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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Esteban Flannery
On reste dans l'illusion que la terre nous appartient.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Personne ne peut avoir connaissance d’un sujet sans en oublier quelques éléments. La vie est basée sur l’apprentissage, que l’on soit vieux, jeune, nous apprenons tout le temps. L’apprentissage m’apporte tellement de bonheur que je ne pourrais m’en passer, c’est une capacité propre à l’humanité que beaucoup oublient. N’est-ce-pas extraordinaire de découvrir de nouvelles notions à chaque instant ? Cette soif d’apprendre me manquerait beaucoup trop. Alors ma réponse à la question serait que je ne souhaite aucunement avoir la connaissance absolue sur un domaine précis, je n’en vois pas l’intérêt et encore moins ce que cela peut réellement m’apporter. Par le processus d’apprentissage, nous nous éveillons au monde et aux autres.
Mes rêves les plus fous ? Il faut dire que j’en ai beaucoup. Pour l’heure, seulement un a été réalisé : devenir un chanteur à la notoriété mondiale. Plutôt terre à terre me direz-vous. Néanmoins, j’en ai un autre, que j’ai depuis que mes yeux se sont posées sur le ciel étoilé. Je rêve de m’envoler, d’aller sur la Lune, de voyager dans l’espace car je suis intiment convaincu qu’une population extraterrestre peuple l’univers et qu’un jour viendra où nous pourrons les rencontrer. Pour ce qui est d’être au centre de l’attention, cela ne me dérange pas, pour devenir chanteur, j’ai dû vaincre ma timidité, lorsque je suis sur scène, j’aime partager, faire vibrer mon public avec ma voix. C’est cette envie de leur donner tout ce que je peux qui m’anime.
Le bonheur, nous le cherchons tous. Chacun a une définition différente, il est relatif mais chacun le mérite. Pour ma part, vivre de sa passion est impératif pour y parvenir. Je me réveille tous les matins avec le sourire, avec une énergie débordante car aucun jour ne se ressemble, parce que je fais ce que j’aime, c’est ça qui me rend épanoui. Je ne pourrais faire un travail déplaisant, ce serait impensable.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Mes ambitions ont été claires depuis le départ, dès le moment où ma mère m’a initié à la musique, j’ai su que je voulais continuer dans ce domaine. Aucune autre activité ne me procurait autant de sensations, d’exaltation. Mon père a toujours considéré cette ambition comme totalement folle. Aujourd’hui, je peux clamer haut et fort que j’y suis parvenu et qu’elle s’avère être ma plus grande réussite : parvenir aux sommets de la célébrité. Je reste cependant un garçon avec la tête sur les épaules, la notoriété peut être éphémère. Notre société actuelle prône le « zapping », tout s’enchaîne très vite, trop.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Je suis quelqu’un de très protecteur, notamment envers ma famille, en particuliers ma mère qui m’a inculqué énormément. La seule à me donner de l'amour alors que mon père se contentait de badiner avec une autre femme. D'ailleurs, je ne le considère aucunement comme un père, il n'est rien de plus qu'un étranger à mes yeux. Son comportement égoïste a été responsable de la destruction de notre famille. Je ne serais pas là sans elle, son soutien m’a été précieux, je l’aime énormément, notre relation est fusionnelle, malsaine pour les personnes extérieures. Les tabloïds se font un plaisir de le rappeler. Depuis que sa maladie s’est déclarée, la plupart de mes revenus lui sont dédiés. Son traitement coûte extrêmement cher. En résumé, je suis prêt à tout pour elle, quitte à donner ma vie.
qu’as-tu ressenti ?
Lorsque mes parents ont divorcé, je dois avouer que j’ai très mal tourné. Je changeais alors beaucoup de maison, je n’avais pas réellement d’endroit fixe. Dans un élan de folie, et surtout noyé dans l’alcool, j’ai volé une voiture. Cet incident, je l’ai amèrement regretté et heureusement pour moi, il s’agissait de la voiture du voisin qui m’appréciait. Par la suite, j'ai été extrêmement gêné, me sentant redevable vis-à-vis du propriétaire à qui j'ai adressé une lettre d'excuses. Je suis incapable d'enfreindre la loi, surtout si cela engendre des conséquences néfastes aux autres. Qui plus est, je suis un piètre menteur, ceux qui me connaissent le savent.
