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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
ALESSA MOMBELLI
Et c'est ainsi qu'arriva l'italienne ne sachant pas parler italien.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
La cuisine. Ah ça. Mise à part la cuisson des pâtes et la pâte des pancakes, je ne maîtrise pas grand chose. Quand je m'essaye à une nouvelle recette il y a toujours une étape qui se passe pas bien. Que ce soit le dosage des ingrédients, la cuisson, le démoulage, y a toujours une coquille. On pourrait croire que je me suis mise en colocation pour profiter du talent culinaire des autres mais...... oui c'est une des raisons, je l'avoue. MAIS je participe à la vaisselle après aussi oh. C'est une participation à la cuisine comme une autre, non? Moi je pense que si. Je mets la table aussi avant, éventuellement c'est possible. Contre un bon plat quoi. Voilà, on en discutera futur(e) colocataire qui me lit ~
Donner la réplique à Dwayne Johnson, que ce soit en jouant cette serveuse de café qui lui souhaite une bonne journée ou cette héroïne coincée dans une tenue en latex moulant qui lui vole un baiser à la fin du film. Ça c'est mon rêve le plus fou. Après décrocher un gros rôle dans un film profond et recherché m'irait amplement. Concernant le fait d'être au centre de l'attention, honnêtement ça me dérange pas, je reste moi même en petit, comme en gros comité. Après je dis pas que ça me fait aucun effet ~
Des amis, un couché de soleil et un petit mojito dans la main. Mon bonheur je le trouve dans une certaine simplicité, des rires, de la sincérité, un gros sweat dans lequel on peut se caser à deux, du vent dans les cheveux, un air de guitare, des sorties entre gonzesses, une gaufre au chocolat, un face time avec mes parents, le chat qui vient dormir dans mon cou, une partie de Mario Kart, une bonne douche, un bon coup au lit BORDEL DE... Ehm. Voilà quoi, rien de compliqué.
ta plus grande réussite à ce jour ?
On m'a toujours poussé à donner le meilleur de moi-même et ce dans n'importe quelle situation. Aujourd'hui j'essaie d'établir clairement mes priorités, celles où je dois être implacable et celle où être la meilleure ne m'apportera rien. Je commence tout juste à m'équilibrer dans ma vie à ce niveau et j'y trouve un certain apaisement. Pourvu que ça dure! Concernant ma plus grande réussite, j'ai pas l'impression d'avoir encore assez vécu pour en avoir une. Mais si petite soit-elle, dire merde à mes parents et leur volonté de faire de moi une Einstein m'a fait le plus grand bien.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
*rires* Je croyais que c'était la personne la plus importante à mes yeux... Finalement c'était la plus fausse, la plus fourbe, la moins recommandable, un résidu de merde. *soupir* Maintenant Brad Pitt est la personne la plus important à mes yeux, je serai prête à braver une tempête de neige pour aller lui acheter ses croquettes. Oui mon chat s'appelle Brad, c'est le plus beau du monde.
qu’as-tu ressenti ?
Si vous entendez par illégal dans certains pays du globe mais plus en Californie, il m'est arrivé de fumer quelques trucs pas trop licites. C'est pas ce qui me fait le plus kiffer, je reste terre à terre et l'alcool me suffit pour voir la vie plus légèrement. Autrement je suis pas du genre à outrepasser la loi, ça me fait pas bondir le cœur quoi. NON JE SUIS PAS UNE POULE MOUILLÉE, ÇA VEUT RIEN DIRE.
Bonne question, j'y ai jamais vraiment pensé. Je crois qu'on s'imagine tous un peu Bon Samaritain, on aimerait bannir la pauvreté, la maladie, la souffrance, la pollution, les perturbateurs endocriniens, la viande, les cons, les merdes de chiens sur les trottoirs, les Legos qui se foutent sous les pieds, la gueule de bois... tout ce qui fait chier quoi. On peut pas refaire le monde, mais on peut le faire aller mieux, j’essaie de revoir ma consommation, je fouine dans les friperies pour donner une seconde vie aux vêtements, je passe quinze minutes dans les rayons bio des supermarchés pour finalement sortir avec trois bouteilles de lait d'amande, du son d'avoine et des pâtes complètes. Il m'arrive aussi de passer devant une boucherie en grimaçant pour pas rentrer, de pester devant tout ces ados qui portent des fringues de marques qui sous-traîtent à l'étranger avant de me souvenir que j'ai acheté des pompes Puma la veille et de pester contre moi. Bref j’essaie de faire au mieux.
