YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Bloeme & Matz... mots
too long without you
Tu avais envoyé un sms à Matz pour essayer d’attirer l’attention de ce sale petit ingrat. Deux jours. Deux jours que tu n’avais pas vu sa petite tête et il ne manifestait même pas de te voir ! C’était vexant, offensant. Comment est-ce qu’il pouvait te traiter aussi mal, sérieusement ? Après tout ce que vous aviez vécu ensemble ? Tu étais furieuse. Alors tu l’avais convaincu, pas question de lui laisser le choix. Pourquoi ne voudrait-il pas te voir après tout. Il avait répondu qu’il avait été occupé mais qu’il viendrait. Encore heureux qu’il viendrait.
Tout était bien plus simple avant, lorsque vous viviez ensemble au même endroit. Vous passiez la journée ensemble sur le tournage puis vous rentriez ensemble. Il était la première personne que tu voyais le matin et la dernière que tu voyais le soir. La majorité du temps du moins. Mais ça te plaisait cette petite routine bien huilée. Et ça vous évitait d’avoir à vous organiser pour vous voir. Ça, ça craignait un max. Déjà parce que tu n’étais pas la reine de l’organisation. Ensuite parce que tu étais tellement habituée à sa présence qu’il te manquait trop vite, pour un rien.
C’était une des raisons pour lesquelles tu avais mis entre parenthèse ta carrière cinématographique : ça t’éloignait pendant ce qui te semblait être une éternité et tu finissais par être morose, de mauvaise humeur, à des années-lumières de celle que tu es en temps normal. Etre loin de Matz était devenu inimaginable pour toi alors quand il était tenté de jouer les abonnés absents, tu prenais un malin plaisir à le harceler.
Mais ce qui t’occupe à l’instant présent, c’est que tu dois vous procurer de la nourriture. Tu as déjà mis le four à préchauffer, tu y balances un plat tout préparé et tu files à la douche. T’avais tellement de truc à lui dire à Matz. Tu viens juste d’enfiler un jean et un t-shirt quand t’entend sonner à la porte, tes cheveux encore mouillés. Mais c’est d’un pas guilleret que tu te diriges vers l’entrée. Ouvrant la porte en grand, tu fais en la moue en balançant :
« Un jour, tu vas m’obliger à prendre des mesures plus sévères que de simples réprimandes, mon garçon. »
Tout était bien plus simple avant, lorsque vous viviez ensemble au même endroit. Vous passiez la journée ensemble sur le tournage puis vous rentriez ensemble. Il était la première personne que tu voyais le matin et la dernière que tu voyais le soir. La majorité du temps du moins. Mais ça te plaisait cette petite routine bien huilée. Et ça vous évitait d’avoir à vous organiser pour vous voir. Ça, ça craignait un max. Déjà parce que tu n’étais pas la reine de l’organisation. Ensuite parce que tu étais tellement habituée à sa présence qu’il te manquait trop vite, pour un rien.
C’était une des raisons pour lesquelles tu avais mis entre parenthèse ta carrière cinématographique : ça t’éloignait pendant ce qui te semblait être une éternité et tu finissais par être morose, de mauvaise humeur, à des années-lumières de celle que tu es en temps normal. Etre loin de Matz était devenu inimaginable pour toi alors quand il était tenté de jouer les abonnés absents, tu prenais un malin plaisir à le harceler.
Mais ce qui t’occupe à l’instant présent, c’est que tu dois vous procurer de la nourriture. Tu as déjà mis le four à préchauffer, tu y balances un plat tout préparé et tu files à la douche. T’avais tellement de truc à lui dire à Matz. Tu viens juste d’enfiler un jean et un t-shirt quand t’entend sonner à la porte, tes cheveux encore mouillés. Mais c’est d’un pas guilleret que tu te diriges vers l’entrée. Ouvrant la porte en grand, tu fais en la moue en balançant :
« Un jour, tu vas m’obliger à prendre des mesures plus sévères que de simples réprimandes, mon garçon. »
- InvitéInvité
Un sms de Blo, plus tôt dans la journée. Doux reproche tapé, lui ayant aussitôt arraché un sourire amusé ; rien que vingt-quatre heures d'absence, il le savait, que c'était déjà trop. Gosses inséparables se réclamant inlassablement, contrariés d'en voir un absent ne serait-ce qu'un instant. Il s'est gentiment moqué en réponse, Matz. Comme si lui, pendant ces deux jours, il s'était très bien porté, comme si à lui, ça lui avait rien fait. Mais ils le savent l'un autant que l'autre, qu'il est pareil. C'est simple, la môme, y a pas un jour où il l'a pas cherché du regard. Alors il a pas rechigné à la réception de son message, bien au contraire. Rendez-vous posé sur le tas, soirée prévue en un simple claquement de doigts. Parce qu'entre eux, c'est comme ça. Spontané. Et pour rien au monde, il ne voudrait que ça change.
