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YESTERDAY'S NEWS |48
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Jack Carter McKenzie
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Malgré ses airs un peu rustres d’ours mal léché, Jack est quelqu’un de très cultivé (et pas uniquement parce qu’il peut citer, de tête une bonne quarantaine de bières différentes !). Esprit curieux et intarissable, il lit beaucoup et se passionne pour beaucoup de sujets aussi, en tant qu’être critique et aguerri, il sait bien qu’il est illusoire de vouloir tout connaitre d’un sujet en particulier. Cependant, s’il devait choisir, sans doute se pencherait-il sur l’art antique, lui qui est passionné d’histoire grecque, plus particulièrement la guerre troyenne. L’Iliade est son livre de chevet favori, si bien qu’il le connait presque par cœur et ce n’est pas peu dire. Il fait souvent des références à haute voix à ce propos mais son entourage n’en saisit pas toujours le sens et hausse généralement un sourcil circonspect en se fendant d’un sourire poli. Il passe beaucoup de son temps libre dans les musées (et aussi dans les bars, même s’il s’agit là d’une culture différente) à visiter des expositions obscures dont tout le monde se fout et auquel il est sans doute le seul à trouver un sens…
Jack n’a pas réellement de rêves. C’est un écorché vif, un être un peu brisé auquel la vie s’est rappelé d’une méchante façon. Parfois, dans ses songes, il pense à la vengeance, celle, violente, qui adoucirait sans doute un peu les tourments de son âme mais il a perdu espoir à ce propos depuis longtemps. Être le centre de l’attention n’est pas dans ses ambitions, loin de là. Au contraire, la plupart de sa vie, il a appris à passer toujours sous les radars, à ne pas attirer l’attention, sous peine de se retrouver au fond d’un lac, une pierre attachée aux chevilles. Son métier le veut discret et il n’y a bien que quand il a bu un peu qu’il consent à se dérider vraiment. Parfois un peu trop…
La recette du bonheur tient dans une formule simple que les chimistes définiraient de la façon suivante : C21H23NO5. Les connaisseurs reconnaitraient là les composants de la diamorphine aussi connue sous le nom d’héroïne. Jack ne se définirait pas comme un drogué et en cela, il est bien hypocrite, lui qui se veut si intègre et si irréprochable. Il est devenu junkie par obligation et non par choix et, depuis près de quatre ans, il est bien incapable de se passer de sa dose quotidienne. Il se déteste autant qu’il se dégoûte à chaque injection, à chaque rail aspiré à la va-vite sur le coin d’une table. Qu’y peut-il, au fond ? Il y est devenu accroc et s’y noie un peu plus chaque jour. Le comble pour un agent de la D.E.A., à n’en pas douter, mais McKenzie est un homme plein de paradoxes et celui-ci est malheureusement loin d’être le dernier.
Jack n’a jamais été très ambitieux… Gravir les échelons sociaux n’a jamais été une vocation ou un but ; il a très vite appris à se satisfaire de ce qu’il a, à savoir pas grand-chose. C’est un mode de vie ; comme il ne possède quasiment rien il n’a, par conséquent, rien à perdre et ça lui convient très bien ainsi. Il n’en est pas pour autant malheureux ou dépressif, comprenez juste qu’il se satisfait de peu. Il n’a pas réellement d’envies personnelles non plus ; épicurien, il se laisse porter par ses envies et ses désirs, ne s’embarrassant pas de relations sur le long terme et n’ayant pas pour but de créer une famille. Sa plus grande réussite demeure son emploi. McKenzie est un bosseur qui ne vit que pour son job et les réussites qu’il lui apporte. Ses années d’infiltration au sein de la mafia russe ont été les meilleures de sa vie, malgré cette épée de Damoclès constante au-dessus de sa tête, malgré le danger permanent et la fin aussi tragique que funeste. Perdre son travail serait sans nul doute la pire chose qui pourrait lui arriver.
