YESTERDAY'S NEWS |48
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what a wicked game you play
Y a de la place dans l’appart’, assez pour pas qu’on se cogne… Mais rien n’y fait. Je peux pas vivre sans toi mais tu m’agaces, tu m’fous en rogne , non rien n’y fait. Solennellement on a juré qu’on s’ferait plus de mal désormais mais rien n’y fait. Résolution de premier de l’an qu’on oublie dans l’instant . Non rien n’y fait...
Elle fait les cents pas, tourne dans l’appartement telle une lionne en cage. Incapable de se calmer, incapable d’éteindre la rage qui brûle en elle. Putain mais t’es où ? Elle bouillonne, prête à exploser dès qu’il franchira la porte. Elle n’a pas dormi de la nuit, trop préoccupée par la place vide à ses côtés, trop perturbée par le silence qui régnait en ces lieux. Elle a passé les heures l’imaginant aux bras d’une autre, torturant son esprit de ces images déchirantes. Elle le connait, elle sait à quel point il se plaît à jouer les charmeurs, à quel point il aime s’afficher de jolies femmes à ses bras. Juste pour le plaisir de voir la haine la gagner. Juste pour lui montrer qu’il domine, qu’il règne. Mais ça me tue Nath’… Elle joue la fille forte, la femme indépendante pourtant elle sait qu’elle serait brisée à l’idée qu’il se donne à une autre, qu’il ne soit plus à elle. Elle a le cœur qui se serre rien que d’y penser, rien que d'imaginer ne plus être sienne. Je deviens comme toi. Je deviens ce démon prêt à tout pour te garder… Elle se maudit, se déteste d’aimer un homme comme lui. De pouvoir se damner pour que jamais il ne la laisse, que jamais il ne la quitte. Douloureux sentiments qu’elle ne peut refréner, qu’elle ne peut arrêter. Si vous saviez comme c’est bon… Oui c’est bon d’aimer cet homme-là. D’aimer ce diable irrésistible. Il n’y a rien qui puisse rendre plus vivant, plus vulnérable aussi. C’est une passion sans limite, un amour violent qu’aucun d’eux ne peut contrôler ou maitriser. C’est plus fort que toi, plus fort que nous…
Il rentre dans l’appartement, un sourire vainqueur accroché au visage. Il la provoque, la titille. Il cherche à réveiller le démon qui sommeille en elle. Il veut la faire sortir de ses gonds. Nathanael est un maitre à ce jeu-là, il sait toujours quoi dire ou quoi faire pour la faire vriller, pour la rendre folle. Tu connais mes faiblesses… Elle serre le poing à s’en faire mal, enfonce ses ongles dans ses paumes tentant tant bien que mal de se contenir. Mais elle sait… Elle sait que la colère finira par l’emporter. Que sa jalousie finira par exploser. C’est ce qu’il cherche, ce qu’il attend d’elle. Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi Nath’ hein ? Le regard noir qu’elle lui lance semble l’amuser plus qu’autre chose, comme si rien de ceci ne pouvait l’atteindre. Il s’avance vers elle, toujours sans lâcher le moindre mot, restant de marbre face à l’attitude glaciale qu’elle adopte. Elle n’a qu’une envie, lui en mettre une et retirer l’air satisfait qu’il prend plaisir à afficher. Il est fier… Fier de l’emprise qu’il a sur elle. Fier des réactions qu’il provoque. « Ne t’approches surtout pas de moi Nathanael. » lâche-t-elle froidement, croisant ses bras sur sa poitrine. Et pourtant, il continue d’avancer, encore et toujours. Il ne prend même pas la peine de l’écouter, probablement trop heureux de la voir dans cet état. « Arrête… » Les larmes lui montent aux yeux, épuisée par cette nuit sans sommeil, par cette colère qui devient de plus en plus forte, par cette douleur qu’il attise au lieu de calmer. Je te déteste. Putain oui elle le déteste ! Elle le hait pour avoir autant de pouvoir, pour la rendre si faible, si vulnérable. Elle le hait de la rendre si dépendante, si accro. Parce que je ne peux plus me passer de ton amour… Il est comme une drogue pour elle, comme une addiction. Mauvais mais irrésistible. Malsain mais attirant. Elle continue de plonger en sachant que c’est mal. Elle s’accroche toujours un peu plus, incapable de faire autrement, incapable de l’oublier, incapable d’arrêter. Rien ne pourrait m’enlever à toi… Rien. Pas même ce poignard qu’il continue d’enfoncer dans son cœur pour mieux la contrôler, pour mieux l’atteindre. Je t’appartiens déjà Nathanael… Mais lui semble encore en douter.
