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YESTERDAY'S NEWS |48
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Du bout des doigts, tu sens le papier lisse entre tes doigts. La première fois que tes yeux ont parcouru l’écriture d’Amalia, tu étais loin de comprendre à quel point ses mots allaient changer ta vie. Cette femme ne s’est pas contentée de te donner son cœur. Non, elle t’a donné un bon coup de pied aux fesses. C’est étrange… tu as presque l’impression de la connaître. Son cœur bat dans ta poitrine. Tu le sens tambouriner à tous les jours. Tu pourrais presque croire qu’elle fait partie de toi, maintenant. C’est elle qui te pousse à prendre des risques. Le soleil se couche sur la ville de Los Angeles et, toi, tu te diriges vers le South, un sac plein à craquer de peinture. Tu viens finir ce que tu as commencé : un graffiti. Qui l’aurait cru, mh? Clover qui enfreint une règle. Franchement, t’étais pas certaine d’avoir les couilles au départ. T’avais peur de te faire choper. L’œuvre est presque terminée. Toi, perfectionniste? C’est un euphémisme. Or, tu t’es dit que, tant qu’à faire un graffiti, tu allais en faire un truc incroyable. (clique.) Il ne manque que quelques détails et tu auras terminé l’un des défis de la liste d’Amalia. Les écouteurs dans les oreilles et un smoothie à la mangue à la main, tu t’engouffres dans les rues des quartiers malfamés. Jusqu’à ce que, perdue dans tes pensées, ton corps s’entrechoque violemment avec une autre personne, ton smoothie partant dans les airs. Te voilà au sol et les vêtements sales. La soirée commence bien. @Lone Marshall
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Los Angeles, qui l'aurait cru. Toi, dans la cité des anges, toi qui est loin d'être un ange, c'est plutôt ironique comme situation. Tu n'as toujours pas fait de choix, tu ignores si tu peux te permettre de t'y plaire. Peu importe ta vie, tu supportes mal le fait de rester au même endroit bien longtemps. Tu es resté longtemps à Baltimore sans croire qu'on t'arracherait la fierté de ta vie. Ta femme. C'est une histoire parmi tant d'autre maintenant. Ton frère en est une autre. Il est d'une certaine façon, la raison pour laquelle tu a quitté ce pays qui était devenu tient. La Norvège te manque, que tu le veuille ou non. Si tu osais, si tu le voulais vraiment tu y retournerais n'importe quand. Mais cette histoire avec ton frère, sa présence dans ta vie, dans cette ville, tu serais incapable de le laisser derrière toi à nouveau. Tu aurais bien pu t'installer avec lui dans un petit appartement, mais de là à traîner tes problèmes près de lui, tu le refuses. Il ne mérite pas de vivre tout ce que tu vis, il en a déjà assez vécu. Ce n'est pas pour rien que tu t'es installé dans le south, c'est bien ton univers qui y règne. C'est en airant dans les rues que tu connaîtras enfin ce qui se trame dans cette ville. Bien tranquille, tu marches, mains dans les poches. Tu fermes les yeux un instant et une simple poussé contre ton torse te freine. Tu serres les dents avant de laisser tomber un grognement. Tes cheveux se sont balancé vers l'avant te forçant à les replacer. Tu baisses les yeux vers cet imbécile qui t'a percuté. Tu fronces les sourcils au moment ou ton regard se pose sur une jolie blonde canon. Tu croises les bras contre ton torse la laissant au sol. « Tu peux regarder ou tu vas. » Ah ouais Lone, restes stupide et con. C'est pas parce que tu as descendu une bouteille de scotch il y a une heure que tu dois perdre la galanterie. Tu te penches et lui prend le bras pour la remettre sur ses pieds. « Des yeux c'est fait pour voir. »
