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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
SANDRO HENDERSON
La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé. (Socrate)
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Un seul sujet? C'est très peu. Trop peu sans doute pour quelqu'un comme moi. En effet, j'aime connaître en profondeur chaque sujet, chaque chose que j'entreprends. Je ne laisse pas grand chose au hasard. Certains diront peut-être que je manque de spontanéité. Qu'importe. J'ai besoin de contrôler chaque chose qui m'arrive. Le cas contraire, je me sens mal. Mais si il faut vraiment répondre à ta question, je dirai l'éducation des enfants. Ce serait assez pratique et cela me permettrait de ne pas commettre d'énormes erreurs avec mon fils. Après, je ne te cache pas que le domaine de la science me passionne énormément aussi. Et si je pouvais tout connaître sur le domaine médical, cela me ferait gagner énormément de temps dans mon boulot. Malheureusement, on ne peut jamais maîtriser un sujet à 100%.
Mes rêves les plus fous? C'est une question assez personnelle. Je n'aime pas trop me dévoiler aux personnes que je connais à peine. Mais tu m'as l'air sympathique, alors je vais faire un effort. Si tu pensais que ce dont je rêve est une grosse voiture, une belle villa et un chien dans le jardin, tu te trompes. Et de loin. Je ne suis pas matérialiste. Il fut un temps où je rêvais de faire le tour du monde. Au fond de moi, j'ai toujours ces envies d'être un baroudeur. Mais la vie m'a rattrapé. Des rêves j'en ai encore par milliers. Cependant, plus les mêmes qu'à cette époque. Maintenant, je rêve plutôt d'évoluer dans ma carrière. Qui sait où je serai dans dix ans? Peut-être chef infirmier d'une unité de soins dans l'hôpital dans lequel je travaille. Ou pas. Tout ce que je souhaite c'est d'être épanoui, entouré des personnes que j'aime. Heureux, tout simplement.
Quant à savoir comment je me sens quand je suis au centre de tous les regards, la réponse est 'pas très bien'. Comme je te l'ai dit, je suis secret. Je n'aime pas étalé ma vie privée et donc, je n'aime pas qu'on m'observe comme une bête dans un zoo. C'est cette liberté d'être inconnu, de pouvoir me balader sans aucun flash, sans être épier que je chéris tant. Un des avantages à ne plus appartenir à cette famille de riches entrepreneurs.
Je n'ai pas la prétention de dire que je la connais. D'ailleurs, qui peut prétendre être heureux? Qui arrive à l'être à 100%? Tous les jours, à chaque moment de chaque journée? Pas moi. Je pense plutôt que le bonheur ce sont de petits instants de vie qui s'accumulent. Ca peut être le sourire de mon fils quand je rentre d'une longue journée de travail, la voix de ma soeur au téléphone, l'éclat de rire de cet enfant dans le métro ou cette chanson qui passe à la radio. Ca peut-être tout ça en même temps. Mais cela n'empêche pas d'avoir des coups durs, des moments plus difficiles, de ceux qui nous remettent profondément en question. Ces instants négatifs qui nous permettent de savourer ces petits moments où l'on pense être heureux. Je ne pense pas être très clair à cet instant. Tu vois, je te l'avais bien dit, cette recette, je ne la connais pas.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Je t'ai déjà parlé de mes ambitions professionnelles, de cette envie de monter de grades avec le temps. En ce qui concerne mes ambitions personnelles, c'est une autre histoire. Je n'ai plus cette envie de renouer avec la partie de ma famille qui m'a fermé la porte au nez juste parce que je ne rentrais pas dans leurs cases. Maintenant, j'aimerai consacrer plus de temps aux personnes qui me sont chères, offrir la meilleure vie possible à mon fils, et être heureux, épanoui. Encore ce bonheur.