L'Homme est un loup pour l'Homme. Le monde actuel est trop violent, j’éradiquerais les guerres pour que toutes les populations vivent en harmonie. Le sang a suffisamment coulé, je ne supporte pas de voir ça. Pacifiste dans l'âme, rares sont les fois où je lève le poing, les gens qui se battent me dégoûtent profondément, j'évite le conflit en tentant la médiation par la parole. Si une partie de mes revenus est dédiée à ma mère, une petite partie est versée à l’Organisation des Médecins Sans Frontières.
Je suis quelqu’un de banal, outre ma voix, je n’ai pas réellement de capacités extraordinaires. J’ai l’oreille absolue, un don inné qui m’a énormément servi pour apprendre plus vite. Cette capacité rare me permet de reconnaître une mélodie et de la retranscrire au piano sans user d’une partition. Je n’ai toujours sincèrement aucune idée de pourquoi ou comment, je le fais, tout simplement. .
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [X] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Ordinn (Clara). Âge : 21 ans, bientôt 22. Anniversaire : 15 avril 1996. Localisation : Paris mais actuellement à Madrid, en Espagne (Erasmus). Présence : 5/7. Personnage ... [X] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Sur Bazzart. Et je le trouve : Magique, sérieusement, il est magnifique . Ma plus grande peur : Les araignées. Un dernier mot ? Je vous aime .
weheartit(gif) les roses noires (avatar) FEU ARDENT
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
Faintly I'll go
To take this head on
Soon I'll come around
Lost and never found
Waiting for my words
Seen but never heard
Buried underground
But I'll keep coming
Wipe those tears off
And make your heart proud.
To take this head on
Soon I'll come around
Lost and never found
Waiting for my words
Seen but never heard
Buried underground
But I'll keep coming
Wipe those tears off
And make your heart proud.
i was born this way - Manhattan, New York (2001)
Esteban. Gamin à la tête emplie de rêves. Gamin à la voix douce qui parvenait à apaiser bien des maux. Enfant à la douceur innée qui communiquait mieux par la musique que par les mots. Ce soir-là, la vitre est recouverte d’eau ruisselante alors que dans le ciel s’agite un violent orage qui effrayait le petit Esteban. Alors âgé d’une dizaine d’années, il scrutait avec attention sa fenêtre, par crainte qu’elle ne s’ouvre sous la pression du vent et du tonnerre. Le petit tremblait, serrant entre ses doigts les draps de son lit. C’était impensable pour lui de dormir alors que dehors régnait un semblant de chaos, d’apocalypse même. Il se souvenait alors des préceptes appris au catéchisme. Le voilà trembler encore plus. De nature angoissée, il n’était pas rare de le voir courir, apeuré dans la chambre de ses parents. Cette nuit-là n’échappait pas à la règle. Le brun quittait son lit dans un effort surhumain, son doudou dans les bras pour rejoindre son père, seul. Sa mère en tant que professeure de piano devait souvent s’absenter pour suivre ses élèves lors de spectacles, parfois loin. L’appartement était immense, luxueux mais plongé dans l’obscurité. Son géniteur se trouvait sûrement dans la chambre, Esteban suivait la lumière jusqu’à arriver devant la porte entre-ouverte. Il se figeait en apercevant une silhouette féminine en compagnie de son père. « Oh oui, continue mon amour, c’est bon. » Suivis de mots encore plus obscènes qu’un enfant ne devrait pas entendre. Le petit s’approchait de la porte, passant son regard entre l’ouverture. Cette femme, légèrement vêtue n’était aucunement sa mère, son âge avoisinait surement la vingtaine. Les deux adultes étaient encore assis sur le bord du lit, ne laissant guère de suspens sur la suite. Le regard de son père capta celui de son fils, il était repéré. La porte s’ouvrit pour dévoiler son père furibond, le visage rougi par la haine et l’haleine par l’alcool. « Non mais qui m’a collé un gamin pareil. Tu sais que c’est mal élevé d’écouter aux portes ? » L’impuissance du jeune garçon était criante, son géniteur ne s’occupait tellement peu de lui qu’il ignorait que son enfant craignait l’orage. Un coup de tonnerre le fit sursauter, déclenchant sa peur. Esteban serra son doudou contre lui et accourut dans sa chambre, les larmes aux yeux. Il était certes jeune mais avait pertinemment compris ce qu’il venait de voir. Son cœur se brisait mais pas autant que celui de sa mère lorsqu’elle l’apprendra. Son père n’était cependant pas un idiot et était entré dans sa chambre, le menaçant avec sa grosse voix. « Si tu dis un mot à ta mère, tu auras affaire à moi Esteban. » Puis il partait, laissant le gamin dans sa torpeur.
