YESTERDAY'S NEWS |48
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3128
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Je m'asseyais juste à côté d'elle afin de discuter de la pluie et du beau temps. Personne n'avait envie de rejoindre ses activités, car même lorsqu'il s'agissait d'art plastique, cela se transformait court de psychologie. "Je ne suis pas sûr que tu es plus envie que ça de me rejoindre ce que je vais faire, crois moi que tu serais déçu" j'esquivais un fin sourire. Mon regard se posa sur la tasse qui venait de rejoindre le sol. Une tasse de plus, une tasse de moins, quelle différence cela avait-il ? Peut-être que sans cela personne ne serait venu nous voir et que notre matinée se serait passé dans le plus grand des calmes.
Je restais spectateur de la scène du début, jusqu'à la fin. Qu'est-ce que vous vouliez que je dise. Je n'étais pas experte dans ce domaine et son infirmière avait l'air d'avoir les choses en main. J'avais je n'avais vu Sarah ainsi et je savais très bien que ce n'était rien comparé aux crises qu'elle me fera quelques jours après lorsqu'elle en aura vraiment marre de cet endroit. Ce qui me rassurait c'est que sa psy avait l'air d'être très calée et bienveillante envers elle. Même si on voyait bien que dans son regard elle l'a détestait déjà, moi, ça m'enlevait un poids énorme.
Après un si grand drame, il était déjà l'heure de se quitter. Je l'observait en sourire à son bisou. Je crois que je devais vraiment n'avoir aucune envie d'y aller. J'allais là où je devais aller
"Bonjour Travis" Je n'avais jamais changé de nutritionniste, car elle connaissait mon parcours par coeur. Et comme à mon habitude, j'avais essayé de négocier tant bien que mal le nombre de calories qu'elle mettrait dans ma sonde, mais cette fois-ci, je n'avais même pas pu resquiller cent malheureux calories. C'était partie en crise de larmes. J'ai horreur qu'on m'impose des trucs. "LACHEZ-MOI" criais-je en larme. Fatigué, mon corps n'avait pas réussi à suivre et je m'étais lamentablement évanouie. Ce n'est qu'à mon réveil que je réalisais qu'ils m'avaient eu. Cloué au lit, sondé, je ne m'étais jamais autant senti faible de toute ma vie. Il devait y avoir au moins mille calories dans ce tube et ça me rendait malade. "J'vous déteste" crachais-je au médecin suite à leur venu pour me libérer.
Je n'avais pas vu l'heure, mais suite à leur bêtise, il avallait bientôt être quinze heure. Que devenait ma colocataire. Je sortais du lit pour venir dans sa chambre, là où j'avais le plus de chance de la trouve. Fort heureusement pour moi, je ne m'étais pas trompé. Je peinais à marcher tant j'étais juste épuisé, j'avais l'impression que mon corps allait tomber dans les vapes à tout moment. "Hey..." disais-je d'une petite voix tout en toquant à la porte. "Alors, comme ça c'est passé ?" J'entrais dans sa chambre pour venir m'asseoir sur son lit tout en trainant avec moi ma perfusion démoniaque. "Quelqu'un t'as fait du mal ?" demandais-je toujours d'une petite voix. "Tes bleus." Précisais-je tout en douceur.
Je restais spectateur de la scène du début, jusqu'à la fin. Qu'est-ce que vous vouliez que je dise. Je n'étais pas experte dans ce domaine et son infirmière avait l'air d'avoir les choses en main. J'avais je n'avais vu Sarah ainsi et je savais très bien que ce n'était rien comparé aux crises qu'elle me fera quelques jours après lorsqu'elle en aura vraiment marre de cet endroit. Ce qui me rassurait c'est que sa psy avait l'air d'être très calée et bienveillante envers elle. Même si on voyait bien que dans son regard elle l'a détestait déjà, moi, ça m'enlevait un poids énorme.
