YESTERDAY'S NEWS |48
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Penny arpente les rues, comme elle le fait toujours soit dit en passant. Mais il y a des jours comme ça où tout va bien, ou elle se plait à arpenter les rues, à regarder les graffitis sur les murs, à regarder les artistes dessiner des caricatures pour les touristes. Parfois il arrive que Penny se détache de son existence misérable pour ne penser qu'à ces belles choses qui l'entourent, c'est son genre ça: se concentrer sur le positif. Ce n'est pas tous les jours facile, mais disons qu'elle s'entraîne. Aujourd'hui c'est samedi et tout le monde est de sortie. Penny se poste dans un coin et elle regarde les gens passer. Le temps se fait lent, c'est vrai. Et elle se met à ne plus regarder les gens mais leurs mains. Leurs mains pleines de graisses et de sucre, d'hot-dogs, de veggie-burgers, de donuts, de ces boissons bizarres avec des perles à l'intérieur. Penny n'y a jamais goûté, et elle n'est pas sûre de le vouloir. Ce qui est sûr en tout cas c'est qu'elle ne ne peux pas. Elle n'a déjà pas assez d'argent pour s'acheter à manger... Mais elle refuse de mendier. Elle fouille les poubelles en général, mais pas ici, pas maintenant. C'est quelque chose qu'il faut faire la nuit, quand il n'y personne pour jeter des regards méprisants et plein de pitié. Penny fouille dans sa poche. Elle a 75 cents, elle va pouvoir s'acheter deux ou trois oranges. Une fois ses emplettes faites elle fourre son butin dans son sac. Elle épluche doucement une des oranges et n'en mange que quelques quartiers avant de la mettre dans son sac elle aussi. Il faut qu'elle en garde pour plus tard. Penny se remets donc à arpenter les rues. Elle sait ce qu'elle veut voir aujourd'hui, un de ces groupes clandestins qui jouent de la musique dans la rue. Mais jusque là elle n'en a trouvé aucun. Elle désespère quand soudain, au détour d'une rue, elle entends des notes aux consonnances jamaïcaines parvenir jusqu'à elle. Elle suit les notes jusqu'à se retrouver devant le groupe. Elle les regarde presque avec des étoiles dans les yeux. Et tout naturellement elle se met à danser sur la musique qu'elle découvre pour la toute première fois.
@jean walton
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Sortir de l'appartement, sortir de ma rue, sortir loin de tout ça. J'ai besoin de m'évader, prendre un peu de temps pour moi. Alors je sais pas trop où je vais, je pars, je marche dans la ville. Mon pied butte dans un caillou, ça me fait sourire. Au fond, je ne suis qu'un caillou moi aussi.
une âme perdue
Y'a de l'agitation dans les rues de la ville. Je peux le voir, je peux l'entendre aussi. Des danseurs, de la musique un peu partout. Je me fais bousculer par un mec qui ne parle pas anglais. Collision involontaire. Prête à pester, je me perds dans ses yeux alors je souris. Son accent me fait sourire et des souvenirs de mes années passées refont surface. " No es nada. " Mon espagnol est un peu rouillé mais je me souviens de quelques mots encore.
et l'inconnu est attrayant
Puis je me retrouve face à ce groupe. De la musique Jamaïcaine visiblement, au vu de ce que je peux lire. Y'a un chanteur c'est marrant, il a une tête de chou fleur. Enfin sa coiffure quoi. J'imaginais plus des dreads qu'une pop sur la tête. Elle est belle cette musique. Juste à côté se trouve un stand avec des produits de leur pays. Je vois des chips de banane et en attrape une pour goûter. C'est marrant, c'est à la fois sucré et salé. On m'offre un verre de punch aussi.
et l'alcool coule dans mes veines
J'observe les alentours, je vois des gens qui chantent. Je ne connais pas la chanson moi. Mais j'en vois aussi qui dansent. Surtout une. Je m'approche, je rigole et lui glisse un mot à l'oreille. " Tu devrais goûter le punch, il est bon. " Penny. Je l'ai déjà vue, je l'ai déjà croisée. Mais c'est comme moi, c'est un électron libre.
