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YESTERDAY'S NEWS |48
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Chraio Bahiti Colbert
i came to win, to survive, to prosper, to rise, to fly
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Existe-t-il une connaissance absolue ?
Pour connaître véritablement une chose, il semblerait qu’il soit nécessaire de l’envisager avec une certaine distance pour pouvoir en tirer l’essence. En effet, ma subjectivité peut transformer une chose car non seulement cette connaissance s’apparenterait plus à une opinion, mais en plus, ma présence vis-à-vis de cette chose pourrait la modifier.
Si je considère les choses de manière objective, je dois faire abstraction de mon existence vis-à-vis d’elle. Mais, cette connaissance ne peut jamais être totalement exacte car si j’ai conscience de l’existence d’une chose, c’est qu’il y a un certain lien entre elle et moi : vouloir déterminer les choses dans l’absolu en faisant abstraction de moi par rapport à elle serait à la fois une connaissance vaine et une connaissance erronée.
Je pourrais disserter des heures et de heures sur ce sujet. En introduisant notamment des citations de Nietzsche qui justement à écrit un essai intitulé "La connaissance absolue". Je serais ravie d'en faire une analyse. Je pourrais même corroborer et contrebalancer ses dires en mettant en opposition les textes de Hegel, qui selon moi à une analyse toute aussi intéressante sur le sujet.
Je n'aime pas rêver. Mais saviez-vous que Freud à introduit les rêves dans le domaine de l'analyse qui, jusque-là, avait été délaissé par la philosophie ?
D'après lui, la principale caractéristique de l’état psychique d’un dormeur est le retrait de la réalité et la cessation relative de la perception du monde extérieur. Mais le rêve est surtout l’occasion pour l’inconscient et les pulsions refoulées, quand la conscience n’est plus en plein éveil, de se libérer et de s’exprimer. Ainsi, tout rêve est réalisation de désir. Cependant, le surmoi ou le "ça" peuvent encore résister face à la manifestation d’un contenu latent. D’où le rôle de l’interprétation qu’il confie au psychanalyste.
Dans son oeuvre philosophique "Interprétation des Rêves", il dérive de l'interprétation vers un système à symboles. Symboles qui selon lui, sont tous, plus ou moins, ont caractère sexuel. Ainsi, en rêvant de bouteilles, de boites, d'églises, nous rêvons de l'organe féminin car tous ces symboles sont des objets creux qui, symboliquement, font référence à l'appareil génital de la femme.
Bien entendu, cette oeuvre de Freud peut être critiquée de bien des manières. Notamment, nous pouvons en faire une critique interne car de nombreux psychologues lui reprochent d'être tombé dans l'hypersymbolisme et la surinterpréation. Beaucoup pense que les rêves peuvent avoir un signification claire et surtout, simple.
Permettez-moi de vous épargner l'énumération des autres types de critiques qu'il est possible de faire sur cette oeuvre.
Mais voyez, il suffit juste de bons argument pour briller en société. J'aime étaler ma culture lorsque je le peut et surtout pour éviter de répondre aux questions, qui pour moi, n'ont aucun sens ou qui sont dénuées d'intérêts.
Etre au centre de l'attraction alimente bien entendu mon ego sans pour autant me faire passer pour une personne dénuée de sens commun ou d'empathie. En rejoignant la première question sur la connaissance absolue, je dirais que la connaissance alliée de force à cet ego qui me définit, peut émerveiller tout autant qu'elle peut effrayer. Par conséquent, je laisse à chacun le choix de l'attitude et surtout du sentiment que je produirais car j'adore les voir se peindre sur les visages.
J'aurais très certainement envie de répondre: Pourquoi les gens recherchent désespérément la clef du bonheur alors que la serrure n’a jamais existé ? Mais manifestement, vous avez fini par m'avoir avec cette question car le terme de recette introduit bien évidemment le fait d'associer plusieurs éléments pour atteindre le bonheur. Mais dans ce cas, il faudrait aussi que je définisse le terme de bonheur.
Je vous épargne l'analyse philosophique bien que ça me démange de vous en faire une.
