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YESTERDAY'S NEWS |48
- Kai NortonReserve Unit
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Dollars : 3761
Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
KAI NORTON
La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
J'aimerai tout connaître, toutes les sciences, les mathématiques, le passé, le présent, le futur, l'astrologie ou même la philosophie, tout est intéressant mais si je ne devais choisir qu'un seul sujet, je ne le ferai pas. Après tout, pourquoi avoir la connaissance absolue ? A quoi cela servirait-il ? Notre curiosité serait amoindrie, notre soif d'apprendre par la même occasion et ainsi, aucune découverte ne serait réalisée. Je veux tout ou rien. Rien ou tout. Cela revient du pareil au même. Je suis comme je suis, avec mes connaissances et mes ignorances.
Mon rêve je l'ai brisé quand je me suis cassé la jambe l'an dernier, je suis un briseur de rêves. Mais s'il fallait l'énumérer, j'ai longtemps rêvé de lancer une réelle carrière dans le sport de haut niveau. M'initier dans le monde de la NBA, jouer aux côtés des plus grand, Lebron James, Michael Jordan, Tony Parker, quelques grands noms qui ne laissent aucun amateur de basketball indifférent. Mais voilà, cela n'arrivera jamais, finalement, si je persiste, je pourrai un jour, peut-être, les coacher. La place des délaissés.
Au centre de tous les regards, de toutes les attentions, cela pourrait en effrayer plus d'un, mais pas moi. Je crois que mes années de gaminerie à faire le pitre sont gravées en moi et me permet de prendre du recul sur moi-même, de rire de moi-même et au passage d'emmerder les gens pour qui cela ne plaît pas.
A plusieurs reprises j'ai cru goûter au bonheur. D'abord avec Thea, au début de nos études, une rencontre banale, tout allait si bien et puis, j'ai merdé, je l'ai trompé. Comme un gros connard. Pour Eva. J'ai cru que c'était la bonne, une aventure et une histoire hors du commun qui décuple les sentiments à une vitesse folle, je me voyais vivre avec elle. Et puis. J'ai paniqué, je l'ai quitté. Le bonheur, je le brise. Il n'est pas pour moi. La mort de ma sœur en est la preuve.
Alors vous savez, le bonheur je ne le cherche plus. Je me satisfais de ce que j'ai et de ce que j'arrive à créer après toutes ces épreuves. Finalement, le plus simple c'est de ne pas réfléchir aux conséquences de nos actes et de foncer.
ta plus grande réussite à ce jour ?
L'ambition fait avancer les hommes, c'est bien connu. Je dirai que je suis quelqu'un qui en veux, qui est prêt à sacrifier beaucoup de choses pour arriver à ses fins, pourtant jusqu'ici j'ai enchaîné les défaites et les échecs. Mon nouveau poste en tant qu'assistant coach semble pour moi la meilleure opportunité à saisir, la meilleure chose qui me soit arrivé depuis plusieurs années. Je vous dirai si mon ambition à percer dans ce milieu persiste et donne comme résultat une réussite, j'aimerai vous l'affirmer, mais mon passé m'a fait comprendre que rien n'est acquis et qu'il faut se battre pour avoir ce que l'on désire.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Ma famille, ou ce qu'il en reste. Mon père, à Los Angeles, à la tête de son restaurant. Mes grands parents, à Honolulu qui m'ont élevé. Quand on a perdu sa mère enfant et sa sœur il y a peu, je peux vous assurer qu'on a plus tellement envie de se battre. Pourtant, je serai capable de faire ce qu'il faut pour défendre les êtres qui me sont chers. Un sens de l'amitié et des relations clairement profonds, alors ne vous approchez pas trop des personnes auxquelles je tiens, je n'ai jamais été poussé dans mes retranchements, mais je sais une chose, il m'est déjà arrivé de cogner sans raison, peut-être un peu bagarreur le garçon.
qu’as-tu ressenti ?
