YESTERDAY'S NEWS |48
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Someone call the ambulance, there was an accident
Un petit con en plein action, et une ambulancière courageuse
CASEY&MICAH
Un petit con en plein action, et une ambulancière courageuse
CASEY&MICAH
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Pas elle, elle est trop petite... Pas elle non plus, elle est trop grosse... Pas elle, la couleur est moche... Tu marches, les mains dans les poches en regardant celle que tu vas choisir. T’espères juste qu'elle sera pas trop dur à prendre. Tu cherches laquelle tu vas choisir pour t'amuser un peu. Celle-ci ! Tu as fait ton choix ! Elle est jolie et à l'air bien propre, elle a de superbe courbe et un magnifique parechoque ! Tu peux pas t’empêcher d'aborder un léger sourire en coin, en la reluquant. Elle est là, on bord du trottoir, tu t'approches d'elle doucement. En fait, on dirait, que tu parles de meufs comme ça, mais non, tu parles bien de voitures. T'es bien décidé à en prendre une et t'amuser un peu avec aujourd'hui. Tu as finalement fais ton choix. Tu sifflotes en t'adossant contre la portière conducteur, l'air de rien, tu guettes à droite et à gauche. Hop, dès que personne passe trop prêt delà ou te vois, tu sors un pied de biche de ton sac à dos et tu donnes un méchant coup dans la vitre, pour la casser. Tu t'écrases la main sur le front en te rendant compte que la portière n’était même pas verrouillé, en plus les clés sons sur le contact. Ce propriétaire est vraiment con, à prioris ! Tu démarres en trombe et tu fais crisser les pneus en te marrant. Tu as juste le temps d'apercevoir dans le rétro, un pauvre mec qui court en faisant des grand signes avec ses bras. Tu lèves ton majeur par la fenêtre et tu éclates de rire en conduisant comme un dingue. Tu t'amuses bien pendant quelques minutes, puis finalement la mauvaise chose, c'est le feu rouge, celui que t'as pas vu. Ou que t'as vu, mais que t'as ignoré, parce que toi, tu t'en bat les reins de ça. Soudain, un gros choc, contre une bagnole, là ça te coupes le sifflet, tu rigoles moins, déjà. En plus, comme t'es un petit con, complètement abrutis, ben tu t'étais pas attaché. C'est ta tête qui s’écrase violemment contre le volant de la voiture. Encore heureux que le coussin d'airbag est fonctionné correctement. Le choc a pu être amortit, mais il n’en reste pas moins sûr, que tu es quand même carrément sonné par le coup que tu viens de te prendre. La seule chose que tu captes, c'est des gens qui crie, autour de toi. Quelques minutes après, tu sens qu'il y a un Monsieur qui te sort de la voiture. Tu te rends compte que la caisse est complètement bousillée. T'as à peine le temps de lever le regard pour voir le Monsieur qui te tire en dehors, en tentant d'esquiver les bouts de verre, que tes yeux se ferment à moitié. A côté, tu entends juste une dame lui dire de te poser doucement sur le trottoir et d’appeler une ambulance. Puis, là, plus rien, tu t'es sûrement endormit, ou à moitié assommé. Tu te réveilleras probablement dans l'ambulance qui viendra te chercher. Petit con va !
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« C'est moi qui réponds. » qu'elle assène à Savannah. La pauvre avait eu le malheur d'avancer la main vers la radio crachotante. AVP, east-side, entre Burough street et Violet Road. « Ici le 14. On y va. » lâche Casey dans l'appareil, son autre main sur le volant alors qu'elle braque déjà pour se diriger vers les lieux. « T'es sûre que tu veux pas que je conduise ? » demande l'autre jeune femme d'une toute petite voix. Sa collègue secoue la tête. « Après, quand on repartira. » Les phrases sont courtes, dénuées de toute tentative d'être amicale. C'est pas son genre. Normalement, la Griffith est avenante, sympa. Mais pas aujourd'hui. Une nana du 22, la fameuse Savannah, a été détachée de son unité pour remplacer son binôme habituel. Tyler a pris un congé sans soldes de près d'un mois. Comme ça, sans prévenir, trois jours auparavant. Depuis, c'est le silence. Il ne répond à aucun de ses appels. Alors, Casey s'inquiète. Et en plus, elle déteste faire équipe avec quelqu'un d'autre, aussi choupinette que soit la remplaçante. Etrangement, elle a plutôt envie de la baffer. Si on lui avait envoyé l'autre débilos du 42, au moins, elle aurait eu quelqu'un sur qui passer ses nerfs.