Après un si grand drame, il était déjà l'heure de se quitter. Je l'observait en sourire à son bisou. Je crois que je devais vraiment n'avoir aucune envie d'y aller. J'allais là où je devais aller
"Bonjour Travis" Je n'avais jamais changé de nutritionniste, car elle connaissait mon parcours par coeur. Et comme à mon habitude, j'avais essayé de négocier tant bien que mal le nombre de calories qu'elle mettrait dans ma sonde, mais cette fois-ci, je n'avais même pas pu resquiller cent malheureux calories. C'était partie en crise de larmes. J'ai horreur qu'on m'impose des trucs. "LACHEZ-MOI" criais-je en larme. Fatigué, mon corps n'avait pas réussi à suivre et je m'étais lamentablement évanouie. Ce n'est qu'à mon réveil que je réalisais qu'ils m'avaient eu. Cloué au lit, sondé, je ne m'étais jamais autant senti faible de toute ma vie. Il devait y avoir au moins mille calories dans ce tube et ça me rendait malade. "J'vous déteste" crachais-je au médecin suite à leur venu pour me libérer.
Je n'avais pas vu l'heure, mais suite à leur bêtise, il avallait bientôt être quinze heure. Que devenait ma colocataire. Je sortais du lit pour venir dans sa chambre, là où j'avais le plus de chance de la trouve. Fort heureusement pour moi, je ne m'étais pas trompé. Je peinais à marcher tant j'étais juste épuisé, j'avais l'impression que mon corps allait tomber dans les vapes à tout moment. "Hey..." disais-je d'une petite voix tout en toquant à la porte. "Alors, comme ça c'est passé ?" J'entrais dans sa chambre pour venir m'asseoir sur son lit tout en trainant avec moi ma perfusion démoniaque. "Quelqu'un t'as fait du mal ?" demandais-je toujours d'une petite voix. "Tes bleus." Précisais-je tout en douceur.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2885
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Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Peu importe que ce Travis avait au programme, je préférais mille fois être avec lui plutôt que toute seule dans un groupe de paroles. Me confier à des inconnus était hors de question. Je m’étais déjà fait avoir avec ma psychologue, ce n’était pas pour déballer ma vie à de parfaits étrangers. Plutôt encore tout raconter à mon colocataire, ce serait mille fois moins contraignant pour moi. La situation suivant, je ne l’avais pas souhaité. Après tout, j’aurais juste pu ramasser ma tasse, tout nettoyer et le tour aurait été joué. Malheureusement, l’interruption d’un infirmier avait tout remis en cause et la disparition progressive de drogue dans mon organisme n’aidait en rien. Si j’avais précisé à la médecin de mon ami que je ne voulais pas d’un suivi effectué par un homme, ce n’était pas pour rien. Certes, hors de ces murs, je passais plus de temps à flirter et coucher avec eux qu’autre chose, mais une fois désintoxiqué.. Ce n’était pas la même chose. En tout cas, j’espérais au fond de moi ne pas m’en prendre ainsi à mon beau brun. Il ne le méritait vraiment pas, car tout ce qu’il souhaitait, c’était que j’aille mieux. Et que tout aille bien.
Quittant Travis après un geste effectif, j’avais rejoins une pièce qui semblait différente. Les murs étaient peins de frasque colorés et vives. Un joli tableau mural que je dus arrêter de regarder pou rejoindre ma chaise. Les présentations. J’avais l’impression de participer à une réunion des alcooliques anonymes et ça me rebutait déjà. « Sarah ? Tu souhaites t’exprimer ? » Je hochais vivement la tête en signe de refus. L’intervenante ne m’obligeait pas et j’en fus soulagée. Entendre les histoires des autres me peinait. Certain.e.s avaient eu un passé bien « pire » que le mien, d’autres moins, mais chaque histoire restait unique. « Souhaites-tu parler avant la fin de l’échange ? » Je refusais encore une fois d’un signe de tête. Personne ne me forçait, personne ne me jugeait. Ça contrastait tellement avant l’épisode de ce matin. « Je m’appelle Sarah et ma dernière dose date d’hier soir, avant de venir ici » lançais-je alors que tout le monde se tournait vers moi.
