YESTERDAY'S NEWS |48
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Nerveusement, il parcourt les rayons sans réellement savoir ce qu'il fiche dans les parages. Émerveillé et terrorisé par les différents objets jonchant les étagères et les cintres, le sicilien peine à imaginer que certains des objets dans cette boutique puissent servir à autre chose qu'à de la décoration – notamment au niveau des poings en silicones, qui le fixent d'une façon presque menaçante – tant leur usage semble à la fois étrange et dangereux. Il en aurait presque des frissons ! Brrrr. Lui de base n'était venu que pour chercher une petite paire de menottes, toute docile, toute innocente ... Il ne lui fallait pas grand chose de plus, après tout : juste un petit objet, presque insignifiant, utile pour pimenter le jeu si jamais cela devenait nécessaire. Pourtant, un pas dans le magasin avait suffi pour lui faire perdre le peu d'innocence qu'il lui restait encore, et l'idée de prendre ses jambes à son cou lui paraît particulièrement alléchante. Mais non. Le sicilien tient bon, et se dirige vers le fond de la boutique, où se trouvent divers fouets et laisses en tous genres. Son nez se pince un peu, ses sourcils se froncent, avant qu'il ne mette l'oeil sur une boite à menottes et qu'il ne les ramasse – puis, il les repose, indigné par le prix. À ce stade, autant les faire avec des anneaux de rideau ! Il continue tout de même sa quête, au cas où, sans grande conviction.
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Mais, qu'est-ce que tu fous là, toi, Micah. T'as pas un rond. T'as même pas de quoi t'acheter un sandwich, t'as cru que tu pourrais t’acheter un jouet? Comme si y'avait pas plus important. Manger. Boire. Non? Y'a plus important que combler ton manque de sexe, peut-être, dans ta vie? Tu parcours les rayons, des yeux. Tu sais très bien que tu vas rien pouvoir acheter ou payer. Ou alors, comme d'hab, tu vas chopper un truc, le cacher sous ton sweat et te barrer en courant! Voleur. Soudain, c'est entre deux godes que tu vois la bouille d'un beau gosse. Lui aussi, il parcoure les rayons. Mine de rien, tu vas dans le même rayon que lui, planté à côté de lui. Il regarde les menottes, le coquinou. Tu siffles légèrement, en le regardant, un petit air taquin sur le visage. "Je peux peut-être t'aider à choisir, bébé?", que tu lui demandes, en le regardant, peut être d'un air un peu trop insistant. Un sourire charmeur, sur le visage. Tu mattes un peu, de haut en bas, sans gène, pas mal du tout le bout de viande! Tu lui fais un petit clin d’œil, "au fait, moi c'est Micah, et toi?" Quoi de mieux qu'un sex shop, pour faire des nouvelles rencontres? Y'a que des intéressé, dans ce genre de boutiques, enfin, la plupart du temps, non?
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Je peux peut-être t'aider à choisir, bébé?
Soudainement, de façon abrupte, voilà qu'Oscar se retourne, étonné qu'on puisse l'interpeller dans pareil lieu. Lorsque ses yeux croisent son interlocuteur, les poils de ses avant-bras se dressent tandis qu'il répond entre ses dents que :
Non merci, ça ira.
La méfiance et la froideur dont il fait preuve sont impossibles à ignorer tant l'italien les rend transparentes à travers ses mots. On lui avait toujours appris à rester loin des junkies et autres dépravés aux cheveux bariolés et aux visages tatoués – et si avec les années, son attitude vis-à-vis de ces empruntes indélébiles imprimées dans la chair avait pu changer, en grande partie grâce à feu son frère, la réalité est que l'arc-en-ciel auquel il fait face est vraiment à des années lumières de ce que lui recherche. L'arc-en-ciel se présente d'ailleurs, mais Oscar ne l'écoute plus à ce stade.
Oui oui, très bien, bonne journée.
Il empoche alors la boite de menottes trop cher, et commence à se retourner. Direction ? La sortie, pardi. Pour s'enfuir loin de l'arc-en-ciel et de ce lieu insalubre.