Ma plus grande réussite? J'aurais pu te dire mon diplôme d'infirmier, que j'ai reçu avec une grande distinction. J'aurais aussi pu te citer mon travail pour lequel je me donne à 100% ou encore cette association dans laquelle je m'investis afin de redonner le sourire aux enfants hospitalisés. Tout comme j'aurai aussi pu mentionner mon frère, ma soeur, ma mère (les seuls qui m'acceptent tel que je suis). En fait, je n'ai pas une grande réussite. J'ai une vie, que j'essaye de réussir au mieux. Parfois, je tombe. Mais je me relève. Plus fort à chaque fois.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Ma famille. Enfin, je pense que tu as compris que je parle de ma mère, mon frère, ma soeur et surtout mon fils. Les autres n'ont plus d'importance pour moi. Et je serai prêt à tout, ou presque pour les défendre.
J'ajouterai aussi quelques amis, sur qui je peux réellement compter. Forcément, je leur rendrai la pareille et ils savent que je serai toujours là si besoin.
qu’as-tu ressenti ?
Si brûler un feu orange, rouler à 55 sur une route à 50 ou encore télécharger une musique gratuitement sur internet font partie des choses illégales dont tu me parles alors oui. Sinon, non. Je n'ai jamais toucher à la drogue, jamais voler qui que ce soit,... Bref, je suis l'homme lambda à ce sujet.
J'enlèverai la pauvreté dans le monde. Et les guerres. En fait, je crois que mon monde ressemblerait un peu au monde des bisounours, où tout le monde aimerait tout le monde. Forcément, ça pourrait ennuyer sur le long terme autant d'amour...
Je ne sais pas nager. Et voilà, comme je m'y attendais, tu souris bêtement en te disant peut-être que je te vannes. Mais l'information est bien réelle. D'ailleurs, ma pire peur est de finir ma vie mort noyé. Voilà. Tu n'en sauras pas plus pour l'instant. Découvre-moi et tu verras que je suis encore plein de surprises
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [X ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Laeticia. Âge : Une vingtaine. Anniversaire : 10 mai. Localisation : Sur la terre . Présence : 5-6/7. Personnage ... [ x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Grâce à la pub sur bazzart. Et je le trouve : Sublime. Ma plus grande peur : Euh, aucune idée. Un dernier mot ? .
IMAGES Magma, Angel180886
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
Tu pourras me dire tout ce que tu veux, sous tes fous rires et tes grands airs. C'est pas la peine. Tu peux mentir à qui tu veux, tu souris trop pour être heureux.
Pour ce qui est de l'histoire de votre personnage, nous vous proposons plusieurs formes possible : Soit sous la forme d'un journal, d’anecdotes (10 anecdotes ou plus) ou alors d'une histoire qui retracerait votre enfance, votre vie jusqu'à présent d'environs 200 mots. C'est à vous de choisir sous quelle forme vous souhaiter écrire la vie de votre personnage, celle où vous vous sentez la mieux.
On rencontre des milliers de gens et aucun d'eux ne nous touche. Et tout d'un coup, on rencontre une personne et notre vie est changée pour toujours
Enième regard pour le miroir. Ce dernier reflètait un jeune homme de 26 ans, souriant. Difficile de s'imaginer que ce petit gars en costume tiré à quatre épingles, c'était moi. 'Tu es magnifique' La voix de ma mère était remplie d'émotions. Elle m'embrassa sur la joue tendrement. J'ignorai réellement ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant. De la joie? De la fierté? Impossible à dire. Tout ce que je savais c'était que moi, j'étais fier. Fier de la voir posée là, à mes côtés. Fier de savoir qu'elle allait m'accompagner jusqu'au bout de cette allée, dans cette église où j'allais aller dire oui à la femme que j'aimais. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Je pouvais encore revoir le petit garçon de 5 ans, déambulant dans le parc du manoir familial, jouant avec ses cousins. Comme un môme, j'avais cette innocence. Cette insouciance de la vie. J'ignorais que bientôt, j'aurai des problèmes de grands.