Le lendemain, le malaise était total pour le juvénile qui ne savait que faire quant à cette situation. Comme à son habitude, Esteban obéissait, suivait les conseils avisés de sa mère, les doigts du garçon se mouvaient avec aisance sur le piano. La mélodie résonnait alors dans la pièce où ils étaient seuls. Le brouhaha de la ville n'était plus,
seul la musique importait. Dans le regard de sa mère l'on pouvait y lire une immense fierté: celle d'avoir élevé un si beau garçon, si intelligent, si talentueux. Cela n'aurait pas été possible sans elle, sans son aide. La fin de la chanson approchant, Esteban se redressait, retirant délicatement ses doigts, ses opales se posant sur la femme,
assise à ses côtés. « Chante pour moi, mon chéri. » Son sourire rayonnait la pièce et réchauffait le cœur de l’enfant qui se serrait en repensant à la veille. En général, il n’aurait pas moufté et aurait obéi, mais c’était impossible, la culpabilité le rongeait. Il était incapable de mentir, surtout pas à elle. « Maman, je…hier…J’ai vu papa avec une autre fille. » La vérité risquait d’engendrer des conséquences inattendues, pour sûr que le petit n’y avait aucunement songé. Sa maturité ne lui permettait pas de savoir ce qu’il allait advenir. Le visage habituellement souriant de sa mère se ferma. Ce fameux jour 2001 était, sans nul doute, le dernier moment où Esteban avait pu voir sa maman sourire. Par sa faute.
Le lendemain, le malaise était total pour le juvénile qui ne savait que faire quant à cette situation. Comme à son habitude, Esteban obéissait, suivait les conseils avisés de sa mère, les doigts du garçon se mouvaient avec aisance sur le piano. La mélodie résonnait alors dans la pièce où ils étaient seuls. Le brouhaha de la ville n'était plus,
seul la musique importait. Dans le regard de sa mère l'on pouvait y lire une immense fierté: celle d'avoir élevé un si beau garçon, si intelligent, si talentueux. Cela n'aurait pas été possible sans elle, sans son aide. La fin de la chanson approchant, Esteban se redressait, retirant délicatement ses doigts, ses opales se posant sur la femme,
assise à ses côtés. « Chante pour moi, mon chéri. » Son sourire rayonnait la pièce et réchauffait le cœur de l’enfant qui se serrait en repensant à la veille. En général, il n’aurait pas moufté et aurait obéi, mais c’était impossible, la culpabilité le rongeait. Il était incapable de mentir, surtout pas à elle. « Maman, je…hier…J’ai vu papa avec une autre fille. » La vérité risquait d’engendrer des conséquences inattendues, pour sûr que le petit n’y avait aucunement songé. Sa maturité ne lui permettait pas de savoir ce qu’il allait advenir. Le visage habituellement souriant de sa mère se ferma. Ce fameux jour 2001 était, sans nul doute, le dernier moment où Esteban avait pu voir sa maman sourire. Par sa faute.
