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YESTERDAY'S NEWS |48
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Milena V. Kensington
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
C'est une excellente question. Si je pouvais choisir un sujet, je crois que ce serait mon avenir. Nous sommes tous curieux de ce que nous réserve le destin. Et j'avoue que, même si je ne le montre pas, j'ai une certaine crainte de ce que peu me réserver la vie. J'ai eu plus de douleur dans mon existence, mais j'ai su tenir bon avec les moindres petits bonheurs qui ont parsemé ma vie. Cependant, aujourd'hui, tout est d'une teinte grise, pas blanche, ni noir, peu coloré, tout dépend des moments en fait.
Pour certain, savoir ce qui adviendra n'est pas une priorité, mais moi qui suis assez prévoyante, je préfère opter pour la sécurité. Le destin peut être aussi horrible que généreux. Alors, je préfère avoir un à deux coups d'avance parce que la vie est pareille à un jeu d'échec. Et, ce n'est pas acceptable d'être échec et mat.
Mes rêves les plus fous ? Une question tout aussi intéressante que la première. Je dirais que le premier, ce serait d'ouvrir des centres de beauté à travers le monde et pourquoi pas une école de formation. J'aimerais être un nom dans le domaine que j'exploite. Ma passion pour la beauté et la mode n'est plus à prouver loin de là.
Mon second rêve, celui que mon époux ne souhaite pas réaliser, c'est de fonder ma famille. J'ai toujours su que je suis faite pour être mère, mais même si mon époux est un homme aimant, bien qu'il s'est éloigné avec le temps. Sans doute que la routine, lui convient moins que son travail. Il reste quelqu'un d'assez égoïste sur ce point. Il ne souhaite soi-disant pas me partager avec un enfant et il ne veut pas que mon corps change contrairement à moi. Je me sens vide, alors, je compense et m'occupe comme je le peux. Son comportement est le centre de nos disputes alors, au lieu de l'attendre bien sagement à la maison, je préfère me vouer à mon travail également et si notre mariage part en fumée, il devra se rendre compte qu'il en est l'unique responsable.
Quant à la seconde partie de votre question, elle me semble assez logique. J'aime être le centre de l'attention. Être regardé, savoir que je charme sans faire grand chose. Contrairement à ce qui a pu être le cas à mon adolescence. Je me sens bien mieux au milieu de personne que seule dans un coin à me morfondre et sombrer dans une vilaine dépression. J'ai besoin de contact, que l'on m'observe, qu'on m'envie, me jalouse. Qu'on m'aime ou me déteste qu'importe, je m'en fous tant que l'on parle de moi !
La recette du bonheur. Si je ne peux pas avoir d'enfants et bien, je dirais sans hésiter l'argent. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue largement. Regardez-moi, je viens d'une famille plutôt pauvre et j'ai vu ma mère se décarcasser pour que ma sœur et moi ne manquions de rien. Je l'ai vu rentrer épuisé et s'occuper en plus de nous. Les fins de mois étaient très difficiles et nous n'avions pas toujours ce que nous voulions, même si nous nous contentions de peu.
Mais quand vous goûtez à la fortune, c'est une drogue, on ne peut plus s'en passer. Cela me permet d'être à l’abri et aussi de permettre à ma mère de ne plus se soucier de rien. Je veux m'occuper d'elle et lui offrir ce qu'elle mérite. J'ai tellement à lui offrir et la remercier pour tout ce qu'elle a fait pour moi, pour nous. Je sais que cela ne comblera pas le plus important, ni à moi, mais je veux la préserver de la pauvreté que nous avons connu. Alors, même si je suis malheureuse, je ne compte pas quitter mon époux.
J'ai toujours eu de grandes ambitions. La première étant de ne pas finir ma vie pauvre. J'ai plongé dans mes études avec assiduités avec la ferme attention d'avoir un excellent travail et mon entreprise un jour. Mais, j'ai rencontré mon époux durant mes études et autant dire que ce mariage a été une réussite complète. Peut-être que sentimentalement, au fur et à mesure des années, l'amour s'est un peu fané pour devenir un ersatz de ce sentiment. Peut-être n'étais-je pas autant amoureuse que je ne l'aurais cru au départ. Mais, ce mariage me met à l'abri du besoin. Avec les difficultés que j'ai connu enfant et adolescente, j'ai développé une peur maladive de retomber dans la pauvreté. Le simple fait de penser à comment payer les factures et me dire que le courant pourrait être coupé, cela me donne des crises d'angoisse. On s'en sortait oui, mais tout juste aussi.