@Clover Blackthorn
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Tu perds ton souffle une seconde, les yeux écarquillés, alors que tu es projetée vers le sol, ton smoothie se répandant maladroitement sur ton haut. Tes prunelles se lèvent vers une silhouette masculine aux bras croisés, un regard captivant, des sourcils froncés… Tu te racles la gorge, gênée. « Tu peux regarder où tu vas. » Mh. Désagréable. Il fallait que tu tombes sur un connard en plus. Tu murmures un « Ouais … » peu convaincant mais poli. Vaut mieux que tu te taises et que tu reprennes ton chemin. Après tout, tu n’es pas dans le quartier idéal pour chercher les ennuis. Tu es surprise lorsqu’il se penche pour te lever, mais tu acceptes son aide en attrapant ton sac par terre en chemin. « Merci » Tu grimaces en regardant ton breuvage étalé sur tes vêtements. « Des yeux c’est fait pour voir. » Tu lèves les sourcils. Sur tes lèvres se forment un léger sourire. C’est que tu es tombée sur un petit comique. Tu fais mine d’être surprise. « Zut… alors c’est à ça que ça sert? Dire que j’étais dans l’ignorance pendant toutes ces années. » Tu te mords la lèvre inférieure pour ne pas rire, penches la tête sur le côté. « Plutôt ironique en sachant que tu ne m’as pas vue arriver, mh? » Un instant, ton esprit divague et tu te surprends à penser qu’il est bel homme. Puis, tu te racles la gorge. « Désolée pour tout ça. J’avais la tête ailleurs.» Ta voix est douce, sans sarcasme.
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Tu l'observes en détail en fronçant à nouveau les sourcils. Qu'est-ce qu'une frêle gamine fait dans le coin. Elle parait si innocente, tu moins pour certain, toi, tu en as vu de toutes les couleurs. Elle a ce petit quelque chose de bien particulier, de bien à elle. Tu ne la connais pas et quelque chose en toi se serre. Tu ne le dois pas non plus. Suffit les bêtises Lone, tu devrais tourner les talons et foutre le camp, mais d'un autre côté, son smoothie étalé sur son haut, comment la laisser seul. Pourquoi est-ce que tu as toujours cet instinct trop protecteur Lone. Une bouteille. Encore une bouteille qui te passe à l'esprit. Tu lèves les yeux à la recherche d'une boutique d'alcool, mais rien. Tu te contentes de serrer les dents. « Merci » La voilà debout et grâce à quoi ? À toi. Tu aurais du la laisser au sol et continuer ton chemin, connard. Tu aurais du jouer ton rôle jusqu'au bout. Tu n'as jamais vraiment été un connard, tu ne le seras peut-être jamais, mais te connaissant, entêté comme tu es, tu serais prêt à faire souffrir tous ceux que tu connais pour ne pas les voir crever. « Zut… alors c’est à ça que ça sert? Dire que j’étais dans l’ignorance pendant toutes ces années. » Elle t'arrache un faible sourire en coin et tu roules des yeux pour démontré ton agacement. Tu fais un pas sur le côté pour t'accouder au mur en glissant ta main dans une poche pour en sortir une cigarette. « Plutôt ironique en sachant que tu ne m’as pas vue arriver, mh? » Tu lèves les yeux à nouveau vers elle avant de t'en désintéresser assez vite. Une allumette à la main, tu l'allumes pour voir la fumé s'imposer à tes yeux. Tu la lance au sol sans pour autant répondre à la blonde qui t'accompagne. « Désolée pour tout ça. J’avais la tête ailleurs. » Ce changement de ton te donne un frisson qui te parcours la colonne ce qui te donne un moment de faiblesse. « Qu'est-ce qu'un ange comme toi fait par ici de toute façon? » Ah ouais... " de toute façon " était vraiment important pour montrer ton désintérêt.