no pain, no gain - Brooklyn, New York (2007)
La vie avait plutôt mal tourné pour le jeune Esteban. Ses parents divorcèrent en 2005 suite au malencontreux événement dont a été témoin le garçon. Sa mère ne pouvait pardonner à son époux de la tromper de la sorte. Après un long procès, la garde fut partagée, une semaine chez l’un et l’autre. Balloté entre deux maisons différentes, ce manque de repères avait été responsable de son comportement de l’époque. A l’école, il devenait violent, tournant volontairement mal. Fêtes, drogue, alcool étaient alors son lot quotidien, la descente aux enfers dura plusieurs mois jusqu’au jour où ses parents, alertés par son état l’emmenèrent de force voir un psychologue. En entrant dans la salle, les muscles de l’adolescent se crispèrent tandis que l’ambiance devenait glaciale. Inutile de dire qu’il ne venait pas par choix. Pour qu’il ose s’ouvrir, il fallut de nombreuses séances. Des heures de silence, de patience pour percer l’abcès. Mettre fin aux non-dits. Il souffrait d’un manque criant d’amour paternel, le changement de chambre n’arrangeait rien, ne faisant que le perturber davantage. Lors de la dernière session, où ses parents devaient être présents, et suite à de longues conversations pour que son géniteur soit là, tout devait être dit. Les voix s’élevaient, surtout celles des deux adultes qui une fois de plus se disputaient, se rejetaient la faute. Les prunelles du juvénile croisèrent celui du psychologue comme pour se donner du courage. Puis, Esteban pris une grande inspiration. « Stop ! J’en ai plus qu’assez. Si aujourd’hui j’en suis là, c’est de ta faute. » Son regard visait sans nul doute son père, ses yeux s’emplissaient de larmes face à la mine surprise de ce dernier. Il ne semblait même pas prendre conscience qu’il n’avait jamais agis comme un père. Jamais ils n’avaient passé de moments père-fils comme l’on pouvait voir dans les films ou publicités. Ils n’avaient rien partagé. « Est-ce qu’une fois tu m’as pris dans tes bras, embrassé, aimé tout simplement ? Comme TOUS les pères font, passant des instants ensembles. Ils regardent les matchs de foot avec de bonnes bières, parlent de filles. Tu ne m’as jamais apporté un quelconque intérêt, en fait, tout ce qui t’importe c’est toi et ta petite personne. » Son géniteur s’apprêtait à rétorquer, Esteban ne lui laissa pas le temps, reprenant aussitôt, son corps tout entier tremblait sous l’émotion. « Je te considère comme un étranger et celui qui devrait se faire soigner, c’est toi. » Pour finir, il passait une main nerveuse dans sa chevelure brune. La bombe était lâchée, dieu que cela faisait un bien fou. « Je veux vivre chez maman. » Sa voix avait été enfin entendue, après des années où Esteban était resté dans la réserve, se mettant en retrait, se contentant de subir. Aujourd’hui, il ne parvenait plus, les exercices du psychologue lui avaient permis d’ouvrir les yeux quant à sa situation. Lui aussi méritait d’être entendu, de ne pas être le dégât collatéral d’une relation qui avait mal tourné, des desseins égoïstes de celui qui s’était contenté d’être son géniteur. Il avait maintenant acquis suffisamment de recul pour comprendre que la relation entre lui et son père n’avait rien de ça. Seul le même sang les unissait, mais l’amour n’était pas présent, du moins d’un côté. L’attente d’une quelconque attention avait été remplacée par la résignation. Désormais chez sa mère, à Brooklyn, il pouvait amplement se consacrer à sa passion : la musique. Ses doigts parcourant le piano de son enfance, encore debout. Son comportement avait changé, devenant plus apaisé, il avait cessé de fréquenter les mauvaises personnes, s’était recentré sur son rêve d’intégrer une grande école de musique et notamment la Manhattan School Of Musique. Seuls les meilleurs étaient admissibles. Les auditions étaient d’une incroyable exigence, preuve de la renommée de l’établissement. Car oui, dans deux ans, il allait devoir faire ses preuves, alors tous les soirs, après les cours, il s’entraînait sans relâche.