Mais comme vous voulez une recette, je vais vous en donner une. Prenez note.
Pour réussir la fabuleuse pièce montée que représente le bonheur, il vous faut les ingrédients suivants:
- 40g de spontanéité
- 15cl de bon sens
- 3 coups de pieds dans le cul
- 100g d'amitié
- 3 talents (qu'importe lesquels tant qu'ils vous sont propres)
- 200g de sexe
- 1/2 tablette soit d'homme ou de femme, et si vous êtes gourmands, une tablette entière
- 1 sachet d'intelligence
- 1 sachet d'audace
Préparation
¶Etape 1
Dans le récipient qui est votre vie privée, mélangez le sexe, l'amitié, l'intelligence, l'audace. Dans le récipient qu'est votre vie professionnelle, battez les trois talents en neige puis ajoutez votre spontanéité. Mélangez le tout.
¶Etape 2
Ajoutez 10cl de surprises puis remuer (la texture doit être onctueuse). Coupez les 3 coups de pieds au cul en rondelles puis les ajouter dans le récipient. Remuer doucement sans écraser les coups de pieds au cul.
¶Etape 3
Faire fondre la moitié d'un homme. Y ajouter les 15cl de bon sens. Incorporer l'homme au gâteau en mélangeant doucement pour donner un effet marbré.
¶Etape 4
Dans un plat, beurré avec de la spontanéité, design déniché chez Tiffany's & Co, verser le contenu. Préchauffer le four à 95° Fahrenheit. Faire cuire pendant 75 ans à 77°F (le gâteau doit bien cuire au fil des ans).
¶Etape 5
Un régal ponctué de haut et de bas ! Ca, c'est la recette du bonheur.
Au risque de me répéter... "I came to win, to survive, to prosper, to rise, to fly". Développons tout ça.
To win
Je ne joue pas dans une cour de maternelle. Je ne laisse personne me marcher sur les pieds mais je n'hésite pas à écraser tous ceux qui se dresse sur mon chemin. Je n'ai pas peur d'utiliser des moyens peu recommandable pour atteindre mes objectifs.
A L.A, tout est question de relation. Peut importe que vous faisiez, tout ce qui compte, c'est qui vous êtes. Chraio Bahiti Colbert, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir.
To survive
L.A C'est le ring de combat des célébrités. Alliances et mésalliances se font au quotidien. Hors de question que finisse comme Lindsay Lohan. Mon but était de devenir une Madonna, en version noire, cela allait de soi. Je sais jouer de ma personnalité tout comme je suis douée pour monter le meurtre parfait. Un conseil, méfiez-vous toujours des femmes intelligentes...
To prosper
J'aime me définir comme étant pluri-talented. De la rédaction de mon blog lifestyle, en passant par mon talk-show, à mes multiples apparitions dans les magazine de mode, je sais ce dont je suis capable et surtout, je sais comment gonfler mon porte-monnaie. Bien sûr, mon nom de famille est connu. Mes parents sont invités à plus de brunchs auxquels ils ne pourront jamais assister, mais voir leur noms sur la liste des invités faisait toujours sont petit effet.
J'étais une fille de. Mes frasques étaient publiés au jour le jour dans les médias. On me connaissait et on parlait de moi. C'était tout ce qui comptait.
To rise
I just want my name written down on Hollywood Boulevard. My only intention in life.
To fly
Oui, à bord de mon jet, m'emmener vers des destinations où mes fans m'attendent. C'est pour ça que je vis. Laissez-moi. J'aime voyager.
Je n'ai pas ce genre de chose dans ma vie. Aucune possession ni aucune relation qui me ferait prendre ce risque. Je suis bien trop réfléchie pour prendre ce risque. En revanche, étant donné que je trouve ma vie bien plus importante que celle des autres,
je n'hésiterais pas user de tous les moyens en ma possession pour la sauver. Je ne suis pas adepte des suicides sociaux. Hors de question que je me fasse prendre dans une tourmente qui n'avait rien à voir avec moi. Je préférai tuer un enfant que laisser ma notoriété se faire entacher d'une tâche d'huile. C'était bien connu, j'étais plus adepte des tâches faites en paillettes d'or que de cambouis.