Hors de questions que je revive ça. Je préfère avoir un semblant de bonheur et être riche. Que pauvre et démuni avec une tonne de soucis avec les questions dépressives qui vont avec.
Sans hésiter, la famille. Mère et époux, même si ce dernier mérite pas toujours mes attentions. En fait, je suis d'un milieu où la notion de famille se détruit ou est détruite par la violence. Alors, j'ai toujours voulu me préserver de cela. Je dois vous avouer que pour mon époux, je ne sais pas vraiment, mais pour ma mère, je suis prête à donner ma vie. Elle est tout pour moi, tout ce qui me reste. Si elle vient à s'en aller vers l'autre monde, j'ignore ce qu'il adviendra de moi. Sans doute, ne me remettrais-je jamais de cette perte.
Illégal ? Non pas vraiment, j'ai fait quelques petits excès de vitesse ou bien, j'ai dû payer des contraventions pour avoir dépassé quelque peu le stationnement de ma voiture, mais rien de bien énorme. En fait, à vivre dans le genre de quartier où j'ai passé mon enfance, vous n'aviez que deux choix. Suivre la cadence ou bien vous en sortir, j'ai préféré opter pour la seconde option.
Si je pouvais refaire le monde ? Vous en posez de ces questions... J'avoue que je n'en sais rien. Sans doute, aurais-je tout fait pour diminuer la violence dans les quartiers pauvres. J'ai perdu mon père très jeune, bon ce n'était pas le meilleur des hommes, mais il prenait soin de nous. Le choix de vie qu'il a fait est la conséquence même de l'environnement dans lequel il a toujours vécu. Il n'a guère eu de bons exemples non plus. Je sais que tout ceci n'est pas une excuse, qu'on peut s'en sortir, j'en suis la preuve, mais... Parfois, offrir des possibilités même minime dans les quartiers violents, cela peut grandement contribuer à aider les jeunes à moins traîner dans les rues.
Le monde est beau, la vie est magnifique. C'est l'homme et ces choix qui la rend ainsi, violente et effrayante. Alors, si on ne peut pas changer l'homme, peut-on en faire de même avec le monde ?
Vous savez que j'aime ma mère et que j'ai de l'affection pour mon époux même si niveau amour, ce n'est plus vraiment comme autrefois. Cette routine, nous plaît autant à l'un qu'à l'autre. En fait, nous n'aimons pas être seuls alors, je pense qu'on a décidé de vivre comme ça tout simplement.
Mais, même si je le déteste pour m'avoir abandonné du jour au lendemain avec un simple mot me reste vraiment en travers de la gorge. Mais, il reste mon premier et seul amour, celui que j'ai toujours autant dans la peau. Oh, bien sûr, si je venais à le rencontrer un jour, je pense que ma fierté double de mon ego et ma rancune lui en feront baver. Mais, je suis amoureuse de lui. On ne peut pas oublier comme ça son premier amour, ce n'est pas possible surtout quand il a été si fort.
Je l'aime autant que je le déteste.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : I'm a mother fucker (Soyons fou !) Prénom/pseudo : Arcadia Âge : 28 ans Anniversaire : 17 juillet Localisation : France Présence : 5/7 Personnage ... Scenario J'ai connu le forum : Grâce à Hanssen Meester. Vil tentateur ! Et je le trouve : Intéressant et graphiquement sublime. Ma plus grande peur : Un dernier mot ? Hâte de jouer parmi vous.
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FAITS DIVERS
L'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue grandement.
Je suis perdu vois-tu,
Je suis noyé,
Inondé d'amour,
Je ne sais plus si je vis,
Si je mange,
Si je respire, si je parle,
Je sais que je t'aime.
Alfred de Musset
Je suis noyé,
Inondé d'amour,
Je ne sais plus si je vis,
Si je mange,
Si je respire, si je parle,
Je sais que je t'aime.