Malgré ses méthodes peu orthodoxes et son addiction scandaleuse à l’héroïne, Jack demeure un bon flic, de ceux qui ont choisi ce métier par passion et par conviction et non par défaut. Protéger et défendre la veuve et l’orphelin, nettoyer les rues des racailles qui les empoisonnent, démanteler les organisations criminelles, toutes ces actions demeurent ses priorités, sans faillir. On pourra lui reprocher bien des choses et, s’il est loin d’être honnête avec lui-même, il demeure un flic intègre qu’on ne pourra pas corrompre. Il y croit réellement, en tous cas. Pour cela, il est bien prêt à mourir, une fois de plus, comme il a pu frôler la mort à Chicago. Rien ne l’arrête, son sens de la loyauté et de la justice étant plus qu’exacerbé, chez lui. Extrême, dans ses défauts comme dans ses qualités.
Jusqu’à ce qu’il soit envoyé comme agent sous couverture à Chicago, Jake n’avait jamais rien fait d’illégal. Pas même un PV, encore moins un pétard dans un coin pour soulager son mal de tête récurrent. Pour autant, il faut apprendre à fouler aux pieds ses principes, quand on est en mission et son séjour de trois années au sein de la Bratva l’a forcé à faire des choses dont il n’est pas vraiment fier. Exécutions de contrats, meurtres, enlèvements, dissimulation de cadavres, tortures, trafic de drogues, sont autant de choses qui lui ont été demandées pour prouver sa loyauté à la cause. Perdu dans le maëlstrom de son rôle, le flic c’est dissocié de tout ça, compartimentant le tout ; il n’était pas Jack McKenzie quand il agissait ainsi, mais Misha Illiev, son avatar criminel. Le suivi psychologique qu’on lui a imposé par la suite, à son retour de mission, a eu pour but de réconcilier les deux entités et de faire accepter à Jack ce que Misha avait fait en son nom propre mais avec ses mains. Il y eut une période de transition très douloureuse où chaque mort, chaque action, lui revenait à la gueule tel un boomerang, l’assaillant de toute part mais il était suffisamment fort pour se relever face à la dureté de ces épreuves. Désormais, son seul vice demeure la consommation d’héroïne et, s’il se dégoûte à chaque dose, il est bien incapable de faire sans.
C’est sans doute naïf et utopique à dire mais il ne changerait rien du tout. On ne lui a pas appris à vivre dans le passé, à se morfondre de regrets ou à souhaiter l’irréalisable. Toutes ces considérations, la fin de la guerre, la fin de la faim, sont autant de vœux qu’il sait impossible à accomplir alors il ne s’embarrasse même pas de fantaisies ou de fantasmes à ce sujet. On ne peut pas refaire le monde, il l’a compris il y a bien longtemps et, loin d’en être désespéré ou attristé, il l’a accepté avec facilité et résignation. C’est encore le meilleur moyen de vivre heureux que de ne pas se bercer d’illusions chimériques…
Il est une chose que les gens ignorent à son propos et qu’il ignore d’ailleurs lui-même. Le secret bien gardé de Nastassia Petrova, celle qui mit au monde leur enfant, enceinte de lui qu’elle était, après que sa couverture ait sauté. Son père l’autorisa, à sa demande, à conserver le bâtard, bien décidé à en faire, plus tard, le successeur de son royaume, pourrissant une dernière fois la mémoire de ce traitre de flic qu’il imagine mort au fond du lac Michigan. Quelque part dans l’Illinois, grandit donc une part de lui dont il n’a pas connaissance et qu’il ne rencontrera sans doute jamais. Qui sait…
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : Im a motherfucker Prénom/pseudo : Khâl Âge : Anniversaire : 12 Janvier Localisation : Sud de la France Présence : 7/7 Personnage ... Personnage invente J'ai connu le forum : par Dino ! Et je le trouve : c'est beau, c'est neuf, c'est propre ! Ma plus grande peur : Si je vous le dis, je devrais vous tuer ensuite... Un dernier mot ? TOPINAMBOUR ?
