YESTERDAY'S NEWS |48
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Nuit noire et mouvementée.
Paraît qu’elle aurait dû rester chez elle Coco, à compter les étoiles par la fenêtre plutôt que d’essayer de les rejoindre en enfumant son cerveau déjà trop étouffé. Nat et Nino sont ensemble, Ethan est quelque part un peu partout mais pas avec elle ce soir. Ils sont tous chacun de leur côté et Coco elle a envie d’affronter la lune, de briller sous ses traitres rayons.
Elle avait pas envie de suivre les bons conseils de Nat, pas envie de s’enfermer au beau milieu d’une villa trop grande pour elle seule. Coco elle a besoin d’être toujours entourée pour oublier qu’en réalité, elle ne l’est pas, qu’elle n’a rien de stable dans son petit cercle restreint. Qu’ils sont tous de passage, qu’ils viennent, puis repartiront un jour sans plus revenir en laissant le goût d’une promesse inventée traîner amèrement dans sa gorge. Alors Coco elle comble le vide, comme elle peut, comme elle veut tant qu’il disparaît pendant un instant.
Juste une nuit.
Et Coco elle est déjà bien amochée dans son carré VIP tout en haut, elle a son verre entre les mains et continue de s’arracher un peu plus la gueule. De faire éclairer ses veines par l’éthanol puissant. Elle regarde en bas vers la piste, ils sont tous déchaînés, ils veulent tous oublier eux aussi qu’ils existent à moitié. Ils sont comme elle, comme Coco en haut de sa tour d’Ivoire à contempler ce monde qui est le sien. Ce monde de friqué, loin de la misère extérieure, ceux qui dépensent sans compter pour se sentir valoriser un peu. Et Coco, elle sirote toujours son verre jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Elle regarde son portable, la vision légèrement moins claire mais assez pour composer le numéro de son chauffeur.
Elle passe par la porte de derrière, en espérant qu’elle passe inaperçue tout en sachant que demain elle fera la une peu flatteuse encore une fois d’un papier cul trop cher. On lui ouvre la porte de fer, elle referme sa veste en entendant le bruit du moteur qui ronronne et qui se rapproche. Elle est prête à partir, à retrouver tout ce qu’elle a essayé de fuir ce soir mais les leurres ne durent jamais éternellement. Elle le sait bien Coco à force. Mais y’a une boule de chaire qui s’accroche au mur, il y a cette silhouette qui s’adosse de tout son poids. Elle devrait l’ignorer, grimper dans son bolide sans s’attarder mais elle plisse les yeux, elle aime ça et c’est plus fort qu’elle. Elle aime le danger, elle aime avoir peur, ressentir tout sauf rien c’est ce qu’elle se dit.
« J’arrive. » Qu’elle souffle en refermant la portière qu’elle avait commencé à ouvrir. Elle avance dans la ruelle sombre, mal éclairée et en seul bruit de fond ses talons qui claquent sous chacun de ses pas. Toujours trop certain, dans n’importe quel cas, elle est trop habituée à cette démarche assurée depuis le temps. Plus elle s’approche et plus les traits se dessinent. « Félix ?» Qu’elle murmure dans sa barbe avant d’arriver à sa hauteur et de voir le niveau de son état lamentable. « Bordel, t’as foutu quoi Félix..» Elle souffle en lui remontant le menton pour détailler un peu plus ses blessures. Félix, c’est un plan de quelques nuits, c’est un corps chevauché et des grammes refiler. Félix c’est rien de sérieux, elle sait même pas si c’est quelque chose en fait. Elle sait qu’elle peut pas le laisser là, c’est tout. « Je t’emmène.» Elle te laisse pas le choix, elle a déjà attrapé ton bras pour l’enrouler autour de son cou et que tu puisses t’appuyer. T’as déjà quitté le mur sur lequel t’avais trouvé refuge, tu te demandes pourquoi ? Parce que vous êtes rien au fond, c’est juste un plan de quelques nuits Coco.
- Felix E. BlackfieldI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2605
Messages : 700
Date d'inscription : 12/11/2017
Avatar : Dave Franco
Crédits : smmg bae
Âge du personnage : 27 ans
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : connard, fêtard, dragueur, infidèle, bagarreur.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : hacker pour le FBI et dealer pour la mafia italienne.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en robotique.
Hobby : les grosses beuveries bien hardcore et les femmes.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Arizona et toutes les autres femmes du monde.