Est-ce vraiment illégal de fumer quelques pets ? De se baigner tout nu dans la fontaine du parc ? De voler un panneau de la circulation quand on est trop éméché ? Ce sont les seuls faits qu'on pourrait me reprocher, mon casier judiciaire est vierge ! Pourtant, il aurait pu en être différent. Il y a quelques années, ma moto a été volée à mon domicile, je ne m'en suis pas inquiété tout de suite, j'aurai certainement dû. Quelques jours plus tard, me voilà inculpé de meurtre car mon véhicule avait été retrouvé sur la scène de crime dans les quartiers chauds de la ville ... Devinez qui s'est retrouvé mêlé à une histoire de meurtre, drogue, gang sans n'avoir rien demandé à personne ? Mais j'ai été couvert par mon ex à l'époque, il n'y a absolument aucune trace dans mon casier, alors non, on peut dire que je n'ai jamais rien fais d'illégal.
Je créerai la femme parfaite ... Ah non, ce n'était pas la question, pardon ! Je changerai de monde certainement. Un monde où la cruauté n'existe pas. Où la vie est longue de plusieurs siècles, où l'on ne décède pas aussi facilement. Un monde où les humains pourraient choisir à quel moment se retirer, à quel moment il serait intéressant de se dire " ben voilà j'ai assez vécu, je m'en vais ". Un monde où l'alcool ne nous rendrait pas totalement con mais juste un peu pour boire sans limite. Un monde où le sexe serait un salut amical. Un monde où l'essentiel serait de profiter.
Je ne suis pas si bête que ce que l'on pourrait croire malgré mon air idiot permanent qui peigne mon visage. Je suis propriétaire d'un loft à Santa Monica, accompagné d'une magnifique Ford Mustang et d'une moto. Je fais attention à moi, lotions, crèmes, gel, fringues de marque et accessoires toujours assortis, pour avoir la classe à Dallas. Je n'ai aucune croyance, mais je respecte le choix de chacun. Sportif, je cours un jour sur deux. J'ai un compte en banque bien rempli et j'adore regarder les jolies filles, quoi que, vous avez sûrement du le comprendre. Vous savez tout à mon sujet ou vous allez bientôt le savoir. Petit plus, j'adore les fast food.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [ X ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Anaïs / Nana Âge : 24 yo Anniversaire : 24/09, don't forget Localisation : Lyon Présence : 5/7. Personnage ... [ X ] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : De ses ancêtres, un truc de plusieurs années, une communauté et une famille, rien que ça ! Et je le trouve : Aussi culinairement parlant savoureux qu'une boîte de nuggets de McDonald's Ma plus grande peur : Que les chats prennent le pouvoir Un dernier mot ? Le kéké des plages est dans la place
IMAGES wiise
- Kai NortonReserve Unit
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Avec : une pianiste
FAITS DIVERS
- ACT ONE:
- ACTE I
.- ACT TWO:
- ACTE II
ACTE II, Scène 1 ¤ Tel frère, telle sœur.
Septembre 2012, à Eastside, Los Angeles.
« T’es qu’un gamin Kai ! » La porte claque en faisant trembler les murs de l’appartement. Le jeune homme sourit toujours de son air enfantin et ravi. Il paraîtrait qu’il a vingt et un ans, et pourtant, il est toujours le même mec à vouloir emmerder sa sœur et prêt pour toutes les conneries possibles. Sa sœur n’a peut-être pas tellement tord en l’appelant de gamin. Il s’allonge sur le canapé, la télécommande dans les mains, prêt à ne pas s’en séparer. Cause initiale de la dispute.
Cela faisait quelques semaines que les deux enfants Norton avaient décidés de prendre un appartement pour eux deux et de vivre en colocation. Être indépendants tout en conservant ce brin familial. Alors ils se partageaient tout ici et pour l’instant tout se passait au mieux. Quoi que … Cela risque de ne pas durer, sûrement en fonction de la patience d’Haleah. Jusqu’à quel niveau tiendra-t-elle pour supporter son frère ? Sa gaminerie ? Ses conneries ? Et ses conquêtes d’un soir … Bon courage. « Kai ! » Oh putain … La porte s’ouvre de nouveau et Haleah sort de sa chambre en furie. « C’est quoi ça ? » Et elle lui jette une capote en pleine gueule. Fermée bien entendu, n’allez pas imaginer le pire roh ! Si elle pensait faire peur, c’est raté. « Tu ne sais pas ce que c’est sœurette ? Tu veux qu’on fasse un cours ? Allez, assis toi, je vais t’expliquer. » Il se redresse pour lui laisser de la place sur le canapé à ses côtés alors qu’il sourit, totalement amusé de la situation. « T’es con ! J’espère pour toi que tu n’as pas osé faire ça dans ma chambre ! » « Hum, qui sait ? » Il hausse les épaules tandis que le visage d’Haleah vire au rouge spontanément. Allez savoir si c’est pour de la colère ou de la gêne. Tout ce que l’on saura c’est qu’elle n’a pas forcément apprécié la réponse et qu’elle repart alors illico presto dans sa chambre en prenant le soin de claquer violemment la porte et de la fermer à double tour par la même occasion. C’est tellement cool de vivre avec sa sœur.--------------------------------
ACTE II, Scène 2 ¤ La fin d’un rêve
Décembre 2015, Enceinte sportive UCLA.