Il rentre dans l’appartement, un sourire vainqueur accroché au visage. Il la provoque, la titille. Il cherche à réveiller le démon qui sommeille en elle. Il veut la faire sortir de ses gonds. Nathanael est un maitre à ce jeu-là, il sait toujours quoi dire ou quoi faire pour la faire vriller, pour la rendre folle. Tu connais mes faiblesses… Elle serre le poing à s’en faire mal, enfonce ses ongles dans ses paumes tentant tant bien que mal de se contenir. Mais elle sait… Elle sait que la colère finira par l’emporter. Que sa jalousie finira par exploser. C’est ce qu’il cherche, ce qu’il attend d’elle. Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi Nath’ hein ? Le regard noir qu’elle lui lance semble l’amuser plus qu’autre chose, comme si rien de ceci ne pouvait l’atteindre. Il s’avance vers elle, toujours sans lâcher le moindre mot, restant de marbre face à l’attitude glaciale qu’elle adopte. Elle n’a qu’une envie, lui en mettre une et retirer l’air satisfait qu’il prend plaisir à afficher. Il est fier… Fier de l’emprise qu’il a sur elle. Fier des réactions qu’il provoque. « Ne t’approches surtout pas de moi Nathanael. » lâche-t-elle froidement, croisant ses bras sur sa poitrine. Et pourtant, il continue d’avancer, encore et toujours. Il ne prend même pas la peine de l’écouter, probablement trop heureux de la voir dans cet état. « Arrête… » Les larmes lui montent aux yeux, épuisée par cette nuit sans sommeil, par cette colère qui devient de plus en plus forte, par cette douleur qu’il attise au lieu de calmer. Je te déteste. Putain oui elle le déteste ! Elle le hait pour avoir autant de pouvoir, pour la rendre si faible, si vulnérable. Elle le hait de la rendre si dépendante, si accro. Parce que je ne peux plus me passer de ton amour… Il est comme une drogue pour elle, comme une addiction. Mauvais mais irrésistible. Malsain mais attirant. Elle continue de plonger en sachant que c’est mal. Elle s’accroche toujours un peu plus, incapable de faire autrement, incapable de l’oublier, incapable d’arrêter. Rien ne pourrait m’enlever à toi… Rien. Pas même ce poignard qu’il continue d’enfoncer dans son cœur pour mieux la contrôler, pour mieux l’atteindre. Je t’appartiens déjà Nathanael… Mais lui semble encore en douter.
