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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Une lueur dans un océan de noirceur,
libre.
Après des semaines de galère, Dany venait enfin de recevoir une bonne nouvelle. Sa demande de chambre en foyer municipal avait été accepté, et il allait enfin dormir dans un lit qu’il pourrait considérer sien. C’était bête comme idée, mais n’avoir aucun endroit à considérer comme chez lui, lui pesait énormément sur les épaules. Dormir dans sa voiture (de troisième, voir quatrième main) ou chez des potes, ça allait un temps, mais c’était lourd. Il se sentait toujours un peu plus comme un boulet que l’on trainait malgré sois, parce qu’on ressentait un peu de pitié pour la personne. Cet appel vocal qu’il avait reçu de la Mairie lui avait tiré une larme à l’œil tant la joie le submergea sur le moment.
Mais l’excitation et le soulagement s’effacèrent assez rapidement lorsqu’il vit la chambre. Danyal allait partager sa chambre avec un autre jeune de son âge. Une pointe de déception se fit sentir, mais il ne dit rien, prenant la clé de la chambre avec un grand sourire plein de remerciement. Il installa rapidement ses maigres affaires dans un coin de la pièce tout en se présentant à son coloc de fortune. Une chose était sûre, à la suite de leur conversation, Dany ne lui ferait pas confiance, et se garda bien de laisser la moindre chose de valeur sans surveillance (son portefeuille, son téléphone, un collier de cuir avec une main de fatma en argent et le tesbih de sa mère).
Une fois ses livres de cours rangés sur son petit bureau dans la chambre, il posa son sac de vêtements sur son lit, et sortit prendre l’air. Il ne savait pas trop où aller, mais ce soir, il avait besoin de décompresser. Boulot, dodo, cours, devoir, boulot, dodo, cours, etc. C’était son emploi du temps de ces derniers mois. Et plus le temps passé, plus il sentait son corps lui lançait des signales d’alarmes. Il avait déjà perdu trois kilos.
Les portes vitrées s’ouvrirent devant lui, laissant s’engouffrer un petit air frais fort agréable. Il serra machinalement son col de veste, avant de sortir au grand air. Les températures, en Californie, pour un mois de mars, étaient relativement douces, mais Dany était plutôt du genre frileux, à se languir toute l’hiver, le retour du printemps, voir de l’été lorsqu’il faisait vraiment trop froid pour lui. La pression accumulée de ces dernières semaines commençaient à se faire bien ressentir. Il commençait à peine à décompresser. Cette bonne nouvelle – bien que tâché par ce coloc pour le moins étrange – lui faisait du bien.
Les portes vitrées se refermèrent derrière lui, alors qu’il se figeait sur les premières marches. Un profond soupir s’échappa de ses lèvres, puis, il se dirigea vers un parc, non-loin de là. Les mains dans les poches, il marcha une bonne dizaine de minutes avant de s’installer sur un banc. Il se frotta les yeux, avant de prendre ses aises. D’un mouvement de la tête, il balaya l’endroit du regard, avant de sortir de ses poches de quoi rouler un joint. Chose qui se fit très rapidement, maintenant qu’il en avait l’habitude.
Alors, lorsqu’il finit par souffler la première inspiration, il ne put retenir un soupir de soulagement. Et aussitôt, il commença à se détendre. Ses pensées étaient toujours vives pour l’instant, mais cela ne le dérangeait plus. Il savait que d’ici quelques instants, l’importance, qu’il y attachait, diminuerait doucement, lui permettant ainsi d’y réfléchir à tête reposée.
Mais l’excitation et le soulagement s’effacèrent assez rapidement lorsqu’il vit la chambre. Danyal allait partager sa chambre avec un autre jeune de son âge. Une pointe de déception se fit sentir, mais il ne dit rien, prenant la clé de la chambre avec un grand sourire plein de remerciement. Il installa rapidement ses maigres affaires dans un coin de la pièce tout en se présentant à son coloc de fortune. Une chose était sûre, à la suite de leur conversation, Dany ne lui ferait pas confiance, et se garda bien de laisser la moindre chose de valeur sans surveillance (son portefeuille, son téléphone, un collier de cuir avec une main de fatma en argent et le tesbih de sa mère).
Une fois ses livres de cours rangés sur son petit bureau dans la chambre, il posa son sac de vêtements sur son lit, et sortit prendre l’air. Il ne savait pas trop où aller, mais ce soir, il avait besoin de décompresser. Boulot, dodo, cours, devoir, boulot, dodo, cours, etc. C’était son emploi du temps de ces derniers mois. Et plus le temps passé, plus il sentait son corps lui lançait des signales d’alarmes. Il avait déjà perdu trois kilos.
Les portes vitrées s’ouvrirent devant lui, laissant s’engouffrer un petit air frais fort agréable. Il serra machinalement son col de veste, avant de sortir au grand air. Les températures, en Californie, pour un mois de mars, étaient relativement douces, mais Dany était plutôt du genre frileux, à se languir toute l’hiver, le retour du printemps, voir de l’été lorsqu’il faisait vraiment trop froid pour lui. La pression accumulée de ces dernières semaines commençaient à se faire bien ressentir. Il commençait à peine à décompresser. Cette bonne nouvelle – bien que tâché par ce coloc pour le moins étrange – lui faisait du bien.