« Arghhhh ! » Le cri de douleur retenti dans la salle d’entrainement tandis que le joueur de basket-ball s’écroule pour se tordre de douleur sur le parquet du terrain. Se recroquevillant par intermittence. Les traits de son visage tirés au maximum. Une seconde de silence pèse alors sur l’équipe au complet. Une seule seconde avant que la plupart ne se précipite en vitesse vers l’origine du gémissement. Le coach aux côtés du blessé. « Kai, ça va aller, ça va aller je te dis. » Il lui tapote l’épaule gauche comme pour le réconforter avant de jeter un regard plein d’urgence vers son banc et interpeller ainsi l’équipe de soins.
~ Il attrape la balle avant de la passer à son coéquipier. Il avance de deux pas, se place, pivote sur lui-même, se démarque. Puis une fois en place sous le panier, s’élance pour saisir le rebond offensif. C’est à ce moment-là qu’il se réceptionne mal et entend ce craquement. Il ne retombe pas sur ses pieds comme à l’ordinaire et s’écroule sur le sol de tout son long. Sentant la douleur s’emparer presque immédiatement de son tibia pour résonner jusqu’à sa cuisse. Il cri. Espérant que sortir la douleur par cette partie du corps pourrait l’aider. Mais cela ne réduit en rien la douleur. Au contraire … Ou serait-ce seulement une impression ? Il se tord une nouvelle fois. Ferme les yeux lorsqu’il aperçoit plusieurs têtes autour de lui. Il voit flou. Ses yeux s’embuant. Par la douleur. Par l’humidité qui commence à se glisser dans chaque coin de ses orbites optiques. Il entend des mots sans pouvoir en percer la signification. Il perçoit le mouvement autour de lui. L’inquiétude qui émerge des visages qu’il tente d’apercevoir. Il sent qu’on le soulève. Il devine qu’on le déplace. Mais il ne peut rien dire. Rien faire. Il ne sent que la douleur. Que son corps qui crie. Sa jambe semblant être en morceaux. Le tiraillant. Il s’évanouit alors. Lâchant prise. ~
Le blessé est sur la civière. Emmené par le personnel médical. L’équipe le regarde partir, espérant chacun au fond de lui que cela n’est pas aussi grave qu’il n’y parait et que leur coéquipier pourra revenir le plus rapidement possible sur le terrain. Pour les sélections qui approchent. Pour le championnat qui ne l’attendra pas. Pour son rêve et son ambition.
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Quelques jours plus tard, hôpital de Los Angeles.
Il pose le magazine sportif sur le lit lorsqu’il entend quelqu’un entrer dans sa chambre d’hôpital. « Alors comment va notre basketteur aujourd’hui ? » Demande le médecin en voyant le jeune Norton éveillé. « Ça irait mieux sans ce truc-là. » Répond l’homme en montrant le plâtre dans lequel est immobilisée sa jambe. « Encore combien de temps ? » Ajoute-t-il, ce visage désespéré. Il en a déjà marre. Il veut retourner sur le parquet. Il veut sortir d’ici. « Justement, c’est de cela que je voulais vous parler. » Le médecin prend cet air grave. Celui qu’on redoute. Qu’on ne souhaiterait jamais voir. Kai inspire profondément. Il se redresse. Tapote sur son oreiller pour le raffermir et s’enfoncer légèrement pour être confortablement installé. Allez … Annoncez donc la couleur. Une semaine ? Deux ? Trois ? Davantage encore ? Il s’attend à tout. « Monsieur Norton, votre jambe va mettre du temps à récupérer face à votre double fracture au tibia ainsi que la fracture de la cheville. » Et ? Oui, ça on le sait. Kai s’impatiente. Il ne dit rien. Il attend la suite. Il est où le problème ? il va guérir, donc quoi ? « Mais vous n’aurez pas le droit de jouer au niveau de la NBA, vous ne passerez plus jamais la visite médicale après une telle blessure. » La nouvelle fait mal. Il se mord la lèvre inférieure tout en expirant bruyamment. Il vient de passer plusieurs années à peaufiner son objectif. Il a passé les tests de sélection une semaine avant sa blessure. Il a été repéré deux fois lors du championnat universitaire. Alors oui, il a toute ses chances et voilà ce qu’on vient de lui annoncer. La fin du rêve.--------------------------------
ACTE II, Scène 3 ¤ Meurtrier malgré lui
Octobre 2016, Commissariat de Los Angeles.