Made by Neon Demon
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what a wicked game you play
Sacha & Nathanael
« Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l'un de l'autre... »
La comptabilité. S’il y a bien une chose que Nath’ ne supporte pas dans son métier, c’est bien cela. Pourtant, après l’avoir repoussé aussi longtemps que possible durant toute la semaine, le voici attablé en train de s’en occuper. Engager quelqu’un pour le faire ? Bien évidemment, il en a les moyens. De toute manière, son niveau d’étude inexistant ne lui laisse pas réellement le choix. Mais il est trop perfectionniste et peut-être même trop méfiant pour s’appuyer entièrement sur la personne qu’il paie pour ça. D’autant qu’il préfère clairement être le seul à avoir connaissance de certaines transactions, et ce pour des raisons évidentes. « Drogue » et « prostitution », ça ferait tout de suite un peu brouillon dans les cahiers de comptes de l’Eden. Cependant, malgré sa détermination à expédier toute cette paperasse au plus vite, il accueille l’arrivée imprévue de son frère avec joie et s’empresse de le suivre jusqu’au salon privée attenant à son bureau pour leur servir un verre à tous les deux. « Dis moi, tu étais au courant que Sacha cherche à faire du démarchage ? » Clair, net, et précis. Tout ce que Nathanael apprécie chez Derek. Sauf lorsque cela la concerne peut-être. Putain, mais qu’est-ce qu’elle a encore foutu ? Il se mord la lèvre tout en fouillant machinalement dans ses poches pour attraper briquet et cigarette, qu’il allume dans la foulée. « Qui est-ce qu’elle cherche à voir ? » La bouffée de tabac qu’il inspire profondément lui permet de ne pas montrer à son frère toute l’étendue de sa frustration et de maitriser plus ou moins l’intonation de sa voix. Parce qu’il se doute bien que si la jeune femme ne lui a rien dit, c’est qu’elle ne cherche pas à traiter avec des enfants de coeur. « Dealer. Elle a un rendez-vous la semaine prochaine. » Cette fois, il s’offre une gorgée de whisky pour faire passer la nouvelle, et surtout pour éviter que Derek ne perçoive la colère qui commence à gronder en lui sans qu’il ne puisse la contrôler. Pourquoi elle fait ça bordel ? Pourquoi elle aime autant se mettre en danger ? Je ne peux pas te perdre tu sais, j’en crèverais… « Je ne lui ai pas demandé de s’occuper de ça, si c’est là où tu veux en venir. Mais c’est une grande fille, visiblement elle a pas besoin de moi pour savoir quoi faire. » Est-ce qu’il pense un mot de ce qu’il vient d’affirmer ? Certainement pas. Son frère le sait bien d'ailleurs, même s'il ne fait aucuns commentaires ; il déteste plus que tout l’idée que Sacha fasse des choses sans lui en parler, surtout lorsqu’elle pourrait y laisser sa peau. Même si oui putain, tu t’en tires bien et t’es douée pour marchander.
Un sourire entendu nait sur ses lèvres lorsqu’un peu plus tard dans la soirée, il est enfin venu à bout de tous ses papiers. Pas question qu’il rentre à Westside pour la retrouver. Tout du moins, pas à l’heure où elle l’attend. Si elle veut jouer avec ses nerfs, il jouera également avec les siens. Et il se sait particulièrement doué à ce jeu là. D’autant qu’il a l’endroit rêvé pour ça juste sous ses pieds ; le night-club. Ça tombe bien, ça fait un moment qu’il n’y a pas passé du temps tout seul. Installé au bar, il ne se prive pas d’accoster quelques jolies jeunes femmes et de leur offrir un verre. Ni même de les emmener sur la piste de danse, un peu plus tard dans la nuit. Ce n’est qu’à l’aube, lorsque la fatigue commence à le gagner qu'il se décide enfin à quitter l’Eden, réquisitionnant un chauffeur pour le ramener. L’air suffisant que Nath' se plait à arborer en pénétrant leur appartement ne trompe pas ; oui, il est fier de lui. Parce qu’il sait qu’elle l’a attendu et qu’elle n’a sans doute pas pu fermer l’oeil de la nuit, se demandant ce qu’il pouvait bien faire et avec qui. C’est ce qu'il fait lui-même sans cesse depuis le jour où il l'a rencontré. Tu es à moi Sacha, à moi et à personne d’autre. Tout du moins, il le faut, parce qu'il ne peut supporter l'idée qu'il en soit autrement. Il continu de sourire et d’avancer dans sa direction, même après qu’elle lui ait lancé un regard glacial, même après qu’elle lui ait ordonné de ne pas s’approcher d’elle. Pour l’instant, il est le loup et elle l’agneau, mais ça ne durera pas. Ce n’est pas ce qu’il cherche. Ce qu’il veut, c’est voir les larmes qui brillent au fond de ses yeux disparaître au profit de la rage qu’elle ne tardera pas à laissé éclater. Parce qu’il