Les portes vitrées se refermèrent derrière lui, alors qu’il se figeait sur les premières marches. Un profond soupir s’échappa de ses lèvres, puis, il se dirigea vers un parc, non-loin de là. Les mains dans les poches, il marcha une bonne dizaine de minutes avant de s’installer sur un banc. Il se frotta les yeux, avant de prendre ses aises. D’un mouvement de la tête, il balaya l’endroit du regard, avant de sortir de ses poches de quoi rouler un joint. Chose qui se fit très rapidement, maintenant qu’il en avait l’habitude.
Alors, lorsqu’il finit par souffler la première inspiration, il ne put retenir un soupir de soulagement. Et aussitôt, il commença à se détendre. Ses pensées étaient toujours vives pour l’instant, mais cela ne le dérangeait plus. Il savait que d’ici quelques instants, l’importance, qu’il y attachait, diminuerait doucement, lui permettant ainsi d’y réfléchir à tête reposée.
- InvitéInvité
— i'm hiding what i'm feeling but i'm tired of holding this inside my head
— los angeles, mars 2018
c’était parfois difficile de garder la tête hors de l’eau quand on enchaînait ce genre de galère. pourtant, les gens semblaient penser que quand on était demetria carrington, rien ne pouvait réellement être un échec. tu parles. c’était du foutage de gueule ce genre de connerie. et l’ordure qui avait rédigé cet article méritait un séjour sans retour en enfer. c’était furax qu’elle jetait d’ailleurs ce torchon imbibé de connerie dans la première poubelle, pestant intérieurement contre le monde entier. lunettes de soleil noir sur le nez, elle tournait à l’embranchement d’une rue cherchant à se débarrasser des paparazzi qui eux, semblaient être partout. une menteuse ? elle ? pfft. y avait tout qui la mettait en rage ces derniers temps demi. absolument tout. le moindre mot, la moindre bousculade était susceptible de faire péter la grenade qu’elle était. et tout ça pour quoi ? parce qu’elle avait osé parler ? où va le monde ? williams était un pourri. une ordure de premier lieu qui avait profité de sa jeunesse et de ses faiblesses pour abuser d’elle à maintes reprises. et pendant cinq ans, elle avait gardé le silence demetria. elle avait subit sans broncher, se persuadant que c’était comme ça que les choses fonctionnaient. mais ce n’était pas normal. elle ne méritait pas ça et elle avait voulu préserver les autres. ceux qui comme elle pourrait -ou subissait- la même chose. en contre partie, on dégradait son image. violente, difficile à vivre, colérique. c’était les mots qu’il avait employé à son sujet cherchant à la tourner en dérision. et ça marchait ? puis qu’est-ce qu’elle avait comme preuve ? elle n’était que demetria carrington. rien de plus. et c’était sûrement à cause de ces foutus pensées qu’elle finissait par se retrouver dans le sud de los angeles. l’endroit le plus mal fréquenté de la ville. et elle attirait les regards avec son sac dernier cri, ses vêtements trop luxueux et cette démarche digne des tapis rouges. tant pis, au moins ici, elle avait la paix. pas un flash qui crépite, pas une personne qui hurle son nom. c’était dans le parc qu’elle choisissait de s’abriter se fichant pas mal du danger qu’elle pouvait encourir. ce soir, ce n’était qu’elle, ses doutes, ce dégoût profond de l’Homme et sa flasque de whisky ne la quittant plus. quitte à poser des mots sur son état, autant aller droit au but. alcoolique. demi était une pauvre starlette alcoolique et complètement en train de sombrer. alors quand elle voyait ce type débarquer sur le banc d’à côté, s’allumer son joint l’air de rien laissant l’odeur particulière venir lui chatouiller les narines, elle ne trouvait rien d’autre que lever son addiction vers lui soufflant un « santé ! » avant de replonger dans ses propres démons.
- InvitéInvité
Le cannabis faisait petit à petit son effet. L'odeur s'élevait délicatement autour de lui. C'était une odeur que Danyal aimait particulièrement. Il ne fumait pas de shit, car comme son nom l'indiquait, c'était de la merde. Lui, ce n'était que l'herbe. Et c'était déjà bien suffisant à ses yeux. Les effets du cannabis se propageaient doucement dans son organisme, comme une fièvre dont on se rendait compte une fois qu'elle s'était installée. Il observait autour de lui sans réellement faire attention à ce qui l'entourait jusqu'à ce qu'une jeune femme fasse son apparition, une flasque entre les mains. Elle leva un toast à sa santé, ce qui eut pour effet, d'étaler un sourire d'une oreille à l'autre sur le visage bronzé de l'américain. Il répondit d'un hochement de tête, avant de tirer à nouveau sur son joint.
