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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
MYLES TOWNSEND
Go against the grain until the end.
L'INTERROGATOIRE
Le corps humain. J’aurais aimé qu’il n’ait aucun secret pour moi. Pourquoi? Parce que je pense que je l’ai pas suffisamment expérimenté. Parce que je suis sûr qu’on peut faire tellement de choses improbables avec… Par exemple, vous saviez qu’on pouvait dépecer entièrement une personne sans la tuer? Sans déconner, j’ai vu ça dans un film, jamais essayé, mais ce serait le pied... Pour rester sérieux, je pense que connaître la loi aurait pu me sortir de beaucoup d’emmerdes. Sûr que ça serait bien plus utile que connaître le corps humain. En attendant c’est plus tentant de pratiquer sur des vraies personnes que de rester derrière un foutu bouquin pour apprendre toutes les lois une par une.
Mon rêve le plus fou? Un qui se réalisera jamais… J’aurais aimé pouvoir ramener mon père à la vie... pour pouvoir le tuer moi-même, ce fils de ****! Il a bien eu de la chance de s’en être sorti avec un simple cancer, je jure que je lui aurai fait bien plus mal. Un rêve réalisable? J’en ai pas, ou peut-être celui de devenir riche comme les trois quarts de la population, rien d’original.
La liberté, bien sûr! Celle de pouvoir faire ce qu’on veut, quand on veut. Pour avoir connu la taule, le bonheur c’est d’en sortir. On le croirait sûrement pas comme ça, mais ma vie me convient comme elle est. J’ai aucune attache, les moyens de me payer ma cure de vitamine et des putes. J’ai même une maison. Elle ressemble plus à un taudis pour certains, mais du moment qu’elle prend pas la flotte ça me suffit… Je fais pas partie de ceux qui demandent le beurre et l’argent du beurre mais juste le cul de la crémière… Un rail, une femme à poils dans mon lit et quelques gueules à casser, c’est ça la recette du bonheur, rien d’autre.
ta plus grande réussite à ce jour ?
J’ai aucune ambition, sinon celle d’avoir mon propre salon de tatouage. J’ai jamais rien fait d'extraordinaire dans ma vie jusqu’à maintenant, mais y a tout de même une chose dont je suis plutôt fier, c'est celle de m'en être sorti sans l'aide de personne. J’ai peut-être passé plusieurs années en prison, mais je considère que ma vie est loin d'être dégueulasse, j’ai au moins un toit et de quoi continuer de me payer ce que je veux sans trop de difficultés. Il faut savoir se contenter de ce qu’on a, non? Ma plus grande réussite, c’est d’être encore en vie.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Je vais me répéter, mais la chose la plus importante pour moi, c’est la liberté. Je suis pas un modèle en matière de sagesse. Tout ce qui est illégal m’attire, c’est comme ça. Maintenant, mon seul but est de pas retourner en taule. Je serai prêt à m’enfuir à l’autre bout du monde si je le pouvais, pour qu’on me foute la paix.
qu’as-tu ressenti ?
Illégal? Ce mot résume ma vie. Il faudrait plutôt me demander si j’ai déjà fait quelque chose de légal, c’est beaucoup plus intéressant. Je conduis légalement puisque j’ai encore le permis. Et je crois que ça s’arrête là. Je fais plus très bien la différence entre ce qui est bon ou mauvais. C’est qu’une question de choix. J’y suis pour rien si vous interdisez tout ce qui est amusant! Aider une vieille à traverser la route, c’est chiant. Refaire la face d’un mec avec un poing américain, ça c’est drôle.
J’en ai rien à foutre du monde. Mais s’il faut vraiment répondre… je dirai que le monde parfait pour moi, ce serait un monde sans loi. Un monde où je pourrai tuer qui je veux sans risquer de me retrouver en taule. Un monde où je pourrais me taper les femmes que je veux sans faire passer ça pour un viol. Un monde où je pourrais m’enfiler de la coke sans problème.
Si je l’ai pas dis c’est que j’ai pas envie que vous le sachiez… Mais s’il le faut vraiment… Beaucoup de mes tatouages représentent mon chien, d’autres différents parcours de ma vie. Par exemple, le 21 tatoué sur mon visage, il représente le début de ma seconde vie. L’âge où mon père a été emporté par le cancer. L’âge où j’ai connu la prison pour la première fois aussi. Je déteste parler de ce que représentent mes tatouages. C’est personnel.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [x] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : 'Joke Âge : 25 ans Anniversaire : 19/06/1992 Localisation : France Présence : 6/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : sur Bazzart Et je le trouve : Génial! Ma plus grande peur : Euh, les requins. Un dernier mot ? Je photocopie du sable et j'achète un hôtel.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
Stepping out ? You'll feel our hell on your back.
Damage incorporated...