Pourtant, la vie ne me destinait pas à me battre. J'étais né à Venise, dans une famille de riches entrepreneurs. Et j'avais atterri à trois ans sur le sol américain, suivant mes parents. Mi-italien de part ma mère et mi-américain de part mon père, j'étais un mélange atypique. Un enfant de. Un de ceux dont on épiait les moindres faits et gestes, à la recherche de la moindre erreur qui ferait la une des magazines people. Très vite j'avais appris à me contrôler, à maîtriser mes gestes, mes paroles. L'image que je renvoyais à la société devait être parfaite. Tout devait toujours être sous contrôle. Ce contrôle de ma famille commença à me peser à l'adolescence. A ces moments où je ne pouvais pas sortir jusqu'à pas d'heures avec mes amis, rentrer ivre ou flirter avec une fille qui me plaisait. Non, je me devais de montrer un bel exemple, de suivre des règles de bonne conduite, de rentrer dans toutes les cases imposées. Je tenais, tant bien que mal dans cet enfer, souriant devant les journalistes, montrant ma plus belle face aux galas de charité. Mais on ne peut pas mentir infiniment. 'Etre infirmier? Penses-tu vraiment que c'est un métier assez prestigieux pour notre famille?' Je n'avais rien dit. Je savais pertinemment bien que cette discussion ne tournerait pas à mon avantage. Rien n'était jamais assez bien que ce qui avait été choisi pour moi par mon père. Il n'y avait que son avis qui comptait. Et comme j'étais le premier de la fratrie, il me voyait déjà reprendre les rennes de son entreprise. Pas moi. Je voulais me sentir utile, m'occuper des autres. 'Bien entendu, tu ne penses qu'à toi et pas à nous.' Les reproches pleuvaient. Et je me contrôlais afin de ne pas exploser, de ne pas manquer de respect vis-à-vis de mon père. Bien entendu que je ne pensais pas qu'à moi. J'étais toujours présent pour ma famille, à chaque instant. Quand je n'aidais pas Lelia à étudier ses leçons, j'essayais de couvrir les gaffes faites par Taddeo. Il n'y avait qu'avec Norina que je n'arrivais pas à tisser des liens solides. La petite dernière ressemblait tellement à notre père, ne voyant que le paraître; l'argent plutôt que l'amour. Une vie superficielle qui ne me remplissait pas de bonheur. 'Si jamais tu entames ces études, tu peux faire une croix sur nous' Tout allait trop loin. Le chantage ne marcherait pas cette fois. Je ne voulais plus me laisser dicter ma conduite. Je m'étais inscrit à l'université dans le cursus de mon choix, avais partagé une chambre avec un colocataire et avais travaillé au Starbuck Coffee pour financer mes études. Mon père avait tenu parole et avait coupé tous les ponts. Renié de la haute société. Pour lui, j'étais devenu un moins que rien. Une erreur dans sa vie. De mon côté, je vivais la mienne pleinement. Ma mère me voyait en cachette. Et je continuais à rester proche de Taddeo et de Lelia sans que notre père ne le sache. Il ne fallait prendre aucun risque. Pour eux. Quant à Norina, elle ne voulait plus me voir, se rangeant du côté de notre géniteur.
Les années étaient passées. J'avais obtenu mon diplôme et j'avais effectué mes premiers pas en tant qu'infirmier urgentiste dans l'un des hôpitaux de la ville. Mon père avait d'abord reporté tous ses espoirs sur Taddeo. Puis Taddeo l'avait déçu, enceintant une fille de sa promotion. Il s'était alors tourné vers Lelia, ce qui avait provoqué la jalousie de Norina. Et moi, je continuais ma vie, loin de toutes ces histoires. Enfin, loin c'était un grand mot. J'avais Lelia tous les jours au téléphone et je m'occupais régulièrement de Luca, mon neveu, afin d'alléger Taddeo (qui lui ne semblait pas prendre son rôle de père très au sérieux).
Et puis je l'avais rencontrée. Clara. La femme qui faisait battre mon coeur. Dès les premiers regards j'avais su qu'elle compterait pour moi. Pour elle, j'étais devenu un autre homme. Un homme fidèle, attentionné. Et devant elle, je me tenais à présent. Prêt à lui dire oui. C'était d'ailleurs ce que j'avais fait, d'une voix pleine d'assurance. Oui, j'étais certain qu'elle et moi c'était pour la vie.
2 ans plus tard, elle me fit le plus beau des cadeaux en mettant au monde un adorable petit garçon. C'était il y a un mois. Ma vie a basculé 15 jours plus tard.