Ce n'était qu'à cet instant précis qu'il se rendit compte de qui elle était. Il leva instinctivement la tête vers la jeune femme, les sourcils froncés comme pour mieux la distinguer malgré la nuit tombante. Sa morosité laissa place à une curiosité qui lui chassa toutes ses sombres pensées. « Demetria Carrington ? LA Demetria Carrington ? »
Danyal écarquilla des yeux, un air amusé et surpris sur son visage. Il leva son joint à hauteur de ses yeux, avant de regarder de nouveau la jeune actrice, tout en disant : « Je crois que je l'ai trop chargé. » Il eut un petit rire, avant de se lever de son banc pour aller s'asseoir à côté d'elle. « James m'a dit que c'était de la bonne, mais à ce point... » Il eut une moue appréciatrice. « Tu veux fumer ? » Lui proposa-t-il, en tendant son joint.
Le jeune homme était quelque peu émerveillé. C'était un rêve de gosse qui se réalisait aujourd'hui, au moment où il s'y attendait le moins. Son quotidien était tel qu'il ne suivait même plus l'actualité, sauf sur quelques revues médicales à cause de ses cours. Il ne savait donc pas pourquoi elle était dans cette état, et pour tout vous dire, il ne s'en était pas encore rendu compte.
Danyal se souvenait d'elle dans Fakeblood un film qui était sorti alors qu'il entrait à peine dans l'adolescence. Ou peut-être était-il plus jeune ? Il ne s'en souvenait plus. Il était là, un sourire légèrement absent sur son visage, dévoilant qu'il était « bien » et que le cannabis faisait son effet.
« Quand j'étais petit, j'étais amoureux de toi. » Il rit. On sentait une sincérité presque touchante tant il transpirait la naïveté et l'innocence sur ce moment.
Ce n'était qu'à cet instant précis qu'il se rendit compte de qui elle était. Il leva instinctivement la tête vers la jeune femme, les sourcils froncés comme pour mieux la distinguer malgré la nuit tombante. Sa morosité laissa place à une curiosité qui lui chassa toutes ses sombres pensées. « Demetria Carrington ? LA Demetria Carrington ? »
Danyal écarquilla des yeux, un air amusé et surpris sur son visage. Il leva son joint à hauteur de ses yeux, avant de regarder de nouveau la jeune actrice, tout en disant : « Je crois que je l'ai trop chargé. » Il eut un petit rire, avant de se lever de son banc pour aller s'asseoir à côté d'elle. « James m'a dit que c'était de la bonne, mais à ce point... » Il eut une moue appréciatrice. « Tu veux fumer ? » Lui proposa-t-il, en tendant son joint.
Le jeune homme était quelque peu émerveillé. C'était un rêve de gosse qui se réalisait aujourd'hui, au moment où il s'y attendait le moins. Son quotidien était tel qu'il ne suivait même plus l'actualité, sauf sur quelques revues médicales à cause de ses cours. Il ne savait donc pas pourquoi elle était dans cette état, et pour tout vous dire, il ne s'en était pas encore rendu compte.
Danyal se souvenait d'elle dans Fakeblood un film qui était sorti alors qu'il entrait à peine dans l'adolescence. Ou peut-être était-il plus jeune ? Il ne s'en souvenait plus. Il était là, un sourire légèrement absent sur son visage, dévoilant qu'il était « bien » et que le cannabis faisait son effet.
« Quand j'étais petit, j'étais amoureux de toi. » Il rit. On sentait une sincérité presque touchante tant il transpirait la naïveté et l'innocence sur ce moment.
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— i'm hiding what i'm feeling but i'm tired of holding this inside my head
— los angeles, mars 2018
la question à se poster était : allait-elle finir par s’en sortir ? parce que demi, elle avait l’impression que sa vie était devenue une spirale infernale dont elle n’arrivait pas à s’échapper. et peut être qu’elle ne faisait pas les efforts nécessaire pour vraiment aller mieux mais.. comment se justifier quand tout le monde nous déclarait coupable alors que l’on était victime ? elle avait mal et personne ne semblait le comprendre. alors elle camouflait toute cette détresse sous ses flasques, sous ses sens imbibés d’alcool. putain, c’était tellement triste d’en être à ce point. et elle savait même pas pourquoi est-ce qu’elle l’avait abordé ce gars-là mais elle l’avait fait. à croire que boire la rendait semi-sociale. et à l’intention du voix du type, elle tournait ses yeux vers lui penchant légèrement sa tête sur le côté. « bingo ! » wow. pour une fois que la personne en face d’elle n’émettait pas de doute sur son identité. à chaque fois, c’était pourtant la même. demetria ou cassiopeia ? comme si elles étaient condamnées à ne pas être vu comme deux personnes à part entière et totalement différente. la faute au physique diriez-vous. sourcils froncés, nez plissé, elle secouait la tête remontrant sa flasque. « je préfère ce que j’ai là » et les ravages de la drogue, elle avait vu ça sur sa jumelle, c’était sûrement pour ça qu’elle était aussi réticente. pour l’alcool… elle en avait juste besoin, tant pis pour les dégâts. « tu peux boire si tu veux » poussant un soupir, laissant partir sa tête en arrière, elle fermait ses prunelles dorées inspirant profondément. c’était sûrement pas le meilleur quartier au monde mais au moins, elle était au calme et c’était sûrement ce qui lui importait le plus. personne dans les parages pour la mettre en couverture d’un foutu magazine. pas d’agent pour lui dire comment se comporter. pas de proche pour tenter de savoir si oui ou non elle disait la vérité. et c’était quand il reprenait la parole qu’elle se redressait légèrement, un sourire venant naître sur ses lèvres charnues. « oh. t’es sûre que c’était de moi ? » parce que tout le monde était amoureux de cassiopeia. pas de la timide et réservée demetria. « pas trop déçu de la réalité du coup ? » loin des projecteurs, tapis rouge ou encore du rôle de lux morgan.