J’adore danser. Mais attention, par danser j’entends bouger tout ou partie de son corps en s’imaginant avoir le moove de Teyana Taylor ou de Mette Towley quoi. Dès fois je me dis que se serait pas mal de prendre des cours, peut être même que ça pourrait m’ouvrir des rôles, comme Sofia Boutella quoi… ou Channing Tatum hm… EHM. Je m’égare. Sinon autrement, j’adore les séries télévisées du genre Game Of Thrones, Westworld, Parks and Recreation, etc. Je suis une mordue vraiment, si je pouvais décrocher un rôle dedans… Quoique je ferai peut être pas long feu dans la première série hm. En tant qu’italienne – enfin en tant qu’américaine avec des origines italiennes – je bannis la pizza hawaïenne. Et si la question vous brûle les lèvres, oui j’adore les pâtes eheh.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [x] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Theater Âge : 21 printemps ~ Anniversaire : en automne (c'est très saison comme description) Localisation : FRANCE Présence : 2/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : sur bazzart Et je le trouve : supra-méga-full canon de fou Ma plus grande peur : devoir faire un créneau en voiture Un dernier mot ? Je vais me répéter mais FÉLICITATIONS pour votre forum, il est beau, il sent le neuf, on a envie de tourner la première de couverture et s'y plonger... IL ME TARDE
IMAGES FEU ARDENT
Sources : Wattpad, tumblr, 1990 mag, behance.net, Ambassenparis.com, nypost.com
- InvitéInvité
THIS IS MY STORY
Avec des rêves de tapis rouge, d'Oscar et d'une pizza quatre fromages.
Pour ce qui est de l'histoire de votre personnage, nous vous proposons plusieurs formes possible : Soit sous la forme d'un journal, d’anecdotes (10 anecdotes ou plus) ou alors d'une histoire qui retracerait votre enfance, votre vie jusqu'à présent d'environs 200 mots. C'est à vous de choisir sous quelle forme vous souhaiter écrire la vie de votre personnage, celle où vous vous sentez la mieux.
Vous pouvez également ajouter des images à votre guise, grâce aux deux codes fournis ci-dessous.
Paris sera toujours Paris. Comme pour chaque existence il y a une naissance, je suis née à Nice, dans le Sud de la France le 15 juin 1994 d'un père italien et d'une mère franco-américaine. Malheureusement pour mon teint blafard nous ne sommes pas restés très longtemps au bord de la Méditerranée - juste le temps que ma première dent sorte - car la famille a déménagé à Paris. De là j'ai pu pleinement vivre ma vie d'enfant et d'adolescente... modèle. Car oui, avec la petite fille polie, élégante et grosse tête que j'étais, mes parents on vite compris que la réussite de la descendance se trouvait sous ma tignasse brune. Alors pour le plaire à eux, aux grands parents, aux oncles, tantes y tutti quanti j’ai appris le piano, le violon, l’anglais, l'espagnol - mais pas l'italien, fuck la logique. Puis comme ils me sentaient apte à tout ils ont essayé de me mettre sur un cheval, de m’enfiler un tutu, de me faire tenir une raquette de tennis, de marquer des dunks ou encore de balayer la glace pour ouvrir la voie à une pierre de curling. Quand ils eurent enfin compris que la fibre sportive avait du s’égarer dans la génétique, ils se sont concentrés sur l’école et ses petits plus. Vous voyez le gamin qui participait au concours de math le mercredi après-midi ? Bah c’était moi. Quand tous les gamins se retrouvaient au parc du coin à hurler et se déclarer leur flamme moi j’avais le nez dans les copies petits carreaux. Le pied je vous jure. Mais j’étais jeune et influençable... Vous savez ces fameuses phrases « travailles bien à l’école et tu auras un avenir » ? Ça a vite fait de leur foutre la chtouille aux gamins, et comme je prenais tout au pied de la lettre j’ai été plus qu’exemplaire tout au long de ma scolarité. Jusqu’au déménagement à New York et l'entrée au lycée, quoique le lycée ça passait encore c'est plutôt la fin avec l'entrée à l'UCLA, ah, ahah, vous allez voir la faiblesse d'un individu dans sa plus simple définition.