Alfred de Musset
La vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Je pourrais dire que mon enfance a été semblable à toutes les autres, mais je mentirais. Ma vie n'a pas été des plus heureuses surtout dans un quartier où la violence et la mort rôdaient à tous les coins de rue. Je n'ai jamais réellement été une enfant rêveuse, l'environnement dans lequel je demeurais me mettait trop souvent les pieds sur terre. J'ai peut-être petite, mais déjà bien consciente de la dure réalité de la vie. Même si mon père était un homme violent et horrible envers les autres, d'une exigence sans limite, avec moi, c'était différent. La famille avait une notion très importante pour lui et il m'a toujours dit, qu'il préférait que je me plonge dans mes études plutôt que je sois une personne vouée au gang. Cela n'apporte rien hormis la mort. De toute manière, cela ne m'a jamais attiré cet environnement où l'on ne dépasse pas clairement sa majorité. Je n'étais qu'une enfant, mais déjà débrouillarde et mature malgré tout. Cela m'a d'ailleurs beaucoup aidé quand mon père a été tué lors d'un règlement de comptes.
Prendre conscience de la mort à cet âgé-là, je dirais que cela n'a pas d'importance quand on y est habitué au quotidien. Mais, comme c'est mon père, l'impact a été très dur, surtout que maman s'en est retrouvé très mal. À devoir composé avec le travail, sa grossesse et moi. J'ai très vite su que je devais ne pas causer de soucis ni jouer les petites pestes. Cela ne m'aurait servi à rien. En quelque sorte, j'ai éteint ma propre douleur me forgeant doucement un caractère que je voulais dure. Mais, je compensais par la nourriture autant par le stress que cette peur de ne plus rien avoir à manger. Cela traumatise beaucoup ce genre de période. On remplit ce vide comme on peut, même jusqu'à nous rendre malade. J'ai donc grandi en étant consciente de la vie, de mon rôle, de ce que je voulais, mais aussi avec les moqueries. Les enfants sont tellement durs entre eux, alors même si on les ignore, les mots sont semblables à des lames qui vous transpercent encore et encore. J'ai voulu me démarquer en étant la petite intello, travaillant d’arrache-pied pour être la meilleure. Sans doute, aussi, parce que papa l'aurait souhaité.
Ma petite sœur Nayeli a vu le jour sans père pour la protéger. Il n'y avait qu'elle, maman et moi. On formait un trio tranquille avec une maman qui s'échinait au quotidien. Ma petite sœur n'était pas comme moi, plus capricieuse et boudeuse. Je la surprotégeais peut-être un peu trop et maman lui laissait faire ce qu'elle voulait. Peut-être en étais-je jalouse parce qu'elle avait plus d'attention que je n'en ai jamais eu. Combler le vide de la mort de papa pour qu'elle ne le sente pas. Mais, j'ai toujours su que cela ne lui rendrait pas service, au contraire. Elle a grandi consciente qu'on pouvait tout lui passer. Alors, même si elle pouvait me détester, j'étais la méchante de l'histoire. La donneuse d'ordre. Mais, j'étais en charge d'elle, de son éducation et de son bien-être quand maman était au travail. Je ne pouvais pas la laisser évoluer dans la rue, dans un environnement que papa n'aurait jamais souhaité qu'elle rejoigne.
Être la catin d'un membre de gang ! Non, mais et puis quoi encore. Vous savez ce que c'est pour une femme d'entrer là-dedans ? Ce qu'on leur demande de faire ? Entre nous, je n'ai pas envie de vous le raconter, j'ai assez traumatisé Nayeli pour ça. Elle a compris ce qui l'attendait et heureusement, elle avait un cerveau pour se dire que c'était mieux d'avoir une ambition semblable à la mienne que de se chercher un gros dur parmi les membres de gangs.
Prendre conscience de la mort à cet âgé-là, je dirais que cela n'a pas d'importance quand on y est habitué au quotidien. Mais, comme c'est mon père, l'impact a été très dur, surtout que maman s'en est retrouvé très mal. À devoir composé avec le travail, sa grossesse et moi. J'ai très vite su que je devais ne pas causer de soucis ni jouer les petites pestes. Cela ne m'aurait servi à rien. En quelque sorte, j'ai éteint ma propre douleur me forgeant doucement un caractère que je voulais dure. Mais, je compensais par la nourriture autant par le stress que cette peur de ne plus rien avoir à manger. Cela traumatise beaucoup ce genre de période. On remplit ce vide comme on peut, même jusqu'à nous rendre malade. J'ai donc grandi en étant consciente de la vie, de mon rôle, de ce que je voulais, mais aussi avec les moqueries. Les enfants sont tellement durs entre eux, alors même si on les ignore, les mots sont semblables à des lames qui vous transpercent encore et encore. J'ai voulu me démarquer en étant la petite intello, travaillant d’arrache-pied pour être la meilleure. Sans doute, aussi, parce que papa l'aurait souhaité.