Vous voulez dire des choses comme se faire arrêter en état d'ébriété ou trouble à l'ordre public ? Vols avec effractions ou encore coups et blessures ? Je pourrais vous énumérer tout ce que j'ai pu faire d'illégal dans ma vie, mais ça n'a pas plus d'importance. Je suis persuadée que vous trouverez une liste détaillée de tous mes méfaits dans une rubrique spéciale, portant mon nom, dans le L.A Post. N'hésitez pas, franchement, même moi je la trouve divertissante cette rubrique.
Je referais tout. Bien que ce qui m'est arrivé à faire de moi la femme que je suis maintenant. Pourtant, si je e pouvais, je le ferais sans aucune hésitation. Bien sûr, les choses auraient été bien différentes. Je ne serais pas la star que je suis maintenant, je n'aurais pas eu autant d'argent que maintenant et je ne fréquenterais certaines pas les mêmes personnes que maintenant. Mais en refaisant mon monde, je suis persuadée que j'en serais beaucoup plus heureuse. Want some tips ? Je vous invite à lire la deuxième partie de cette fiche parce que je ne vais pas me casser le cul à l'écrire si vous ne la lisez pas ! non mais !
Exercise gives you endorphins. Endorphins make you happy. Happy people just don’t shoot their husbands, they just don’t.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : Im a motherfucker Prénom/pseudo : Zhedd Âge : bon d'accord... 27 ... Anniversaire : 21/11 Localisation : Guadeloupe Présence : Autant que je peux, je le jure ! Personnage ... Personnage invente J'ai connu le forum : Adam est la plus belle personne au monde! Et je le trouve : Still awesome ! Ma plus grande peur : Un dernier mot ? Bitch Better Have My Money !!!
IMAGES .cranberry & Tumblr
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FAITS DIVERS
A Very Revealing Conversation With Chraio Bahiti
L'auteure et la réalisatrice Ada Richardson questionne la star des tapis rouges sur ce qui l'excite, comment elle fait pour supporter la pression médiatique et pourquoi elle s'engage auprès des enfants orphelins (et elles sont devenues amies)
Vous pouvez également ajouter des images à votre guise, grâce aux deux codes fournis ci-dessous.
« Hey… j’ai rendez-vous avec Chraio, moi ». Je fis un jeu d’épaule sexy au portier de mon immeuble. J’accompagnais même mon geste d’un clin d’œil bien appuyé.
Oh bon sang ! Qu’est-ce que j’étais fière ! J’allais me pavaner au moins pendant cinq ans grâce à cette interview ! J’allais même respirer le même air que la célèbre star, dans une pièce où on serait toutes les deux, à se faire des clins d’œil et tout. Ouuuh ! Le pied !
Franchement, à mon si grand âge être excitée à ce point de rencontrer une jeune starlette, c’était tout à fait indécent ! Mais je n’en avais que faire ! Réussir à avoir une entrevue avec Madame Bahiti-Colbert était égalable à rencontrer la reine d’Angleterre en personne !
- Sérieusement ? Non, vous plaisantez ? Personne ne rencontre Chraio comme si c’était notre sœur, me dit le portier en se moquant ouvertement de moi.
- Moi si ! Je ne suis pas n’importe qui ! Enfin, pour vous peut-être mais j’ai du gallon dans le métier jeune insolent !
- Oui, je sais ça. Mais vous écrivez des livres, vous. Pourquoi on vous rencontreriez Chraio. Vous allez faire un livre sur elle ? Parce que, sans vous vexer M’dame, mais je ne suis pas sûr qu’elle sache lire des livres la Chraio et même si elle savait, elle ne le ferait pas, me dit-il en riant.
Honnêtement, si je ne craignais pas pour mon intimité, j’inviterai mes chères amies inconnues à venir exprimer le fond de leur pensée à ce jeune jouvenceau.
Peu m’importait après tout s’il avait l’intelligence d’une mouette. Rien aujourd’hui ne pourrait gâcher ma belle humeur.