Hear it for New York. À mes 14 ans donc, la famille emménage à New York. Et là y a cette double sensation, celle de pouvoir se la péter devant ses potes du collège comme quoi on part vivre au pays des taxis jaunes et des grosses restas du rap game, et cette autre sensation, un peu moins cool, d'arriver dans un endroit inconnu, sans potes, avec des buildings partout. Ah je vous cachais pas qu'au début je filais à Central Park me piquer aux doses de verdures, le sevrage était dur sur ce point là, j'aurai pu faire un câlin à tous les arbres du parc. Puis progressivement tu t'adaptes parce que "l'homme est l'animal qui s'adapte le plus facilement" dixit mon père, tu te trouves des potes, et la jeunesse qui va avec tu découvres les soirées alcoolisées, les relations amoureuses, les ruptures difficiles, tout ça conjugué à l'école où tu dois absolument réussir et la crise d'adolescence pendant laquelle tu refuses toute domination patriarcale et matriarcale. C'était sympa les gars, vous aussi vous avez connu ça. Mais comme au fond j'aimais toujours mes parents, et que je voulais leur faire plaisir aussi, je continuais de m'arracher à l'école pour sortir les meilleures notes. Puis à 19 ans j'ai fais "la rencontre de ma vie" - enfin je croyais. Un mec, bien sous tous rapports, beau, drôle, tout ça tout ça, la première fois où je suis vraiment tombée amoureuse quoi. Je l'aimais à en mourir ce gars. Son rêve c'était de devenir acteur, alors je m'imaginais devenir moi aussi actrice pour qu'on forme un couple à la Brad-Angelina. Vraiment je pensais comme lui, vivais comme lui, mangeais comme lui - en quantité réduite oui par contre. Il voulait aller à l'UCLA Los Angeles après son diplôme alors je m'étais dis "putain Alessa, suis-le en Californie quoi, au pire tu retrouveras enfin le soleil que t'avais à Nice". Mes parents ne m'ont jamais autant détesté je vous jure. Eux ils me voyait clairement à Stanford, Harvard, Oxford, Cambridge, ils étaient même prêt à déménager pas loin de l'université. Même dans le top 20 des meilleures universités au monde, l'UCLA ils voulaient pas en entendre parler. Alors j'ai sorti l'argument ultime d'une personne complètement aveuglée par l'amour "t'façon je me laisserai couler si je suis prise dans une de vos universités" BAM. En y repensant aujourd'hui je me trouve un tantinet excessive. Un tantinet oui... Quelle courge BORDEL. Si j'avais su ce qui m'attendais.
Mes parents ont fini par lâcher prise, craignant pour la vie de leur fille, alors on est allé visité l'UCLA, et je crois qu'ils ont été charmés par les lieux et la sympathie des professeurs et élèves qu'on a croisé. Franchement l'ambiance était presque détendue tout au long de ces deux jours à L.A.. Quelques mois plus tard j'avais ma réponse, j'étais prise. Joie immense j'ai du faire quinze fois le tour de l'appart en agitant l'enveloppe. Enfin je décide à aller voir, ce mec de l'époque pour lui annoncer la bonne nouvelle quoi. Porte close. Bon. Je me dis qu'il doit être sorti du coup je reviendrai, pour patienter je lui envoie deux-trois sms dans l'après-midi. Le soir aucune réponse, et c'est pas dans ses habitudes. Je passe à l'action et j'appelle. Répondeur. Tout de suite je me fais des plans. J'appelle ses potes et là je me prends un "ouais il veut plus te voir rappelles pas". Je tombe de 25 étages instantanément. Je revois encore la scène, j'ai lâché mon portable qui a rebondi sur mon matelas. J'ai du mettre une longue minute avant que mon cerveau passe en mode analyse de ce que je venais d'entendre. J'ai tenté de rappeler tout le monde, répondeur à chaque fois, même en numéro privé ils répondaient pas. Rien. La semaine qui a suivi je ne suis pas sortie de chez moi, je pensais à lui, à l'UCLA où j'étais admise pour lui, à tous les sacrifices que j'avais fait pour lui. Je ne me suis pas résigné à en parler en aux parents, j'entendais déjà leurs remarques, leurs leçons de moral et j'en avais pas besoin à ce moment là. Puis un soir j'ai reçu un sms de ce dit mec. "Salut, je t'envoie pas ce sms pour te dire que tout va bien entre nous. Juste pour te rassurer comme quoi je suis bien en vie mais que je veux plus qu'on se voit. On m'a ouvert les yeux et nous deux c'était pas possible. Je sais pas quoi te dire d'autre mais bonne chance pour la suite. Ne répond pas c'est pas utile." Voilà. Autant vous dire que je ne lui ai jamais répondu hein, non pas parce qu'il me l'a demandé mais parce que le truc m'est tombé dessus sans prévenir et que le mois qui a suivi j'ai du rester paralysée au fond de mon lit. J'ai même plus la force de l'insulter, je crois que j'ai passé tous les types gros mots au peigne fin pour le décrire. Puis voilà, the show must go one comme on dit. J'ai eu ma période de larmes, ma période à imaginer la meilleur vengeance puis aujourd'hui celle où si je le croise dans la rue je lui fais un fuck et j'embrasse le premier homme qui passe pour lui dire que je vais bien.