Ma petite sœur Nayeli a vu le jour sans père pour la protéger. Il n'y avait qu'elle, maman et moi. On formait un trio tranquille avec une maman qui s'échinait au quotidien. Ma petite sœur n'était pas comme moi, plus capricieuse et boudeuse. Je la surprotégeais peut-être un peu trop et maman lui laissait faire ce qu'elle voulait. Peut-être en étais-je jalouse parce qu'elle avait plus d'attention que je n'en ai jamais eu. Combler le vide de la mort de papa pour qu'elle ne le sente pas. Mais, j'ai toujours su que cela ne lui rendrait pas service, au contraire. Elle a grandi consciente qu'on pouvait tout lui passer. Alors, même si elle pouvait me détester, j'étais la méchante de l'histoire. La donneuse d'ordre. Mais, j'étais en charge d'elle, de son éducation et de son bien-être quand maman était au travail. Je ne pouvais pas la laisser évoluer dans la rue, dans un environnement que papa n'aurait jamais souhaité qu'elle rejoigne.
Être la catin d'un membre de gang ! Non, mais et puis quoi encore. Vous savez ce que c'est pour une femme d'entrer là-dedans ? Ce qu'on leur demande de faire ? Entre nous, je n'ai pas envie de vous le raconter, j'ai assez traumatisé Nayeli pour ça. Elle a compris ce qui l'attendait et heureusement, elle avait un cerveau pour se dire que c'était mieux d'avoir une ambition semblable à la mienne que de se chercher un gros dur parmi les membres de gangs.
Si je devais mentionner une période de ma vie qui m'est chère, je choisirais ma rencontre avec mon premier amour. Il m'a rendu plus vivante que jamais. Je n'avais que les études dans ma tête même si, je le regardais de loin. Je ne sais pas ce qui m'a attiré chez lui, sans doute la transparence de son regard qui me donnait l'impression de me plonger dans un grand océan. Mais, dans un premier temps, je ne me pensais pas faite pour ce genre de chose. La plus jolie, cela a toujours été Nayeli, elle était pareille à une poupée alors, que moi, la plupart du temps, soit on m'ignorait où l'on me prenait pour la bonne amie. Mais, le pire de tous, c'est qu'on ne me considérait que comme la grande sœur de Nayeli. Je n'avais d'existence propre pour personne.
Mais pas pour lui.
J'ignore quand cela a commencé, mais notre histoire a débuté aussi soudainement qu'une tempête apparaît. Cela a été intense, doux et maladroit. Je devenais belle pour quelqu'un et j'en oubliais le fait que je ne sois pas aussi mince que toutes ces mannequins dans les magazines. Je pourrais vous dire ce que l'on a vécu, mais cela serait tellement long que je ne me contenterais de peu. Je me souviens de ces sacrifices à mon égard, en particuliers quand je l'obligeais à regarder des centaine de fois le film Dirty Dancing. Mon favoris entre tous, j'ai toujours été très amoureuse de Patrick Swayze et je pense qu'il avait un peu de jalousie quand j'avais ce regard pétillant fixé sur l'écran. Mais, lui était là...
Pour la première fois, c'était ma sœur qui me jalousait et non le contraire. Je trouvais cela risible, parce qu'elle se ridiculisait en faisant ces caprices. Mais, c'est aussi la première fois que ma mère la gifla alors, que Nayeli m'avait insulté sur mon poids en ajoutant comment je pouvais trouver un garçon comme lui. Jusqu'à présent, maman ne s'était jamais mêlé de nos disputes et il faut dire que je savais y mettre un terme. Mais, apparemment, cela ne lui avait pas plus que je sois insulté comme ça narguant qu'en famille, on ne devait pas être ainsi. J'ai tout de suite vu que ma sœur a été touché dans sa fierté et on ne l'a pas entendu parlé durant une bonne semaine prenant sans doute conscience que, durant toute ma vie, je n'ai jamais pensé à moi, mais toujours à elle et maman.