C'est donc plein d'un enthousiasme qu'il avait quelque peu perdu ces derniers jours qu'il part fouiller le frigo, en quête de ce qu'il pourrait apporter. Y a plus grand chose, les courses qu'il devrait prochainement programmer. Néanmoins, il parvient à y dénicher un simple pack de bières - il se dit que ça fera l'affaire. Simplicité pour maître mot, autant dans la boisson que dans ses fringues ; un banal t-shirt et un jeans d'enfilés, auxquels il apporte finalement une veste sombre, comme à l'accoutumée. Et sans plus tarder, il attrape son pack d'une main, ses clés de l'autre, et il file rejoindre le quartier de la démesure.
Il lui faut pas bien longtemps pour se retrouver devant sa porte, au gosse. 18h59 que lui indique sa montre, et bêtement, il ne peut s'empêcher d'esquisser une moue exagérément fière. Ponctualité qui ne fait pas partie de ses qualités, et pourtant son doigt qui vient presser la sonnette, pile à l'heure. La porte s'ouvre presque aussitôt, lui dévoile une Bloeme certainement pas plus apprêtée que lui. Ses cheveux trempés, gouttant encore sur le parquet qui lui arrachent un sourire amusé. Sans surprise, de douces menaces filent de ses lippes, plutôt qu'un bonsoir. « Serait-ce des menaces? » qu'il souffle d'un faux air suspicieux. « On sait tous les deux que tu peux pas passer au châtiment corporel Pietersen, tu risquerais de te péter un bras. » Et le môme, il trouve rien de mieux à faire pour appuyer sa défense que relever ses bières, comme si elles lui permettraient d'effacer tous les maux du monde. « J'ai pris tes préférées. » Certes, pas bien compliqué étant donné que ce sont les siennes aussi, mais secrètement, il espère qu'elle ne relèvera pas ce malheureux détail. Seulement, il voit à son regard peu convaincu qu'il ne suffit pas d'un peu d'alcool pour gagner son pardon si vite. « Et la prochaine fois, promis je te laisse pas sans nouvelles plus de vingt-quatre heures. Douze si tu me pardonnes pour cette fois. » qu'il souffle, dans une douce taquinerie. Au fond, il a même pas besoin de promettre ; c'est si évident qu'elle lui a manqué, à lui aussi.
@bloeme pietersen
C'est donc plein d'un enthousiasme qu'il avait quelque peu perdu ces derniers jours qu'il part fouiller le frigo, en quête de ce qu'il pourrait apporter. Y a plus grand chose, les courses qu'il devrait prochainement programmer. Néanmoins, il parvient à y dénicher un simple pack de bières - il se dit que ça fera l'affaire. Simplicité pour maître mot, autant dans la boisson que dans ses fringues ; un banal t-shirt et un jeans d'enfilés, auxquels il apporte finalement une veste sombre, comme à l'accoutumée. Et sans plus tarder, il attrape son pack d'une main, ses clés de l'autre, et il file rejoindre le quartier de la démesure.
Il lui faut pas bien longtemps pour se retrouver devant sa porte, au gosse. 18h59 que lui indique sa montre, et bêtement, il ne peut s'empêcher d'esquisser une moue exagérément fière. Ponctualité qui ne fait pas partie de ses qualités, et pourtant son doigt qui vient presser la sonnette, pile à l'heure. La porte s'ouvre presque aussitôt, lui dévoile une Bloeme certainement pas plus apprêtée que lui. Ses cheveux trempés, gouttant encore sur le parquet qui lui arrachent un sourire amusé. Sans surprise, de douces menaces filent de ses lippes, plutôt qu'un bonsoir. « Serait-ce des menaces? » qu'il souffle d'un faux air suspicieux. « On sait tous les deux que tu peux pas passer au châtiment corporel Pietersen, tu risquerais de te péter un bras. » Et le môme, il trouve rien de mieux à faire pour appuyer sa défense que relever ses bières, comme si elles lui permettraient d'effacer tous les maux du monde. « J'ai pris tes préférées. » Certes, pas bien compliqué étant donné que ce sont les siennes aussi, mais secrètement, il espère qu'elle ne relèvera pas ce malheureux détail. Seulement, il voit à son regard peu convaincu qu'il ne suffit pas d'un peu d'alcool pour gagner son pardon si vite. « Et la prochaine fois, promis je te laisse pas sans nouvelles plus de vingt-quatre heures. Douze si tu me pardonnes pour cette fois. » qu'il souffle, dans une douce taquinerie. Au fond, il a même pas besoin de promettre ; c'est si évident qu'elle lui a manqué, à lui aussi.