Les pompiers et la police sont déjà sur les lieux. Tout le carrefour a été sécurisé ; on s'occupe de faire la circulation afin d'empêcher que l'accident ne transforme le quartier en kilomètres de bouchons. « On a quoi ? » demande-t-elle au premier soldat du feu qu'elle croise, lequel la conduit vers une silhouette inconsciente. « Jeune homme, la vingtaine. D'après les témoins, il conduisait comme un taré et a grillé un feu. Il est dans les vapes mais il a l'air stable. » Elle hoche la tête, se retient de tout commentaire ou jugement. C'est pas son boulot, y a les flics pour déterminer ce qu'ils feront de ces informations. Elle, elle est juste là pour les premiers soins. Derrière elle, Savannah la suit avec le matériel. Bientôt, après avoir vérifié ses constantes, le garçon aux drôles de cheveux est arnaché à une civière. Et une minute plus tard, l'ambulance, conduite par son équipière, file dans les rues de Los Angeles vers l'hôpital le plus proche. Le son régulier du monitoring est rassurant. Alors qu'elle termine de le perfuser, elle voit les paupières du patient commencer à cligner. « Vous m'entendez ? Monsieur ? Oui, c'est bien, on s'accroche à ma voix et on revient parmi les vivants ! » Elle presse sa main, l'encourage à reprendre conscience. Quand il ouvre les yeux, elle lui sourit. « Alors, Schumy, on a fait un joli tonneau ? Pas de panique, vous êtes dans une ambulance. On vous emmène à l'hôpital. Bougez pas trop. J'm'appelle Casey et je suis votre meilleure amie pour les prochaines minutes ! »
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Someone call the ambulance, there was an accident
Un petit con en plein action, et une ambulancière courageuse
CASEY&MICAH
Un petit con en plein action, et une ambulancière courageuse
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Le jour où tu feras quelque chose d'intelligent et d'utile dans ta vie, il tombera de la merde, du ciel. De la grosse bouse même! Ce jour là, les gens auront plutôt l’intérêt de se mettre à l'abri. En volant cette voiture, tu t'es punit tout seul, c'est déjà quelque chose. Heureusement que les gens sont moins con que toi, ils ont réagis et appeler l'ambulance. Ils sont en train de s'occuper de toi, en ce moment même. T'entends une voix, comme si ça résonnait au loin, à moitié. Une voix de femme. Tu commences à te réveiller petit à petit, la voix se rapproche de plus en plus. Tu bouges doucement les paupières et tu les ouvres finalement. Tu vois une femme, qui te regarde. Elle est jolie! C'est un ange? T'es mort, ça y ai? T'es au paradis? Genre toi tu irais au paradis, avec toutes tes conneries?Tu rêves Micah! C'est plutôt l'enfer qui t'attends! Alors si cette femme c'est le diable, tu veux bien aller en enfer, avec grand plaisir, en courant, même. Sa vibre et sa sonne là. T'es dans une ambulance, en fait. La belle dame, elle t'appelle Shumy, elle fait des blague. Elle t'a dit que son prénom, c'est Casey. Elle t'explique de pas bouger. Tu souris un peu, tu comprends pas tout, t'es encore un peu dans le pâté, toi, en fait. "Hey... Yo..!", que tu articules doucement. Elle te tient la main. Tu grimaces un peu, quand t'essayes de bouger quand même. Mais tu te ravises rapidement. T'as pas trop envie de compliquer et aggraver ton cas. Tu regardes la dame qui s'appelle Casey, tu te présentes à ton tour. "Joli prénom Casey... Moi c'est Micah.", que tu dis. Tu peux pas t’empêcher de glisser un petit compliment, comme ça hop, discrètement. Même quand t'es mal en point, tu peux pas t’empêcher de draguouiller légèrement. Mais là, le moment est vraiment mal choisit, petit con. Là, tu penses à Enzo et à Bambi, tu vas encore te faire engueuler parce que t'as faillit crever. Question d'habitude. Faut pas qu'il le sache. Tu avales ta salive et tu dis, "Je vais pas pouvoir rester trop longtemps à l’hôpital par contre, j'ai plein de trucs à faire". Comme si tu allais pouvoir avoir le choix de décider le temps que tu passeras là bas. Sale gosse!