Je sais que c'est dur d'être celui qui s'en va. Mais bon sang, c'est pas non plus facile d'être celui qui reste
'Chérie, je suis rentré' Silence total dans notre petit appartement. Pas une parole, pas un pleur. Rien. Le vide total. Le néant. Loin de m'inquiéter, j'avais d'abord pensé que Clara était partie faire un tour avec notre fils et qu'elle n'allait pas tarder à rentrer. Je venais de terminer une longue journée aux urgences et je n'avais qu'une envie: me relaxer. Dans un bon bain chaud avec une musique douce. Cela m'aiderait à évacuer toutes les tensions. Toute la pression qui pesait chaque jour sur mes épaules. Mon travail était prenant et j'étais exténué. D'autant plus que Milo ne faisait pas ses nuits. Un petit tour dans la salle de bain s'imposait. Je voulais savourer ses instants de tranquillité avant le retour des deux personnes les plus importantes dans ma vie. L'eau ne coula pas dans la baignoire. J'avais à peine mis un pied dans la pièce que j'avais compris. Enfin, pas totalement. Il manquait la trousse de maquillage de Clara. Et son sèche cheveux. Et ce fait me paraissait complètement anormal. J'avais pénétré dans notre chambre. Ses vêtements avaient disparus de la garde-robe. Un mélange d'incompréhension et de peur traversa mon corps alors que j'entrais dans la chambre de Milo. Rien ne semblait avoir bougé dans cette petite pièce. Un petit mot, écrit de la main de Clara, était déposé sur le coussin à langer. Milo est chez ta soeur. Rien d'autre. 5 petits mots. 5 foutus petits mots m'indiquant où était notre enfant. Pensait-elle pouvoir disparaître du jour au lendemain, comme ça, sans aucune explication? Apparemment oui. Elle avait été capable du pire. Abandonner mari et enfant. J'avais essayé de l'appeler en vain. Mademoiselle ne semblait pas vouloir répondre à son téléphone. 'Clara, tu pourrais au moins avoir le cran de répondre. J'estime avoir le droit à une explication. Qu'est-ce qui te prend, bon sang?' Message laissé sur son répondeur. Aucune réponse ne m'était revenue. Clara s'était contentée de disparaître de nos vies. J'avais alors appelé Lelia. Effondré j'avais essayé de lui expliquer la situation. Elle non plus n'avait rien vu. Clara avait déposé Milo quelques heures plus tôt. Tout semblait naturel, comme d'habitude. De toute évidence, la demoiselle avait réussi à cacher sa décision à tout le monde. Il y a quinze jours de cela. Milo vient de fêter son premier mois et sa maman n'était pas là. Sans nouvelle de Clara, je me battais chaque jour pour mon fils. Devant réorganiser toute notre vie, j'ai pris congé. Il me reste un mois pour trouver une solution en ce qui concerne la garde de Milo. Un mois pour me remettre de la perte de Clara. Un mois pour essayer de ne plus lui en vouloir. La rancoeur et l'incompréhension sont toujours là. Il faut dire que je ne m'attendais vraiment pas à ça
SOUS TITRE SI NÉCESSAIRE
On rencontre des milliers de gens et aucun d'eux ne nous touche. Et tout d'un coup, on rencontre une personne et notre vie est changée pour toujours
Enième regard pour le miroir. Ce dernier reflètait un jeune homme de 26 ans, souriant. Difficile de s'imaginer que ce petit gars en costume tiré à quatre épingles, c'était moi. 'Tu es magnifique' La voix de ma mère était remplie d'émotions. Elle m'embrassa sur la joue tendrement. J'ignorai réellement ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant. De la joie? De la fierté? Impossible à dire. Tout ce que je savais c'était que moi, j'étais fier. Fier de la voir posée là, à mes côtés. Fier de savoir qu'elle allait m'accompagner jusqu'au bout de cette allée, dans cette église où j'allais aller dire oui à la femme que j'aimais. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Je pouvais encore revoir le petit garçon de 5 ans, déambulant dans le parc du manoir familial, jouant avec ses cousins. Comme un môme, j'avais cette innocence. Cette insouciance de la vie. J'ignorais que bientôt, j'aurai des problèmes de grands.