Je m’étais faite belle comme si j’allais sortir avec une amie pour prendre un thé et raconter nos derniers potins. I was thrilled !
Mon taxi s’arrêta devant nous pile au bon moment. Ouuuuh !
J’entrai dans le petit boudoir où la belle m’attendait. Elle n’était vêtue que d’un simple peignoir en soie rose pâle qui descendait négligemment sur ses épaules. Ses cheveux noirs étaient remontés en un chignon désordonné mais néanmoins chic !
Elle était juste sublime.
Lorsqu’elle m’aperçut, elle se leva, le sourire aux lèvres et vint à ma rencontre, écartant les bras comme si j’étais l’une de ses plus proches amies. Je ne me fis pas désirée et la pris dans mes bras pour une accolade légère.
Je fus invité à m’assoir dans le fauteuil en face du sien et elle me fourra une tasse de thé entre les mains.
- Sabah el-kheir, commençai-je d’une voix assurée.
- Oh ! Sabah el nour ! Izzay el hal ?
- Kewayess, el hamdullilah, chukran, wenta izzay el hal ?
- Aah, Kewayess kewayess, chukran. Betetkallam misriin ?
- Pardon ?
Son rire cristallin retenti à mes oreilles. Une vraie merveille. Ses yeux scintillaient. Une splendeur.
Avant de tomber amoureuse d’elle, définitivement je voulais dire.
- Je suppose que la réponse est non. Vous ne parlez pas égyptien, ou arabe en général.
- Non, malheureusement, je n’ai pas cette chance.
- Ne vous inquiétez pas ! C’est un excellent début ! Vous êtes originale vous au moins.
Je marquais des points, eh eh ! Je sirotais un peu de ce thé merveilleux avant de commencer à sortir mon bloc-notes sur lequel j’avais noté mes questions. Pourtant, pendant près d’une heure, nous parlions comme si nous nous connaissions et qu’il s’agissait d’un de nos brunchs réguliers. Cette femme était vraiment légère dans son attitude, ses mouvements et malgré tous les clichés qui pouvaient lui courir sur le dos, elle avait l’air très cultivé tant et si bien qu’elle me laissait sur le carreau lorsqu’elle faisait appels à certaines références. Mais bien sûr, je faisais comme si je savais absolument de quoi elle parlait.
Une chose me frappait. Ses yeux. Ils ne m’avaient pas quitté une seule seconde, comme si elle m’étudiait. Je ne savais si je la fascinais ou pas mais si j’avais éveillé un quelconque intérêt chez Chraio Bahiti, croyez-moi, je la laisserai m’exploiter sans aucun remords.
Il était temps de se concentrer sur l’interview bien que copiner avec cette jeune personne ne m’aurait pas du tout dérangé.
- Alors Chraio, est-ce que tu surfes sur le net ? Qu’est-ce que tu regardes ? commençai-je.
- Mmh… Je suis souvent sur le net, avec mon portable ou ma tablette. Je dois être présente sur les réseaux sociaux, alimenter mon blog des choses simples. Mais j’avoue que j’aime beaucoup regarder les recettes de cuisine. J’adore tester de nouvelles recettes, découvrir de nouvelles saveurs ! La cuisine est le domaine qui ne cessera jamais de m’étonner.
- Le jour où tu feras un chili, n’oublie pas de m’inviter surtout !
- Aywa habeeba ! me répondit-elle, avec plaisir !
- La cuisine, hein ? Qui aurait cru que tu savais utiliser une spatule !
Son regard vert me transperça et je sus alors que je venais de commettre une erreur. On ne rabaissait pas Chraio Bahiti. Noté. Elle n’y paraissait pas au premier abord, mais je devinais un caractère bien trempé sous cette peau qui était indubitablement douce à l’extrême.
- Uhm… mais si tu passes autant de temps sur internet, ça veut dire que tu vois tous les articles, les photos, les potins qui font la Une à propos de toi, non ?