« Kai Norton » L’appelé se lève de sa chaise pour se présenter à l’agent de police qui vient de prononcer son nom. Loin d’être rassuré, il expire profondément et sens ce mal être au fond de lui. Il arrive au comptoir, avec cette vitre qui sépare les deux hommes, laissant simplement une ouverture placée judicieusement pour que seule la voix puisse être leur moyen de communication. Pas de contact. Pas de risque. Kai ne parle pas, il n’ose pas prendre la parole. Finalement. Que devrait-il dire ? Pourquoi est-il là ? La raison ? Le déroulement ? S’il s’en souvenait d’une manière assez distincte, cela serait déjà un bon début. Alors commencer à s’amuser à raconter un truc qu’on est pas foutu de se souvenir, ce n’est même pas la peine d’essayer. L’agent de police remet en place quelques papiers devant lui avant de lancer ce regard sans égard vers le jeune homme. « Kai Norton, inculpé dans l’affaire 3845, suspect pour meurtre. » Sommes-nous obligés d’indiquer cette information avec une voix aussi forte ? Il ne se donne pas la peine d’ajouter quoi que ce soit à cette annonce. Préférant laisser l’agent contrôler la situation. « L’inspecteur vous attend, suivez mon collège sur votre droite. » Il n’y avait même pas fait attention, mais cet homme sur sa droite devait être là depuis le début. Il se détourne de l’agent pour le suivre, le menant ainsi jusqu'à l'inspecteur.
Il est assis. Seul. A cette table. Dans cette pièce froide. Une simple convocation qu’ils avaient dits. Pourquoi alors a-t-il cette désagréable impression d’être passé au crible comme un criminel ? Après quelques minutes d’attente, l’inspecteur ouvre la porte pour pénétrer dans la salle. Mais il s’est fait attendre ce monsieur le policier. Il jette alors un dossier sur la table et prend place sur la chaise en face de Kai sans aucuns ménagements. Comme s’il était chez lui et qu’il n’avait qu’à mettre les pieds sous la table pour que quelqu’un vienne lui servir une bière. « Bon, on ne va pas perdre de temps. » Bonne idée. Plus vite il pourra rentrer chez lui et mieux il se portera. « Toutes les poursuites contre vous ont été abandonnées, sans vraiment avoir de raison particulière ni de preuves incontestables. Nous savons juste que vous êtes innocent. » C’est un bon début. Kai tente de rester impassible, mais la surprise doit être visible sur son visage. Tout d’abord car il ne savait absolument pas comment la situation a pu arriver à ce niveau-là. Et encore moins l’origine de cet abandon de poursuites. Même si cela l’arrange bien entendu. Au fond de lui, il se doute bien qu’une femme est derrière tout ça. Finalement. Il n’a pas envie de le savoir. Il joint les mains sur la table et écoute avec grande attention l’inspecteur qui semble vouloir reprendre la parole. « Sachez Monsieur Norton que le dossier reste ouvert et qu’au moindre écart de votre part, celui-ci ressortira et sachez, de plus, que c’est votre moto qui a été retrouvée sur la scène de crime, fait que vous ne pouvez pas nier. » Bien sûr qu’il le sait. Comment oublier cela ? Il se l’été faite volée. Faute de temps et de certitude. Il n’avait pas déclaré le vol tout de suite. Quelle surprise quand on lui annonça qu’elle venait d’être retrouvée et utilisée pour un meurtre. Alors n’imaginez pas quel fut son étonnement quand tous les doutes se sont tournés vers lui. Le coupable. Comme si, lui, pouvait être un meurtrier. Il acquiesce d’un coup de tête positif. Aucune nécessité de nier. L’inspecteur se redresse. Probablement pour impressionner. « Vous ne vous en sortirez pas aussi facilement. » Kai déglutit. Son casier reste vierge. Les poursuites ne vont pas continuer. Le dossier reste ouvert. Mais il est innocent. Il le sait. C’est le principal. Et sur cette note, l’officier reprend son dossier et sort de la salle sans laisser un regard vers le Norton.--------------------------------
ACTE II, Scène 4 ¤ L’absence soudaine
Janvier 2017, Los Angeles.