@Clover Blackthorn
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Tu lèves les yeux au ciel comme si ce signe d’agacement effaçait l’ombre de sourire que j’ai cru voir sur tes lèvres. C’est assez perturbant. Tu as l’air d’un dur à cuir et tu agis comme tel. Fine. Ça, je l’ai compris. Mais je sens qu’il y a bien un cœur en dessous de cette crasse dans laquelle tu sembles te camoufler. Je divague. Right? Tu prends une position nonchalante au mur et t’allumes une cigarette, faisant comme si je n’avais rien dit. Super. Ton attitude de connard fini est revenue. T’es difficile à suivre. Je devrais probablement partir. Ça nous évitera à tous les deux ce moment étrange et gênant. Je m’excuse en jetant le reste de mon breuvage dans la poubelle qui se trouve exactement à côté de l’endroit où tu as jeté ton allumette. Sauvons la planète. Je pose mon sac par terre alors que tu reprends finalement la parole. « Qu’est-ce qu’un ange comme toi fait par ici de toute façon? » Je ne suis pas exactement un ange. Disons que je suis... son messager. Ouais. Mes joues rosissent légèrement, mon regard se pose sur toi, à la fois curieux et légèrement apeuré. Je devrais partir. Maintenant. Le problème, c’est qu’il y a un truc chez toi qui me fait sentir en sécurité. C’est difficile à expliquer. Je m’humecte les lèvres, pensive. J’opte pour un ton plutôt taquin en sachant que la dernière fois j’ai pu t'arracher un léger sourire. « Si je te le dis, je devrai te tuer. » J’hausse les épaules en signe d’innocence et je tire sur mon tricot bordeaux pour le passer par-dessus ma tête. Celui-ci accroche mon collier et je me retrouve coincée. Ma maladresse atteint des sommets. Heureusement, je réussis assez rapidement à régler la situation, ne portant plus qu’un simple t-shirt blanc maintenant. « J’viens de perdre toute ma crédibilité, right? » Je mets le chandail dans mon sac. « Disons que c’est une longue histoire. » Très longue. Je te scrute un moment… et après un instant d’hésitation… « J’peux te montrer si tu veux. » Mais qu’est-ce que je viens de faire? Ça y est, j’ai au moins 50% de chances de mourir ce soir.
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Elle a l'air d'un ange et toi, tout au contraire tu as l'air d'un démon, tu es tout ce qu'il y a de déchu. Ta vie est bercée par un enfer interminable. Tu as eu un ange dans ta vie et tu sais très bien les reconnaître et tu le vois bien, elle n'a rien d'un monstre, rien d'un démon, c'est un ange. Elle ne vit peut-être pas dans le paradis qu'elle devrait, mais elle n'a pas à vivre dans ton enfer. Ces cheveux d'un blond immaculé, ses yeux aussi profond que le creux d'une montagne. Un mélange de bleu et de gris, assez exceptionnel, suffisant pour de déstabiliser si tu les fixes trop longtemps. Tu te contente de fumer ta cigarettes en silence. « Si je te le dis, je devrai te tuer. » Tu tousses un coup, surpris par la phrase lancé et sans contrôle, tu laisses tomber un rire. Tu repousses ta cigarette au sol avant de te redresser. Tu roules les yeux au ciel et te racle la gorge avant de reprendre ton sérieux. Tu te pinces les lèvres en pensant que quelqu'un pourrait vous entendre. T'as pas la gueule à protéger les inconnues. Tu essaies tant bien que mal de rester neutre, mais elle reste coincé dans son pull. Tu te contentes de détourner les yeux avec ce sourire en coin. « J’viens de perdre toute ma crédibilité, right? » Tu hoches légèrement la tête en approuvant ce qu'elle te dit. « Disons que c’est une longue histoire. » Elle attise ta curiosité et tu t'approches d'elle tout en gardant tes bras croisés. « Ouais. » Balancer les mots "C'est une longue histoire" à Lone Marshall est dangereux et rare que tu préviens à ceux que tu rencontres de les prononcer. En fait, tu ne le dis jamais. « J’peux te montrer si tu veux. » Tu hésites à ton tour. Tu lèves le menton en réfléchissant, malgré que tu es curieux. « Et toi tu invites un sombre inconnu à te suivre quelque part? » Tu avais ce ton plus curieux. Tu t'approches un peu d'elle avec ce fin sourire au coin des lèvres, tu pourrais bien lui relancer sa phrase, tu y songes grandement, mais tu t'enlignes vers autre chose. « Tu as attiré ma curiosité. »