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« Enchantée, Micah. » répond-elle avec un sourire tandis que la pression sur ses doigts lui confirme que cette main-là fonctionne. Maintenant qu'il est réveillé, elle revérifie la réactivité de ses pupilles à l'aide d'une petite lampe. « Regardez à droite. Bien. A gauche maintenant. » Apparemment, pas de commotion à l'horizon. Toutefois, ce n'est pas ce qui préoccupe le jeune homme, alors qu'il lui déclare qu'il ne compte pas établir sa nouvelle demeure à l'hôpital. L'ambulancière échappe un léger rire alors qu'elle se penche légèrement, attrapant l'autre main du patient. « Ah ça, c'est pas moi qui décide. Ni toi. On peut se tutoyer, qu'est-ce que t'en penses ? » Difficile de lui donner un âge, avec tous les artifices qui lui mangent le visage. Tatouages, mèches bigarrées, piercings ... Il aurait à peine le droit de boire de l'alcool que ça ne l'étonnerait pas franchement. « Serre ma main, s'il te plaît. Parfait ! » Nouveau sourire, aussi sympathique qu'on puisse l'être. Elle s'empare d'une feuille sur une tablette derrière. « Maintenant, je dois te poser quelques questions, Micah. Déjà, est-ce que tu as mal quelque part ? Ensuite, est-ce que tu as consommé une substance quelconque ? Alcool, drogues ... Mieux vaut éviter que tu me mentes, rapport à ta prise en charge à l'hôpital et aux médocs qu'ils pourront te donner là-bas. » Elle se veut rassurante. Son regard assure qu'elle fait seulement son boulot, ne le juge absolument pas. Sauf qu'elle ne sait pas d'où il vient, ce qu'il a vécu ou peut-être, subi encore. Ce peut être un gosse de la rue comme un fils de riche en mal de sensations. S'il y a bien une chose qu'on apprend dans ce boulot, c'est que les apparences sont souvent trompeuses.
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Someone call the ambulance, there was an accident
Un petit con en plein action, et une ambulancière courageuse
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Un petit con en plein action, et une ambulancière courageuse
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Présentation faite. Là, t'es bien réveillé. T'as du bol d’être tombé sur une jolie et mignonne infirmière. Mais pas le temps de trop la contempler, ni de s'extasier sur elle, car la douleur te fait gémir à nouveau. Tu obéis, tu fais ce qu'elle te demande, tu regardes à droite et à gauche. Pendant qu'elle t'ausculte un peu, histoire de vérifier, tu lui dis que tu vas pas pouvoir rester trop longtemps. Elle se met à rire un peu. Tu souris, malgré la douleur. Elle te dit que c'est pas toi qui décide. ""Ah non, c'est pas moi. Mais si tu peux vite me faire sortir, ça m'arrangerait en fait...", que tu lui dis, en lui faisant un petit clin d’œil. Evidemment elle choisit pas, mais si elle fait genre que t'as rien et que ça va, tu vas vite pouvoir partir, non? Tu hoches la tête, évidement que t'es d'accord pour la tutoyer. Tu obéis à nouveau et tu lui serres la main. Tout à l'air d'aller bien, de ce côté là. Certainement que t'as eu du bol, encore. Elle te pose des questions, tu hoches la tête. "Mal quelque part? Mal partout, tu veux dire", tu ris légèrement mais ça te fait grimacer, tu te concentres, quel est le plus douloureux quand tu bouges, en fait, Micah? "Je crois que le pire, c'est la tête et le ventre", que tu lui dis. Toi, t'es bon pour avoir une bosse de la taille d'un œuf d'autruche sur le front. Et pis t'as un peu mal