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L'alcool, ce n'était pas ce que préférait Danyal. A part la bière, il évitait de trop en boire. La dernière fois qu'il avait accepté un verre, puis un deuxième, puis un troisième, et... Il s'était réveillé le lendemain matin, nu comme un vers, entouré d'hommes et de femmes de son âge, tous aussi nus que lui avec des flashs d'orgie en guise de souvenirs, et d'une gueule de bois carabinée. Autant vous dire que ça laissait des traces...
... Des traces qu'il payait encore aujourd'hui, étant donné que s'il en était à devoir partager une chambre dans un foyer municipal, c'était en grande partie pour avoir forniqué avec... Tous ces gens. Paradoxalement, il en gardait un bon souvenir, même si la simple idée d'y repenser le mettait mal à l'aise au point d'en avoir les joues rouges.
Il la remercia, mais ne prit pas la flasque. Démétria préférait l'alcool, lui, il préférait l'herbe.
Danyal porta son joint à ses lèvres, tandis qu'elle lui demandait si ce qu'il lui disait était vrai, et s'il n'était pas déçu de la réalité. Il lui répondit du tac-o-tac :
« Mon frère préférait ta sœur, oui. Moi, non. Peut-être parce qu'il l'aimait bien et que je voulais avoir des goûts différents... Ou alors, c'était lui qui préférait ta sœur à cause de moi, parce que je t'aimais bien. Ouais, je crois que c'était ça. Il a jamais eut suffisamment de caractères, préférant ce que la masse aimait, au lieu de voir ce qu'il y avait à côté. »
Son sourire s'était perdu sur son visage pourtant doré par ses origines pakistanaises. Il y avait beaucoup d'amertumes dans le ton de sa voix. Une pointe acide qu'il ne pouvait cacher du fait de l'état dans lequel il se trouvait, et s'enfonçait peu à peu. Par chance, il n'était pas de nature violente après la fumette. C'était même tout le contraire. Il allait surtout avoir une faim de loup.
Dany retrouva très vite son sourire, et lui répondit ensuite : « Pourquoi tu veux que je sois déçu ? C'est toi la jolie fille, non ? Tu te crois moche ? » Il s'esclaffa et rajouta :
« T'aurais du voir la voisine que j'avais quand je vivais chez mon daron. Elle, elle était moche, la pauvre. Elle avait les yeux qui se disaient merde, et une coupe de cheveux... » il rit en se rappelant la tête d'Allison. La pauvre. Elle était franchement pas vilaine. Mais, il était vrai qu'à l'adolescence... C'était pas un canon de beauté, très loin de là.
... Des traces qu'il payait encore aujourd'hui, étant donné que s'il en était à devoir partager une chambre dans un foyer municipal, c'était en grande partie pour avoir forniqué avec... Tous ces gens. Paradoxalement, il en gardait un bon souvenir, même si la simple idée d'y repenser le mettait mal à l'aise au point d'en avoir les joues rouges.
Il la remercia, mais ne prit pas la flasque. Démétria préférait l'alcool, lui, il préférait l'herbe.
Danyal porta son joint à ses lèvres, tandis qu'elle lui demandait si ce qu'il lui disait était vrai, et s'il n'était pas déçu de la réalité. Il lui répondit du tac-o-tac :
« Mon frère préférait ta sœur, oui. Moi, non. Peut-être parce qu'il l'aimait bien et que je voulais avoir des goûts différents... Ou alors, c'était lui qui préférait ta sœur à cause de moi, parce que je t'aimais bien. Ouais, je crois que c'était ça. Il a jamais eut suffisamment de caractères, préférant ce que la masse aimait, au lieu de voir ce qu'il y avait à côté. »
Son sourire s'était perdu sur son visage pourtant doré par ses origines pakistanaises. Il y avait beaucoup d'amertumes dans le ton de sa voix. Une pointe acide qu'il ne pouvait cacher du fait de l'état dans lequel il se trouvait, et s'enfonçait peu à peu. Par chance, il n'était pas de nature violente après la fumette. C'était même tout le contraire. Il allait surtout avoir une faim de loup.
Dany retrouva très vite son sourire, et lui répondit ensuite : « Pourquoi tu veux que je sois déçu ? C'est toi la jolie fille, non ? Tu te crois moche ? » Il s'esclaffa et rajouta :
« T'aurais du voir la voisine que j'avais quand je vivais chez mon daron. Elle, elle était moche, la pauvre. Elle avait les yeux qui se disaient merde, et une coupe de cheveux... » il rit en se rappelant la tête d'Allison. La pauvre. Elle était franchement pas vilaine. Mais, il était vrai qu'à l'adolescence... C'était pas un canon de beauté, très loin de là.