never give up - Los Angeles (2010 - Now)
« Esteban, descends ! » La voix de sa mère retentissait dans la cage d’escaliers. Ni une ni deux, le concerné dévala les marches à vive allure, manquant de glisser sur l’une d’elle et de finir par terre. Sa mère lui tendit une lettre et pas n’importe laquelle, il s’agissait de la réponse à son audition pour l’école de musique de Manhattan. Sur ce bout de papier allait être scellé son destin. Il devint nerveux, ses jambes commençant à flageoler alors que ses doigts ouvraient le Graal. Puis, ses prunelles détaillaient les lignes et un grand sourire naquit sur ses lippes, le genre de sourire sincère, traduisant tout son bonheur alors que d’un grand geste, il levait les bras au ciel. « Je suis pris ! » Tous ses efforts avaient finalement payé. Toutes ces heures à composer, à chanter avaient été salvatrices. « C’est formidable, je suis tellement heureuse oh mon chéri, je suis si fière, je t'aime. » Elle venait l’enlacer avec force, les larmes aux yeux, l’émotion était palpable. Ce fameux jour était probablement le plus beau de toute son existence, du moins pour l’instant. Aujourd’hui, il venait de faire un pas vers son rêve le plus fou : celui de devenir un grand chanteur, de donner, de procurer des émotions par son timbre de voix. Il prenait conscience qu’à présent, il devait redoubler d’efforts et de travail pour parvenir à son objectif. Rien ni personne ne pouvait le faire à sa place. Le premier jour de rentrée eut l’effet d’une claque. Ses camarades possédaient tous des niveaux supérieurs, des connaissances qu’il n’avait pas. Encore une fois, il devait se couper du monde, dire adieu à sa vie sociale et travailler. La musique est un monde où seuls les meilleurs parviennent au sommet. Chaque soir, il rentrait exténué, s’effondrant dans son lit telle une masse. Son téléphone pouvait sonner qu’il n’en n’avait cure ou ne l’entendait pas. Néanmoins, ce dernier s’était glissé sous l’oreiller, lorsqu’un message lui parvenait, les vibrations éveillèrent le mélomane, qui, dans un grognement mécontent ouvrit les yeux. Un ami lui disait que sa vidéo sur youtube devenait virale. Esteban fronça les sourcils, jamais il n’avait posté quoique ce soit. En se rendant sur cette fameuse vidéo, il comprit aussitôt que sa mère était derrière tout ça. Sa reprise d’un célèbre hit était énormément appréciée par les internautes, la vidéo accumulait plus de 100 000 vues. Il ne savait quoi dire, sa mère avait utilisé son image à son insu, mais il savait que cela n’était pas pour lui nuire, au contraire. Elle agissait toujours avec bienveillance, persuadée de son talent, son soutien avait été précieux. Sans le savoir, sa mère avait probablement rendu un énorme service.
