YESTERDAY'S NEWS |48
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FAITS DIVERS
« If there’s a shadow hanging over our fate. We won’t forget that deep inside we’re the same. »
SOUS TITRE SI NÉCESSAIRE
Trois ans plus tôt.
Quitter ma belle Irlande, ça me demande bien plus d’effort que je n’aurais pensé. Derrière moi, je laisse mon enfance, mes amis, mon travail, ma famille. Tout. Je termine une vie pour en démarrer une nouvelle. Les grandes villes m’effraient. La célébrité m’effraie. Mais dans leurs yeux, je vois l’espoir, je peux lire leur fierté, alors que je ne suis encore qu’un simple agriculteur. Les décevoir? Jamais. C’est bien pour cette raison que je suis là, valises en mains, prêt à plonger dans cet inconnu. Ils appellent ça “Le rêve américain”. Moi, je penche plutôt pour un AVC. Les yeux rouges, je serre ma mère dans mes bras, comme s’il s’agissait d’un adieu. Quelque part, je ne peux pas m’empêcher de penser que ce soit possible. Elle n’est pas éternelle. Un regard adressé à mon père. Les yeux humides, on se comprend. Rester fort, mais la déchirure est réelle. Une accolade, peut-être la dernière aussi. Des promesses prononcées, celles de revenir ici pour les voir, lorsque l’enfant sera né.
Là. Planté devant le guichet. Billet en main. J’angoisse bien plus à l’idée de prendre l’avion que de connaître le menu prévu pendant le vol. Destination? Los Angeles. Cité des Anges? C’est tout ce que j’espère. Moreen, elle, n’en doute pas une seule seconde. Comme une enfant, les yeux pétillants, elle serre ma main. Des mots doux, sonnent comme un remerciement à mon oreille. Son rêve se réalise enfin. Pas le mien. Pas encore. Mais son bonheur finit par me convaincre. J’ai fais le bon choix. Pour elle, pour nous.
Un an plus tôt.
U.C
Quitter ma belle Irlande, ça me demande bien plus d’effort que je n’aurais pensé. Derrière moi, je laisse mon enfance, mes amis, mon travail, ma famille. Tout. Je termine une vie pour en démarrer une nouvelle. Les grandes villes m’effraient. La célébrité m’effraie. Mais dans leurs yeux, je vois l’espoir, je peux lire leur fierté, alors que je ne suis encore qu’un simple agriculteur. Les décevoir? Jamais. C’est bien pour cette raison que je suis là, valises en mains, prêt à plonger dans cet inconnu. Ils appellent ça “Le rêve américain”. Moi, je penche plutôt pour un AVC. Les yeux rouges, je serre ma mère dans mes bras, comme s’il s’agissait d’un adieu. Quelque part, je ne peux pas m’empêcher de penser que ce soit possible. Elle n’est pas éternelle. Un regard adressé à mon père. Les yeux humides, on se comprend. Rester fort, mais la déchirure est réelle. Une accolade, peut-être la dernière aussi. Des promesses prononcées, celles de revenir ici pour les voir, lorsque l’enfant sera né.
Là. Planté devant le guichet. Billet en main. J’angoisse bien plus à l’idée de prendre l’avion que de connaître le menu prévu pendant le vol. Destination? Los Angeles. Cité des Anges? C’est tout ce que j’espère. Moreen, elle, n’en doute pas une seule seconde. Comme une enfant, les yeux pétillants, elle serre ma main. Des mots doux, sonnent comme un remerciement à mon oreille. Son rêve se réalise enfin. Pas le mien. Pas encore. Mais son bonheur finit par me convaincre. J’ai fais le bon choix. Pour elle, pour nous.
Un an plus tôt.
U.C
IMAGES FEU ARDENT
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