YESTERDAY'S NEWS |48
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Bloeme & Kai... mots
we need to talk
Tu lui avais envoyé un sms avant de changer d’avis. Tu avais besoin de parler à Kai, tu n’en pouvais plus de remuer tout ça dans ta tête sans arrêt. Il fallait que ça sorte où ta tête allait exploser façon Mars Attack. Cette matinée ne faisait que tourner en boucle dans ta tête depuis des semaines et des semaines entières, même aux moments les plus inopportuns. Ça te hantait. Tu te revoyais, émergeant des brumes d’une soirée, à l’abri de draps ultra doux. Il t’avait fallu ce qui t’avait semblé être une éternité pour naviguer à travers les toiles de ton sommeil. Tu ne savais pas où tu étais, tu ne savais même plus ce que tu avais fait la veille. Tu avais commencé à tâtonner mais tu t’étais figée quand des grognements t’avais répondu. Oh ? A en juger par les intonations basses, il s’agissait d’un homme. Tu avais levé la tête et risqué un œil de l’autre côté du lit. Il t’avait fallu quelques secondes pour identifier la silhouette pour scanner tes souvenirs. Mais c’est quand tu avais vu son visage que tu avais dû étouffer un cri. Kai. Genre dans Kai le frère de ton meilleur ami. Mais qu’est-ce que…
Tu avais essayé de te défaire des draps mais avait fini le nez dans la moquette, sans grâce aucune, ou encore sans discrétion. Merde. Aïe. Re merde. Tu te drapes dans le drap puisque ta dignité n’est plus et tu croises son regard par-dessus le matelas. Là, t’as dû piquer un far comme une gamine.
Tu secoues la tête pour t’enlever ces images du crâne. Alors que tu grimpes les marches en direction de sa porte d’entrée. La vérité, c’était que tu ne savais même pas. Tu ne savais même pas si tu avais ou non couché avec lui. Tu ne te souvenais pas de cette soirée à part que tu avais beaucoup picolé et que tu étais passablement énervée avant le début de soirée, d’où l’abus de substance. Tu avais repoussé pendant des mois cette confrontation mais tu ne pouvais plus faire comme si le problème n’existait pas. Et puis, tu n’étais plus une gamine, tu ne pouvais pas continuer à te comporter comme telle.
Avec un dernier soupir, tu sonnes.
Tu avais essayé de te défaire des draps mais avait fini le nez dans la moquette, sans grâce aucune, ou encore sans discrétion. Merde. Aïe. Re merde. Tu te drapes dans le drap puisque ta dignité n’est plus et tu croises son regard par-dessus le matelas. Là, t’as dû piquer un far comme une gamine.
Tu secoues la tête pour t’enlever ces images du crâne. Alors que tu grimpes les marches en direction de sa porte d’entrée. La vérité, c’était que tu ne savais même pas. Tu ne savais même pas si tu avais ou non couché avec lui. Tu ne te souvenais pas de cette soirée à part que tu avais beaucoup picolé et que tu étais passablement énervée avant le début de soirée, d’où l’abus de substance. Tu avais repoussé pendant des mois cette confrontation mais tu ne pouvais plus faire comme si le problème n’existait pas. Et puis, tu n’étais plus une gamine, tu ne pouvais pas continuer à te comporter comme telle.
Avec un dernier soupir, tu sonnes.
- Kai NortonReserve Unit
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Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Un échange de sms plus tôt et Kai était prévenu de l’arrivée de Bloeme. Blo. Blo. Blo. La meilleure amie de Matz. La bonne amie de Kai. Et surtout, surtout, l’erreur … Le flou. Le noir complet. Vous savez ce jour où vous vous réveillez un bon matin aux côtés d’une personne que vous ne connaissez pas ? Et bien c’et pareil. Sauf que là, vous la connaissez. Pire encore. Jamais au grand jamais vous n’auriez voulu coucher avec elle. Non pas qu’elle ne vous plaise pas, au contraire. Mais par principe. Par amitié. Par, non, juste, non. Et pourtant. Le drame arriva. Le matin où à ses côtés, Kai trouva Bloeme, nue. Et le pire. C’est qu’il n’y a aucuns souvenirs. Rien. Le vide complet. Ah si, quelques bouteilles de trop, ça oui, il s’en souvenait, comme le bruit des claquements de verre entre eux qui résonnent dans sa tête. Que s’est-il passé cette nuit ? Personne ne le sait. Un malaise. Depuis ce jour. Les deux s’évitent. N’aborde pas le sujet. Mais le temps passe. Les jours s’écoulent. Et la discussion ne cesse d’être repoussée. Aujourd’hui il est temps. Temps de mettre les choses au clair et de comprendre ce qui a pu se passer … ou non, on croise les doigts.