@bloeme pietersen
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Bloeme & Matz... mots
too long without you
« Serait-ce des menaces? On sait tous les deux que tu peux pas passer au châtiment corporel Pietersen, tu risquerais de te péter un bras. »
« Moi, faire des menaces ? Des promesses, mon joli, des promesses. »
Mais tu remarques bientôt l’odeur qui émane de la cuisine, un fumet caractéristique d’un truc qui serait en train de cramer bien copieusement. La bouffe, putain ! Merde ! Tu fonces là-bas, abandonnant ta serviette sur le sol. Tu ouvres rapidement le four pour en extirper le plat à l’aide des mitaines. Trop tard. Le drame a eu lieu. T’as réussi à foirer un truc que t’avais juste à cuire. T’étais plus fatale que la chaise électrique, c’était quand même pas permis une criminalité pareille. Tu râles et jures en claquant le plat sur le plan de travail, en projettant un peu tout autour. Soupirant, tu fermes le four du pied et t’appuies sur le plan avant de lever les yeux vers Matz.
« On a qu’à se faire livrer, non ? »
Tu tends la main vers lui avec une mine déconfite, dans l’espoir qu’il te tente finalement une bière. Qu’il te la décapsule si possible. Flemmardise, quand tu nous tiens. Mais la vérité c’est que ce plat n’avait aucune importance, il avait déjà été oublié dès que tu avais posé les yeux sur ton meilleur ami. C’était bien le seul mec capable de te faire oublier la bouffe. Ou le sommeil.
« Il se pourrait que je te pardonne », déclaras-tu avec une moue en faisant des cercles du bout du doigt sur le plan de travail, « Si on descend à 6h. C’est mon dernier mot, à prendre ou à laisser. Chuis même tentée de te le tatouer dessus. Ou de créer une alerte quotidienne dans ton téléphone. »
Tu inclines la tête en lui adressant un sourire enjôleur.
« Moi, faire des menaces ? Des promesses, mon joli, des promesses. »
Mais tu remarques bientôt l’odeur qui émane de la cuisine, un fumet caractéristique d’un truc qui serait en train de cramer bien copieusement. La bouffe, putain ! Merde ! Tu fonces là-bas, abandonnant ta serviette sur le sol. Tu ouvres rapidement le four pour en extirper le plat à l’aide des mitaines. Trop tard. Le drame a eu lieu. T’as réussi à foirer un truc que t’avais juste à cuire. T’étais plus fatale que la chaise électrique, c’était quand même pas permis une criminalité pareille. Tu râles et jures en claquant le plat sur le plan de travail, en projettant un peu tout autour. Soupirant, tu fermes le four du pied et t’appuies sur le plan avant de lever les yeux vers Matz.
« On a qu’à se faire livrer, non ? »
Tu tends la main vers lui avec une mine déconfite, dans l’espoir qu’il te tente finalement une bière. Qu’il te la décapsule si possible. Flemmardise, quand tu nous tiens. Mais la vérité c’est que ce plat n’avait aucune importance, il avait déjà été oublié dès que tu avais posé les yeux sur ton meilleur ami. C’était bien le seul mec capable de te faire oublier la bouffe. Ou le sommeil.
« Il se pourrait que je te pardonne », déclaras-tu avec une moue en faisant des cercles du bout du doigt sur le plan de travail, « Si on descend à 6h. C’est mon dernier mot, à prendre ou à laisser. Chuis même tentée de te le tatouer dessus. Ou de créer une alerte quotidienne dans ton téléphone. »
Tu inclines la tête en lui adressant un sourire enjôleur.