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Mon cœur rate un battement lorsque ton rire parvient à mes oreilles. Je sens une légère chaleur s’installer en moi. J’adore ce son. Et quelque chose me dit que c’est une denrée rare. La situation tourne au ridicule alors que je me débats avec mon haut et je paris que tu te marres bien. Du coin de l’œil, je vois les chaudes couleurs dans le ciel. Le soleil se couche. À l’heure qu’il est, je devrais avoir presque terminé le graffiti. En principe, je devais partir avant que la nuit ne tombe. Tu t’approches de moi et je sens mon pouls s’emballer. Il n’y a aucune bombe lacrymo dans ce monde qui saurait me protéger de ce sourire. Je suis dans la m*rde. Oh oui. « Et toi tu invites un sombre inconnu à te suivre quelque part? » Je fronce les sourcils et me perds dans tes prunelles. Je n’y vois que de la curiosité. Je me pose la même question que toi. Quelle naïve je fais. J’avale difficilement ma salive. « Tu accepterais de suivre une inconnue quelque part? » Mon innocence pourrait être géniale pour tendre des pièges. Je me ferais sûrement beaucoup d’argent en vendant mes services. Bref. « Tu as attiré ma curiosité. » Je mets la bandoulière de mon sac sur mon épaule et te souris. « Y paraît que c’est un vilain défaut. » J’en sais quelque chose. Je suis pareille. « T’as pas l’intention de me tuer, mh? Parce que j’ai pas le temps de mourir. » Je te fais signe de me suivre et on s’engouffre dans une ruelle. 70 % de chances de mourir. On arrive rapidement devant mon œuvre. Je m’arrête devant le mur coloré où est représenté deux mains : celle d’une femme et celle d’un homme. C’est Amalia qui m’a inspirée. « Je l’ai presque terminé. », dis-je en te jetant un coup d’œil.
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C'Est plutôt étrange comme situation et pourtant, tu es là à penser de suivre cette inconnue. « Tu accepterais de suivre une inconnue quelque part? » Sûrement l'homme en toi qui ne fait que te dire qu'elle est mignonne et que tu pourrais peut-être en tirer quelque chose de bien que ce soit pour toi ou pour d'autre. « Faut croire que oui. » Tu hausses les épaules. Tu n'es pas comme ça, elle n'a pas à s'inquiéter. Tu ne vendrais pas le corps d'une femme, ni même d'un homme ou d'un enfant. Amalia disait de toi que parmi tes erreurs, malgré ton passé criminel, tu avais le coeur d'un ange. Elle avait raisons à l'époque, mais elle est parti avec lorsqu'elle a rendu son dernier souffle. « Y paraît que c’est un vilain défaut. » Elle a raison, la curiosité est un bien vilain défaut. Tu soupires armé d'un faible sourire. Tu ne pourrais le cacher à personne. « touché. » Tu t'avances à nouveau dans sa direction prête à la suivre. « T’as pas l’intention de me tuer, mh? Parce que j’ai pas le temps de mourir. » Tu restes silencieux, tu te contentes de lui faire un clin d'oeil bien subtile. Ce n'est pas dans tes intentions, c'est loin de l'être. Tu la suis jusque dans la ruelle jusqu'à ce que son oeuvre te saute aux yeux. Ton coeur se serre. C'est étrange à quel point elle te percute. Tu détournes les yeux et pousse un soupire. « C'est bien. » Tu joues nerveusement derrière ton oreille avant qu'une voix se mêle à la tienne. « Lone. Lone Ranger... » Et merde. Il fallait qu'il débarque à ce moment là. Toi tu t'en fiches, mais elle. Tu dégages ta veste appuyant ta main contre ton arme. Tu te tournes vers cette voix. « Hogan... C'est pas le temps. » Il se met à rire et avance encore laissant sa barre de fer trainer au sol. Tu t'avances t'imposant entre la blonde et lui. « T'as quoi pour moi ce soir. » Tu restes calme, trop calme et tu le fixes. « J'ai rien sur le marché ce soir. » Il lève sa barre de faire vers toi, ou plutôt vers elle. « T'a qu'à me la vendre. » Tu jettes un coup d'oeil par dessus ton épaule et le regarde à nouveau. « Tu rêves en couleurs. » Il se met à rire, il veut quelque chose et tu le sais.