Il compose le numéro de son père sur son smartphone et le porte à son oreille pour entendre la sonnerie retentir. Une fois. Deux fois. Puis la voix de son père se fait enfin entendre. « Oui ? » « Papa, dis, t’as des nouvelles d’Haleah ? » Il attaque le sujet sans passer par quatre chemins. Les saluts ça va, trop peu pour lui. Il avait une préoccupation aujourd’hui et il n’allait surement pas perdre du temps avec des commodités non nécessaires. « Non, pourquoi tu me demandes ça ? » « Ben ça fait deux semaines que je l’ai pas vu, je suis passé à l’appartement, personne et à l’université pareil. » « T’es sérieux là Kai !? » « Hum … » Répondit-il comme pour affirmer ses dires. Encore une minute de conversation entre hommes pour tenter de trouver une logique à ce silence pour au final ne pas comprendre la raison de cette situation. Kai raccroche alors, la boule au ventre. Pourquoi n’avait-il aucunes nouvelles de sa petite sœur ? Il n’était pas rassuré. Elle qui était si présente au quotidien, voilà qu’elle ne disait plus rien. Le vide spatial. Comme si elle venait de se volatiliser ou qu’une bande d’extraterrestres venait de la kidnapper pour quelques expériences qu’on ne préférerait pas imaginer. L’esprit empli de pensées étranges, le jeune Norton rangea son téléphone pour rejoindre ses camarades dans la salle de classe, se jurant comme à lui-même qu’une fois cette journée de cours terminée, il allait chercher une explication à tout cela.
Quelques jours plus tard, toujours à Los Angeles.
Une lettre. Une putain de lettre. C’est tout ce dont il a le droit. Enervé, Kai jette le bout de papier sur le sol et frappe sur la table de la salle à manger, seule surface assez solide dans les parages. Il n’en revient toujours pas. Elle a osé lui faire ça. A lui. A son propre frère. Qui a toujours été présent pour elle. Elle est partie. Ainsi. Sans donner aucunes nouvelles. Et pourquoi ? Non, pour qui plutôt ? Madame a rencontré quelqu’un. Madame part faire le tour du monde. Avec ce mec. Avec cet inconnu. Avec ce … Quelques insultes que votre imagination peut bien inventer n’est-ce pas. Et le pire. C’est que Madame part se convertir à on ne sait pas quelle religion qu’elle vient probablement d’inventer. Non, le pire finalement. Ce n’est ni le mec. Ni le départ. Ni même la religion. Non, mais non. Le pire. C’est qu’elle est partie, mais sans rien ne dire à personne. Qui oserait se permettre cela ? Madame Norton en l’occurrence ! Kai inspire et expire une fois profondément. Après une minute à s’énerver seul, il se laisse tomber sur le sol. Passe une main sur son visage avant de reprendre la lettre qui gisait sur le sol. Une larme perce au coin de son œil droit et roule le long de ses traits. Il venait d’échouer lamentablement dans son rôle de grand frère. L’année 2017 débute à peine et voilà qu’il perd sa sœur.
- ACT THREE:
- ACTE III
ACTE III, Scène 1 ¤ Quand un vide s’installe et que rien ne survit,
Début Mai 2017, Honolulu.
Il est debout. Seul. Face à ce trou dans le sol qui vient à peine d’être refermé. Face à la réalité des choses qu’il ne voulait pas accepter. On entend la terre qui glisse. Les cailloux qui heurtent le bois. On entend tous ces bruits sans vouloir les écouter alors qu’ils résonnent. Tel un écho qui ne s’échappera plus dorénavant, tel le bruit de la faucheuse qui vient de frapper et qui se retire sans un mot. Un son, qui restera intact, ancré, simplement pour pouvoir hanter les mémoires et les souvenirs de ceux qui sont encore là. Les hanter. Toujours davantage. Et toujours plus violemment.