Le succès était au rendez-vous, l’on réclamait d’autres vidéos, les internautes en demandaient plus. Esteban tourna donc quelques vidéos qui eurent énormément de succès, sa fraicheur et sa simplicité semblaient plaire au public. Le jeune homme avait réellement du mal à y croire, ce n’était pourtant que le début. Sa maman l’incita à participer à un célèbre télé-crochet, The Voice. Les auditions avaient lieu non loin, Esteban n’était cependant pas réellement convaincu, il était presque persuadé de ne pas passer. Le stress à son comble, le voilà qui entrait dans la pièce, sa guitare en main, face aux jurys composé de grands noms de l’industrie de la musique. Face à eux, il se sentait tout petit. Une inspiration prise et il commençait. Sa prestation charma le jury qui ne put contenir des applaudissements à la fin de celle-ci. Pure folie et pourtant. Le gamin, dont la musique coule dans le sang accédait aux primes, à la notoriété et à sa dure loi. Sur scène, l’on pouvait remarquer que le Esteban timide disparaissait pour laisser place à un vrai talent. A chaque émission, sa mère se tenait dans l’arrière-salle, toujours prête à le soutenir, toujours là pour lui. Néanmoins, malgré tous les efforts, il fut éliminé en demi-finale, mais aussi fou que cela puisse paraître, sa notoriété était plus importante que le gagnant. Âgé de seulement 18 ans, il était plongé dans la fausse aux lions. Invité à la télévision, interviewé, sa popularité était grandissante. Son talent fut repéré par un grand label de musique : Universal qui signa la production de son premier album dont toutes les musiques étaient ses créations, datant de plusieurs années. Le jeune Flannery les avait gardé secrètes, loin de se douter qu’elles plairaient autant. Toujours avec sa maman, il déménagea à Los Angeles, quittant donc l’école de musique pour se consacrer pleinement à sa carrière naissante. Déménager ainsi comportait énormément de risques, sa mère n’allait pas forcément retrouver un emploi, ils allaient devoir se débrouiller pour gagner de l’argent. Mais le risque en valait la chandelle. Il savait qu’à Hollywood, tout allait plus vite mais aussi pour travailler pleinement sur son album qui était encore en chantier. Pendant le même temps, il produisit de nombreux artistes, de grands noms qui avaient besoin de sa poésie. En 2015, sortit son premier album au succès retentissant après cinq ans d’attente, d’une longue traversée du désert pour lui et sa mère, mélange de pop, et de R&B. Le public était conquis, remarquant que chaque morceau avait été travaillé avec soin, avec minutie d’où les nombreuses années écoulées. Débuta ensuite une tournée nationale où il dû mettre sa vie entre parenthèse pour la dédier uniquement à son public. Chaque concert était un plaisir incommensurable, chaque événement lui procurait un épanouissement exquis, il n’aurait pu faire un autre métier que celui-ci. Même si cela implique de s’isoler de ses amis, de sa famille, son âme et son corps est dédié à sa communauté, ses fans.
Trois ans plus tard, le second album est dans les bacs, un style différent où le jazz et le raggae sont plus présents. Esteban ne relâche aucunement les efforts, il mouille réellement le maillot. L’argent amassé par les ventes records lui permet de vivre dignement, le besoin d’indépendance s’est fait sentir, il a donc pris un appartement au centre de Los Angeles. Sa mère quant à elle mène une retraite paisible à Beverly Hills. Il n’hésite pas à l’aider financièrement, encore plus depuis que celle-ci est atteinte du cancer. La nouvelle date de quelques mois, de jour en jour, Esteban la voit s’affaiblir, impuissant. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque mais les traitements semblent inefficaces. Nul ne sait combien de temps il lui reste à vivre. Il vit avec une épée de Damoclès et la peur qu’elle le quitte un jour. Jamais cette peur n’a été aussi présente.