POSTE 1 PORTÉ DISPARU #boulet
- InvitéInvité
De la soirée elle en fait vite le tour Coco, même les néons et le bruit des basses explosives n’avaient pas réussis à paralyser sa jalousie déplacée. Natacha, Nino. Nino, Natacha. Elle a les images et les idées qui fusent dans son esprit tiraillé, elle y pense fort mais elle n’est pas capable de l’assumer. Alors elle a bu, encore et encore jusqu’à ce que plus rien ne compte comme d’habitude, c’est son petit rituel pour oublier qu’elle s’est faite massacrer par la vie. Pour oublier que tout ça, tout cet artifice dans lequel elle s’est enfermée n’existe que pour cacher les démons et le vice.
La veste sur le dos, la lune qui brille toujours aussi froidement, tous les soirs sans s’en lasser. Elle brille toujours pareil à chaque fois et c’est toujours une Coco à moitié en vie qui arpente le goudron rêche. Elle aurait dû grimper dans la caisse sans se retourner, sans adresser le moindre regard aux anges aux ailes brûlées qui tombent à chaque fois comme des mouches sur son chemin. La vérité c’est qu’elle les cherches un peu aussi Coco, c’est qu’elle trouve satisfaction dans ces anges damnés. Elle fera croire le contraire derrière des battements de cils arrogants, ou encore des rictus insolent prête à cracher son dédain au monde entier. Mais elle en est incapable Coco, de tourner le regard, de faire semblant de ne pas l’avoir vu. Elle le regarde de loin d’abord puis de près. Elle le touche même, l’ange est familier un peu trop même parce qu’elle connaît toutes ses courbes presque par coeur. Et dans la foulée ils se retrouvent à côtoyer le cuir des sièges de la banquette arrière, elle décèle l’incompréhension dans le regard de son chauffeur qu’elle ignore complètement pour faire tomber ses pupilles sur le corps inerte de Félix. Elle se mord l’intérieur de la joue, l’idée de tout arrêter et de le jeter à nouveau dehors à la merci des loups de la nuit lui traverse l’esprit une demie seconde avant de se rétracter pour se laisser retomber en arrière dans un soupir profond. - Dégueule pas au moins.. Qu’elle rumine dans son coin, tenant son visage de son poing fermé. Elle change l’ambiance d’une nuit à l’autre, elle est loin dans ses souvenirs la chaleur de vos corps embrasés des derniers échanges physiques. Coco elle efface les traces de nostalgie qui bouge un peu trop là-haut, dans sa tête trop pleine pour être bien. Elle tourne les yeux vers la vitre tintée, trouvant un étrange intérêt au fil de lumière qui s’allonge des phares de voitures défilant à sa droite. Elle se sent vide Coco ce soir, elle a hâte de plonger dans son lit en espérant pouvoir dormir mais il y a bien longtemps qu’elle cache les traits de fatigue sous son maquillage haut de gamme. Un coup de frein à main qui attire son attention, un coup d’œil vers Félix qui remue à peine. - Hé ! Qu’elle lance en le secouant doucement pour le réveiller un peu. - On est arrivé et j’vais pas te porter jusqu’à l’intérieur alors fait un effort. Que Coco réplique, autoritaire au point qu’elle se faisait penser elle-même à sa mère. Elle claque la portière derrière elle pour ouvrir celle de son cadavre qui peine à se lever, mais Coco s’impatiente, elle a froid et ses pieds coincés dans des talons aiguilles lui hurlent de les libérer sur le champ. - Vas-y. Elle murmure à son chauffeur en lançant un signe de tête vers Félix, elle en avait assez fait pour ce soir. Alors Coco elle tourne le dos aux deux protagonistes pour retrouver la grande porte, laissant son chauffeur ramener Félix à l’intérieur.