Myles, c’était le gamin calme et discret à l’école. C’était le môme qui ne cherchait pas les noises mais qui les attirait. C’était celui qu’on critiquait de sale pauvre parce que ses fringues n’étaient pas aux normes. Celui dont on se moquait et qui terminait bien souvent la tête noyée dans les toilettes de l’école. Myles, c’était le gosse perturbé, qu’on retrouvait la face abîmée sans trop savoir pourquoi. On ne cherchait pas non plus à le comprendre, puisqu’il ne se confiait pas. Très bon élève, mais “trop silencieux et ne participe pas assez”. Invisible pour les adultes, tête de turc pour les camarades. Trouble du contrôle des impulsions. Des mots prononcés à la légère, des mots qu’il n’a pourtant pas oubliés puisqu’ils ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Ce trouble ne le concernait pas directement mais plutôt son père. L’alcool n’a pas aidé, Marie-Jeanne non plus.
Myles, ce n’est pas son vrai prénom. C’était plutôt celui de son chien. Parce qu’il lui doit la vie. Myles -le chien-, c’était son meilleur ami. Un pitbull aux allures de monstre dévoreur de bras, et pourtant l’être le plus adorable avec lui. Liam -de son vrai nom- savait qu’il pouvait compter sur lui lorsque son père était dans les parages. La main levée sur le gamin, il montrait aussitôt les crocs. Jusqu’au jour où, mordu à plusieurs reprises après avoir porté des coups au chiard, le vieux en eut marre. Tesson de bouteille en main, menaçant d’éventrer le molosse, Liam s’est interposé. Il aurait donné sa vie pour sauver celle de son chien. Mais l’inverse s’est produit. Les coups ont fusé, le sang a giclé, le clébard a fini enterré au fond du jardin, entre la pile de pneus et les rosiers fanés depuis la mort de la mère de Liam. À onze ans, il a changé d'identité. Parce qu’il a fini par comprendre qu’on le considérait comme tel, comme un chien. Alors c’est comme ça qu’il a commencé à se comporter. Enragé, craintif. dangereux. Du gosse à la gueule défigurée, aux insultes lui sifflant encore dans les oreilles, il est devenu celui que plus personne n’approchait, celui qu’on haïssait. Il s’était fait sa place, lui-même, et il en était fier.
Quinze ans. Les premiers tatouages ont recouvert sa peau à cet âge. Sale gosse meurtri et muet, préférant s’exprimer par l’art corporel que par les mots. Il est le seul à connaître la signification de chaque dessin arborant sa peau. Les premiers rails ont défoncé sa santé cette même année. La dépendance s’est faite ressentir à la première prise. Les effets lui permettaient d’oublier la douleur des coups reçus à chaque bagarre qu’il provoquait. Ils lui donnaient l’adrénaline nécessaire pour se croire invincible et puissant. Totalement fou, inarrêtable et avide de sang. Ces mêmes effets lui ont donné la force d’affronter son père à plusieurs reprises. Début de la décadence. Aucun revenu pour s’approprier un toit, il côtoie les rues de son quartier, entre bancs et cartons. La liberté est un bonheur, il préfère vivre sur un trottoir que dans la même pièce que son géniteur. Bien vite, il trouve de quoi gagner de l’argent. Le chien qu’il est devenu, payé aux paris pour casser des gueules sur un ring, entre un rail et deux verres de bière. Il devient bon, habitué à supporter les coups depuis qu’il a appris à marcher. Il enchaîne les victoires et les défaites, gagne suffisamment pour prétendre à un toit mais n’arrête pas pour autant.
Nora. Ce prénom est gravé sur sa peau encore aujourd’hui et pourtant, Myles a été incapable de la traiter comme il la voyait. Comme une princesse. Il n’a connu l’amour qu’une seule fois, mais n’a jamais su comment l’exprimer. Il reproduit le schéma familial. Des coups, des insultes, allant parfois jusqu’au viol pour assouvir ses propres fantasmes. Nora, c’était la douceur incarnée. C’était la seule qui croyait en lui, avant qu’il n’aille trop loin. Nora, c’est la femme détruite par amour, réduite au titre de simple objet sexuel pour l’homme qu’elle voyait comme son protecteur. Myles, aveuglé par la connerie et la drogue, ne réalisera jamais ses actes. À vingt et un ans, il commet l'irréparable. L'insulte de trop, le coup de trop, Nora ne se relève pas. Il perd sa liberté et découvre le monde de la prison. Arrêté pour violence conjugale et toute une liste interminable qui l’amène à plus de six ans fermes.
Myles, c’est devenu le connard au coeur froid. C’est celui qui ne sait pas sourire sans montrer les dents. Pour lui, la violence résout tout. Il n’a jamais appris le respect, ni même le regret. Mais Myles, il cache bien son jeu. C’est juste le gamin détruit par la vie qui n’a jamais su ce qu’était la confiance et l’humanité. Il veut juste apprendre à vivre sans craindre constamment les autres, mais ne sait pas comment s’y prendre.