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Jack McKenzie
La pression sur sa gorge se fait plus forte comme il tente de se débattre, l’immobilisant définitivement. Il serre les dents, gronde comme un chien fou auquel on tendrait le bâton pour se faire battre. Les deux jambes de Mikhaïl barrent ses propres cuisses de tout leur poids, l’empêchant de donner les coups de pieds qu’ils voudraient bien leur foutre dans la gueule. L’un de ses bras est retenu dans son dos par Dimitri tandis que l’autre est maintenu tendu et maintenu par un garrot. « Tiens le mieux ! » hurle Yuri en tapotant la seringue qu’il tient à la main. « Facile à dire pour toi ! » Jack laisse échapper un ricanement mauvais, cherchant à se défaire de leur étreinte mortelle ; il leur a fallu s’y mettre à deux pour le maintenir en place tandis que Yuri approche l’aiguille de la veine de son bras. Son rythme cardiaque s’accélère, au flic. C’est bientôt la fin, il le sait, et il siffle avec colère comme la seringue s’enfonce dans sa peau, délivrant le produit qu’elle contient dans son organisme. Il n’a pas besoin d’y penser très longtemps pour savoir ce qu’on vient de lui injecter. De l’héroïne… Une dose trop forte pour qu’il puisse la supporter, lui qui n’y a jamais touché, mais c’est ainsi que disparaissent les éléments gênants, dans ce milieu. Une fausse overdose, sans la moindre trace, et son corps disparaitrait au milieu de ces dizaines de junkies qu’on retrouvait dans la rue chaque jour… Son esprit s’embrume très rapidement, ses muscles se détendent, ses yeux se révulsent. Dans un sourire ravi, ses anciens compagnons le libèrent enfin comme il retombe mollement sur le sofa défoncé de son appartement, vaincu.
Il aurait fallu remonter loin, très loin, pour comprendre comment Jack McKenzie en était arrivé là, maintenu par deux Russes pendant qu’un troisième lui faisait une injection mortelle de drogue dans le bras. Il avait grandi dans l’Oklahoma, fils unique d’immigrants écossais. Son père était professeur d’histoire, spécialiste de l’Ecosse du XVIIIème siècle et de la révolte jacobite, ce qui avait sans nul doute influencé la passion du jeune Jack pour les récits du passé. Sa mère était une femme des plus ordinaires qui avait décidé de consacrer sa vie à élever et à éduquer ce fils qu’elle avait eu tant de mal à avoir. Son enfance fut des plus banales ; enfant doué dans les études et sportif, il était sans nul doute le fils irréprochable que tous les parents rêvent d’avoir et ses géniteurs étaient on ne peut plus fiers de lui. Sa mère mourut dans un accident de la route stupide alors qu’il terminait le lycée, une histoire sordide d’un chauffard sous l’emprise de stupéfiants, et cela le marqua si durement et si profondément qu’il décida rapidement de faire de la lutte antidrogue son fer de bataille. Il intervint tout d’abord dans les centres communautaires, dans les groupes de soutien, parfois même dans les centres de désintoxication, racontant sans cesse l’histoire de cette mère qui lui avait été prise par une consommation excessive de marijuana. Cela ne suffit rapidement plus et il abandonna ses idées de cursus en histoire de l’art pour entamer son parcours universitaire au département de Sociologie de l’Université du Montana, en spécialité Criminologie. Il obtint son diplôme avec brio, quittant aussitôt les plaines du Montana pour se rendre en Virginie et postuler à la D.E.A. Le processus de recrutement pris presque sept mois, durant lesquels il enchaina divers entretiens, divers tests psychologiques et psychotechniques, diverses visites médicales et épreuves sportives. Il finança la location de son minuscule studio en travaillant à plein temps dans un Starbucks, en cumulant les jobs pour sortir la tête hors de l’eau en remboursant son prêt étudiant. Il intégra le Programme d’Entrainement de la D.E.A peu après son 22ème anniversaire et termina premier de sa promotion, ce qui lui valut les honneurs de ses pairs et de ses supérieurs. Il démarra sa carrière au bureau d’Albuquerque qu’il servit loyalement durant 4 longues années avant qu’on ne lui offre une position plus dangereuse, plus importante aussi…