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Taquineries des gosses sur le pas de la porte, interrompues tout-à-coup par la fumée filant des cuisines. Matz, il arque un sourcil. Il sait pas vraiment s'il doit faire semblant d'être surpris. C'est Blo ; y a pas un jour où elle fait pas une connerie. Seulement il a pas le temps de juste l'envisager que la brune se dérobe déjà sous ses prunelles, dans une précipitation qui lui arrache une moue, les sourcils doucement haussés. « Evite de te casser la gueule au passage! » qu'il s'exclame, en s'agenouillant auprès de la serviette délaissée. Manquerait plus qu'il la retrouve étalée par terre, face contre l'eau sur laquelle elle aurait glissé. A la place, il l'entend vivement jurer depuis la cuisine ; et ça le fait ricaner le gosse. La serviette ainsi ramassée, la porte d'entrée refermée, il ne tarde pas à la rejoindre pour admirer son raté. Et quel raté. Quand il arrive au niveau du plan de travail, la môme y claque son plat noirci en rouspétant, laissant le loisir à la nourriture - du moins, ce qui en était - de s'écraser par morceaux sur le meuble. « Bien tenté Blo. » qu'il souffle dans un léger sourire, tendant à la grimace lorsqu'il a la mauvaise idée d'humer. Elle lui suggère la livraison, lui fait furtivement relever ses prunelles. « À part si tu veux crever d'une intoxication, vaut mieux ouais. On dirait presque que ça a muté... » qu'il surenchérit en se penchant légèrement sur le plat - empli d'un tact à faire jalouser les politiques. « T'as envie de quoi? » Il lance nonchalamment, alors qu'elle tend la main vers lui, de cette mine d'enfant contrarié réclamant sa boisson pour se consoler. Sourire arraché, il approche la bière de ses doigts, avant de subitement l'en éloigner lorsqu'elle s'apprête à l'attraper. Un vrai gosse, plus encore quand il s'agit d'elle. « Tu peux pas te passer de moi hein? » qu'il sifflote presque, taquin. L'idée est loin de lui déplaire, loin de l'effrayer ; parce qu'elle est l'une des rares personnes à laquelle il pourrait rester collé des journées entières sans s'en agacer. Après tout, il l'a déjà fait. Alors, dans un élan de bonté, il finit par lui donner ce qu'elle espérait. « J'comprends. » Fausse prétention qui plisse ses lippes, avant qu'elles n'éclatent en un léger rire. C'est un peu sa façon à lui d'aimer. En faisant chier. « Vendu pour 6h. Le tatouage, par contre, on va peut-être éviter. » qu'il rit un peu, tandis qu'il fouille le tiroir, comme s'il était chez lui. Décapsuleur ainsi à peine déniché qu'il vient aussitôt libérer sa bière. Il sent le regard de sa meilleure amie sur lui, alors, roulant des yeux, il vient décapsuler la sienne aussi. « Et, au cas où tu t'en douterais pas, le contrat va pas que dans un sens : ça vaut aussi pour toi. Un oubli et c'est le divorce. » Il la désigne de son goulot, les sourcils doucement arqués. La mine bien trop sérieuse pour ce qu'il avance. « On pourra plus dormir plus de 6h maintenant, c'est quand même con. » qu'il ricane en portant sa bière contre ses lippes. Des promesses de ce goût là, y a certainement qu'eux pour en faire. Et le pire sans doute, c'est qu'il compte bien s'y tenir - quitte à l'appeler à cinq heures du matin juste pour lui signaler qu'il dort bel et bien.
@bloeme pietersen
@bloeme pietersen
- InvitéInvité
Bloeme & Matz... mots
too long without you
« À part si tu veux crever d'une intoxication, vaut mieux ouais. On dirait presque que ça a muté... »
Tu lui adresses un regard de mort. Tu ne prends même pas la peine de lui répondre car tes propos risques d’être plus violent que ce que tu voudrais. Et tu n’es pas capable de dire des choses violentes à Matz. Alors tu lui lances juste ce regard sombre et tu ne dis rien de plus. ET puis en vrai, tu savais parfaitement qu’il avait raison. Et t’avais bien envie de rire avec lui. Mais ce qui primait c’était ton besoin de faire marcher ton égo pour une fois.
« Boarf, je sais pas… italien ? Indien ? Ou alors pizza, tout simplement. Quoique la pizza c’est italien techniquement, donc j’ai proposé italien deux fois. »
Tu tentes de t’emparer de la bière mais il t’en empêche et tu grognes. Ne jamais se mettre entre toi et de l’alcool. Never. D’un geste brusque tu refermes ta main sur la bouteille mais tu ne tires pas, pas encore.
« Disons que tu m’es très utile. Quand tu veux. »
Un sourire mutin te monte aux lèvres. Quel besoin avait-il de dire tout haut une évidence pareille ? Evidemment que tu ne pouvais pas te passer de lui. C’est assez rassurant d’avoir quelqu’un dont la présence nous apaise et nous est tellement supportable que vous ne vous posez même pas la question de savoir si vous voulez le voir ou non. C’est juste naturel d’être avec cette personne. Tu peux tout le dire. Sauf quand tu penses avoir couché avec son frère. Tu ne pouvais pas en dire autant de tout le monde, loin de là. En général, tu avais tes moments où tu avais besoin de te retrouver seule, en paix. Tu appréciais les gens davantage quand tu avais des moments pendant lesquels tu ne les côtoyais pas. Il finit par lâcher prise et tu peux enfin te désaltérer. Ça te calme les nerfs. Tant que tu n’abuses pas. Tu ne comptais pas abuser, pas encore du moins.