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— i'm hiding what i'm feeling but i'm tired of holding this inside my head
— los angeles, mars 2018
après tout, y avait tout un monde entre ce qu’elle pouvait représenter à l’écran et ce qu’elle était en réalité. et sûrement que ça pouvait amener des déceptions. parce que bien sûr, pour tout le monde, elle était demetria carrington, l’actrice en vogue, l’égérie de dior qui avait sa photo dans tous les magazines possible. elle était aussi la menteuse, la dingue, la colérique pour ceux qui lisaient la presse à scandale mais.. en réalité, elle était demi l’alcoolique. et ça, c’était sûrement moche de s’en rendre compte. alors elle était bien loin la fille dont il était amoureux étant gosse. ouais, sûrement même qu’elle avait cessé d’exister à la seconde même où on avait salit son corps comme s’il n’était rien d’autre qu’un tapis de sol. « mh. je crois que je t’aime bien. » j’haussais les épaules reprenant une gorgée du liquide brun. ce qui était bête avec une habitude de ce genre, c’était sûrement le fait qu’il arrêtait de piquer la gorge, de faire grimacer. comme si c’était soudainement devenu rien d’autre qu’une bouteille d’eau et qu’il n’y avait rien de dérangeant à le boire complètement pur. dans tous les cas, demi, elle sentait ce gars se refroidir soudainement. comme si une corde sensible avait été touché sans qu’elle ne puisse mettre le doigt sur le pourquoi du comment. et toujours aussi rapidement, c’était son sourire qui revenait. comme si de rien était. oh, ce qu’elle aimerait avoir cette faculté aussi demetria. « moche c’est fort. je dirais plutôt.. banale. » ouais. clairement pas une gravure de mode par contre. trop petite, trop mince, les sourcils trop épais. elle pourrait en citer des tas des défauts du genre demi mais préférait s’abstenir pour le moment. « je vois. le physique ingrat par excellence. » y avait des gens, comme ça, pas gâtée. « mais je parie que c’était sûrement l’une des filles les plus sympa que tu ai pu rencontrer. » c’était ce qui rendait le truc encore plus triste. les filles pas jolies étaient sûrement les plus drôles, intelligentes et sympathiques. dommage que la société s’arrête sur les apparences physiques dans la finalité. « ravie de t’avoir rencontré… ? » là, c’était son prénom qui lui manquait. « oh et.. si tu pouvais éviter de chercher à te faire du fric en racontant que tu m’as vu là, ça m’arrangerait. » parce que demi, elle avait clairement pas besoin d’un nouveau gros titre en bas de sa photo.
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Danyal eut un sourire con lorsqu'elle lui dit qu'elle l'aimait bien. Un rêve de gosse qui se réalisait. Il ne dit rien de plus, et ne releva donc pas, histoire de ne pas se mettre dans une situation embarrassante qu'il regretterait probablement plus tard, une fois que la réalité le rattraperait comme une claque monumentale dans la figure. Il ne semblait être au courant de rien de ce qui se passait pour elle. Son comportement n'aurait guère changé de toute façon, ou alors, il aurait adopté l'attitude d'un grand frère, ou d'un truc comme ça. La conversation continua, jusqu'à ce qu'elle l'avoua y avoir été un peu fort. Elle revint sur ses mots pour lui dire qu'elle se trouvait plutôt banale.
« Honnêtement, les gens aiment se reconnaître dans les films, les séries et les livres qu'ils voient ou lisent. Quand j'étais petit, j'avais énormément de mal de m'y retrouver car il n'y avait pas de super héros de la même couleur de peau que moi. Les gens ne ressemblent pas tous à Hollywood, et ton apparence est un bol d'air frais pour les gens normaux. Il fallait savoir que ce genre de conversations ne pourrait être possible s'il avait été sobre. Dany était plutôt du genre réserver habituellement. Encore plus maintenant que la vie lui jouait de sacré tour. Mais là, il se sentait détaché de tout. De lui aussi. « Puis, t'es pas banale, hein. »
Il sourit, puis il lui parla de sa voisine, Allison, qui elle, la pauvre, était vraiment pas gâtée quand elle était plus jeune. Danyal ignorait ce qu'elle était devenue. Au dernière nouvelle, elle avait été prise à Columbia, à New-York, et suivait des études d’ingénieure. « Oui. Elle était très gentille. Sa mère était un ange tombée du ciel. Elle était compréhensive avec notre religion, et elle passait beaucoup de temps avec ma mère. »
Elle sembla vouloir partir, mettre fin à tout cela. « Danyal. Mais tu peux m'appeler Dan, ou Dany. » Il écrasa son mégot sous le banc au moment même où il ressentit la faim. Elle lui demanda ensuite de ne pas trop ébruité sa présence ici d'une manière qu'il n'apprécia pas du tout. Il ne dit rien, fronçant les sourcils. Il était peut-être dans une merde sans nom, mais il comptait s'en sortir tout seul comme un grand. Alors, à moins ce qu'elle ne veuille lui faire un chèque, il ne comptait pas se servir d'elle pour quoique ce soit. Il se redressa, se tapotant le ventre et lui dit : « Au lieu de m'insulter en me comparant à toutes ses raclures de je-ne-sais-quoi, tu veux pas m'accompagner manger un bout, j'ai une faim de loup. ET 20$ à dépenser. On pourrait se faire un McDO ou un truc comme ça, histoire que tu me racontes un peu pourquoi tu penses que je veuille me faire du fric sur toi. T'en dis quoi ? »
C'était ses derniers 20$ de la semaine. Cela faisait un moment que ça n'était pas arrivé, alors il comptait sortir manger un truc, histoire d'éviter la bouffe insipide du secours populaire, ou d'aller encore gratter de quoi bouffer à la caserne. Puis, ça lui faisait du bien de ne pas être seul pour une fois. La solitude lui pesait toujours un peu plus. On ne l'invitait même plus pour les soirées au bahut. Il avait tellement dû refuser à cause des cours en retard, ou du travail, qu'il semblait s'être grillé de toute vie sociale de son âge.