Myles, ce n’est pas son vrai prénom. C’était plutôt celui de son chien. Parce qu’il lui doit la vie. Myles -le chien-, c’était son meilleur ami. Un pitbull aux allures de monstre dévoreur de bras, et pourtant l’être le plus adorable avec lui. Liam -de son vrai nom- savait qu’il pouvait compter sur lui lorsque son père était dans les parages. La main levée sur le gamin, il montrait aussitôt les crocs. Jusqu’au jour où, mordu à plusieurs reprises après avoir porté des coups au chiard, le vieux en eut marre. Tesson de bouteille en main, menaçant d’éventrer le molosse, Liam s’est interposé. Il aurait donné sa vie pour sauver celle de son chien. Mais l’inverse s’est produit. Les coups ont fusé, le sang a giclé, le clébard a fini enterré au fond du jardin, entre la pile de pneus et les rosiers fanés depuis la mort de la mère de Liam. À onze ans, il a changé d'identité. Parce qu’il a fini par comprendre qu’on le considérait comme tel, comme un chien. Alors c’est comme ça qu’il a commencé à se comporter. Enragé, craintif. dangereux. Du gosse à la gueule défigurée, aux insultes lui sifflant encore dans les oreilles, il est devenu celui que plus personne n’approchait, celui qu’on haïssait. Il s’était fait sa place, lui-même, et il en était fier.
Quinze ans. Les premiers tatouages ont recouvert sa peau à cet âge. Sale gosse meurtri et muet, préférant s’exprimer par l’art corporel que par les mots. Il est le seul à connaître la signification de chaque dessin arborant sa peau. Les premiers rails ont défoncé sa santé cette même année. La dépendance s’est faite ressentir à la première prise. Les effets lui permettaient d’oublier la douleur des coups reçus à chaque bagarre qu’il provoquait. Ils lui donnaient l’adrénaline nécessaire pour se croire invincible et puissant. Totalement fou, inarrêtable et avide de sang. Ces mêmes effets lui ont donné la force d’affronter son père à plusieurs reprises. Début de la décadence. Aucun revenu pour s’approprier un toit, il côtoie les rues de son quartier, entre bancs et cartons. La liberté est un bonheur, il préfère vivre sur un trottoir que dans la même pièce que son géniteur. Bien vite, il trouve de quoi gagner de l’argent. Le chien qu’il est devenu, payé aux paris pour casser des gueules sur un ring, entre un rail et deux verres de bière. Il devient bon, habitué à supporter les coups depuis qu’il a appris à marcher. Il enchaîne les victoires et les défaites, gagne suffisamment pour prétendre à un toit mais n’arrête pas pour autant.
Nora. Ce prénom est gravé sur sa peau encore aujourd’hui et pourtant, Myles a été incapable de la traiter comme il la voyait. Comme une princesse. Il n’a connu l’amour qu’une seule fois, mais n’a jamais su comment l’exprimer. Il reproduit le schéma familial. Des coups, des insultes, allant parfois jusqu’au viol pour assouvir ses propres fantasmes. Nora, c’était la douceur incarnée. C’était la seule qui croyait en lui, avant qu’il n’aille trop loin. Nora, c’est la femme détruite par amour, réduite au titre de simple objet sexuel pour l’homme qu’elle voyait comme son protecteur. Myles, aveuglé par la connerie et la drogue, ne réalisera jamais ses actes. À vingt et un ans, il commet l'irréparable. L'insulte de trop, le coup de trop, Nora ne se relève pas. Il perd sa liberté et découvre le monde de la prison. Arrêté pour violence conjugale et toute une liste interminable qui l’amène à plus de six ans fermes.
Myles, c’est devenu le connard au coeur froid. C’est celui qui ne sait pas sourire sans montrer les dents. Pour lui, la violence résout tout. Il n’a jamais appris le respect, ni même le regret. Mais Myles, il cache bien son jeu. C’est juste le gamin détruit par la vie qui n’a jamais su ce qu’était la confiance et l’humanité. Il veut juste apprendre à vivre sans craindre constamment les autres, mais ne sait pas comment s’y prendre.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
Sympa sa tête ! :)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :D
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :D
- InvitéInvité
Bienvenuuuuuuuuuuuuue
Dawid J'attends de lire ta fichette mais j'viendrais pour un lien sans aucun doute rien que le début, le caractère ça m'parle
Dawid J'attends de lire ta fichette mais j'viendrais pour un lien sans aucun doute rien que le début, le caractère ça m'parle
- InvitéInvité
bienvenue à toi.
et bonne chance avec ta fiche.
et bonne chance avec ta fiche.
- InvitéInvité
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUE
- InvitéInvité
Ouuuh le vilain criminel
Bienvenue sur le forum & courage pour ta fichette
Bienvenue sur le forum & courage pour ta fichette
- InvitéInvité
- InvitéInvité
le super choix d'ava ! bienvenue
- InvitéInvité
Tiens donc, Stephen James à de la concurrence ?
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !
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