Non sans un léger stress, Kai se fait un café. Lui, stresser ? Qui l’aurait cru ? La sonnerie le fait sursauter et il fait renverser le liquide chaud sur son t-shirt. C’est ça d’avoir les idées chamboulées et de ne pas faire attention à ce qu’on fait. Un torchon attrapé à la volée. Frottant avec ferveur dans l’espoir de nettoyer les dégâts … En vain … Et Norton se retrouva en quelques secondes dans l’encadrement de sa porte ouverte, avec face à lui une Bloeme moins souriante qu’à l’ordinaire. « Salut » Lâche-t-il enfin. Pour briser le silence qui s’était installé entre eux et détourner le regard insistant qu’ils avaient construits sans même sans rendre compte. Sans vraiment savoir où se mettre, il recule d’un pas et l’invite à entrer avec un geste accueillant. « Je t’en prie, installes toi, tu veux un truc à boire ou à manger ? » Il ne savait pas par où commencer ni comment s’y prendre. Il est un peu nul dans le genre discussions sérieuses. Préférant laisser à son amie le lancement des choses il décide de se faire couler un nouveau café. Il allait en avoir besoin. C’était certain. Et si cette fois il pouvait éviter de s’en mettre partout, ce serait une bonne idée.
HRP [Je te laisse lancer les hostilités ]
Non sans un léger stress, Kai se fait un café. Lui, stresser ? Qui l’aurait cru ? La sonnerie le fait sursauter et il fait renverser le liquide chaud sur son t-shirt. C’est ça d’avoir les idées chamboulées et de ne pas faire attention à ce qu’on fait. Un torchon attrapé à la volée. Frottant avec ferveur dans l’espoir de nettoyer les dégâts … En vain … Et Norton se retrouva en quelques secondes dans l’encadrement de sa porte ouverte, avec face à lui une Bloeme moins souriante qu’à l’ordinaire. « Salut » Lâche-t-il enfin. Pour briser le silence qui s’était installé entre eux et détourner le regard insistant qu’ils avaient construits sans même sans rendre compte. Sans vraiment savoir où se mettre, il recule d’un pas et l’invite à entrer avec un geste accueillant. « Je t’en prie, installes toi, tu veux un truc à boire ou à manger ? » Il ne savait pas par où commencer ni comment s’y prendre. Il est un peu nul dans le genre discussions sérieuses. Préférant laisser à son amie le lancement des choses il décide de se faire couler un nouveau café. Il allait en avoir besoin. C’était certain. Et si cette fois il pouvait éviter de s’en mettre partout, ce serait une bonne idée.
HRP [Je te laisse lancer les hostilités ]
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Bloeme & Kai... mots
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« Je t’en prie, installes toi, tu veux un truc à boire ou à manger ? »
Honnêtement, tu avais la gorge tellement nouée que la réponse qui te venait instinctivement, c’était non. Bien sûr que non. Evidemment que non, tu pouvais rien avaler. Mais tu n’étais pas encore prête à être honnête à ce point, alors tu allais jouer la comédie encore un peu plus longtemps. Mais tu ne savais pas vraiment pourquoi, tu avais le sentiment de n’avoir jamais été aussi peu crédible. Un comble pour une actrice, pas vrai ? Tu devrais peut-être lui demander quelque chose de corsé genre vodka ou whisky ? Ouais non, t’as horreur du whisky, ça te fait vomir à coup sûr. Mais quand même, peut-être qu’une toute petite goutte…
« Tu t’y connais en Irish coffee ? »
Tu te glisses dans les lieux, que tu connais. Tu y es souvent venu, avec Matz. On ne pouvait pas franchement dire que Kai était un inconnu pour toi. Tu avais passé énormément de temps avec lui en fait. Ok, ça aurait été mentir de dire que tu étais aveugle ou que tu n’avais pas remarqué que Kai était canon avant. Mais tu n’avais jamais eu aucun mal à faire preuve de self-control. Pas avant cette nuit-là. Maintenant, tu avais l’impression que l’air était trop épais, que tu étais mal à l’aise. Tu n’avais jamais été mal à l’aise avant. Tu détestes être mal à l’aise.