« Honnêtement, les gens aiment se reconnaître dans les films, les séries et les livres qu'ils voient ou lisent. Quand j'étais petit, j'avais énormément de mal de m'y retrouver car il n'y avait pas de super héros de la même couleur de peau que moi. Les gens ne ressemblent pas tous à Hollywood, et ton apparence est un bol d'air frais pour les gens normaux. Il fallait savoir que ce genre de conversations ne pourrait être possible s'il avait été sobre. Dany était plutôt du genre réserver habituellement. Encore plus maintenant que la vie lui jouait de sacré tour. Mais là, il se sentait détaché de tout. De lui aussi. « Puis, t'es pas banale, hein. »
Il sourit, puis il lui parla de sa voisine, Allison, qui elle, la pauvre, était vraiment pas gâtée quand elle était plus jeune. Danyal ignorait ce qu'elle était devenue. Au dernière nouvelle, elle avait été prise à Columbia, à New-York, et suivait des études d’ingénieure. « Oui. Elle était très gentille. Sa mère était un ange tombée du ciel. Elle était compréhensive avec notre religion, et elle passait beaucoup de temps avec ma mère. »
Elle sembla vouloir partir, mettre fin à tout cela. « Danyal. Mais tu peux m'appeler Dan, ou Dany. » Il écrasa son mégot sous le banc au moment même où il ressentit la faim. Elle lui demanda ensuite de ne pas trop ébruité sa présence ici d'une manière qu'il n'apprécia pas du tout. Il ne dit rien, fronçant les sourcils. Il était peut-être dans une merde sans nom, mais il comptait s'en sortir tout seul comme un grand. Alors, à moins ce qu'elle ne veuille lui faire un chèque, il ne comptait pas se servir d'elle pour quoique ce soit. Il se redressa, se tapotant le ventre et lui dit : « Au lieu de m'insulter en me comparant à toutes ses raclures de je-ne-sais-quoi, tu veux pas m'accompagner manger un bout, j'ai une faim de loup. ET 20$ à dépenser. On pourrait se faire un McDO ou un truc comme ça, histoire que tu me racontes un peu pourquoi tu penses que je veuille me faire du fric sur toi. T'en dis quoi ? »
C'était ses derniers 20$ de la semaine. Cela faisait un moment que ça n'était pas arrivé, alors il comptait sortir manger un truc, histoire d'éviter la bouffe insipide du secours populaire, ou d'aller encore gratter de quoi bouffer à la caserne. Puis, ça lui faisait du bien de ne pas être seul pour une fois. La solitude lui pesait toujours un peu plus. On ne l'invitait même plus pour les soirées au bahut. Il avait tellement dû refuser à cause des cours en retard, ou du travail, qu'il semblait s'être grillé de toute vie sociale de son âge.
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— los angeles, mars 2018
et elle disait pas qu’il serait capable de le faire ni même que ça lui avait traversé l’esprit mais elle préférait protéger ses arrières. y avait déjà assez de diffamations à son encontre, pas besoin de révéler qu’elle traînait ici, avec un inconnu, à se bourrer la gueule sur un banc. « si seulement je pouvais être normale » qu’elle soufflait. parfois, elle se plaisait à imaginer ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas été une enfant star. peut être que tout irait mieux. peut être que cassie n’aurait jamais plongée dans la drogue ni dans l’anorexie. peut être que ses parents ne se seraient pas séparés et peut être même qu’elle irait bien. mais fallait croire qu’on ne choisissait pas forcément ce qui pouvait se produire et demi, elle subissait juste tout. « arrête, je vais finir par croire que t’es toujours amoureux de moi » qu’elle répondait sur le ton de la plaisanterie cherchant à chasser cette affreuse envie de pleurer qui la submergeait. avec le temps, elle avait apprit à être forte. c’était sûrement pour ça qu’elle était cataloguée comme l’un des grands mystère d’hollywood. trop effacée, ne prenant quasi jamais la parole. mais alimenter les ragots pour quoi faire ? elle était actrice, ça ne voulait pas dire qu’elle voulait voir sa vie personnelle exposée de a à z. « tu vois, le monde est mal fait. » et peut être que si les moches étaient tant gentil c’était juste pour équilibrer le physique qui ne suivait pas. ouais, peut être. « alors enchanté Dany. » la brune prenait une dernière gorgée avant de ranger la flasque dans son sac se rendant finalement compte qu’elle venait de heurter les sentiments de celui qu’elle venait de rencontrer. « deal » qu’elle répondait à sa proposition. après tout, elle n’avait strictement rien de prévu et rester encore un peu coupé du monde qui l’attendait lui convenait parfaitement bien. « j’connais un endroit sympa où on sera tranquille ». sans un mot de plus, elle se levait du banc prenant la direction de la sortie, dany à ses côtés. et comme d’habitude, elle empruntait les petites rues. les sombres qui pourraient faire peur mais là où personne de la presse ne viendrait la chercher. et finalement, elle finissait par pousser la porte d’un restaurant chinois où toutes les tables étaient vides comme bien souvent. « tu verras, c’est délicieux et y a jamais personne. » s’asseyant à sa table préférée -celle juste à côté de l’aquarium- elle attendait qu’il fasse de même avant d’hausser les épaules. « je suis désolée, je ne voulais pas t’insulter tout à l’heure. » histoire de préciser.