fera tout pour. Parce que c’est beaucoup trop agréable de ne pas être à la place qu'elle occupe pour une fois. C'est presque jouissif de ne pas être l’homme jaloux et inquisiteur. Pas pour l'instant en tout cas. Lorsqu'il arrive enfin jusqu'à elle, il frôle délicatement sa hanche de ses doigts avant de la dépasser pour allé s'installer sur le canapé. Il lui tourne ostensiblement le dos et il sait que ça ne fera qu'attiser sa colère. Avant de consentir enfin à lui adresser la parole, le jeune homme prend le temps d'allumer une cigarette dont il inspire une longue bouffée, savourant la sensation du tabac mêlé aux vapeurs d'alcool qui tournent doucement dans son esprit. « Qu'est-ce qu’il se passe bébé ? » Sa voix est neutre et sa mine parfaitement innocente malgré le sourire qui ne quitte pas ses lèvres et qu'elle rêverait de lui faire ravaler, il n'en doute pas un seul instant. Nathanael maitrise parfaitement la situation et met toutes les armes qu'il a à sa disposition sur le tapis pour la faire craquer. « Tu as passé une mauvaise nuit ? Ou une mauvaise soirée peut-être ? En tout cas, la mienne fut excellente. » Il se mordille doucement la lèvre, attendant de venir à bout du semblant de calme qu'elle est parvenue à conserver jusque là. Je sais que tes nerfs ne tiennent qu'à un fil. Craques, tu sais que je ne te lâcherais pas avant que ça n’arrive. Montres-moi de quoi tu es capable...
Un sourire entendu nait sur ses lèvres lorsqu’un peu plus tard dans la soirée, il est enfin venu à bout de tous ses papiers. Pas question qu’il rentre à Westside pour la retrouver. Tout du moins, pas à l’heure où elle l’attend. Si elle veut jouer avec ses nerfs, il jouera également avec les siens. Et il se sait particulièrement doué à ce jeu là. D’autant qu’il a l’endroit rêvé pour ça juste sous ses pieds ; le night-club. Ça tombe bien, ça fait un moment qu’il n’y a pas passé du temps tout seul. Installé au bar, il ne se prive pas d’accoster quelques jolies jeunes femmes et de leur offrir un verre. Ni même de les emmener sur la piste de danse, un peu plus tard dans la nuit. Ce n’est qu’à l’aube, lorsque la fatigue commence à le gagner qu'il se décide enfin à quitter l’Eden, réquisitionnant un chauffeur pour le ramener. L’air suffisant que Nath' se plait à arborer en pénétrant leur appartement ne trompe pas ; oui, il est fier de lui. Parce qu’il sait qu’elle l’a attendu et qu’elle n’a sans doute pas pu fermer l’oeil de la nuit, se demandant ce qu’il pouvait bien faire et avec qui. C’est ce qu'il fait lui-même sans cesse depuis le jour où il l'a rencontré. Tu es à moi Sacha, à moi et à personne d’autre. Tout du moins, il le faut, parce qu'il ne peut supporter l'idée qu'il en soit autrement. Il continu de sourire et d’avancer dans sa direction, même après qu’elle lui ait lancé un regard glacial, même après qu’elle lui ait ordonné de ne pas s’approcher d’elle. Pour l’instant, il est le loup et elle l’agneau, mais ça ne durera pas. Ce n’est pas ce qu’il cherche. Ce qu’il veut, c’est voir les larmes qui brillent au fond de ses yeux disparaître au profit de la rage qu’elle ne tardera pas à laissé éclater. Parce qu’il fera tout pour. Parce que c’est beaucoup trop agréable de ne pas être à la place qu'elle occupe pour une fois. C'est presque jouissif de ne pas être l’homme jaloux et inquisiteur. Pas pour l'instant en tout cas. Lorsqu'il arrive enfin jusqu'à elle, il frôle délicatement sa hanche de ses doigts avant de la dépasser pour allé s'installer sur le canapé. Il lui tourne ostensiblement le dos et il sait que ça ne fera qu'attiser sa colère. Avant de consentir enfin à lui adresser la parole, le jeune homme prend le temps d'allumer une cigarette dont il inspire une longue bouffée, savourant la sensation du tabac mêlé aux vapeurs d'alcool qui tournent doucement dans son esprit. « Qu'est-ce qu’il se passe bébé ? » Sa voix est neutre et sa mine parfaitement innocente malgré le sourire qui ne quitte pas ses lèvres et qu'elle rêverait de lui faire ravaler, il n'en doute pas un seul instant. Nathanael maitrise parfaitement la situation et met toutes les armes qu'il a à sa disposition sur le tapis pour la faire craquer. « Tu as passé une mauvaise nuit ? Ou une mauvaise soirée peut-être ? En tout cas, la mienne fut excellente. » Il se mordille doucement la lèvre, attendant de venir à bout du semblant de calme qu'elle est parvenue à conserver jusque là. Je sais que tes nerfs ne tiennent qu'à un fil. Craques, tu sais que je ne te lâcherais pas avant que ça n’arrive. Montres-moi de quoi tu es capable...