Et puis, entre Hanssen et moi, ce n'était pas qu'une simple amourette. Oh, bien sûr, on a eu nos disputes, comme dans tous les couples, mais cela a toujours été fort entre nous. Je savais que je voulais faire ma vie avec lui. On s'encourageait mutuellement dans nos projets et c'était avec lui que je souhaitais fonder une grande famille. Nous étions jeunes, mais nous savions ce que nous voulions.
À cette époque, j'étais tellement sûre que tout serait parfait. Que rien ne changerait. À tort...
Mais pas pour lui.
J'ignore quand cela a commencé, mais notre histoire a débuté aussi soudainement qu'une tempête apparaît. Cela a été intense, doux et maladroit. Je devenais belle pour quelqu'un et j'en oubliais le fait que je ne sois pas aussi mince que toutes ces mannequins dans les magazines. Je pourrais vous dire ce que l'on a vécu, mais cela serait tellement long que je ne me contenterais de peu. Je me souviens de ces sacrifices à mon égard, en particuliers quand je l'obligeais à regarder des centaine de fois le film Dirty Dancing. Mon favoris entre tous, j'ai toujours été très amoureuse de Patrick Swayze et je pense qu'il avait un peu de jalousie quand j'avais ce regard pétillant fixé sur l'écran. Mais, lui était là...
Pour la première fois, c'était ma sœur qui me jalousait et non le contraire. Je trouvais cela risible, parce qu'elle se ridiculisait en faisant ces caprices. Mais, c'est aussi la première fois que ma mère la gifla alors, que Nayeli m'avait insulté sur mon poids en ajoutant comment je pouvais trouver un garçon comme lui. Jusqu'à présent, maman ne s'était jamais mêlé de nos disputes et il faut dire que je savais y mettre un terme. Mais, apparemment, cela ne lui avait pas plus que je sois insulté comme ça narguant qu'en famille, on ne devait pas être ainsi. J'ai tout de suite vu que ma sœur a été touché dans sa fierté et on ne l'a pas entendu parlé durant une bonne semaine prenant sans doute conscience que, durant toute ma vie, je n'ai jamais pensé à moi, mais toujours à elle et maman.
Et puis, entre Hanssen et moi, ce n'était pas qu'une simple amourette. Oh, bien sûr, on a eu nos disputes, comme dans tous les couples, mais cela a toujours été fort entre nous. Je savais que je voulais faire ma vie avec lui. On s'encourageait mutuellement dans nos projets et c'était avec lui que je souhaitais fonder une grande famille. Nous étions jeunes, mais nous savions ce que nous voulions.
À cette époque, j'étais tellement sûre que tout serait parfait. Que rien ne changerait. À tort...
Une simple lettre. C'était tout ce qu'il m'a laissé. Je l'ai encore dans une boîte de mon armoire avec tous les cadeaux qu'il m'a fait. De la première serviette qu'il a utilisé pour essuyer ma bouche ou encore au premier mot qu'il m'a fait. J'ai tout gardé de lui. Il est parti pour réaliser son rêve en laissant dans ma mémoire, notre première fois dans la tête. J'ai sur moi, le parfum de sa peau et les caresses maladroites ancrées dans ma peau. Je n'ai jamais autant souffert de toute ma vie, pas autant depuis la mort de mon père. Il m'a laissé beaucoup de choses en mémoire, mais les larmes ont remplacé mes sourires déchirant ma mère, et même ma sœur.
Je n'ai jamais su comment agir dans ce genre de moment. À la place de pleurer, je me plongeais à nouveau dans mes études en me jurant de ne plus jamais rien ressentir pour un homme. Si je devais être avec quelqu'un, ce serait uniquement pour avoir une bonne situation afin de sortir ma mère et ma sœur de cet endroit violent. J'avais des responsabilités et je me devais de m'oublier. Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'Hanssen est parti avec la conviction que je le freinerais. J'aurais trouvé une solution. On aurait pu rester en contact et on se serait encouragé. L'amour a distance est quelque chose de difficile, mais cela aurait pu renforcer notre relation ou bien, elle se serait terni puis n'aurait plus exister.