en haut du bras aussi, mais ça, s'est certainement du à la petite coupure qui saigne, sur ton épaule. T'es un guerrier, t'en a vu d'autre, des trucs comme ça. "Je suis solide", que tu lui dis en souriant. Mais les questions qui viennent après, c'est un peu gênant. Drogues? Alcools? Réfléchis bien, petite licorne. Ta réponse est hyper importante, apparemment. est-ce qu'elle va le dire aux flics? "Tu diras rien à personne?", que tu lui demandes,en hésitant un peu. T'es pas fier de toi, t'es pas fier, d’être un petit con, mais c'est comme ça. Tu hausses légèrement les épaules et tu murmures. "J'ai peut-être fumer un ou deux joints, tout à l'heure....", que tu chuchotes, vaguement. Pis tu rajoutes "Et un peu de whisky, mais pas grand chose, hein". C'est vrai en soit, par rapport à des fois, tu t'es pas mis de grosse race, dernièrement. C’est pas un mensonge, finalement. Du coup, toi qui la regardait, t'oses plus contempler la jolie Casey dans les yeux. Honteux, Micah.
- InvitéInvité
Souvent, les patients présument à tort des capacités des ambulanciers. Ils ne sont que les premiers secours, juste là pour évaluer la gravité des dégâts sans appareils électroniques à leur disposition. Là encore souvent, ils ne peuvent que se fier aux dires de leurs patients si aucun dégât externe ne vient à les renseigner. Elle préfère donc ne pas répondre à son insinuation selon laquelle elle pourrait peut-être filer un petit coup de main pour lui éviter un long séjour à l'hosto. De toute façon, il y a plus urgent : ses blessures. Elle note « douleurs abdominales et se plaint de maux de tête ». De même qu'elle ajoute « consommation de stupéfiants - herbe - et d'alcool ». Peut-être solide le choupinou, elle n'en doute pas, vu le carton qu'il s'est payé, mais pas très frais. L'ambulancière réalise alors qu'il ne regarde plus dans sa direction. Comme s'il avait honte. Et c'est sûrement le cas. Elle suppose que ce garçon-là n'a pas fait Eton et que toute sa vie, la société lui a répété qu'il était un bon à rien - suppose, seulement, car ainsi qu'il l'a déjà été dit, l'habit ne faisait pas le moine. Il pouvait aussi s'agir d'un gosse des beaux quartiers qui avait décidé de se rebeller contre sa petite vie huppée. Mais ce n'est pas ce que son langage corporel laisse à croire. « Je juge pas, tu sais. On a des magistrats pour ça. Moi, tu pourrais t'être défoncé à la colle que ce serait pas vraiment mon problème, tu vois. » tente-t-elle d'en rire tout en cherchant le regard du patient. Son sourire s'est encore radouci, presque maternel alors qu'ils ne doivent avoir que quelques années d'écart. « Et on peut être un gars bien, même shooté. Ça définit pas quelqu'un. » Sur cette petite philosophie, elle lui tapote gentiment l'épaule. L'ambulance impulse un virage, ralenti, puis s'arrête. Devant, Savannah descend pour les rejoindre à l'arrière où elle attrape les pieds du brancard. Quelques instants plus tard, Casey fait son débriefing aux Urgentistes qui se sont précipités dans le sas de la mine afin de prendre le relai. « C'est ici que nos chemins se séparent, Micah ! Essaie de faire gaffe aux trottoirs, la prochaine fois ! » Nouveau sourire. Voilà pourquoi elle aimait son métier : les rencontres étaient toujours enrichissantes, surtout quand elles portaient des cheveux jaunes et rouges. « Au fait, j'adore ta coupe ! » lui lance-t-elle avant qu'on n'éloigne le brancard.
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