Pourtant, la vie ne me destinait pas à me battre. J'étais né à Venise, dans une famille de riches entrepreneurs. Et j'avais atterri à trois ans sur le sol américain, suivant mes parents. Mi-italien de part ma mère et mi-américain de part mon père, j'étais un mélange atypique. Un enfant de. Un de ceux dont on épiait les moindres faits et gestes, à la recherche de la moindre erreur qui ferait la une des magazines people. Très vite j'avais appris à me contrôler, à maîtriser mes gestes, mes paroles. L'image que je renvoyais à la société devait être parfaite. Tout devait toujours être sous contrôle. Ce contrôle de ma famille commença à me peser à l'adolescence. A ces moments où je ne pouvais pas sortir jusqu'à pas d'heures avec mes amis, rentrer ivre ou flirter avec une fille qui me plaisait. Non, je me devais de montrer un bel exemple, de suivre des règles de bonne conduite, de rentrer dans toutes les cases imposées. Je tenais, tant bien que mal dans cet enfer, souriant devant les journalistes, montrant ma plus belle face aux galas de charité. Mais on ne peut pas mentir infiniment. 'Etre infirmier? Penses-tu vraiment que c'est un métier assez prestigieux pour notre famille?' Je n'avais rien dit. Je savais pertinemment bien que cette discussion ne tournerait pas à mon avantage. Rien n'était jamais assez bien que ce qui avait été choisi pour moi par mon père. Il n'y avait que son avis qui comptait. Et comme j'étais le premier de la fratrie, il me voyait déjà reprendre les rennes de son entreprise. Pas moi. Je voulais me sentir utile, m'occuper des autres. 'Bien entendu, tu ne penses qu'à toi et pas à nous.' Les reproches pleuvaient. Et je me contrôlais afin de ne pas exploser, de ne pas manquer de respect vis-à-vis de mon père. Bien entendu que je ne pensais pas qu'à moi. J'étais toujours présent pour ma famille, à chaque instant. Quand je n'aidais pas Lelia à étudier ses leçons, j'essayais de couvrir les gaffes faites par Taddeo. Il n'y avait qu'avec Norina que je n'arrivais pas à tisser des liens solides. La petite dernière ressemblait tellement à notre père, ne voyant que le paraître; l'argent plutôt que l'amour. Une vie superficielle qui ne me remplissait pas de bonheur. 'Si jamais tu entames ces études, tu peux faire une croix sur nous' Tout allait trop loin. Le chantage ne marcherait pas cette fois. Je ne voulais plus me laisser dicter ma conduite. Je m'étais inscrit à l'université dans le cursus de mon choix, avais partagé une chambre avec un colocataire et avais travaillé au Starbuck Coffee pour financer mes études. Mon père avait tenu parole et avait coupé tous les ponts. Renié de la haute société. Pour lui, j'étais devenu un moins que rien. Une erreur dans sa vie. De mon côté, je vivais la mienne pleinement. Ma mère me voyait en cachette. Et je continuais à rester proche de Taddeo et de Lelia sans que notre père ne le sache. Il ne fallait prendre aucun risque. Pour eux. Quant à Norina, elle ne voulait plus me voir, se rangeant du côté de notre géniteur.
Les années étaient passées. J'avais obtenu mon diplôme et j'avais effectué mes premiers pas en tant qu'infirmier urgentiste dans l'un des hôpitaux de la ville. Mon père avait d'abord reporté tous ses espoirs sur Taddeo. Puis Taddeo l'avait déçu, enceintant une fille de sa promotion. Il s'était alors tourné vers Lelia, ce qui avait provoqué la jalousie de Norina. Et moi, je continuais ma vie, loin de toutes ces histoires. Enfin, loin c'était un grand mot. J'avais Lelia tous les jours au téléphone et je m'occupais régulièrement de Luca, mon neveu, afin d'alléger Taddeo (qui lui ne semblait pas prendre son rôle de père très au sérieux).
Et puis je l'avais rencontrée. Clara. La femme qui faisait battre mon coeur. Dès les premiers regards j'avais su qu'elle compterait pour moi. Pour elle, j'étais devenu un autre homme. Un homme fidèle, attentionné. Et devant elle, je me tenais à présent. Prêt à lui dire oui. C'était d'ailleurs ce que j'avais fait, d'une voix pleine d'assurance. Oui, j'étais certain qu'elle et moi c'était pour la vie.