- Oh oui ! Bien sûr que je les vois. Ce serait difficile de les rater. Je dois dire que j’y suis plus ou moins habituée. Depuis le mariage de ma mère avec mon fabuleux beau-père, j’ai été placé sous les flashs des paparazzis. Tous mes gestes ont été immortalisés depuis que j’ai cinq ans. C’est devenu mon quotidien en quelque sorte.
- Pas de regrets ?
- Bien sûr que si enfin répondit-elle en riant. Je n’ai pas la chance de l’anonymat. Je ne sais même plus quel goût ça a !
- Alors, moi j’ai fait mes petites recherches aussi sur internet. J’ai dû trier pas mal de choses mais je suis tombé sur quelque chose d’assez fascinant, de mon point de vue. Je vois que tu as créé plusieurs orphelinats dans le monde. Pourquoi ?
- J’ai toujours un rapport spécial avec les enfants. J’ai failli être mère à un moment de ma folle jeunesse mais malheureusement, je n’ai pas su tenir ma grossesse.
- Oh… je…
- Non, non, Il n’y a pas de mal. Lorsque j’ai perdu cet enfant, j’ai été absolument été dévastée. J’avais alors besoin de quelque chose pour retenir à la vie que je ne voulais plus. Je me suis dit que des mères perdaient leur enfant mais qu’advenait-il des enfants qui eux perdaient leurs parents. Je me suis raccrochée comme une folle à cette envie. J’avais de l’argent. Plus que je n’en aurai jamais. Trop, en fait. Alors j’ai créé une fondation parce que j’avais besoin d’un statut pour pouvoir faire ce que j’avais prévu. En attendant les papiers, j’ai acheté des immeubles dans mes mégalopoles, fait construire lorsqu’il n’y avait pas de lieux à acheter. Et dès que j’ai l’accord pour officialiser mon projet, j’ai lancé des recrutements en favorisant bien entendu les personnes qui avaient besoin d’un travail. Les mères célibataires, les jeunes en abandon scolaire, les sans-abris qui avaient besoin qu’on leur tende une main. Pour moi, New Life, ce n’est pas uniquement des orphelinats, c’est un moyen que j’ai trouvé pour aider le plus de monde possible. Et croyez-moi, ce que nous avons construit, tous ces gens et moi, est tout simplement magnifique ! En sauvant leur vie, ils ont sauvé la mienne et je leur serais éternellement reconnaissant.
- C’est… ouaw ! Mais vous êtes la seule actionnaire ! Comment faites-vous pour financer tous ces établissements ?
- J’ai choisi d’en être la seule actionnaire car je ne voulais pas que des groupuscules viennent briser à nouveau la vie de ces personnes. Et ce que vous ne savez pas, c’est que tous les lieux de New Life sont autonomes. Ils subventionnent leurs propres besoins et quand ils ne le font pas, l’Etat y pourvoie. En soi, je n’injecte que dix millions de dollars par an dans New Life. Je subventionne surtout l’enseignement et l’encadrement. Ca m’a coûté peut-être soixante millions… même moins, car les aspirants étudiants de New Life ont tous eu des bourses d’études grâces à leurs notes. Donc, moi je m’occupe de les loger et de leur fournir une aide financière à la sortie de l’université, en attendant qu’ils se trouvent un très bon boulot.
- C’est assez impressionnant. Pourquoi vous ne parlez pas ça dans les médias… en général, je veux dire ?
- Ces personnes n’ont pas besoin que leur vie soit étalée dans les journaux. C’est d’ailleurs pour ça que j’assure un anonymat total en ce qui concerne les emplacements de l’établissement New Life et de ceux qui y travaillent.
- Je dois admettre que c’est très généreux de votre part.
- Non, ça ne l’est pas. Aider ses gens, c’est juste un acte très égoïste de ma part, rien de plus.
Je la fixai à ce moment-là. Je ne comprenais pas en quoi c’était un acte égoïste d’aider des milliers de gens mais Chraio avait l’air serein, comme si elle venait tout simplement d’énumérer une vérité dont elle seule connaissait les tenants et aboutissants.