Californication. Vous l'aurez compris, juste après cette rupture j'ai pris l'avion direction ma nouvelle vie en Californie, à l'UCLA plus exactement, avec l'aura pesante de ce mec puis n'était finalement pas là. Je vais pas vous mentir pendant les quatre ans de l'undergraduate je l'ai cherché dans tous les recoins de l'Université. Je l'ai jamais trouvé, je sais pas ce qu'il est devenu et je crois qu'aujourd'hui je commence à m'en foutre quasiment totalement. L'eau a coulé sous les ponts comme on dit, j'ai eu des aventures depuis mais rien de bien sérieux, je m'interdis de retomber amoureuse et souffrir comme j'ai souffert. Puis je suis jeune, soyons heureux et fous avant d'être sérieux et responsabilisés.
À côté de ça j'ai appris à aimer mes études malgré le contexte dans lequel je les ai abordé, j'y trouve même du plaisir et de la motivation. L'envie de me surpasser est revenue et mon life goal est clair ; devenir une actrice reconnue et CHOPER LES PUTAINS DE BEAUX GOSSES DU TOUT HOLLYWOOD - Zac Efron, Nick Jonas, même plus mûr le Brad Pitt je vous disais hm... Pas vilains eheh. Depuis deux ans mes recherches de castings s'intensifient, au théâtre principalement histoire de rester près de l'école pour finir mes études. Maintenant que j'aborde mon Master je me sens moins contrainte par l'école et j'ouvre mes recherches à des rôles dans des séries, voir dans des films. C'est aux balbutiements pour le moment mais je compte accélérer et accumuler les castings, quittent à sortir à 2h du mat' d'une sélection - quoique je suis pas sûre qu'ils poussent les horaires à ce créneau là. En combinant forcément avec un job étudiant pour aider mes parents dans le règlement de mes études et de mon loyer, et c'est pas mal aussi pour l'indépendance. Pas le temps de niaiser comme on dit mais une part de Margherita et ça repart ~
SOUS TITRE SI NÉCESSAIRE
Vous pouvez également ajouter des images à votre guise, grâce aux deux codes fournis ci-dessous.
Paris sera toujours Paris. Comme pour chaque existence il y a une naissance, je suis née à Nice, dans le Sud de la France le 15 juin 1994 d'un père italien et d'une mère franco-américaine. Malheureusement pour mon teint blafard nous ne sommes pas restés très longtemps au bord de la Méditerranée - juste le temps que ma première dent sorte - car la famille a déménagé à Paris. De là j'ai pu pleinement vivre ma vie d'enfant et d'adolescente... modèle. Car oui, avec la petite fille polie, élégante et grosse tête que j'étais, mes parents on vite compris que la réussite de la descendance se trouvait sous ma tignasse brune. Alors pour le plaire à eux, aux grands parents, aux oncles, tantes y tutti quanti j’ai appris le piano, le violon, l’anglais, l'espagnol - mais pas l'italien, fuck la logique. Puis comme ils me sentaient apte à tout ils ont essayé de me mettre sur un cheval, de m’enfiler un tutu, de me faire tenir une raquette de tennis, de marquer des dunks ou encore de balayer la glace pour ouvrir la voie à une pierre de curling. Quand ils eurent enfin compris que la fibre sportive avait du s’égarer dans la génétique, ils se sont concentrés sur l’école et ses petits plus. Vous voyez le gamin qui participait au concours de math le mercredi après-midi ? Bah c’était moi. Quand tous les gamins se retrouvaient au parc du coin à hurler et se déclarer leur flamme moi j’avais le nez dans les copies petits carreaux. Le pied je vous jure. Mais j’étais jeune et influençable... Vous savez ces fameuses phrases « travailles bien à l’école et tu auras un avenir » ? Ça a vite fait de leur foutre la chtouille aux gamins, et comme je prenais tout au pied de la lettre j’ai été plus qu’exemplaire tout au long de ma scolarité. Jusqu’au déménagement à New York et l'entrée au lycée, quoique le lycée ça passait encore c'est plutôt la fin avec l'entrée à l'UCLA, ah, ahah, vous allez voir la faiblesse d'un individu dans sa plus simple définition.