Tu t’installes au bar alors qu’il se glisse dans la cuisine.
« J’espère que j’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Non pas que ce ne soit pas mon genre de m’imposer, cela dit. Simplement, j’ai encore assez pitié de toi pour ne pas vouloir t’imposer ça trop souvent. »
Très spirituel de ta part, Bloeme. Vraiment un portrait très fidèle à toi-même cela dit. Tu n’étais pas du genre à mentir. Ou à avoir un filtre très efficace si en venait là. C’était une bénédiction comme un handicap. Plus souvent un handicap en fait.
« Tu sais pourquoi chuis là, pas vrai ? »
Honnêtement, tu avais la gorge tellement nouée que la réponse qui te venait instinctivement, c’était non. Bien sûr que non. Evidemment que non, tu pouvais rien avaler. Mais tu n’étais pas encore prête à être honnête à ce point, alors tu allais jouer la comédie encore un peu plus longtemps. Mais tu ne savais pas vraiment pourquoi, tu avais le sentiment de n’avoir jamais été aussi peu crédible. Un comble pour une actrice, pas vrai ? Tu devrais peut-être lui demander quelque chose de corsé genre vodka ou whisky ? Ouais non, t’as horreur du whisky, ça te fait vomir à coup sûr. Mais quand même, peut-être qu’une toute petite goutte…
« Tu t’y connais en Irish coffee ? »
Tu te glisses dans les lieux, que tu connais. Tu y es souvent venu, avec Matz. On ne pouvait pas franchement dire que Kai était un inconnu pour toi. Tu avais passé énormément de temps avec lui en fait. Ok, ça aurait été mentir de dire que tu étais aveugle ou que tu n’avais pas remarqué que Kai était canon avant. Mais tu n’avais jamais eu aucun mal à faire preuve de self-control. Pas avant cette nuit-là. Maintenant, tu avais l’impression que l’air était trop épais, que tu étais mal à l’aise. Tu n’avais jamais été mal à l’aise avant. Tu détestes être mal à l’aise.
Tu t’installes au bar alors qu’il se glisse dans la cuisine.
« J’espère que j’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Non pas que ce ne soit pas mon genre de m’imposer, cela dit. Simplement, j’ai encore assez pitié de toi pour ne pas vouloir t’imposer ça trop souvent. »
Très spirituel de ta part, Bloeme. Vraiment un portrait très fidèle à toi-même cela dit. Tu n’étais pas du genre à mentir. Ou à avoir un filtre très efficace si en venait là. C’était une bénédiction comme un handicap. Plus souvent un handicap en fait.
« Tu sais pourquoi chuis là, pas vrai ? »
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Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Kai tente un sourire, mais cela ressemble davantage à une grimace plutôt qu’à une réelle mimique positive. Mal à l’aise. Le meilleur sentiment qui pourrait décrire l’état dans lequel il se trouve. Laissant entrer Bloeme, il referme la porte derrière elle tout en l’invitant dans la cuisine. *Normal, pas gêné* Se répéta-t-il pour se sentir mieux, cela ne fonctionnait absolument pas, ses mains moites lui rappela en une seconde qu’il n’était pas du tout à son aise. Que faire pour se sentir mieux ? Mais décidemment, il était certain qu’il n’y avait qu’une solution, résoudre cette situation. Après tout, une bonne discussion et les choses iront mieux. Se le dire, se le répéter, il tenta de se raisonner et de se calmer. « Pour dire vrai, à part en cocktails improvisés, je ne suis pas très doué. » Déclare-t-il comme une confession. Tout en ajoutant « Je préfère ne pas t’empoissonner. » Il tente un sourire. Une blague. Est-ce que ce sourire coincé pourrait faire croire qu’il se sente bien ? Bien sûr que non ! On dirait qu’un balai vient de se coincer dans le postérieur de Kai ou que son visage vient de se bloquer dans l’embrasure d’une porte qu’on a refermé quatre fois de suite. Une belle déformation en somme. « Gentil de ta part » Glisse-t-il face au tact inconditionné de son amie. Sortant deux mugs, la machine à café se mit en route pour faire couler le liquide chaud délivrant l’odeur agréable de la boisson et envahissant la salle d’un bruit sourd. Une minute suffit pour que les deux tasses soient remplies. « Oui je sais » Il tend l’une des deux tasses à Bloeme tout en allant s’asseoir sur le canapé du salon, non loin de là.
