au lycée ». Dylan encaissa sa remarque avec un roulement de yeux, maintenant habituée à la façon dont Rubén se dérobait dès qu'une discussion important se présentait. L'humour était son arme favorite, après tout. « Ça tient toujours, n'est-ce pas ? Nous ? On en a pas parlé et je pense qu'on aurait dû, mais je suis parti du principe qu'on resterait ensemble... Mais peut-être que je me suis imaginé des choses et je veux dire c'est - » « Epouse-moi » « - idiot de ma part parce que t'as sûrement autre chose en tête en ce moment, mais – attends, quoi ? » Un silence s'installa entre les deux jeunes, tous les deux un peu surpris par les paroles que venait d'énoncer Rubén. Cela faisait un moment que la question tournait et virevoltait dans sa tête. Deux ans de relation, c'était beaucoup et peu à la fois, mais il était sur le point de quitter le pays. Il ne pouvait pas partir et par la suite regretter de ne pas avoir franchi le pas. « Epouse-moi ».
Rubén ne pensait pas qu'il était ce genre de mec. Le genre à écrire une lettre à sa fiancée pour rompre. Il pensait pas non plus être le genre de mec à tromper sa copine. Pourtant, il pouvait pas nier l'évidence. L'acte du crime n'avait pas été prémédité – au contraire, il avait bien d'autres choses en tête. Cela s'était produit, puis ça s'était terminé. Sans rien, sans explication, parce qu'il n'y avait pas besoin de parler ici. Il suffisait d'un moment de solitude, de faiblesse, pour qu'un réconfort amicale se transforme en une activité moins appropriée. Et le lendemain, c'était comme si rien ne s'était passé. Rubén en connaît une paire, des collègues marié(e)s qui ont partagé le lit d'un autre, mais ont gardé leur péché sous silence. Peut-être que Rubén n'était pas le genre de type qu'il pensait être, mais il en était pas au point de mentir ouvertement. De faire comme si de rien était. Pas quand des sentiments s'étaient entremêlé à la culpabilité. Il lut une dernière fois l'adresse, vérifiant à deux fois qu'il ne s'était pas trompé et la déposa sur la pile des courriers à expédier. Sa lettre de rupture était courte, bien plus qu'une lettre de démission. Il ne savait simplement pas quoi dire d'autres, mis-à-part les faits. Il aimait Dylan. Il se sentait seul et a trouvé réconfort dans des bras familiers. Tout cela aurait été plus simple s'il ne s'était pas rendu compte qu'il appréciait sa collègue plus qu'un simple support émotionnel. Peut-être aurait-il dû garder le silence. Son amante d'une nuit étant probablement déjà passé à autre chose. En plus de tomber amoureux d'une autre femme alors qu'il était fiancé, il était amoureux d'une femme qui ne voyait rien en lui, si ce n'est un ami. C'est quoi, déjà, l'expression ? Karma's a bitch ? Right.
Il était rare que la maison soit aussi silencieuse. Du moins, elle ne l'avait jamais été dans ses souvenirs. A l'époque, il y avait toujours un gamin pour chouiner dans un coin, quand ce n'était pas leur mère qui braillait qu'elle en avait marre d'être la bonne à tout faire. Désormais, près de six ans après son départ, le silence se faisait dominant. Sa dernière visite remontait à trois ans, mais les lieux lui étaient encore familier. Les habitants, un peu moins. Il avait quitté un petit frère qui savait à peine marcher à l'époque et voilà que maintenant, il était capitaine de son équipe de Soccer et avait plus de connaissances que lui en géographie. « Tu vas repartir quand ? ». La question ne trouva pas de réponse immédiate. Rubén laissa son regard se perdre dans la chambre de son petit frère, le vieux papiers peints aux motifs fluorescents remplacé par une peinture plus neutre, plus mature. Pendant toutes ces années, Rubén a mis sa vie entre parenthèse et ce, sans regret. Il n'avait simplement pas pris en compte le fait que ses proches, eux, continueraient à évoluer. A grandir. « C'est fini, je repars plus, j'vais être avec toi tout le temps maintenant ». Son petit frère se redressa sous la couette, le besoin de sommeil refourgué à l'arrière plan. « Parce que t'as arrêté tous les méchants ? C'est pour ça ? ». S'il n'était pas face à un gamin qui voyait les conflits comme l'intrigue principale d'un film de super-héro, il dirait qu'il n'était même pas sûr de faire partie du clan des gentils. Fallait se rendre à l'évidence, une fois déployés, ils étaient tous des méchants. Tous des méchants et, très probablement, tous des cons. Au final, chacun faisait en sorte d'y trouver un intérêt personnel – certains plus honorable que d'autres. « Y'en a encore, mais j'ai des copains qui vont s'en occuper pour moi, comme ça je peux rester avec toi. Faudra que tu me montres ce dribble que t'as fais la dernière fois pendant le match, Mami m'a dit que l'équipe a gagné grâce à toi ! ». Rubén détourna la conversation comme il le pouvait, ce qu'il aura probablement plus de mal à faire avec sa mère. Les raisons de son retour étaient peut-être un peu plus floues qu'il ne laissait paraître, mais il n'avait pas le temps de penser à ça maintenant. Il avait tellement de chose à rattraper.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
Merci à vous deux.
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LOIC. J'en serais presque émue
Contente de te retrouver dans ce vaste monde
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LOIC. J'en serais presque émue
Contente de te retrouver dans ce vaste monde
- InvitéInvité
Bienvenue Ruben j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous et bon courage pour terminer la rédaction de ta fiche
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