Il est debout. Silencieux. Mais au fond de lui, ses tripes crient à n’en plus pouvoir et son estomac se tord sous les pleures de son cœur qui n’en finit plus. Le désespoir le rempli, le dévore, le démange. Mais son visage reste fermé tandis que le seul effet visuel de l’événement reste la goutte d’eau qui traverse ses traits, illustrant le mal dans lequel il baigne.
Il est debout. Vivant. Ne pensant pas un seul instant qu’il aurait pu s’en vouloir d’être ici. Encore. Alors que l’autre n’y est plus. Cela fait des heures qu’il est ainsi et qu’il ne bouge pas. Personne n’a osé l’importuner. Personne n’a osé lui parler. Et personne n’osera sans doute jamais. Il pourrait rester ainsi des jours et des semaines jusqu’à ce que la mort vienne le chercher à son tour. C’est peut-être ce qu’il mérite pour avoir failli à son rôle. Cette pensée lui a déjà traversé l’esprit une fois. Mais à quoi bon mourir maintenant ? A rien. A quoi bon rester ? A vivre … Pour honorer sa mémoire. Foutaises. Le seul souhait pour cet homme, est de retrouver cette femme et de la prendre dans ses bras. Lui dire combien elle lui a manqué, combien il s’en veut de ne pas avoir pût être l’homme qu’il aurait dû … Mais plus jamais il ne pourra.
Il est debout. Accompagné. Son père passe un bras protecteur autour de ses épaules et le tire vers lui, pleurant. Ne s’en cachant pas. Sa fierté d’homme pourrait être touchée. Mais pas aujourd’hui. Pas dans ces lieux. Pas pour cet événement. Le fils ne réagit pas. Comme si son esprit était parti plus loin et que seul son corps était encore présent. Les deux Norton ne se regardent pas. Trop frappés par cette journée qui vient de s’achever. Tandis que le soleil derrière eux commence à se retirer, on entend le murmure du plus ancien. « Viens. » Ce sera le seul mot qui résonnera ici. Ce sera la seule indication qu’on lui donnera. Dans un silence de plomb, les deux hommes tournent le dos à l’écriteau et s’en vont … Dans un adieu qui se veut déchirant.
Dans leur sillage, nous verrons apparaître les quelques lettres et les quelques mots qui expliqueront leur malheur. « Haleah Norton. Décédée. 12 Juin 1992 – Mai 2017 »--------------------------------
ACTE III, Scène 2 ¤ On tente désespérément de se cacher
Mi Septembre 2017, dans les airs, quelque part entre Honolulu et Los Angeles.
Cinq mois. Voilà le temps qu’il aura fallu à Kai pour réussir à prendre sa décision. A revenir. A monter dans cet avion et à saisir sa chance. Cela faisait maintenant bien trop longtemps qu’il restait enfermé chez ses grands-parents, à se lamenter sur son sort, à n’être qu’un fardeau pour son entourage. Une loque. Un caillou. Un animal blessé qu’on nourrit par simple bonne conscience de ne pas le laisser mourir. Il ne marchait plus. Restant simplement allongé sur son lit des heures entières et ne se déplaçant qu’en cas extrême de nécessité. Il était resté ainsi plusieurs semaines avant de revenir à la raison. Avant de comprendre que cela ne servait à rien. Que cela ne ferait jamais revenir sa sœur, malgré toutes ses prières, malgré tous ses souhaits, rien ni personne ne pourrait la ramener. Aujourd’hui, il en avait pleine conscience et faisait tout son possible pour conserver en mémoire que les moments bénéfiques de sa vie. Avec elle. Il n’en aurait pas de nouveaux. Il avait fini dans cet avion après l’appel de son père. Qui lui avait demandé pour la vingtième fois de le rejoindre. Sans vraiment le vouloir, il avait accepté. Car trop de fois il avait refusé. Et il avait besoin de se relancer.
Le visage tourné vers le hublot, son esprit se remémore. Pas ses cinq mois de souffrance. Pas ses cinq mois à se morfondre. A ne plus être lui-même. Il se remémore tout ce qu’il a laissé ici. Et le constat n’est pas des plus rassurants. Ce mot se répète … Ici. Qu’est ce finalement ? Où habite-t-il ? D’où vient-il ? Où est cet endroit qu’il pourrait appeler son « chez soi » ? Un nuage d’un blanc pur passe près du hublot et Kai détourne le regard un instant afin d’observer les personnes qui l’entoure, assis sur ces fauteuils. Un regard vers l’heure. Il reste encore un long moment avant d’arriver à Los Angeles. Là où il a tout laissé. Là où il a tout abandonné.