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Amoureux d'elle ? Non. Plus maintenant, même si elle continuait de ne pas le laisser indifférent. Danyal eut un sourire gêné, mais ne dit rien, préférant laisser cette rhétorique purement rhétorique. Ils enchaînèrent ainsi, et bien que ce fut pour se protéger, ou peut-être parce qu'elle avait déjà subi ce genre de choses, Démitria froissa le jeune américain en lui demandant de ne dire à personne où elle allait afin d'éviter de paraître ENCORE à la une de la presse scandale. Tout de suite, cela fit tilt chez Dany, qui comprit alors beaucoup de choses. Comme le fait qu'elle se trouvait là, à se vider une flasque d'on-ne-savait-quel-alcool, dans l'un des pires endroits de la cité des anges. Tout du moins, pour une jeune femme de son rang, qui, habituellement, ne sortaient pas de Beverly Hills, Hollywood ou encore certains quartiers huppés de Santa Monica.
Alors, le fils d'immigré pakistanais lui proposa d'aller manger un bout pour combler cette fringale qui se faisait sentir. Son ventre criait famine, et c'était toujours ainsi après avoir fumé. Il avait 20$, et ce serait suffisant pour un kebab ou un McDO. Visiblement, elle connaissait un endroit où il était bon de manger. Sans s'en rendre compte, il se mit à la suivre. Elle venait régulièrement ici, ce qui était plutôt cool pour lui, puisqu'il pourrait probablement la revoir. Mais elle semblait bien désœuvrée pour venir dans un endroit pareil. Son père lui interdisait d'y venir de peur qu'il ne tourne mal. Si seulement il savait aujourd'hui... Et qu'en plus, c'était par sa faute. Il chassa rapidement son père de ses pensées, histoire de ne pas se pourrir la soirée.
Elle le mena donc dans un restaurant chinois où il y avait visiblement personne. Danyal fronça légèrement les sourcils en se demandant s'il pourrait manger pour 20$, sinon, il devrait probablement s'endetter pour régler la note. Il ne dit rien, de peur de passer pour un crétin, doublé d'un raté. Il tenta de jeter furtivement un regard sur la carte, mais déjà, elle le menait au fond de la salle, près d'un aquarium. Dany mangeait très rarement chinois. Non pas parce que ça ne lui plaisait pas, mais parce que ce n'était pas sa cuisine préférée. Il lui dirait. Pas aujourd'hui, mais bien plus tard, quand ils seront suffisamment amis. Du moins, l'espérait-il, le temps de quelques instants, avant de prendre place en face d'elle.
Démétria s'excusa. Danyal sourit, puis, en retirant sa veste qu'il posa sur le dossier de sa chaise, il lui répondit : « T'inquiètes, c'est oublié. » C'était pour la forme. Mais pour lui, ses excuses comptaient vraiment beaucoup. « C'est chiant d'être juger du regard. J'aime pas ça, et j'ai l'impression que j'ai toujours été jugé comme ça depuis que j'étais môme. Entre les mecs qui pensent que je suis un terroriste parce que je suis bronzé, ou ceux qui pensaient que je n'avais pas de cerveaux parce que j'ai toujours fais parti des populaires dans les écoles où j'étais à cause du sport... »
Il s'assit, intervertit son couteau et sa fourchette en mettant le couteau à gauche et la fourchette à droite et ajouta : « J'imagine que toi, t'as l'habitude de te faire juger, non ? C'est un monde de chien, il paraît... Hollywood. » Son père lui rabâchait cela depuis sa plus tendre enfance. Peut-être pour le dissuader de devenir acteur comme il espérait le devenir quand il était tout jeune, ou tout simplement parce qu'Hollywood... Enfin, c'était Hollywood, quoi. Machinalement, il saisit ses baguettes avec lesquels il joua sans y faire attention.