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Au moment où je te regarde, toi tu détournes les yeux. J’ai du mal à déchiffrer ta réaction. Je ne sais pas si tu t’en contre fiche, si tu n’aimes pas ou si, au contraire, ça a touché une corde sensible. Tu joues nerveusement derrière ton oreille et je crois que la réponse s’impose d’elle-même. J’ouvre mon sac pour en sortir la peinture alors qu’une voix résonne dans la ruelle. Lone. Lone Ranger. Mes prunelles dansent entre le nouvel arrivant et toi. Je fronce les sourcils. L’ambiance est bien lourde tout d’un coup. Je reste figée alors que tu prends la parole. L’inconnu laisse trainer une barre de fer sur le sol, provoquant un bruit désagréable. T’as quoi pour moi ce soir? Hein. Quoi? La poisse. Mon souffle se bloque dans ma poitrine et je sens mon cœur commencer à s’affoler. Tu t’interposes en te plaçant devant moi. Je me fais toute petite. J’ai même du mal à respirer, de toute façon. T’as qu’à me la vendre. C’est moi qu’il pointe? Oh. Mon. Dieu. J’aurais jamais dû venir ici ce soir. Grave erreur. Tu me jettes un coup d’œil et je te lance un regard écarquillé, apeuré. Tu ne ferais pas ça… mh? « Tu rêves en couleurs. » Je laisse échapper un léger soupir de soulagement. Le mec lâche un rire glutéal et un frisson me parcourt l’échine. J’ai peur. Vraiment peur. J’peux me servir sans payer. Qu’est-ce que ça change? Sans même le voir, je peux deviner son sourire lorsqu’il finit sa phrase. J’en ai la chair de poule. Je tremble littéralement de l’intérieur. Manquait plus que ça.
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La poisse, la merde, l’inattendu attendu, inespéré. Mais qu’est-ce qui t’a prit de donner de l’attention à cette demoiselle. Tu aurais du lui faire peur qu’elle foute le camp elle et son innocence. Ton coeur tambourine dans tes tempes. Qui aurait cru que Hogan aurait besoin de tes services ce soir et à ce moment là. Il s’intéresse à la blondinette derrière toi, ça t’aggace. Il rit et ça t’énerve, ça te rend fou. Ta mâchoire se contracte et se tend. Tu pourrais le tuer si tu ne tétais pas figé. Il s’avance sans que tu ne bouge. Il passe près de toi et tu ne bouges pas. Il rit encore plus fort, tu ne le regarde pas. “ C’est cr que je me disais. “ Dit-il ravit. Tu détournes les yeux en soupirant. Lone, c'est pas ton problème, t'as pas à t'en mêler, fou le camp. Dégage. Ton regard se pose sur la fresque au mur. Tes muscles se relâche, qu’est-ce que Amalia dirait, qu’est-ce qu’elle penserait de toi. Et puis merde. Ton regard devient noir et en un quart de tour ta main s'est accrochée à son colet. Tu le tires pour l’éloigner au moment où il pose sa main sur elle. Tu le repousses contre le mur prêt à frapper. “T’as rien de mieux à faire Hogan?” Il grogne et te repousse. Tu gardes tes distances et t’imposes entre elle et lui à nouveau. Tes poings sont bien serrés, t’es partant pour te battre. Il fulmine et soudainement il te balance sa barre de fer en pleine gueule. Il réussi à t’atteindre au sourcil et merde t’as ce goût de fer dans la bouche. Tu craches au sol, tu ne bronches pas. “Ta femme t’as ramoli Lone.” Qu’il parle de Amalia t’énerve. Faut croire que tout le monde de ton univers est au courant pour ta défunte rouquine. Tu figes et tu as cet étourdissement.
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