Sa petite amie. Son enfant. Enfin, sur ce point, rien n’est plus tellement sûr aux dernières nouvelles. Sa meilleure amie. Sa cousine. Même son année scolaire, il ne l’a pas terminée. Entre sa blessure en Décembre dernier ruinant tous ces désirs ainsi que ses rêves de NBA suivit de près par le décès de sa sœur. L’université ne lui a pas semblée être la meilleure option, alors il est parti. Sans réfléchir. Il a tout abandonné. Aucune considération pour les dégâts qui auraient pu en résulter. Ce n’était probablement pas la meilleure idée. Mais maintenant que cela est fait, il n’a aucun regret. Et il revient. Pour reprendre sa vie là où il l’a laissée. Pour revenir dans une nouvelle version de lui-même. Une meilleure version. Meilleur qu’il n’aura jamais été. La mort de sa sœur lui a permis de toucher une somme d’argent non négligeable, même si, entre nous, il aurait préféré ne rien toucher et conserver sa famille, il n’a pas eu le choix que d’accepter les billets qu’on lui a tendu. Alors il est devenu propriétaire du loft dans lequel il vivait à Santa Monica. Pensant que cela lui serait utile pour avoir son fameux « chez soi » dont il a besoin. Et revenir, meilleur que jamais.
- ACT FOUR:
- ACTE IV
ACTE IV, Scène 1 ¤ La fin de toi et moi
Octobre 2017, Santa Monica, Los Angeles
Il marche. Seul. Dans la pénombre. Combien de temps était-il resté dans la demeure ? Combien de temps lui a-t-il fallu pour réussir à partir ? A tourner la page ? A fermer la porte derrière lui ? A la laisser avec cette larme qui coulait sur sa joue, sur son visage. Il venait même à se demander comment avait-il réussi pour être ici, dehors, dans cette rue où le calme règne. Etrangement. Comme un reflet de son âme. De son cœur. Il sent la souffrance. Une nouvelle fois. Un déchirement. Pas le même qu’il a ressenti des mois auparavant au décès de sa sœur. Mais un déchirement pour un amour qu’il doit oublier, qu’il se force à mettre sous clé. Comme si cela était interdit. Il en a besoin. Et elle aussi. Il le sait. Leur histoire a été trop dure. Trop compliquée. Ces derniers mois éloignés l’un de l’autre a permis une chose, se rendre compte de la réalité. Que leur idylle n’était qu’un mirage. Ils ne peuvent plus avancer côte à côte. Plus maintenant qu’ils ont perdu cet enfant, les brisants. Sans vouloir l’admettre.
Kai passe une main sur son visage. Il sent les larmes couler. Il sent ses lèvres se tordent au souvenir de ce qu’il vient de réaliser. Eva. Ce simple nom allait le briser dorénavant. Reclu dans un passé de souffrances. Il doit avancer. Sans elle. Dorénavant. Et c’est dur. Il marche. Ecoute ses pas. La nuit, les bruits s’entendent davantage. Il se fixe dessus en avançant. Doucement. Ne désirant plus rien. Il se remémore tous les moments passés avec elle. Leur rencontre. Leur folie de jeunesse à l’université. Leur rentre dedans au Coachella. Leur aventure au Ryokan. Leur quotidien d’amour dans cette grande villa. Leur voyage à Hawaï. L’annonce de la grossesse. Tout allait bien. Et puis, tout s’est écroulé. Comme un château de cartes qui ne possédait finalement pas de bases assez solides. Une larme coule de nouveau. Il retient un soupir. Il souffre. Il sent son cœur se briser. En plusieurs morceaux. Qui est-il dorénavant ? Il vient de tout perdre. Il vient de dire adieu à la femme de sa vie. Seul. Il est seul.--------------------------------
ACTE IV, Scène 2 ¤ Un nouvel enjeu
Janvier 2018, gymnase de l'UCLA.