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Aujourd’hui, ne bossant pas et n’ayant pas cours, tu as décidé de partir faire une petite virée en ville. Accompagnée de ton Shiba Inu, Pilou, tu te balades à travers les rues de Los Angeles. Profitant de la foule, du soleil et du peu d’argent que tu as en poche pour t’arrêter devant quelques boutiques. Au détour d’une rue, tu te fais gentiment accosté par un petit groupe de personnes, sans doute des touristes. Leur T-shirt “I LA” et leur gros sac à dos t’y font immédiatement penser. L’un se présente à toi, dans un Anglais quelque peu approximatif et, au vu de son accent, tu comprends assez rapidement qu’il s’agit de touriste français. Parfait, toi qui as passé un long week end en compagnie de Dan dans la capitale Française en ce début d’année, tu commences à te débrouiller dans une langue qui n’est à la base pas la tienne. « Bien sûr, vous suivez tout...tout dro-..droit ? Right ? Et, ensuite...euhm. The second... Tu marques une petite pause, cherchant un peu tes mots. La seconde ! Oui. La seconde à gauche. » dis-tu dans un Français un peu rouillé. Enfin rouillé... Bon, d’accord ! Ton français est un peu - beaucoup - approximatif là, mais, tu penses avoir réussi à les guider sans trop de difficulté. Heureusement qu’ils n’étaient pas complètement perdus en ville à des kilomètres de leur hôtel. Tu ne sais pas si ton français serait allé aussi loin. Ils te remercient chaleureusement avant de simplement te quitter. Toi, tu continues alors ton petit chemin. Presque fière d’avoir fait une petite bonne action. Les minutes passent et, au détour d’une rue, tu ne peux qu’entendre le son envoûtant qui semble venir de quelques mètres à peine plus loin. Pilou commence dès lors à tirer un peu sur sa laisse, sans doute aussi curieux que toi de découvrir ce qui se cache à quelques pas de toi. Tu t’avances alors en sa compagnie, jusqu’à arriver devant ce qui semble être un petit groupe de musiciens jamaïquain. Tu moins, c’est ce à quoi les quelques notes qui traversent tes oreilles te font penser. Tu affiches un sourire, tu remues un peu tes hanches, ton corps, sans en faire trop. Tu observes ce qui se passe devant toi, avant que tes yeux ne s’accrochent à cet homme à l’allure douteuse qui semble passer de filles en filles, se frottant étrangement à certaines d’entrent-elles. Plusieurs semblent l’envoyer boulet puis, il s’arrête près d’une jolie brune. Tu regardes juste la scène pour le moment, du moins, une bonne minute avant que, sans savoir pourquoi, tes pieds s’avancent et, ton corps se cale contre la belle brune aux yeux bleus. (Cc Jean ) « On va danser un peu plus loin ma chérie ? » lâches-tu d’un ton affreusement naturelle. Tu grimpes un peu sur le bout de tes pieds et, tu déposes un tendre baiser contre l’une de ses joues, comme si cela faisait des années que vous vous connaissiez. L’homme vous regarde, peste un peu et, s’en va simplement plus loin. Tu ne sais pas trop ce qui t’a pris, tu sembles avoir volé au secours d’une demoiselle en détresse comme le ferait un super-héros. Alors que Pilou, de son côté, semble avoir trouvé une partenaire pour danser, une jeune femme aux cheveux blonds (Cc Penny ) qu’il s’évertue à embêter. Forcément, à avoir détaché sa laisse de son collier et, parfois curieux comme il peut être, tu te doutais qu’il allait se faire un malin plaisir à remuer parmi les passants. Cependant, qu’il se fixe sur une personne en particulier ne t’était pas venu à l’idée.