(c) DΛNDELION
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what a wicked game you play
Y a de la place dans l’appart’, assez pour pas qu’on se cogne… Mais rien n’y fait. Je peux pas vivre sans toi mais tu m’agaces, tu m’fous en rogne , non rien n’y fait. Solennellement on a juré qu’on s’ferait plus de mal désormais mais rien n’y fait. Résolution de premier de l’an qu’on oublie dans l’instant . Non rien n’y fait...
Elle ne se demande pas à quoi il joue, elle ne cherche pas à comprendre ce qu’il désire : elle le sait déjà. Parce que ce jeu, c'est le leur. Invention vicieuse de leurs esprits tordus. Tournoi cruel dans lequel ils excellent. Qui aura le plus mal ? Qui achèvera l’autre en premier ? Combat sans fin auquel ils semblent pris au piège. Elle s’en veut de se faire avoir si facilement, de plonger dans son piège sans même se battre, sans même prendre le temps d’attaquer à son tour. Mais les images que son âme s'amuse à lui montrer la rend folle, brise le calme qu’elle a réussi à garder jusque-là. Parce que tu es à moi Nathanael... Mais leur relation est si complexe, si imparfaite. Elle aimerait crier au monde son amour pour lui. Elle aimerait affirmer avec fierté qu’elle est sienne, qu’ils ne forment qu’un, qu’ils sont liés pour toujours. Mais ça ne marche pas comme ça. Pas avec toi… Parce que même s’ils sont ensemble, l’impression qu’il peut lui échapper à tout moment ne la quitte jamais. Cette peur est comme une ombre errante, comme un fantôme qui jamais ne s’en va. Toujours là. Toujours présente. Invisible mais pourtant destructrice. Si tu savais à quel point l’idée de te perdre m’est insupportable… Mais jamais il ne saurait. Parce que lui dire c’est se montrer vulnérable. Parce que c’est affirmer à quel point il la contrôle, à quel point il domine. C’est lui prouver qu’il a le pouvoir. Le pouvoir de la détruire. Je ne peux pas me montrer faible, pas face à toi… Alors ils se blessent. Ils s’abîment. Car les paroles acerbes sont plus faciles à dire que les mots doux. Puisqu’il est plus simple de se détester que de s’aimer. Puisqu'il n'y que comme ça que je te montre que je tiens à toi... Les disputes sont monnaie courante entre eux, comme une routine à laquelle ils ne peuvent échapper. Coutume étrange et diabolique qui ne semble pouvoir se défaire. L'amour violent. L'amour douloureux. C’est mauvais mais délicieux. Destructeur mais passionné. C’est l’amour étrange, l’amour incompris. C’est toi. C’est moi. C’est nous…
Le sourire qu’il affiche attise sa colère, décuple sa fureur. Il l’effleure, caresse doucement sa peau dans l’unique but de la rendre encore plus vulnérable, de la rendre encore plus folle. Elle le regarde prendre place sur le canapé, jouer l’homme détendu et innocent. Tout ce qu’il n’est pas. Peu à peu, elle sent le démon prendre place en elle et venir empoisonner de sa violence tout ce qu’elle est. « Qu'est-ce qui se passe bébé ? » Bébé. Elle se tend à cette appellation, à ce surnom mignon qui ne souligne que davantage sa moquerie. Elle aurait pu l’apprécier s’il ne cherchait pas à s’en servir contre elle. Enfoiré ! L’explosion est proche, elle le sent. Sa rage est trop forte pour qu’elle ne la contienne plus longtemps. Toi qui voulais jouer… « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Un rire nerveux s'échappe de sa bouche alors qu'elle sent son corps trembler sous la colère. Il est doué. Très doué. Trop doué… Il appuie là où ça fait mal, plante un peu plus profond le poignard dans son cœur. Elle sait qu’il s'amuse de voir cette situation, d’observer ce qu'il a déclenché. Il a cherché tout ça, il a voulu cette confrontation, il a provoqué ce duel. Toi qui aimes tant me faire sortir de mes gonds…