Le fait d'être désolé et me dire qu'il m'aimait comme un fou, n'ont pas su à alléger ma souffrance. J'ai dû composer avec une nouvelle vie à devoir renaître d'une façon différente. Adieu l'adolescente rêveuse et bonjour à la jeune femme inaccessible. J'ai beaucoup perdu. De l'appétit, de la joie de vivre, mes rêves qui sont morts nés à son départ. J'ai eu tellement mal que j'en ai pleuré durant des nuits. Étrangement, le matin, je découvrais ma sœur dans le lit avec moi. Sans doute, souhaitait-elle calmer mes larmes et mon chagrin. Nayeli qui adorait Hanssen a commencé à le détester pour m'avoir fait autant de mal.
Les années avaient beau passer, mais je l'avais toujours autant dans la peau. J'ai eu beau faire ma vie de mon côté, l'université me permettant de travailler comme il le fallait, mais quand mon esprit n'était pas accaparé par mes études, je revenais sans cesse à lui. Alors, j'ai déployé une énergie considérable en faisant en sorte d'être tout le temps occupé. Le sport m'a permis d'évacuer ma douleur devenant une véritable obsession qui m'a permis de me construire un tout autre physique. Le genre qui se fait remarquer. La beauté que lui seul pouvait voir quand j'étais encore invisible.
J'ai commencé à apprendre à plaire aux hommes, à être charmeuse et coquette. Voulant travailler dans l'industrie de la beauté, il était normal que je fasse attention à moi et puis c'est un milieu qui m'a toujours beaucoup plu. Que cela soit au niveau du maquillage beauté ou d'effets spéciaux, j'étais classé dans les meilleures. Cela me permettait de laisser mon esprit vagabonder tout en tentant de toucher mon rêve du bout des doigts. Pourquoi fallait-il que les hommes que j'aime m'abandonnent. D'abord, mon père et maintenant lui.
Est-ce que les femmes de notre famille sont-elles maudites ?
Je n'ai jamais su comment agir dans ce genre de moment. À la place de pleurer, je me plongeais à nouveau dans mes études en me jurant de ne plus jamais rien ressentir pour un homme. Si je devais être avec quelqu'un, ce serait uniquement pour avoir une bonne situation afin de sortir ma mère et ma sœur de cet endroit violent. J'avais des responsabilités et je me devais de m'oublier. Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'Hanssen est parti avec la conviction que je le freinerais. J'aurais trouvé une solution. On aurait pu rester en contact et on se serait encouragé. L'amour a distance est quelque chose de difficile, mais cela aurait pu renforcer notre relation ou bien, elle se serait terni puis n'aurait plus exister.
Le fait d'être désolé et me dire qu'il m'aimait comme un fou, n'ont pas su à alléger ma souffrance. J'ai dû composer avec une nouvelle vie à devoir renaître d'une façon différente. Adieu l'adolescente rêveuse et bonjour à la jeune femme inaccessible. J'ai beaucoup perdu. De l'appétit, de la joie de vivre, mes rêves qui sont morts nés à son départ. J'ai eu tellement mal que j'en ai pleuré durant des nuits. Étrangement, le matin, je découvrais ma sœur dans le lit avec moi. Sans doute, souhaitait-elle calmer mes larmes et mon chagrin. Nayeli qui adorait Hanssen a commencé à le détester pour m'avoir fait autant de mal.
Les années avaient beau passer, mais je l'avais toujours autant dans la peau. J'ai eu beau faire ma vie de mon côté, l'université me permettant de travailler comme il le fallait, mais quand mon esprit n'était pas accaparé par mes études, je revenais sans cesse à lui. Alors, j'ai déployé une énergie considérable en faisant en sorte d'être tout le temps occupé. Le sport m'a permis d'évacuer ma douleur devenant une véritable obsession qui m'a permis de me construire un tout autre physique. Le genre qui se fait remarquer. La beauté que lui seul pouvait voir quand j'étais encore invisible.