En fait, cette femme était tout le contraire de ce qu’on pensait d’elle. Il y avait eu des articles, beaucoup d’articles sur les relatons qu’elle entretenait avec les autres, comment elle dirigeait son squad d’une main de fer, n’admettant aucun écarts. Blair Warldoff jouait dans la cour maternelle face à elle. Elle était cette party girl impitoyable lorsqu’on marchait sur ses plates-bandes. Qui aurait cru qu’il y avait un cœur sous cette poitrine tatouée ?
- Et à part ça, Madame Bahiti a-t-elle d’autres passions ?
- A part manger ?
- Oui, à part ça …
- Il y a la soirée du 23 au MET. Je dois faire une séance de shopping pour trouver LA robe parfaite. Le shopping, une passion. Ça te dit de m’accompagner ? Tu seras mon date !
- Et bien écoute… ce serait génial !
Voilà, c’est comme ça que je suis devenue une personal aquitance de cette jeune femme remarquable. Nous n’avons pas encore trouvé la robe de Chraio, ce qui veut dire que je vais encore passer beaucoup de temps avec elle et apprendre un tas de choses que, malheureusement, je ne retranscrirais pas dans cette chronique.
Chraio Bahiti, 27 ans, personnalité publique
Vous pouvez également ajouter des images à votre guise, grâce aux deux codes fournis ci-dessous.
« Hey… j’ai rendez-vous avec Chraio, moi ». Je fis un jeu d’épaule sexy au portier de mon immeuble. J’accompagnais même mon geste d’un clin d’œil bien appuyé.
Oh bon sang ! Qu’est-ce que j’étais fière ! J’allais me pavaner au moins pendant cinq ans grâce à cette interview ! J’allais même respirer le même air que la célèbre star, dans une pièce où on serait toutes les deux, à se faire des clins d’œil et tout. Ouuuh ! Le pied !
Franchement, à mon si grand âge être excitée à ce point de rencontrer une jeune starlette, c’était tout à fait indécent ! Mais je n’en avais que faire ! Réussir à avoir une entrevue avec Madame Bahiti-Colbert était égalable à rencontrer la reine d’Angleterre en personne !
- Sérieusement ? Non, vous plaisantez ? Personne ne rencontre Chraio comme si c’était notre sœur, me dit le portier en se moquant ouvertement de moi.
- Moi si ! Je ne suis pas n’importe qui ! Enfin, pour vous peut-être mais j’ai du gallon dans le métier jeune insolent !
- Oui, je sais ça. Mais vous écrivez des livres, vous. Pourquoi on vous rencontreriez Chraio. Vous allez faire un livre sur elle ? Parce que, sans vous vexer M’dame, mais je ne suis pas sûr qu’elle sache lire des livres la Chraio et même si elle savait, elle ne le ferait pas, me dit-il en riant.
Honnêtement, si je ne craignais pas pour mon intimité, j’inviterai mes chères amies inconnues à venir exprimer le fond de leur pensée à ce jeune jouvenceau.
Peu m’importait après tout s’il avait l’intelligence d’une mouette. Rien aujourd’hui ne pourrait gâcher ma belle humeur.
Je m’étais faite belle comme si j’allais sortir avec une amie pour prendre un thé et raconter nos derniers potins. I was thrilled !
Mon taxi s’arrêta devant nous pile au bon moment. Ouuuuh !
J’entrai dans le petit boudoir où la belle m’attendait. Elle n’était vêtue que d’un simple peignoir en soie rose pâle qui descendait négligemment sur ses épaules. Ses cheveux noirs étaient remontés en un chignon désordonné mais néanmoins chic !
Elle était juste sublime.
Lorsqu’elle m’aperçut, elle se leva, le sourire aux lèvres et vint à ma rencontre, écartant les bras comme si j’étais l’une de ses plus proches amies. Je ne me fis pas désirée et la pris dans mes bras pour une accolade légère.
Je fus invité à m’assoir dans le fauteuil en face du sien et elle me fourra une tasse de thé entre les mains.
- Sabah el-kheir, commençai-je d’une voix assurée.
- Oh ! Sabah el nour ! Izzay el hal ?
- Kewayess, el hamdullilah, chukran, wenta izzay el hal ?