« Tu as passé une mauvaise nuit ? Ou une mauvaise soirée peut-être ? En tout cas, la mienne a été excellente. » Il la torture encore peu plus, vient faire tomber avec adresse ses dernières barrières, comme pour être sûr qu’elle craquera, comme pour être certain d’être le grand vainqueur de ce soir. Félicitations Nath, tu as gagné… Elle ne peut s’empêcher d’imaginer ce qu’il a fait, ce qu’il a dit. Cette pensée lui donne la nausée, vient lui tordre l’estomac. Parce que je suis malade rien qu’à l’idée de te savoir avec une autre… Elle vient se poster face à lui, la main qui tremble tant elle a envie de le gifler. Elle attrape la cigarette qu’il tient entre ses lèvres pour l’écraser violemment contre le sol. Mais il continue de sourire… Il continue ce jeu tordu, ce jeu pervers. Le regard malicieux, le sourire moqueur. Il adopte l’attitude du parfait connard, de ce mec détestable qu’on a envie de baffer. « C’est quoi ton problème putain ? » lâche-t-elle froidement. « Qu’est-ce que tu veux Nath hein ? Qu’est-ce que tu cherches ? Tu veux me faire mal c’est ça ? Hein c’est ça que tu veux ? » Son regard noir se plante dans le sien mais il ne vacille pas. Parce qu’elle sait, elle sait qu’il obtient d’elle exactement ce qu’il désirait. « Tu sais quoi Nath ? Va te faire foutre ! ». Round 1, le combat ne fait que commencer.
Le sourire qu’il affiche attise sa colère, décuple sa fureur. Il l’effleure, caresse doucement sa peau dans l’unique but de la rendre encore plus vulnérable, de la rendre encore plus folle. Elle le regarde prendre place sur le canapé, jouer l’homme détendu et innocent. Tout ce qu’il n’est pas. Peu à peu, elle sent le démon prendre place en elle et venir empoisonner de sa violence tout ce qu’elle est. « Qu'est-ce qui se passe bébé ? » Bébé. Elle se tend à cette appellation, à ce surnom mignon qui ne souligne que davantage sa moquerie. Elle aurait pu l’apprécier s’il ne cherchait pas à s’en servir contre elle. Enfoiré ! L’explosion est proche, elle le sent. Sa rage est trop forte pour qu’elle ne la contienne plus longtemps. Toi qui voulais jouer… « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Un rire nerveux s'échappe de sa bouche alors qu'elle sent son corps trembler sous la colère. Il est doué. Très doué. Trop doué… Il appuie là où ça fait mal, plante un peu plus profond le poignard dans son cœur. Elle sait qu’il s'amuse de voir cette situation, d’observer ce qu'il a déclenché. Il a cherché tout ça, il a voulu cette confrontation, il a provoqué ce duel. Toi qui aimes tant me faire sortir de mes gonds…
« Tu as passé une mauvaise nuit ? Ou une mauvaise soirée peut-être ? En tout cas, la mienne a été excellente. » Il la torture encore peu plus, vient faire tomber avec adresse ses dernières barrières, comme pour être sûr qu’elle craquera, comme pour être certain d’être le grand vainqueur de ce soir. Félicitations Nath, tu as gagné… Elle ne peut s’empêcher d’imaginer ce qu’il a fait, ce qu’il a dit. Cette pensée lui donne la nausée, vient lui tordre l’estomac. Parce que je suis malade rien qu’à l’idée de te savoir avec une autre… Elle