Ses doigts se referment nerveusement sur le faux passeport que son lieutenant lui tend. « Misha Illiev… Tu t’y feras ? » Jack acquiesce d’un léger mouvement de tête, repassant mentalement en revue le casier judiciaire créé de toutes pièces. Il était devenu, en l’espace de quelques heures, un narco-trafiquant d’origine géorgienne tout juste sorti d’une prison new-yorkaise et en reconversion dans l’Illinois. C’était, en effet, à Chicago que prendrait place sa mission d’infiltration dans le groupe criminel de la mafia russe, l’objectif étant de mettre à bas l’un des plus gros réseaux de distribution d’héroïne du pays. Grisham, son supérieur hiérarchique, fait glisser la photo d’une sculpturale blonde sur le rebord du bureau. « Elle s’appelle Nastassia Petrova et elle sera ton point d’entrée dans l’organisation. Ne fais pas tout foirer… » Il avait souri, Jack, de cet air amusé mais teinté d’arrogance du type qui sait très bien qu’il plait aux femmes. Aux hommes aussi parfois, d’ailleurs. Séduire la jeune Russe avait été, comme il s’en était douté, plutôt aisé. Il avait feint de ne pas savoir que son père était un des capitaines de la Bratva, poursuivant ses petits faux trafics, en marge, jusqu’à ce qu’elle les présente l’un à l’autre. Lyubomir Petrov s’était d’abord montré méfiant face à ce nouveau venu, débarqué d’on ne savait où, d’autant plus qu’il avait ravi le cœur de sa fille unique. Il finit par lui accorder sa confiance, toutefois, au bout d’une longue et laborieuse année durant laquelle Jack dut se contenter du sale boulot.
Les lumières rouges et blanches de l’ambulance dansaient devant ses yeux en une myriade d’éclats qu’il apercevait à peine. Sang et neige se mélangeaient sur ses prunelles, les bribes de conversation ne lui parvenant qu’en échos assourdis. « On le perd ! » crie une voix qu’il ne connait pas tandis que les portes du véhicule se referment sur le brancard sur lequel on l’a allongé. Ses iris sont vitreux, son cœur en arythmie menace de lâcher bientôt. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres ; c’est une bonne fin… Voilà ce qu’il en coûte aux agents sous couverture quand ils se font attraper par ceux qu’ils sont sensés espionner. Il se rappelait encore la lueur révoltée dans le regard de Nastassia comme son père lui apprenait la chose ; l’homme qu’elle avait pensé aimer pendant trois ans n’était qu’un putain de fils de pute de flic. Bien plus que son statut, elle s’était demandé s’il l’avait vraiment aimée, un jour, ou si tout ça n’avait été qu’une mascarade, si elle n’avait été qu’un jouet, qu’un moyen comme un autre d’atteindre son but. La réponse à cette question, il ne la connaissait pas lui-même et avant qu’il puisse chercher à se décider à ce sujet, tout était devenu noir…
Jack s’était réveillé d’un long coma près de trois mois plus tard. Son corps avait présenté les signes d’une accoutumance à la drogue durant ce temps et le corps médical s’était efforcé de le sevrer pendant son sommeil. On lui imposa par la suite près de neuf longs et fastidieux mois de suivi psychologique avant de lui permettre de regagner les rangs de la DEA en tant qu’agent, loin très loin de Chicago et des Petrov persuadés d’avoir eu sa peau. C’est à Los Angeles qu’il officie depuis trois ans, sous les ordres de Jeff Wesson.