Alors, le fils d'immigré pakistanais lui proposa d'aller manger un bout pour combler cette fringale qui se faisait sentir. Son ventre criait famine, et c'était toujours ainsi après avoir fumé. Il avait 20$, et ce serait suffisant pour un kebab ou un McDO. Visiblement, elle connaissait un endroit où il était bon de manger. Sans s'en rendre compte, il se mit à la suivre. Elle venait régulièrement ici, ce qui était plutôt cool pour lui, puisqu'il pourrait probablement la revoir. Mais elle semblait bien désœuvrée pour venir dans un endroit pareil. Son père lui interdisait d'y venir de peur qu'il ne tourne mal. Si seulement il savait aujourd'hui... Et qu'en plus, c'était par sa faute. Il chassa rapidement son père de ses pensées, histoire de ne pas se pourrir la soirée.
Elle le mena donc dans un restaurant chinois où il y avait visiblement personne. Danyal fronça légèrement les sourcils en se demandant s'il pourrait manger pour 20$, sinon, il devrait probablement s'endetter pour régler la note. Il ne dit rien, de peur de passer pour un crétin, doublé d'un raté. Il tenta de jeter furtivement un regard sur la carte, mais déjà, elle le menait au fond de la salle, près d'un aquarium. Dany mangeait très rarement chinois. Non pas parce que ça ne lui plaisait pas, mais parce que ce n'était pas sa cuisine préférée. Il lui dirait. Pas aujourd'hui, mais bien plus tard, quand ils seront suffisamment amis. Du moins, l'espérait-il, le temps de quelques instants, avant de prendre place en face d'elle.
Démétria s'excusa. Danyal sourit, puis, en retirant sa veste qu'il posa sur le dossier de sa chaise, il lui répondit : « T'inquiètes, c'est oublié. » C'était pour la forme. Mais pour lui, ses excuses comptaient vraiment beaucoup. « C'est chiant d'être juger du regard. J'aime pas ça, et j'ai l'impression que j'ai toujours été jugé comme ça depuis que j'étais môme. Entre les mecs qui pensent que je suis un terroriste parce que je suis bronzé, ou ceux qui pensaient que je n'avais pas de cerveaux parce que j'ai toujours fais parti des populaires dans les écoles où j'étais à cause du sport... »
Il s'assit, intervertit son couteau et sa fourchette en mettant le couteau à gauche et la fourchette à droite et ajouta : « J'imagine que toi, t'as l'habitude de te faire juger, non ? C'est un monde de chien, il paraît... Hollywood. » Son père lui rabâchait cela depuis sa plus tendre enfance. Peut-être pour le dissuader de devenir acteur comme il espérait le devenir quand il était tout jeune, ou tout simplement parce qu'Hollywood... Enfin, c'était Hollywood, quoi. Machinalement, il saisit ses baguettes avec lesquels il joua sans y faire attention.
- InvitéInvité
— i'm hiding what i'm feeling but i'm tired of holding this inside my head
— los angeles, mars 2018
c’était pas une méchante fille demi. dévastée, en colère, blessée mais certainement pas méchante. alors en soit, elle avait simplement chercher à se préserver en lui demandant de garder le silence, non pas à l’attaquer gratuitement comme s’il allait en profiter pour se faire un peu d’argent sur son nom. et la carrington elle préférait largement remettre les choses dans leur contexte histoire qu’il ne se fasse pas de fausses idées sur son compte. le monde entier était déjà en train de lui prêter une sale image, si elle pouvait limiter les dégâts elle le ferait sans la moindre hésitation. regardant autour d’elle, s’assurant qu’aucun regard n’était braqué sur sa personne, l’actrice récupérait en catimini sa flasque en prenant une nouvelle gorgée comme si c’était habituelle de boire encore et toujours avant de reporter son attention sur dany. « je vois. mais la majorité de la population ont une vision très étriqués, je ne suis même pas étonnée. » c’était le problème de cette génération sûrement. décider en un coup d’oeil qui était la personne, s’arrêter à des préjugés. c’était triste mais c’était comme ça que les choses fonctionnaient qu’on le veuille ou non. alors à sa question, demi haussait simplement les épaules comme si elle était habituée à ce que pouvait être hollywood et les jugements. « ça donne l’impression d’être plus accentué parce que c’est hollywood mais en soit.. c’est la vie en générale qui est une chienne. et les gens. » bien sûr qu’elle était plus touchée par tout ça puisque de par sa carrière, tout le monde semblait se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer dans sa vie mais même la personne la plus lambda était soumis au même genre. disons juste que ça restait plus discret. « le plus dur c’est probablement d’arriver à rester toi même dans tout ça. tu peux vite être embarquée dans ces conneries et ne plus croire en toi même. » et peut être qu’il était là son plus gros souci. elle avait fait front pendant vingt ans et avait finit par se perdre. par ne plus croire en la personne qu’elle pouvait être. résultat ? elle était en lambeaux demetria et tout chez elle le prouvait si seulement le monde arrêter de se focaliser sur son nombril pour voir la détresse des autres. regardant le menu, elle esquissait un léger sourire au serveur qui venait d’arriver avant de prendre la parole. « impressionnez moi, j’vous laisse le choix. » et de reprendre pour dany « choisis ce qui te fais plaisir, j’invite. »
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