J'ai commencé à apprendre à plaire aux hommes, à être charmeuse et coquette. Voulant travailler dans l'industrie de la beauté, il était normal que je fasse attention à moi et puis c'est un milieu qui m'a toujours beaucoup plu. Que cela soit au niveau du maquillage beauté ou d'effets spéciaux, j'étais classé dans les meilleures. Cela me permettait de laisser mon esprit vagabonder tout en tentant de toucher mon rêve du bout des doigts. Pourquoi fallait-il que les hommes que j'aime m'abandonnent. D'abord, mon père et maintenant lui.
Est-ce que les femmes de notre famille sont-elles maudites ?
Oui, j'ai rapidement pris conscience de beaucoup de choses. À l'université, j'ai fait la connaissance d'un fils de riche, son père était le PDG d'une grande firme côté en bourse. Pour moi, c'était une sacrée opportunité, surtout que Derek me paraissait un homme très bien, plein d'affection et de tendresse à mon égard. Je n'avais que pour lui une sorte d'amour, un ersatz, une pâle copie de ce que j'avais envers Hanssen. Jamais, je ne pourrais aimer à nouveau comme ça. Cela peut vous paraître stupide, surtout que c'était une histoire entre deux lycéens, mais je peux vous dire que tout ceci était vrai et fort. En tout cas, je le pensais à cette époque.
Je tente de l'oublier avec un autre qui pouvait m'offrir ce que je souhaitais. La sécurité, la fortune et de l'amour. En parfaite actrice, je savais comment faire croire ce que je voulais jusqu'à ce qu'une véritable affection naisse à son égard. Il m'aimait comme un fou et sa famille, bien qu'hésitante au début, à appris à m'accepter et à m'aimer malgré l'endroit d'où je venais. En fait, je pense que le fait qu'ils soient actifs dans les actions bénévoles les ont poussés à être plus souples.
Ayant ce que je voulais, j'ai oublié un peu mes rêves pour encourager celui qui est devenu mon mari. Il n'était pas du genre à vouloir que je travaille souhaitant que je sois une bonne hôtesse, un diamant de toute beauté dans sa vie pour l'exposer à son entourage lors de soirée ou de cocktail. J'étais belle, mais je n'en étais pas heureuse pour autant. Cependant, mon caractère qui s'est renforcé à travers toutes mes douleurs m'a permis à m'élever dans ma vie.
Cependant, les choses s'estompent, son amour n'était plus qu'une illusoire tendresse. C'est un mari absent et qui ne le comble pas en me permettant d'être mère. Ce rêve reste aussi vivace qu'à sa naissance et malheureusement, il ne souhaite pas être père et ne veut aucunement me partager ni voir mon corps changer.
Non, ce n'est pas lui.
Comme je peux en vouloir à Derek de me retirer ça. Mentant à ses parents en disant que je ne pouvais pas avoir d'enfants. Alors, mes regards tristes ou encore s'attardant sur des enfants, enviant les mères qui semblent à la fois exténuées, mais heureuses ne passent pas inaperçu envers la mère de ce dernier qui me tapote gentiment la main convaincue que son fils dit la vérité. Comme j'aimerais hurler la vérité, mais je suis, au fond, bien trop gentille.
Le pire, c'est quand ma sœur est morte en couche. Je savais qu'elle vivait une histoire avec un homme plus jeune qu'elle. J'ai montré un exemple à celle-ci qui, comme à son habitude, a tracer sa route d'une manière peu cohérente et aujourd'hui, ma petite Nayeli n'est plus. Elle a laissé derrière elle, un petit garçon que j'ai voulu prendre avec moi, mais Derek s'y est refusé disant qu'il valait mieux que ce soit son père qu'il prenne soin de lui. Je me suis disputé avec lui, j'ai hurlé que je voulais le garder, mais il s'y est refusé.
Hanssen n'aurait jamais réagi comme ça.
J'ai abdiqué et j'ai emmené l'enfant à son père mentant que je ne pouvais pas le garder et que pour cela, il devait prendre ces responsabilités. Il a su coucher avec ma sœur, alors, qu'il assume ! Mon père était peut-être un chef de gang, mais jamais il n'a délaissé sa famille. Je l'ai vu juste, dur et aimant avec maman et moi.
Je ne suis pas bête, je cherche à rendre ma vie malheureuse, parce que ce chagrin est le seul univers que je connais et vers lequel je peux faire face. J'ai tenté le bonheur et il m'en reste des douleurs qui ne s'effacent pas. Je tente de l'oublier avec un mari qui m'a donné la richesse à laquelle je me suis habituée et de laquelle je ne peux plus me passer dorénavant.