2 ans plus tard, elle me fit le plus beau des cadeaux en mettant au monde un adorable petit garçon. C'était il y a un mois. Ma vie a basculé 15 jours plus tard.
Je sais que c'est dur d'être celui qui s'en va. Mais bon sang, c'est pas non plus facile d'être celui qui reste
'Chérie, je suis rentré' Silence total dans notre petit appartement. Pas une parole, pas un pleur. Rien. Le vide total. Le néant. Loin de m'inquiéter, j'avais d'abord pensé que Clara était partie faire un tour avec notre fils et qu'elle n'allait pas tarder à rentrer. Je venais de terminer une longue journée aux urgences et je n'avais qu'une envie: me relaxer. Dans un bon bain chaud avec une musique douce. Cela m'aiderait à évacuer toutes les tensions. Toute la pression qui pesait chaque jour sur mes épaules. Mon travail était prenant et j'étais exténué. D'autant plus que Milo ne faisait pas ses nuits. Un petit tour dans la salle de bain s'imposait. Je voulais savourer ses instants de tranquillité avant le retour des deux personnes les plus importantes dans ma vie. L'eau ne coula pas dans la baignoire. J'avais à peine mis un pied dans la pièce que j'avais compris. Enfin, pas totalement. Il manquait la trousse de maquillage de Clara. Et son sèche cheveux. Et ce fait me paraissait complètement anormal. J'avais pénétré dans notre chambre. Ses vêtements avaient disparus de la garde-robe. Un mélange d'incompréhension et de peur traversa mon corps alors que j'entrais dans la chambre de Milo. Rien ne semblait avoir bougé dans cette petite pièce. Un petit mot, écrit de la main de Clara, était déposé sur le coussin à langer. Milo est chez ta soeur. Rien d'autre. 5 petits mots. 5 foutus petits mots m'indiquant où était notre enfant. Pensait-elle pouvoir disparaître du jour au lendemain, comme ça, sans aucune explication? Apparemment oui. Elle avait été capable du pire. Abandonner mari et enfant. J'avais essayé de l'appeler en vain. Mademoiselle ne semblait pas vouloir répondre à son téléphone. 'Clara, tu pourrais au moins avoir le cran de répondre. J'estime avoir le droit à une explication. Qu'est-ce qui te prend, bon sang?' Message laissé sur son répondeur. Aucune réponse ne m'était revenue. Clara s'était contentée de disparaître de nos vies. J'avais alors appelé Lelia. Effondré j'avais essayé de lui expliquer la situation. Elle non plus n'avait rien vu. Clara avait déposé Milo quelques heures plus tôt. Tout semblait naturel, comme d'habitude. De toute évidence, la demoiselle avait réussi à cacher sa décision à tout le monde. Il y a quinze jours de cela. Milo vient de fêter son premier mois et sa maman n'était pas là. Sans nouvelle de Clara, je me battais chaque jour pour mon fils. Devant réorganiser toute notre vie, j'ai pris congé. Il me reste un mois pour trouver une solution en ce qui concerne la garde de Milo. Un mois pour me remettre de la perte de Clara. Un mois pour essayer de ne plus lui en vouloir. La rancoeur et l'incompréhension sont toujours là. Il faut dire que je ne m'attendais vraiment pas à ça
IMAGES Morphine
- InvitéInvité
MARIANO DI VAIO. ITALIEN.
Épouse moi :lit:
Bon courage pour ta fiche. J'vais probablement venir te harceler, genre, maintenant.
Épouse moi :lit:
Bon courage pour ta fiche. J'vais probablement venir te harceler, genre, maintenant.
- InvitéInvité
Hey bella
Je t'épouse quand tu veux
Merci ;-) & tu peux venir me harceler, ma boîte à mp t'es grande ouverte
Je t'épouse quand tu veux
Merci ;-) & tu peux venir me harceler, ma boîte à mp t'es grande ouverte
- InvitéInvité
J'adore le choix du prénom
Bienvenue sur le forum
- InvitéInvité
Bienvenue !
- InvitéInvité
Merci à vous deux
- InvitéInvité
bienvenuuue
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