- Aah, Kewayess kewayess, chukran. Betetkallam misriin ?
- Pardon ?
Son rire cristallin retenti à mes oreilles. Une vraie merveille. Ses yeux scintillaient. Une splendeur.
Avant de tomber amoureuse d’elle, définitivement je voulais dire.
- Je suppose que la réponse est non. Vous ne parlez pas égyptien, ou arabe en général.
- Non, malheureusement, je n’ai pas cette chance.
- Ne vous inquiétez pas ! C’est un excellent début ! Vous êtes originale vous au moins.
Je marquais des points, eh eh ! Je sirotais un peu de ce thé merveilleux avant de commencer à sortir mon bloc-notes sur lequel j’avais noté mes questions. Pourtant, pendant près d’une heure, nous parlions comme si nous nous connaissions et qu’il s’agissait d’un de nos brunchs réguliers. Cette femme était vraiment légère dans son attitude, ses mouvements et malgré tous les clichés qui pouvaient lui courir sur le dos, elle avait l’air très cultivé tant et si bien qu’elle me laissait sur le carreau lorsqu’elle faisait appels à certaines références. Mais bien sûr, je faisais comme si je savais absolument de quoi elle parlait.
Une chose me frappait. Ses yeux. Ils ne m’avaient pas quitté une seule seconde, comme si elle m’étudiait. Je ne savais si je la fascinais ou pas mais si j’avais éveillé un quelconque intérêt chez Chraio Bahiti, croyez-moi, je la laisserai m’exploiter sans aucun remords.
Il était temps de se concentrer sur l’interview bien que copiner avec cette jeune personne ne m’aurait pas du tout dérangé.
- Alors Chraio, est-ce que tu surfes sur le net ? Qu’est-ce que tu regardes ? commençai-je.
- Mmh… Je suis souvent sur le net, avec mon portable ou ma tablette. Je dois être présente sur les réseaux sociaux, alimenter mon blog des choses simples. Mais j’avoue que j’aime beaucoup regarder les recettes de cuisine. J’adore tester de nouvelles recettes, découvrir de nouvelles saveurs ! La cuisine est le domaine qui ne cessera jamais de m’étonner.
- Le jour où tu feras un chili, n’oublie pas de m’inviter surtout !
- Aywa habeeba ! me répondit-elle, avec plaisir !
- La cuisine, hein ? Qui aurait cru que tu savais utiliser une spatule !
Son regard vert me transperça et je sus alors que je venais de commettre une erreur. On ne rabaissait pas Chraio Bahiti. Noté. Elle n’y paraissait pas au premier abord, mais je devinais un caractère bien trempé sous cette peau qui était indubitablement douce à l’extrême.
- Uhm… mais si tu passes autant de temps sur internet, ça veut dire que tu vois tous les articles, les photos, les potins qui font la Une à propos de toi, non ?
- Oh oui ! Bien sûr que je les vois. Ce serait difficile de les rater. Je dois dire que j’y suis plus ou moins habituée. Depuis le mariage de ma mère avec mon fabuleux beau-père, j’ai été placé sous les flashs des paparazzis. Tous mes gestes ont été immortalisés depuis que j’ai cinq ans. C’est devenu mon quotidien en quelque sorte.
- Pas de regrets ?
- Bien sûr que si enfin répondit-elle en riant. Je n’ai pas la chance de l’anonymat. Je ne sais même plus quel goût ça a !
- Alors, moi j’ai fait mes petites recherches aussi sur internet. J’ai dû trier pas mal de choses mais je suis tombé sur quelque chose d’assez fascinant, de mon point de vue. Je vois que tu as créé plusieurs orphelinats dans le monde. Pourquoi ?
- J’ai toujours un rapport spécial avec les enfants. J’ai failli être mère à un moment de ma folle jeunesse mais malheureusement, je n’ai pas su tenir ma grossesse.