vient se poster face à lui, la main qui tremble tant elle a envie de le gifler. Elle attrape la cigarette qu’il tient entre ses lèvres pour l’écraser violemment contre le sol. Mais il continue de sourire… Il continue ce jeu tordu, ce jeu pervers. Le regard malicieux, le sourire moqueur. Il adopte l’attitude du parfait connard, de ce mec détestable qu’on a envie de baffer. « C’est quoi ton problème putain ? » lâche-t-elle froidement. « Qu’est-ce que tu veux Nath hein ? Qu’est-ce que tu cherches ? Tu veux me faire mal c’est ça ? Hein c’est ça que tu veux ? » Son regard noir se plante dans le sien mais il ne vacille pas. Parce qu’elle sait, elle sait qu’il obtient d’elle exactement ce qu’il désirait. « Tu sais quoi Nath ? Va te faire foutre ! ». Round 1, le combat ne fait que commencer.
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Sacha & Nathanael
« Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l'un de l'autre... »
Avant même de pénétrer dans l’appartement, Nathanael sait. Il sait exactement la tournure que va prendre sa confrontation avec Sacha. La dispute qui va éclater d'une seconde à l’autre, il l'a voulue. Il a même tout fait pour la provoquer. Passer la nuit à l’Eden sans donner aucunes nouvelles ni prévenir du moment où il comptait rentrer, c’est une des pires choses qu’il pouvait faire pour s’attirer les foudres de la jeune femme. Il sait qu’elle est en colère, folle de rage même. C’est évident, parce qu’il n’ose imaginer son état si elle lui avait fait la même chose. Sans doute n’aurait-il même pas attendu la fin de la nuit pour partir à sa recherche. Sans doute la fureur qu’elle seule est capable de provoquer chez lui se serait-elle emparée de son être sans qu’il ne puisse rien y faire. Sans doute aurait-il perdu pied. Il frissonne à cette idée, ne pouvant s’empêcher de songer à elle en train de danser au bras d’un autre. Ce que lui-même ne s’est pas privé de faire, c’est vrai. Comme s’il avait besoin de s’assurer qu’il le pouvait encore, que rien ne pourrait l’en empêcher. Le regard qu’elle braque sur lui alors qu’il vient à peine de pousser la porte en dit long sur les émotions qui l’habitent mais il ne se laisse pas démonter, sourire outrageusement fier fixé aux lèvres. Il a envie de la pousser à bout, de voir le démon qui sommeille en elle se réveiller, de l’entendre déverser sa colère sur lui. Mieux encore, il voudrait sentir la jalousie et la possessivité qui grondent en elle lui sauter au visage. Il en a besoin. Il veut que pour une fois, ce soit elle et non lui qui ait la nécessité presque vitale de savoir qu’il n’a rien fait avec personne, qu'il lui appartient entièrement, pleinement. Alors seulement, il lui affirmera sans doute l’inverse. Parce que paradoxalement, même s’il souhaite presque qu’elle devienne aussi possessive que lui, qu’elle cherche à tout prix à le garder auprès d’elle, l'idée de devenir sienne lui est complètement insupportable. Il ne veut pas être cet homme-là, il ne peut pas l’être. Il ne peut pas être de ceux qui dépendent de quelqu’un d’autre, de ceux qui s’attachent. Parce que ça voudrait dire qu'elle aurait le pouvoir de l’anéantir en un claquement de doigt si elle le désirait. Alors il lutte. Il lutte et il luttera de toutes les fibres de son être pour ne pas que ça arrive, pour ne pas la laisser prendre cette place dans sa vie. Mais n’est-ce pas déjà le cas ? Non, bien sûr que non…