Le succès était au rendez-vous, l’on réclamait d’autres vidéos, les internautes en demandaient plus. Esteban tourna donc quelques vidéos qui eurent énormément de succès, sa fraicheur et sa simplicité semblaient plaire au public. Le jeune homme avait réellement du mal à y croire, ce n’était pourtant que le début. Sa maman l’incita à participer à un célèbre télé-crochet, The Voice. Les auditions avaient lieu non loin, Esteban n’était cependant pas réellement convaincu, il était presque persuadé de ne pas passer. Le stress à son comble, le voilà qui entrait dans la pièce, sa guitare en main, face aux jurys composé de grands noms de l’industrie de la musique. Face à eux, il se sentait tout petit. Une inspiration prise et il commençait. Sa prestation charma le jury qui ne put contenir des applaudissements à la fin de celle-ci. Pure folie et pourtant. Le gamin, dont la musique coule dans le sang accédait aux primes, à la notoriété et à sa dure loi. Sur scène, l’on pouvait remarquer que le Esteban timide disparaissait pour laisser place à un vrai talent. A chaque émission, sa mère se tenait dans l’arrière-salle, toujours prête à le soutenir, toujours là pour lui. Néanmoins, malgré tous les efforts, il fut éliminé en demi-finale, mais aussi fou que cela puisse paraître, sa notoriété était plus importante que le gagnant. Âgé de seulement 18 ans, il était plongé dans la fausse aux lions. Invité à la télévision, interviewé, sa popularité était grandissante. Son talent fut repéré par un grand label de musique : Universal qui signa la production de son premier album dont toutes les musiques étaient ses créations, datant de plusieurs années. Le jeune Flannery les avait gardé secrètes, loin de se douter qu’elles plairaient autant. Toujours avec sa maman, il déménagea à Los Angeles, quittant donc l’école de musique pour se consacrer pleinement à sa carrière naissante. Déménager ainsi comportait énormément de risques, sa mère n’allait pas forcément retrouver un emploi, ils allaient devoir se débrouiller pour gagner de l’argent. Mais le risque en valait la chandelle. Il savait qu’à Hollywood, tout allait plus vite mais aussi pour travailler pleinement sur son album qui était encore en chantier. Pendant le même temps, il produisit de nombreux artistes, de grands noms qui avaient besoin de sa poésie. En 2015, sortit son premier album au succès retentissant après cinq ans d’attente, d’une longue traversée du désert pour lui et sa mère, mélange de pop, et de R&B. Le public était conquis, remarquant que chaque morceau avait été travaillé avec soin, avec minutie d’où les nombreuses années écoulées. Débuta ensuite une tournée nationale où il dû mettre sa vie entre parenthèse pour la dédier uniquement à son public. Chaque concert était un plaisir incommensurable, chaque événement lui procurait un épanouissement exquis, il n’aurait pu faire un autre métier que celui-ci. Même si cela implique de s’isoler de ses amis, de sa famille, son âme et son corps est dédié à sa communauté, ses fans.
Trois ans plus tard, le second album est dans les bacs, un style différent où le jazz et le raggae sont plus présents. Esteban ne relâche aucunement les efforts, il mouille réellement le maillot. L’argent amassé par les ventes records lui permet de vivre dignement, le besoin d’indépendance s’est fait sentir, il a donc pris un appartement au centre de Los Angeles. Sa mère quant à elle mène une retraite paisible à Beverly Hills. Il n’hésite pas à l’aider financièrement, encore plus depuis que celle-ci est atteinte du cancer. La nouvelle date de quelques mois, de jour en jour, Esteban la voit s’affaiblir, impuissant. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque mais les traitements semblent inefficaces. Nul ne sait combien de temps il lui reste à vivre. Il vit avec une épée de Damoclès et la peur qu’elle le quitte un jour. Jamais cette peur n’a été aussi présente.
weheartit FEU ARDENT
- InvitéInvité
Charliiiie
Bienvenue sur IAMF, et bon courage pour ta fiche
Bienvenue sur IAMF, et bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
charliiiiiiiie
hâte d'en savoir plus
bienvenue
hâte d'en savoir plus
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- InvitéInvité
MON BEBE CLARAAA D'AMOUUUUR bienvenue ici ! t'es pas trop moche bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de lire tout ça en tout cas ! (t'as vu, t'aurais fait ysatis, on aurait été coupains )
- InvitéInvité
bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Charlie Put(e)h
Bienvenue sur le forum
Bienvenue sur le forum
- InvitéInvité
MA CLARINETTE Je suis trop contente de te voir ici, avec bébé Puth en plus Je veux un lien avec Vavalon, tu n'as pas le choix ma Clara d'amour Je suis impatiente de te lire et de pouvoir t'embêter en rp (et je veux un lien avec Ellie avec ton autre bébé, nah )
- InvitéInvité
CLARA Voilà. c'tout pour moi.
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