Hear it for New York. À mes 14 ans donc, la famille emménage à New York. Et là y a cette double sensation, celle de pouvoir se la péter devant ses potes du collège comme quoi on part vivre au pays des taxis jaunes et des grosses restas du rap game, et cette autre sensation, un peu moins cool, d'arriver dans un endroit inconnu, sans potes, avec des buildings partout. Ah je vous cachais pas qu'au début je filais à Central Park me piquer aux doses de verdures, le sevrage était dur sur ce point là, j'aurai pu faire un câlin à tous les arbres du parc. Puis progressivement tu t'adaptes parce que "l'homme est l'animal qui s'adapte le plus facilement" dixit mon père, tu te trouves des potes, et la jeunesse qui va avec tu découvres les soirées alcoolisées, les relations amoureuses, les ruptures difficiles, tout ça conjugué à l'école où tu dois absolument réussir et la crise d'adolescence pendant laquelle tu refuses toute domination patriarcale et matriarcale. C'était sympa les gars, vous aussi vous avez connu ça. Mais comme au fond j'aimais toujours mes parents, et que je voulais leur faire plaisir aussi, je continuais de m'arracher à l'école pour sortir les meilleures notes. Puis à 19 ans j'ai fais "la rencontre de ma vie" - enfin je croyais. Un mec, bien sous tous rapports, beau, drôle, tout ça tout ça, la première fois où je suis vraiment tombée amoureuse quoi. Je l'aimais à en mourir ce gars. Son rêve c'était de devenir acteur, alors je m'imaginais devenir moi aussi actrice pour qu'on forme un couple à la Brad-Angelina. Vraiment je pensais comme lui, vivais comme lui, mangeais comme lui - en quantité réduite oui par contre. Il voulait aller à l'UCLA Los Angeles après son diplôme alors je m'étais dis "putain Alessa, suis-le en Californie quoi, au pire tu retrouveras enfin le soleil que t'avais à Nice". Mes parents ne m'ont jamais autant détesté je vous jure. Eux ils me voyait clairement à Stanford, Harvard, Oxford, Cambridge, ils étaient même prêt à déménager pas loin de l'université. Même dans le top 20 des meilleures universités au monde, l'UCLA ils voulaient pas en entendre parler. Alors j'ai sorti l'argument ultime d'une personne complètement aveuglée par l'amour "t'façon je me laisserai couler si je suis prise dans une de vos universités" BAM. En y repensant aujourd'hui je me trouve un tantinet excessive. Un tantinet oui... Quelle courge BORDEL. Si j'avais su ce qui m'attendais.
Mes parents ont fini par lâcher prise, craignant pour la vie de leur fille, alors on est allé visité l'UCLA, et je crois qu'ils ont été charmés par les lieux et la sympathie des professeurs et élèves qu'on a croisé. Franchement l'ambiance était presque détendue tout au long de ces deux jours à L.A.. Quelques mois plus tard j'avais ma réponse, j'étais prise. Joie immense j'ai du faire quinze fois le tour de l'appart en agitant l'enveloppe. Enfin je décide à aller voir, ce mec de l'époque pour lui annoncer la bonne nouvelle quoi. Porte close. Bon. Je me dis qu'il doit être sorti du coup je reviendrai, pour patienter je lui envoie deux-trois sms dans l'après-midi. Le soir aucune réponse, et c'est pas dans ses habitudes. Je passe à l'action et j'appelle. Répondeur. Tout de suite je me fais des plans. J'appelle ses potes et là je me prends un "ouais il veut plus te voir rappelles pas". Je tombe de 25 étages instantanément. Je revois encore la scène, j'ai lâché mon portable qui a rebondi sur mon matelas. J'ai du mettre une longue minute avant que mon cerveau passe en mode analyse de ce que je venais d'entendre. J'ai tenté de rappeler tout le monde, répondeur à chaque fois, même en numéro privé ils répondaient pas. Rien. La semaine qui a suivi je ne suis pas sortie de chez moi, je pensais à lui, à l'UCLA où j'étais admise pour lui, à tous les sacrifices que j'avais fait pour lui. Je ne me suis pas résigné à en parler en aux parents, j'entendais déjà leurs remarques, leurs leçons de moral et j'en avais pas besoin à ce moment là. Puis un soir j'ai reçu un sms de ce dit mec. "Salut, je t'envoie pas ce sms pour te dire que tout va bien entre nous. Juste pour te rassurer comme quoi je suis bien en vie mais que je veux plus qu'on se voit. On m'a ouvert les yeux et nous deux c'était pas possible. Je sais pas quoi te dire d'autre mais bonne chance pour la suite. Ne répond pas c'est pas utile." Voilà. Autant vous dire que je ne lui ai jamais répondu hein, non pas parce qu'il me l'a demandé mais parce que le truc m'est tombé dessus sans prévenir et que le mois qui a suivi j'ai du rester paralysée au fond de mon lit. J'ai même plus la force de l'insulter, je crois que j'ai passé tous les types gros mots au peigne fin pour le décrire. Puis voilà, the show must go one comme on dit. J'ai eu ma période de larmes, ma période à imaginer la meilleur vengeance puis aujourd'hui celle où si je le croise dans la rue je lui fais un fuck et j'embrasse le premier homme qui passe pour lui dire que je vais bien.