- InvitéInvité
Penny profitait de cette musique, pour une fois elle ne faisait que s'amuser et elle oubliait ses soucis. Et ça faisait du bien ! Soudain un visage familier apparaît à côté d'elle. Jean. Penny ne peut s'empêcher d'afficher un grand sourire. Elles se voient rarement, ça fait un moment qu'elles ne se sont pas vue d'ailleurs. Et ça fait toujours plaisir de croiser un visage familier dans une aussi grande ville que Los Angeles, c'est qu'on peut se sentir seul parfois. Penny se sent seule parfois. Elle voudrait bien changer ça mais ce n'est pas si simple. "Oh merci du conseil, je vais aller me chercher un verre !" s'exclame Penny en s'éloignant. Le stand de boissons n'est qu'à quelques pas, mais c'est assez pour couper momentanément cours à toute discussion. Alors qu'elle se sert un verre, Penny jette un regard à Jean qui se fait embêter par un danseur un peu trop entreprenant. C'est alors qu'une jeune femme s'avance pour danser avec Jean (Hello Avalon ). Penny affiche un air interrogateur. Elle ignorait que Jean sortait avec quelqu'un ! Pas que ce soit une mauvaise chose, mais elle s'étonne. Au fond Penny se retrouve à être un peu triste. C'est dommage de ne pas connaître assez quelqu'un pour être au courant de ce genre de choses. Mais bon, c'est comme ça, elle n'y peut pas grand chose pour le moment. Penny était sur le point de retourner auprès de Jean, et de la nouvelle arrivante, quand un petit chien se mis à lui tourner autour, comme s'il voulait danser avec elle. Penny rit et se baisse pour caresser l'ami à poil quand soudain il s'enfuit. Sur le coup Penny ne réagit pas et se contente de regarder l'animal rentrer dans le bâtiment voisin: une Eglise. "Attends reviens !" s'exclame t-elle en se réveillant enfin. Elle quitte la foule et s'empresse de rejoindre l'Eglise. En signe de respect elle trempe ses doigts dans le bénitier à l'entrée et fait un signe de croix rapide avant de pénétrer dans l'enceinte du bâtiment religieux. Là elle se met à chercher l'animal. Heureusement il n'y a pas de service pour le moment, seulement un prêtre au fond, vers l'autel, qui semble faire quelques préparatifs et quelques fidèles sur les bancs, en train de prier. Penny essaie de se faire toute petite alors qu'elle s'avance dans l'allée, scrutant chaque banc à la recherche de l'animal. Soudain elle entends un jappement, alors qu'elle se tourne vers la source du bruit, la boule de poils revient à elle. Penny l'attrape et s'empresse de sortir en lançant un "désolée" confus. Elle retourne alors dans la foule qui entoure les musiciens, à la recherche du propriétaire.
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Penny cherche un verre, je reste sur la piste de danse. Pas seule, je me fais rejoindre rapidement. Une rouquine se colle à moi, m’appelle ma chérie, normalement. Et un baiser posé sur ma joue. ” Mais bien sur mon amour. “ Penny aussi a un partenaire, un chien. Je rigole, je la vois courir après. J’attrape la main de ma partenaire et rejoins la blonde dans l’église. Y’a du monde, je la vois en sortir. Je me faufile à travers les bancs, toujours la nana sur mes talons et gueule une fois sortie. “ On est là ! “ Journée étrange, journée très étrange.
- InvitéInvité
cheap thrills
dylan & jean & penny
Penny sort de l'église et va pour retrouver @Jean Walton et @Avalon Clarke, mais il n'y a plus personne. Penny regarde autour d'elle un peu perdue. Elle est seule, entourée de musiciens et de gens qui dansent, avec un chien inconnu entre les bras. Elle n'a pas rêvé, c'était bien le chien d'Avalon ? Penny continue de chercher autour d'elle et puis soudain elle les vois, Avalon et Jean sur les marches de l'église, une image très drôle quand on y pense. Elle lève un bras et le secoue en l'air pour leur faire signe qu'elle et là. D'un geste de la main elle les incite à venir vers elle, mais Penny décide quand même de sortir de la foule et de s'écarter un peu de la musique. Toujours trop loin pour qu'elles l'entendent, Penny pointe le chien du doigt et hausse les épaules, un air interrogateur sur le visage l'air de demander si c'est bien le chien d'Avalon ou si elle vient tout bonnement de voler un chien...
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(sorry c'était pas mon tour mais bon me tapez pas )
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