FAITS DIVERS
J’ai rempli ma panse avec de vives urgences, autant vives que ivres sur la piste de danse. J’ai ajusté mes pansements pour que mes saignements soient beaucoup moins apparents sur la piste d’argent…
La pression sur sa gorge se fait plus forte comme il tente de se débattre, l’immobilisant définitivement. Il serre les dents, gronde comme un chien fou auquel on tendrait le bâton pour se faire battre. Les deux jambes de Mikhaïl barrent ses propres cuisses de tout leur poids, l’empêchant de donner les coups de pieds qu’ils voudraient bien leur foutre dans la gueule. L’un de ses bras est retenu dans son dos par Dimitri tandis que l’autre est maintenu tendu et maintenu par un garrot. « Tiens le mieux ! » hurle Yuri en tapotant la seringue qu’il tient à la main. « Facile à dire pour toi ! » Jack laisse échapper un ricanement mauvais, cherchant à se défaire de leur étreinte mortelle ; il leur a fallu s’y mettre à deux pour le maintenir en place tandis que Yuri approche l’aiguille de la veine de son bras. Son rythme cardiaque s’accélère, au flic. C’est bientôt la fin, il le sait, et il siffle avec colère comme la seringue s’enfonce dans sa peau, délivrant le produit qu’elle contient dans son organisme. Il n’a pas besoin d’y penser très longtemps pour savoir ce qu’on vient de lui injecter. De l’héroïne… Une dose trop forte pour qu’il puisse la supporter, lui qui n’y a jamais touché, mais c’est ainsi que disparaissent les éléments gênants, dans ce milieu. Une fausse overdose, sans la moindre trace, et son corps disparaitrait au milieu de ces dizaines de junkies qu’on retrouvait dans la rue chaque jour… Son esprit s’embrume très rapidement, ses muscles se détendent, ses yeux se révulsent. Dans un sourire ravi, ses anciens compagnons le libèrent enfin comme il retombe mollement sur le sofa défoncé de son appartement, vaincu.
Il aurait fallu remonter loin, très loin, pour comprendre comment Jack McKenzie en était arrivé là, maintenu par deux Russes pendant qu’un troisième lui faisait une injection mortelle de drogue dans le bras. Il avait grandi dans l’Oklahoma, fils unique d’immigrants écossais. Son père était professeur d’histoire, spécialiste de l’Ecosse du XVIIIème siècle et de la révolte jacobite, ce qui avait sans nul doute influencé la passion du jeune Jack pour les récits du passé. Sa mère était une femme des plus ordinaires qui avait décidé de consacrer sa vie à élever et à éduquer ce fils qu’elle avait eu tant de mal à avoir. Son enfance fut des plus banales ; enfant doué dans les études et sportif, il était sans nul doute le fils irréprochable que tous les parents rêvent d’avoir et ses géniteurs étaient on ne peut plus fiers de lui. Sa mère mourut dans un accident de la route stupide alors qu’il terminait le lycée, une histoire sordide d’un chauffard sous l’emprise de stupéfiants, et cela le marqua si durement et si profondément qu’il décida rapidement de faire de la lutte antidrogue son fer de bataille. Il intervint tout d’abord dans les centres communautaires, dans les groupes de soutien, parfois même dans les centres de désintoxication, racontant sans cesse l’histoire de cette mère qui lui avait été prise par une consommation excessive de marijuana. Cela ne suffit rapidement plus et il abandonna ses idées de cursus en histoire de l’art pour entamer son parcours universitaire au département de Sociologie de l’Université du Montana, en spécialité Criminologie. Il obtint son diplôme avec brio, quittant aussitôt les plaines du Montana pour se rendre en Virginie et postuler à la D.E.A. Le processus de recrutement pris presque sept mois, durant lesquels il enchaina divers entretiens, divers tests psychologiques et psychotechniques, diverses visites médicales et épreuves sportives. Il finança la location de son minuscule studio en travaillant à plein temps dans un Starbucks, en cumulant les jobs pour sortir la tête hors de l’eau en remboursant son prêt étudiant. Il intégra le Programme d’Entrainement de la D.E.A peu après son 22ème anniversaire et termina premier de sa promotion, ce qui lui valut les honneurs de ses pairs et de ses supérieurs. Il démarra sa carrière au bureau d’Albuquerque qu’il servit loyalement durant 4 longues années avant qu’on ne lui offre une position plus dangereuse, plus importante aussi…