Le suspens trop pesant, le corps de Kai s’enfonça dans le canapé moelleux, ses lèvres trempèrent et un petit couinement se fit entendre. Trop chaud. Quand il faut, il faut. « Ecoute Blo’ » Commença Kai. Être franc, il faut être franc et ne pas passer par quatre chemins. Comme un pansement qu’on retire d’un coup, il est temps d’aborder ce sujet une bonne fois pour toute. « On doit parler de cette fameuse soirée. » Fameuse soirée. On peut appeler ça comme ça. Il commence. « Est-ce qu’on a … » Un geste de la main dans l’air, nouveau moment de gêne. « Enfin, tu vois, d’après toi, on l’a fait ou pas ? » La question est posée.
Le suspens trop pesant, le corps de Kai s’enfonça dans le canapé moelleux, ses lèvres trempèrent et un petit couinement se fit entendre. Trop chaud. Quand il faut, il faut. « Ecoute Blo’ » Commença Kai. Être franc, il faut être franc et ne pas passer par quatre chemins. Comme un pansement qu’on retire d’un coup, il est temps d’aborder ce sujet une bonne fois pour toute. « On doit parler de cette fameuse soirée. » Fameuse soirée. On peut appeler ça comme ça. Il commence. « Est-ce qu’on a … » Un geste de la main dans l’air, nouveau moment de gêne. « Enfin, tu vois, d’après toi, on l’a fait ou pas ? » La question est posée.
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« On doit parler de cette fameuse soirée. »
Tes mains se crispent involontairement sur ton verre alors que c’est toi qui a jeté le pavé dans la mare en premier. Oh et puis tu n’aimais pas tourner mille ans autour du pot, aussi ! Tergiverser, c’est pas ta cam du tout. Tu as la gorge sèche alors tu liquides ta boisson d’une gorgée. Oh la bouffée de chaleur. Heureusement que tu n’avais rien pris de plus fort qu’un café cela dit. Ça t’aurait shooté le cerveau très fort. Et en l’état actuel des choses, tu avais besoin de toutes tes facultés cognitives.
A sa question, tu n’avais aucune réponse. Aucune qui ne puisse se baser sur des souvenirs clairs. Souvenirs tout court en fait.
Tu poses ta tasse sur la table et pose ton menton sur tes mains jointes. Tu fronces les sourcils, essaies de te souvenir de tout ce que tu peux mais tu ne te souviens que de l’avant, du pourquoi de la soirée et comment tu t’étais mise en colère puis minable. Et tu te souvenais de l’après, du réveil, de la panique, du sentiment de honte. De honte pour quoi d’ailleurs ? Parce que tu ne te souvenais pas ? Ou parce que c’était le frère de ton meilleur ami ? Ou alors parce que tu t’étais sentie vulnérable, prise ou dépourvue, mise à nue ? Blague.
Tu finis par hausser les épaules.
« Dans les faits, je me souviens de rien. Mais soyons logique : quelles sont les chances qu’on se soit retrouvés dans le même lit, complètement nus, les draps en pagaille, des fringues dans tous les sens s’il ne s’est rien passé ? J’veux dire : chuis un peu exhibitionniste sur les bords mais quand même. Donc… ouais… ouais, je crois bien qu’on l’a fait… »
Voilà, c’était dit. Plus moyen de reprendre tes paroles maintenant. Tu te mordilles le pouce.
« Et maintenant quoi ? »
Tes mains se crispent involontairement sur ton verre alors que c’est toi qui a jeté le pavé dans la mare en premier. Oh et puis tu n’aimais pas tourner mille ans autour du pot, aussi ! Tergiverser, c’est pas ta cam du tout. Tu as la gorge sèche alors tu liquides ta boisson d’une gorgée. Oh la bouffée de chaleur. Heureusement que tu n’avais rien pris de plus fort qu’un café cela dit. Ça t’aurait shooté le cerveau très fort. Et en l’état actuel des choses, tu avais besoin de toutes tes facultés cognitives.
A sa question, tu n’avais aucune réponse. Aucune qui ne puisse se baser sur des souvenirs clairs. Souvenirs tout court en fait.