Alors c’est ça être coach ? Il sourit. Cours sur le bord du terrain pour rester dans l’action du jeu et donner ses consignes au moment opportun. Sur le banc, l’entraîneur de l’équipe lui fait un signe de temporiser et de revenir au niveau de son banc de joueurs. Chose qu’il fait sans chercher à comprendre. Le coach, on l’écoute toujours. C’est le leader. En personne. « On change. 3 et 4 sur le terrain, on fait la stratégie 10 à la première occasion. » Il tape sur le dos de deux de ces anciens coéquipiers en leur donnant du courage. Il était passé il y a peu de l’autre côté. Du côté de l’encadrement plutôt que du jeu. Depuis sa blessure, Kai a dit adieu à la compétition, les entraînements diminuant grandement pour faire naître en lui le sentiment d’avoir raté quelque chose. Il avait vu l’occasion parfaite de rester près du terrain avec cette proposition. Assistant coach de l’équipe. Parfait. Il ne pouvait pas rêver mieux. Il allié le management et le basket ball. Deux notions importantes pour lui. Comme si un deuxième rêve venait de naître pour remplacer l’échec du premier. Alors il s’investit au maximum pour prouver qu’il mérite amplement ce poste et sa place dans l’équipe. Le match arrive à la fin, le minuteur résonne et les joueurs sortent du terrain en tapant sur l’épaule de Kai. « Bien joué coach ! » « C’était chaud ! » Le regard sur l’afficheur. La victoire. Il venait de réussir parfaitement le premier match de sa « carrière ». Un sentiment de fierté prit place dans son poitrine. Il venait réellement de réussir quelque chose. Le regard complice de son supérieur qui lui avait laissé la main pour le match lui certifia une chose, il avait réussi.
« Alors comme ça Monsieur le basketteur est coach ! » « Ben ouais mec, attends la classe ou pas ? » Kai jette un pop corn sur le visage de son meilleur ami. Il venait de lui annoncer la nouvelle alors qu’ils se rendaient à une séance de cinéma. « Ben merde alors, vous êtes pas prêts de gagner. » Kai rigole. Il n’en attendait pas moins de son meilleur pote. Et ne répondit pas. Le sourire sur la tronche. Trop heureux de sa situation et de voir que finalement, malgré tout, il avait encore une chance de réussir dans sa vie. « Non, bravo mec, tu le mérites. » Il finit par avoir une reconnaissance et ne put que le remercier silencieusement. Un nouveau projet professionnel s’offrait à lui. Une alternative à son échec. A sa blessure. Un nouveau tracé dans sa vie.
- CHRONOLOGIE:
1991 : Naissance
1992 : Naissance d'Haleah - Mort de la mère
1992 - 2009 : Élevé par ses grands parents à Honolulu
2010 Juillet : Arrivée à Los Angeles
2010 Septembre : Intégration UCLA
2011 - 2014 : Colocation avec Haleah
2015 Septembre : Emménagement villa à Santa Monica
2015 Décembre : Blessure jambe
2016 Octobre : Vol moto, accusation meurtre
2017 Mai : Décès soeur
2017 Mai - Septembre : Honolulu
2017 Septembre : 7e année (redoublement), dernière année de scolarité
2017 Octobre : Séparation Eva
2018 Janvier : Coach assistant équipe universitaire basket ball UCLA
IMAGESFEU ARDENT
- InvitéInvité
Tu me fais découvrir un mec clairement agréable à regarder merci pour ça
(et j'aime beaucoup ce que j'ai pu lire )
(et j'aime beaucoup ce que j'ai pu lire )
- InvitéInvité
tu m'as manqué, si tu savais camcam & ari, les plus beaux
ça vend clairement du rêve, par ici
ça vend clairement du rêve, par ici
- Kai NortonReserve Unit
-
Dollars : 3761
Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
@Silas Caldwell Contente de te le faire connaître et de t'offrir une belle vue
@LENA J. ABELLI-RHODES Oh toi aussi !!! On est un duo de choc Rêves de moi alors
@LENA J. ABELLI-RHODES Oh toi aussi !!! On est un duo de choc Rêves de moi alors
- Kai NortonReserve Unit
-
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@Dylan Fraser Ce beau gosse, c'est Kai Academics au pouvoir !!!
- InvitéInvité
Qui l'a ramené lui ?! Rhaaaa
Faut-il vraiment te souhaiter la bienvenue ??
Faut-il vraiment te souhaiter la bienvenue ??
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