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Des râteaux, tu t'en prends une dizaine tout les jours, T'as l'habitude, en fait. Mais là, c'est plus un râteau, qu'on t'a balancé, c'est carrément une fourche. Aucune considération, pour ta petite personne. Il a cru quoi lui? Que c'était le roi? Il s'est prit pour le prince, avec sa façon de te prendre de haut. Il te tourne le dos, joli fessier. Tu sors un centime de ta poche, le seul. Face, tu insistes. Pile, tu laisses tomber le petit prince. Tu fait voler la pièce et tu la rattrapes, pour la coller sur le dos de ta main, puis tu regardes FACE. Tu suis le petit prince et tu poses délicatement ta main sur ses fesses. "Eh, pètes pas plus haut que tu cul, bébé, tu vas avoir de la merde derrière les oreilles", que tu lui dis, pour le faire redescendre d'un étage. Il s'est cru si famous, pour te manquer de respect à ce point? Incroyable, ce genre de personne qui se prennent pour des dieux, là. Tu le regardes, un sourcil levé. "Fait gaffe, à force de traiter les gens comme des merdes, tu vas devenir un trou du cul." Tu lui fais un grand sourire, un sourire un peu de défi. Finalement, la journée à l'air de devenir plutôt intéressante et marrante. Faut toujours que tu tombes sur des coincés du cul, à chaque fois que tu tentes de draguer.
- InvitéInvité
Lorsque la main atterrit sur lui, c'est ses réflexes qui prennent le dessus. Oscar n'a même pas le temps de réfléchir que voilà qu'il se retourne avec violence, attrapant au passage la main de l'arc-en-ciel avant de lui tordre le bras gentiment.
siffle-t-il finalement entre ses dents. Pourtant, Oscar n'a rien de costaud. Fait de sucre, il perd toujours au bras de fer, sauf contre @Moss Maxfield, bien évidemment, mais ça c'est surtout pour sa dignité qu'il faut le préciser. En vérité il a beau être beaux muscles et abdominaux, le sicilien ne sait absolument pas s'en servir et se contente de se muscler superficiellement, pour l'apparence – c'est miraculeux ce qu'une dizaine de pompes tous les deux jours font aux personnes dotées d'un bon métabolisme, en vérité. Néanmoins, il faut rendre à César ce qui est à César : il est véridique que ses quelques mois passés à la rue l'ont endurci, et qu'il a appris un ou deux coups de maître à la bagarre aux côtés d'Oliver, paix à son âme.
La deuxième réplique de l'inconnu ("Micah ?") lui plaît guère, cependant, ce qui explique pourquoi Oscar siffle les mots suivants :
Pour illustrer ses propos, voilà qu'il tord le bras de l'inconnu un peu plus fort ... Avant de le relâcher subitement, décidé que la leçon avait été bien intégrée.
On va se calmer, "bébé"", si on a pas envie de se retrouver avec cinq dents en moins.
siffle-t-il finalement entre ses dents. Pourtant, Oscar n'a rien de costaud. Fait de sucre, il perd toujours au bras de fer, sauf contre @Moss Maxfield, bien évidemment, mais ça c'est surtout pour sa dignité qu'il faut le préciser. En vérité il a beau être beaux muscles et abdominaux, le sicilien ne sait absolument pas s'en servir et se contente de se muscler superficiellement, pour l'apparence – c'est miraculeux ce qu'une dizaine de pompes tous les deux jours font aux personnes dotées d'un bon métabolisme, en vérité. Néanmoins, il faut rendre à César ce qui est à César : il est véridique que ses quelques mois passés à la rue l'ont endurci, et qu'il a appris un ou deux coups de maître à la bagarre aux côtés d'Oliver, paix à son âme.
La deuxième réplique de l'inconnu ("Micah ?") lui plaît guère, cependant, ce qui explique pourquoi Oscar siffle les mots suivants :
À force de mettre tes mains là où elles n'appartiennent pas, tu vas finir par te les faire couper.
Pour illustrer ses propos, voilà qu'il tord le bras de l'inconnu un peu plus fort ... Avant de le relâcher subitement, décidé que la leçon avait été bien intégrée.
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