Tu poses ta tasse sur la table et pose ton menton sur tes mains jointes. Tu fronces les sourcils, essaies de te souvenir de tout ce que tu peux mais tu ne te souviens que de l’avant, du pourquoi de la soirée et comment tu t’étais mise en colère puis minable. Et tu te souvenais de l’après, du réveil, de la panique, du sentiment de honte. De honte pour quoi d’ailleurs ? Parce que tu ne te souvenais pas ? Ou parce que c’était le frère de ton meilleur ami ? Ou alors parce que tu t’étais sentie vulnérable, prise ou dépourvue, mise à nue ? Blague.
Tu finis par hausser les épaules.
« Dans les faits, je me souviens de rien. Mais soyons logique : quelles sont les chances qu’on se soit retrouvés dans le même lit, complètement nus, les draps en pagaille, des fringues dans tous les sens s’il ne s’est rien passé ? J’veux dire : chuis un peu exhibitionniste sur les bords mais quand même. Donc… ouais… ouais, je crois bien qu’on l’a fait… »
Voilà, c’était dit. Plus moyen de reprendre tes paroles maintenant. Tu te mordilles le pouce.
« Et maintenant quoi ? »
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Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
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La tasse sur la table face à lui, il n’a pas pris la peine de s’asseoir. Trop impatient. Trop absorbé dans les paroles de son amie. Il était temps de lever le voile sur un moment flou. Vous savez, cette image prise avec un appareil photo où vous ne comprenez pas pourquoi il y a ce blanc opaque qui s’affiche, brouillant toute possibilité d’observer les détails. Avec des lignes qui ne semblent pas droites, le photographe ayant tremblé au moment du flash. Flash. Un instant bref mais lumineux. Bref, oui. Lumineux, non. Des images succinctes qui ne se lient pas. Des verres. Des bouteilles. Des bruits de brouahaha, de rires. Des draps qui se froissent. Un visage familier. Un corps nu. Un mélange de fumée et de vapeur qui semble créer une perturbation. Tel un cd rayé, le film s’arrête soudain. Sans savoir, sans se souvenir.
Que s’est-il passé ?
Le doute. La peur. Et si … Cela remettrait tant de choses en question. Ils ne peuvent pas se permettre un tel acte. Si le frère de Kai l’apprenait et si … Non, ils ne peuvent pas. Ils n’ont pas le droit. L’attirance physique existe, oh ça oui ! Mais était-ce une raison pour craquer si facilement ? Etait-ce une raison assez valable pour tout remettre en question ? De prendre le risque de briser une amitié aussi forte ? Une partie de jambes en l’air qui pourrait tout détruire si elle venait à être ébruitée. Un espoir. Peut-être qu’il ne se rien passé, aucun souvenir pour valider l’acte, aucun témoignage qui pourrait amener une certitude. Le pire évité … Ou le bonheur d’un instant …
Ces draps ont-ils été souillés ?
Rien. C’est tout ce qu’il retenu au premier instant. Elle ne se souvenait de rien. Pas de cri de victoire, pas de danse de la joie. La suite vient détruire toute trace de soulagement. Les preuves les accablent, les rendent coupables. Elle a raison. Bon sang qu’elle a raison ! Tous ces indices ne sont pas anodins. Même lit, nudité, draps, vêtements, un ensemble non coordonné. Et ce réveil. Il se souvient encore de ce mal de crâne horrible conservé pendant plus de vingt-quatre heures. La solitude. La remise en question. Il était passé par tous les sentiments possibles. Il avait l’impression d’avoir tout foiré. De l’avoir perdue, elle. Et puis, son frère. Le silence avait régnait. Le malaise.
Et maintenant … ?
La question était bonne. Le visage de Kai se ferme. Il réfléchit. « Je ne sais pas. » Comme une pierre qui coule. Un mauvais rebond, il piétine et s’écroule. Ils ne sont pas plus avancés. Ses yeux scrutent le visage de Bloeme. Comme pour trouver une solution à leur problème sur les traits bien dessinés de l’actrice. Sans réussite. « On continue à garder le silence, comme s’il ne s’était rien passé. » Pas une question, pas une suggestion, ils avaient tous deux besoin de conserver une bonne relation. Vis-à-vis de Matz. Il tente de sourire et d’utiliser d l’humour pour détendre l’atmosphère. « Je suis un bon coup au moins ? » Qu’il demande, le sourcil arqué et les lèvres qui tentent de craquer dans un sourire malgré la situation.
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