Ses doigts se referment nerveusement sur le faux passeport que son lieutenant lui tend. « Misha Illiev… Tu t’y feras ? » Jack acquiesce d’un léger mouvement de tête, repassant mentalement en revue le casier judiciaire créé de toutes pièces. Il était devenu, en l’espace de quelques heures, un narco-trafiquant d’origine géorgienne tout juste sorti d’une prison new-yorkaise et en reconversion dans l’Illinois. C’était, en effet, à Chicago que prendrait place sa mission d’infiltration dans le groupe criminel de la mafia russe, l’objectif étant de mettre à bas l’un des plus gros réseaux de distribution d’héroïne du pays. Grisham, son supérieur hiérarchique, fait glisser la photo d’une sculpturale blonde sur le rebord du bureau. « Elle s’appelle Nastassia Petrova et elle sera ton point d’entrée dans l’organisation. Ne fais pas tout foirer… » Il avait souri, Jack, de cet air amusé mais teinté d’arrogance du type qui sait très bien qu’il plait aux femmes. Aux hommes aussi parfois, d’ailleurs. Séduire la jeune Russe avait été, comme il s’en était douté, plutôt aisé. Il avait feint de ne pas savoir que son père était un des capitaines de la Bratva, poursuivant ses petits faux trafics, en marge, jusqu’à ce qu’elle les présente l’un à l’autre. Lyubomir Petrov s’était d’abord montré méfiant face à ce nouveau venu, débarqué d’on ne savait où, d’autant plus qu’il avait ravi le cœur de sa fille unique. Il finit par lui accorder sa confiance, toutefois, au bout d’une longue et laborieuse année durant laquelle Jack dut se contenter du sale boulot.
Les lumières rouges et blanches de l’ambulance dansaient devant ses yeux en une myriade d’éclats qu’il apercevait à peine. Sang et neige se mélangeaient sur ses prunelles, les bribes de conversation ne lui parvenant qu’en échos assourdis. « On le perd ! » crie une voix qu’il ne connait pas tandis que les portes du véhicule se referment sur le brancard sur lequel on l’a allongé. Ses iris sont vitreux, son cœur en arythmie menace de lâcher bientôt. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres ; c’est une bonne fin… Voilà ce qu’il en coûte aux agents sous couverture quand ils se font attraper par ceux qu’ils sont sensés espionner. Il se rappelait encore la lueur révoltée dans le regard de Nastassia comme son père lui apprenait la chose ; l’homme qu’elle avait pensé aimer pendant trois ans n’était qu’un putain de fils de pute de flic. Bien plus que son statut, elle s’était demandé s’il l’avait vraiment aimée, un jour, ou si tout ça n’avait été qu’une mascarade, si elle n’avait été qu’un jouet, qu’un moyen comme un autre d’atteindre son but. La réponse à cette question, il ne la connaissait pas lui-même et avant qu’il puisse chercher à se décider à ce sujet, tout était devenu noir…
Jack s’était réveillé d’un long coma près de trois mois plus tard. Son corps avait présenté les signes d’une accoutumance à la drogue durant ce temps et le corps médical s’était efforcé de le sevrer pendant son sommeil. On lui imposa par la suite près de neuf longs et fastidieux mois de suivi psychologique avant de lui permettre de regagner les rangs de la DEA en tant qu’agent, loin très loin de Chicago et des Petrov persuadés d’avoir eu sa peau. C’est à Los Angeles qu’il officie depuis trois ans, sous les ordres de Jeff Wesson.
IMAGES SIL, ALASKA,
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- Felix E. BlackfieldI'm a Mother Fucker
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Avatar : Dave Franco
Crédits : smmg bae
Âge du personnage : 27 ans
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : connard, fêtard, dragueur, infidèle, bagarreur.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : hacker pour le FBI et dealer pour la mafia italienne.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en robotique.
Hobby : les grosses beuveries bien hardcore et les femmes.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Arizona et toutes les autres femmes du monde.
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Bon courage pour la rédaction de ta fiche et vive les topinambours
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