Je tente de l'oublier avec un autre qui pouvait m'offrir ce que je souhaitais. La sécurité, la fortune et de l'amour. En parfaite actrice, je savais comment faire croire ce que je voulais jusqu'à ce qu'une véritable affection naisse à son égard. Il m'aimait comme un fou et sa famille, bien qu'hésitante au début, à appris à m'accepter et à m'aimer malgré l'endroit d'où je venais. En fait, je pense que le fait qu'ils soient actifs dans les actions bénévoles les ont poussés à être plus souples.
Ayant ce que je voulais, j'ai oublié un peu mes rêves pour encourager celui qui est devenu mon mari. Il n'était pas du genre à vouloir que je travaille souhaitant que je sois une bonne hôtesse, un diamant de toute beauté dans sa vie pour l'exposer à son entourage lors de soirée ou de cocktail. J'étais belle, mais je n'en étais pas heureuse pour autant. Cependant, mon caractère qui s'est renforcé à travers toutes mes douleurs m'a permis à m'élever dans ma vie.
Cependant, les choses s'estompent, son amour n'était plus qu'une illusoire tendresse. C'est un mari absent et qui ne le comble pas en me permettant d'être mère. Ce rêve reste aussi vivace qu'à sa naissance et malheureusement, il ne souhaite pas être père et ne veut aucunement me partager ni voir mon corps changer.
Non, ce n'est pas lui.
Comme je peux en vouloir à Derek de me retirer ça. Mentant à ses parents en disant que je ne pouvais pas avoir d'enfants. Alors, mes regards tristes ou encore s'attardant sur des enfants, enviant les mères qui semblent à la fois exténuées, mais heureuses ne passent pas inaperçu envers la mère de ce dernier qui me tapote gentiment la main convaincue que son fils dit la vérité. Comme j'aimerais hurler la vérité, mais je suis, au fond, bien trop gentille.
Le pire, c'est quand ma sœur est morte en couche. Je savais qu'elle vivait une histoire avec un homme plus jeune qu'elle. J'ai montré un exemple à celle-ci qui, comme à son habitude, a tracer sa route d'une manière peu cohérente et aujourd'hui, ma petite Nayeli n'est plus. Elle a laissé derrière elle, un petit garçon que j'ai voulu prendre avec moi, mais Derek s'y est refusé disant qu'il valait mieux que ce soit son père qu'il prenne soin de lui. Je me suis disputé avec lui, j'ai hurlé que je voulais le garder, mais il s'y est refusé.
Hanssen n'aurait jamais réagi comme ça.
J'ai abdiqué et j'ai emmené l'enfant à son père mentant que je ne pouvais pas le garder et que pour cela, il devait prendre ces responsabilités. Il a su coucher avec ma sœur, alors, qu'il assume ! Mon père était peut-être un chef de gang, mais jamais il n'a délaissé sa famille. Je l'ai vu juste, dur et aimant avec maman et moi.
Je ne suis pas bête, je cherche à rendre ma vie malheureuse, parce que ce chagrin est le seul univers que je connais et vers lequel je peux faire face. J'ai tenté le bonheur et il m'en reste des douleurs qui ne s'effacent pas. Je tente de l'oublier avec un mari qui m'a donné la richesse à laquelle je me suis habituée et de laquelle je ne peux plus me passer dorénavant.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
Preum's !
BIENVENUUUUUUE MA BELLE ! Vivement qu'on joue notre jolie lien !
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- Anastasia DawkinsI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2486
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Date d'inscription : 19/03/2018
Avatar : Blake Lively
Crédits : Moses. (Avatar) Beylin (signature)
Autres comptes : Evangeline C. Carstairs
Âge du personnage : 28
Nationalité(s) : Britannique
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : to be continued very soon
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Professeure de Lettres
Hobby : Surf
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ce que vous nous réservez avec Hassen
- InvitéInvité
Bienvenue sur le forum.
- InvitéInvité
Bienvenue !
Bon courage pour ta fiche !
Bon courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Merci pour votre accueil, vous êtes chou
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
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Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Cette fiche est si vide! J'ai hâte d'en savoir plus
bienvenue ici en tout cas, j'espère que tu t'y plairas
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