- Oh… je…
- Non, non, Il n’y a pas de mal. Lorsque j’ai perdu cet enfant, j’ai été absolument été dévastée. J’avais alors besoin de quelque chose pour retenir à la vie que je ne voulais plus. Je me suis dit que des mères perdaient leur enfant mais qu’advenait-il des enfants qui eux perdaient leurs parents. Je me suis raccrochée comme une folle à cette envie. J’avais de l’argent. Plus que je n’en aurai jamais. Trop, en fait. Alors j’ai créé une fondation parce que j’avais besoin d’un statut pour pouvoir faire ce que j’avais prévu. En attendant les papiers, j’ai acheté des immeubles dans mes mégalopoles, fait construire lorsqu’il n’y avait pas de lieux à acheter. Et dès que j’ai l’accord pour officialiser mon projet, j’ai lancé des recrutements en favorisant bien entendu les personnes qui avaient besoin d’un travail. Les mères célibataires, les jeunes en abandon scolaire, les sans-abris qui avaient besoin qu’on leur tende une main. Pour moi, New Life, ce n’est pas uniquement des orphelinats, c’est un moyen que j’ai trouvé pour aider le plus de monde possible. Et croyez-moi, ce que nous avons construit, tous ces gens et moi, est tout simplement magnifique ! En sauvant leur vie, ils ont sauvé la mienne et je leur serais éternellement reconnaissant.
- C’est… ouaw ! Mais vous êtes la seule actionnaire ! Comment faites-vous pour financer tous ces établissements ?
- J’ai choisi d’en être la seule actionnaire car je ne voulais pas que des groupuscules viennent briser à nouveau la vie de ces personnes. Et ce que vous ne savez pas, c’est que tous les lieux de New Life sont autonomes. Ils subventionnent leurs propres besoins et quand ils ne le font pas, l’Etat y pourvoie. En soi, je n’injecte que dix millions de dollars par an dans New Life. Je subventionne surtout l’enseignement et l’encadrement. Ca m’a coûté peut-être soixante millions… même moins, car les aspirants étudiants de New Life ont tous eu des bourses d’études grâces à leurs notes. Donc, moi je m’occupe de les loger et de leur fournir une aide financière à la sortie de l’université, en attendant qu’ils se trouvent un très bon boulot.
- C’est assez impressionnant. Pourquoi vous ne parlez pas ça dans les médias… en général, je veux dire ?
- Ces personnes n’ont pas besoin que leur vie soit étalée dans les journaux. C’est d’ailleurs pour ça que j’assure un anonymat total en ce qui concerne les emplacements de l’établissement New Life et de ceux qui y travaillent.
- Je dois admettre que c’est très généreux de votre part.
- Non, ça ne l’est pas. Aider ses gens, c’est juste un acte très égoïste de ma part, rien de plus.
Je la fixai à ce moment-là. Je ne comprenais pas en quoi c’était un acte égoïste d’aider des milliers de gens mais Chraio avait l’air serein, comme si elle venait tout simplement d’énumérer une vérité dont elle seule connaissait les tenants et aboutissants.
En fait, cette femme était tout le contraire de ce qu’on pensait d’elle. Il y avait eu des articles, beaucoup d’articles sur les relatons qu’elle entretenait avec les autres, comment elle dirigeait son squad d’une main de fer, n’admettant aucun écarts. Blair Warldoff jouait dans la cour maternelle face à elle. Elle était cette party girl impitoyable lorsqu’on marchait sur ses plates-bandes. Qui aurait cru qu’il y avait un cœur sous cette poitrine tatouée ?
- Et à part ça, Madame Bahiti a-t-elle d’autres passions ?
- A part manger ?
- Oui, à part ça …
- Il y a la soirée du 23 au MET. Je dois faire une séance de shopping pour trouver LA robe parfaite. Le shopping, une passion. Ça te dit de m’accompagner ? Tu seras mon date !
- Et bien écoute… ce serait génial !
Voilà, c’est comme ça que je suis devenue une personal aquitance de cette jeune femme remarquable. Nous n’avons pas encore trouvé la robe de Chraio, ce qui veut dire que je vais encore passer beaucoup de temps avec elle et apprendre un tas de choses que, malheureusement, je ne retranscrirais pas dans cette chronique.
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Autres comptes : Clarence M. Burns
Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
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