« On pourra plus dormir plus de 6h maintenant, c'est quand même con. »
Tu chasses son angoisse d’un geste de la main tandis que l’autre te verse de la bière dans la bouche. Tu essaies une goutte qui menace de s’échapper de la commissure de tes lèvres. Satanée mousse. Tu finis par oser les épaules avant de répondre :
« Il suffit d’un rappel au milieu de la nuit pour s’envoyer un sms et se rendormir illico, et ça fait le job. Par contre, on peut revenir sur cette histoire de tattoo ? »
Tu l’observes avec un air songeur, les bras croisés. Un tatouage commun… cette idée commençait à faire son chemin dans ton esprit. Pourquoi pas après tout ? Tu n’étais pas pour les tattoos de couple, ce truc dicté par les hormones et le sexe. Mais comme Matz n’allait certainement pas sortir de ta vie et que vous vous étiez choisi en quelque sorte… pourquoi pas ?
« Non mais sérieux, des tatouages assortis ça le ferait grave non ? La déclaration ultime ! »
Tu l’encourages du regard, à grand renfort de gestes enthousiastes.
Tu lui adresses un regard de mort. Tu ne prends même pas la peine de lui répondre car tes propos risques d’être plus violent que ce que tu voudrais. Et tu n’es pas capable de dire des choses violentes à Matz. Alors tu lui lances juste ce regard sombre et tu ne dis rien de plus. ET puis en vrai, tu savais parfaitement qu’il avait raison. Et t’avais bien envie de rire avec lui. Mais ce qui primait c’était ton besoin de faire marcher ton égo pour une fois.
« Boarf, je sais pas… italien ? Indien ? Ou alors pizza, tout simplement. Quoique la pizza c’est italien techniquement, donc j’ai proposé italien deux fois. »
Tu tentes de t’emparer de la bière mais il t’en empêche et tu grognes. Ne jamais se mettre entre toi et de l’alcool. Never. D’un geste brusque tu refermes ta main sur la bouteille mais tu ne tires pas, pas encore.
« Disons que tu m’es très utile. Quand tu veux. »
Un sourire mutin te monte aux lèvres. Quel besoin avait-il de dire tout haut une évidence pareille ? Evidemment que tu ne pouvais pas te passer de lui. C’est assez rassurant d’avoir quelqu’un dont la présence nous apaise et nous est tellement supportable que vous ne vous posez même pas la question de savoir si vous voulez le voir ou non. C’est juste naturel d’être avec cette personne. Tu peux tout le dire. Sauf quand tu penses avoir couché avec son frère. Tu ne pouvais pas en dire autant de tout le monde, loin de là. En général, tu avais tes moments où tu avais besoin de te retrouver seule, en paix. Tu appréciais les gens davantage quand tu avais des moments pendant lesquels tu ne les côtoyais pas. Il finit par lâcher prise et tu peux enfin te désaltérer. Ça te calme les nerfs. Tant que tu n’abuses pas. Tu ne comptais pas abuser, pas encore du moins.
« On pourra plus dormir plus de 6h maintenant, c'est quand même con. »
Tu chasses son angoisse d’un geste de la main tandis que l’autre te verse de la bière dans la bouche. Tu essaies une goutte qui menace de s’échapper de la commissure de tes lèvres. Satanée mousse. Tu finis par oser les épaules avant de répondre :
« Il suffit d’un rappel au milieu de la nuit pour s’envoyer un sms et se rendormir illico, et ça fait le job. Par contre, on peut revenir sur cette histoire de tattoo ? »
Tu l’observes avec un air songeur, les bras croisés. Un tatouage commun… cette idée commençait à faire son chemin dans ton esprit. Pourquoi pas après tout ? Tu n’étais pas pour les tattoos de couple, ce truc dicté par les hormones et le sexe. Mais comme Matz n’allait certainement pas sortir de ta vie et que vous vous étiez choisi en quelque sorte… pourquoi pas ?
« Non mais sérieux, des tatouages assortis ça le ferait grave non ? La déclaration ultime ! »
Tu l’encourages du regard, à grand renfort de gestes enthousiastes.
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