Malgré les avertissements de la jeune femme, il avance jusqu’à elle sans hésiter une seconde. Il frôle sa hanche presque tendrement puis la dépasse sans même la regarder, se posant sur le canapé pour allumer une cigarette. Nathanael n’a pas besoin de se tourner pour savoir que tout ce passe exactement comme il le désire, qu’il est en train d’attiser sa colère. Tout son être suinte la rage et le rire nerveux qui lui échappe tandis qu’il lui demande innocemment ce qui lui arrive ne fait que le lui confirmer. Le bras nonchalamment appuyé sur l’accoudoir du canapé et la tête rejetée en arrière tandis qu’il aspire et recrache sa précieuse nicotine, il prend bien soin de ne pas l’observer tout de suite lorsqu’elle vient se planter devant lui. Du coin de l’oeil, il note sa main tremblante et se prépare à l’éventualité de l’attraper au vol si jamais il lui venait à l’esprit de tenter de le gifler. Il hausse un sourcil lorsque Sacha lui chipe le bâton de tabac coincé entre ses lèvres pour l’écraser par terre, observant la trace noirâtre qui apparait au sol. « Dommage, je trouvais que tu avais très bien choisi le tapis… » Enfin, il plante son regard moqueur dans ses prunelles bleutées, qui elles semblent avoir beaucoup moins le coeur à rire. « C’est quoi ton problème putain ? Qu’est-ce que tu veux Nath hein ? Qu’est-ce que tu cherches ? Tu veux me faire mal c’est ça ? Hein c’est ça que tu veux ? » Ce qu’il cherche ? Il doit bien l’avouer, ça fait un bail qu’il a arrêté de se poser la question. Rien dans son attitude n’est logique lorsqu’il s’agit de la jeune femme. Pourquoi est-ce qu’il a ce besoin constant d’essayer de la blesser, de la provoquer ? Pourquoi faut-il toujours qu’ils se déchirent, qu’ils hurlent comme ça ? Pourquoi est-ce à celui qui fait sortir l’autre de ses gonds ? Pourquoi doit-il seulement y avoir un gagnant et un perdant à chacune de leur confrontation ? « Moi ? Tu sais bien que ce n’est pas mon genre voyons… » La raillerie, évidemment. Parce qu’il sait qu’il est très bon dans le rôle de l’enfoiré, que ça lui sied à la perfection. Mais il est clair pour eux deux qu’il ne trompe personne. Que dans le fond, c’est bien ce qu’il veut. Lui faire mal, dominer, avoir l’avantage. Sentir que c’est lui qui est maitre de la situation, qu’il peut faire ce qu’il désire. Qu’il peut lui faire ce qu’il désire, qu’elle restera, toujours. « Tu sais quoi Nath ? Va te faire foutre ! » Il rit doucement tout en se relevant pour lui faire face, le sourire détestable toujours collé aux lèvres. « Je m’attendais à un peu plus de répartie tu sais, la fatigue te va décidément très mal… » Attaquer, aller toujours plus loin. Jusqu’à ce qu’elle craque. Ou qu’elle le gifle peut-être, parce qu’il est évident qu’elle n’en est pas loin cette fois-ci. Il sort son téléphone portable de la poche de son pantalon. Téléphone qu’il tend dans sa direction en haussant les sourcils. « À ce que je sache, tu n’as pas essayé de m’appeler, si ? Je me suis simplement dit que tu dormais, ou que tu te foutais bien que je rentre ou non. » Ça aussi, c’est un mensonge. Bien au contraire, il aurait pris un malin plaisir à lui prouver qu’il faisait bien ce qu’il voulait si elle avait essayé de le faire rentrer plus tôt. De toute manière, elle est bien trop fière pour s’y être abaissé. Et c’est bien ce qu’il aime chez elle d’ailleurs.
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