Californication. Vous l'aurez compris, juste après cette rupture j'ai pris l'avion direction ma nouvelle vie en Californie, à l'UCLA plus exactement, avec l'aura pesante de ce mec puis n'était finalement pas là. Je vais pas vous mentir pendant les quatre ans de l'undergraduate je l'ai cherché dans tous les recoins de l'Université. Je l'ai jamais trouvé, je sais pas ce qu'il est devenu et je crois qu'aujourd'hui je commence à m'en foutre quasiment totalement. L'eau a coulé sous les ponts comme on dit, j'ai eu des aventures depuis mais rien de bien sérieux, je m'interdis de retomber amoureuse et souffrir comme j'ai souffert. Puis je suis jeune, soyons heureux et fous avant d'être sérieux et responsabilisés.
À côté de ça j'ai appris à aimer mes études malgré le contexte dans lequel je les ai abordé, j'y trouve même du plaisir et de la motivation. L'envie de me surpasser est revenue et mon life goal est clair ; devenir une actrice reconnue et CHOPER LES PUTAINS DE BEAUX GOSSES DU TOUT HOLLYWOOD - Zac Efron, Nick Jonas, même plus mûr le Brad Pitt je vous disais hm... Pas vilains eheh. Depuis deux ans mes recherches de castings s'intensifient, au théâtre principalement histoire de rester près de l'école pour finir mes études. Maintenant que j'aborde mon Master je me sens moins contrainte par l'école et j'ouvre mes recherches à des rôles dans des séries, voir dans des films. C'est aux balbutiements pour le moment mais je compte accélérer et accumuler les castings, quittent à sortir à 2h du mat' d'une sélection - quoique je suis pas sûre qu'ils poussent les horaires à ce créneau là. En combinant forcément avec un job étudiant pour aider mes parents dans le règlement de mes études et de mon loyer, et c'est pas mal aussi pour l'indépendance. Pas le temps de niaiser comme on dit mais une part de Margherita et ça repart ~
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
Alessa Mombelli a écrit:Donner la réplique à Dwayne Johnson,
C'EST MON RÊVE AUSSI OMG
Fangirling mis à part, je te souhaite la bienvenue parmi nous, j'aime déjà beaucoup ton personnage
Bonne rédaction
- InvitéInvité
Bienvenue sur le forum et bonne fin de rédaction.
- InvitéInvité
x10000Ma plus grande peur : devoir faire un créneau en voiture
Bienvenuuuuue.
- InvitéInvité
x1000000 bisMoss Maxfield a écrit:x10000Ma plus grande peur : devoir faire un créneau en voiture
Bienvenue ma jolie :l:
- InvitéInvité
Merci à tous pour votre accueil, ça fait chaud au palpitant
VIENS ON S'ASSOCIE POUR LE RENCONTRERHernando Lopez a écrit:Alessa Mombelli a écrit:Donner la réplique à Dwayne Johnson,
C'EST MON RÊVE AUSSI OMG
Moss Maxfield a écrit:x10000Ma plus grande peur : devoir faire un créneau en voiture
C'est un véritable fléau nous sommes d'accordAshley Fisherman a écrit:x1000000 bisMoss Maxfield a écrit:x10000Ma plus grande peur : devoir faire un créneau en voiture
- InvitéInvité
JE CONNAIS PAS TA BELLE MAIS QU'EST-CE QU'ELLE EST BELLE
BIENVENUE SUR IAMF
BONNE CHANCE POUR TA PRES'
BIENVENUE SUR IAMF
BONNE CHANCE POUR TA PRES'
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