- Felix E. BlackfieldI'm a Mother Fucker
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J'étais un vrai zombie. Malgré tout l'alcool que j'avais ingurgité la douleur était encore là. Je traînais mon corps comme je pouvais, j'avais du mal à contrôler mes gestes, pourtant mon cerveau lui était bien éveillé. Ça fusait dans tous les sens dans ma tête. J'avais envie d'y retourner avec un couteau et de leur faire la peau, mais j'avais aussi envie de m'allonger et de me laisser crever. J'allais souffrir demain en me réveillant, toutes les douleurs allaient être super intense, sans compter sur la gueule de bois que j'allais avoir. Je me laissais tomber sur la banquette de la voiture, sans trop comprendre où j'allais. Mais plus rien n'avait d'importance, la soirée ne pouvait pas être pire. Je secouais la tête en réponse à Coco. Je n'allais pas vomir, ou alors ça aurait été uniquement du sang à cause des coups de pieds que j'avais reçu dans le ventre. Mais je n'allais surement pas gaspiller de l'alcool. Durant le trajet je me perdais dans mes pensées, dans mes souvenirs. Le parfum de Coco me rappelait les soirées qu'on avait passées ensemble, toutes ses nuits torrides qu'on n'avait pas vu passer. J'avais arrêté de la voir quand je m'étais mis avec Arizona, mais là c'était différent. Arizona et moi n'étions plus vraiment ensemble, alors tout était à nouveau possible. La porte s'ouvrit à nouveau, me sortant de mes pensées, on était déjà arrivé ? Je redressais la tête, et sortait douloureusement de la voiture. Coco perdait visiblement patience. Une main se pausa sur mon bras, je tournais la tête pour tomber nez à nez avec un homme, donc chauffeur. Je fis un bon, tirant mon bras et reculant de quelques pas. C'est bon ! J'sais marcher merci ! Ce con m'avait fait peur, il était arrivé de manière sournoise et m'avais attrapé le bras. Si ça avait été une femme j'aurais sans doute rien dit, mais là un vieux mec comme ça, non merci. Je secouais alors la tête pour me réveiller et je pressais le pas pour rattraper Coco. J'avais mal, mais le coup de flippe du vieux mec et l'air frais me tenaient éveillé. Cocorico attend-moi ! Je boitais un peu mais j'arrivais à me mettre au niveau de la jeune femme. Tu devrais changer de chauffeur. Je commençais à me réveiller et c'était surement pas pour le plus grand bonheur de ma sauveuse. Elle qui commençait à perdre patience allait avoir encore plus de mal à me supporter.
- InvitéInvité
Le visage écorché, boitant malgré lui face à la douleur des coups acharnés. Coco elle entend sa voix de loin, elle qui a déjà mît les pieds à l’intérieur de son antre, commençant déjà à se débarrasser de ses talons aiguilles sur lesquels elle est restée bien trop longtemps perchée ce soir. Elle soupire faussement agacée Coco, en réalité elle est soulagée de l’avoir ramassée sur son chemin. Elle à qui la solitude ne lâche pas la grappe, elle qui ne trouve plus le sommeil depuis des années maintenant, qui se drogue aux medocs pour pouvoir espérer fermer un peu l’œil. Pour espérer voyager dans des autres mondes, là où son existence lui semblerait plus paisible, moins lourde à supporter. C’est dans une bonne action calculatrice qu’elle trouve refuge ce soir, égoïstement c’est à elle qu’elle a pensé quand elle l’a installée sur la banquette arrière. C’est dans la détresse de Felix qu’elle a trouvé sa porte de sortie pour ce soir, son moyen de faire fuir le désert autour d’elle quand elle referme la porte blindée tout les soirs. - Cocorico ? Sérieusement ? Qu’elle grogne dans un haussement de sourcil. Puis ses yeux passent la silhouette de Felix en revue avant de secouer la tête. - Je t’ai pas demandé de conseils à ce que je sache Blackfield. Elle laisse glisser son manteau le long de ses bras, le rattrapant à la dernière minute pour le déposer sur le porte manteau. - T’as une sale gueule.. Qu’elle souffle en grimaçant légèrement. - Et t’as une vilaine blessures.. Ici. Qu’elle dit en se rapprochant, posant l’index sur la plaie sanguinolente qui marque sa lèvre inférieure. Les yeux qui se baissent sur la pulpe de son doigt tachée de rouge. - On va désinfecter et tu pourras aller faire un bain, ça te fera du bien. Qu’elle dit en battant des cils, frottant son index avec le bout de son pouce pour essuyer la trace avant d’aller à la recherche d’une trousse de secours qu’elle peine à trouver, faute de l’avoir jamais utilisé.
- Felix E. BlackfieldI'm a Mother Fucker
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Elle n'avait pas l'air d'être d'humeur à rigoler la jolie Coco, mais moi j'étais saoul alors je préférais rigoler quand même. Du coup je finissais par fermer ma gueule et par la suivre jusqu'à chez elle. J'hochais la tête quand elle disait que j'avais une sale gueule. C'est moche l'alcool .. Lâchais-je avec un petit sourire aux lèvres. Puis elle appuya sur ma plaie à la lèvre, me faisant grimacer. Ça faisait mal et elle appuyait dessus. Mais bon je ne pouvais pas me plaindre, elle s'occupait de moi et ça c'était vraiment cool. Elle allait désinfecter ma sale gueule et en plus elle me proposait de prendre un bain. Le rêve. T'es trop gentille, merci .... Elle parti à la recherche de la trousse de secours et je visitais l'appartement du regard sans osé bouger. Tu viendras avec moi dans le bain ? Ouais il ne fallait pas oublier que j'étais saoul et que j'étais super lourd quand j'avais bu, alors même avec la gueule en sang je ne perdais pas le nord.
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