C’était sorti tout seul et j’étais aussi fière que désespérée d’avoir dit un tel truc face à des personnes étrangères. « Merci d’avoir pris la parole, Sarah » me dit l’intervenante avec un sourire doux. Tu parles, je n’ai rien dit de spécial. Levant les yeux au ciel, elle conclut notre session d’échange et je me précipitais pour fuir cette salle et ces gens. Après un vague déjeuner à la cantine où je repoussais toute tentative de lien avec les autres personnes, je me demandais ce que Travis était entrain de faire. Notre dispute au Brésil me revint. Etais-ce le mot « sonde » qui l’avait gêné ? Cela prenait tout son sens désormais. Soupirant, je me rendais chez ma psychologue pour un entretien en tête-à-tête. Elle m’avait déjà relativement bien cerné et ça m’agaçait. En deux heures, j’avais du faire trois crises l’une sur l’autre. Ses paroles m’énervaient et j’avais du mal à m’y faire. Vraiment beaucoup de mal.
Quinze heures et je me trouvais dans ma chambre depuis peu de temps. Avec les différentes crises, je me sentais un peu fiévreuse donc j’avais enlevé mon gilet. Mes bleus à l’air libre, je n’y fis plus attention en voyant Travis entrer dans ma chambre. Un fin sourire se dessinait sur mes lèvres en le voyant. Il m’avait manqué, je l’admets. « Hey » répondis-je avec douceur en le laissant prendre place sur mon lit. Je ne savais pas trop quoi faire, en réalité, jusqu’au dîner. Non, je n’étais pas aveugle, je voyais bien sa sonde mais.. Je ne voulais ni attarder mon regard dessus, ni en parler si lui ne le souhaitait pas. Sa question me fit froncer les sourcils. De quoi me parlait-il ? Tes bleus. Je me raidis en me rendant compte que ceux-ci étaient exposés au regard de toute personne présent dans cette pièce. Je pourrais lui dire que « non, ce n’est rien, c’était voulu, ça ne faisait pas si mal que ça, je l’ai accepté, j’en ai demandé davantage, etc. » mais ce serait un peu me voiler la face.
Pour tout dire, je ne pouvais pas lui mentir indéfiniment. « Oui » murmurais-je en venant m’asseoir près de lui. « J’étais chez un.. « ami », durant ces quatre dernière semaines » dis-je à demi-mot. Il fallait que je déballe tout. Quitte à ce qu’il me déteste, autant que ce soit tout de suite que je puisse me faire pardonner ensuite. « Enfin, je doute que le terme « ami » convienne avec une personne avec laquelle on a des rapports sexuels » soupirais-je en tentant de soutenir son regard. « J’ai abusé de la drogue, mais aussi du sexe et.. je pense que je peux réécrire les trois tomes de cinquante nuances de grey » lâchais-je avec un rire mal à l’aise. « Tu veux vraiment que je te parle de tout ce qu’il s’est passé ? » Ce n’était pas vraiment joyeux et il allait me vomir dessus et/ou me détester. « Et ce n’est pas ta faute, c’est la mienne, ok ? » Je venais de répondre à sa question de la veille. Après tout, il n’y pouvait rien s’il était attentionné, charmant et.. Tout ça quoi. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi. Et moi seule.
Quittant Travis après un geste effectif, j’avais rejoins une pièce qui semblait différente. Les murs étaient peins de frasque colorés et vives. Un joli tableau mural que je dus arrêter de regarder pou rejoindre ma chaise. Les présentations. J’avais l’impression de participer à une réunion des alcooliques anonymes et ça me rebutait déjà. « Sarah ? Tu souhaites t’exprimer ? » Je hochais vivement la tête en signe de refus. L’intervenante ne m’obligeait pas et j’en fus soulagée. Entendre les histoires des autres me peinait. Certain.e.s avaient eu un passé bien « pire » que le mien, d’autres moins, mais chaque histoire restait unique. « Souhaites-tu parler avant la fin de l’échange ? » Je refusais encore une fois d’un signe de tête. Personne ne me forçait, personne ne me jugeait. Ça contrastait tellement avant l’épisode de ce matin. « Je m’appelle Sarah et ma dernière dose date d’hier soir, avant de venir ici » lançais-je alors que tout le monde se tournait vers moi.
C’était sorti tout seul et j’étais aussi fière que désespérée d’avoir dit un tel truc face à des personnes étrangères. « Merci d’avoir pris la parole, Sarah » me dit l’intervenante avec un sourire doux. Tu parles, je n’ai rien dit de spécial. Levant les yeux au ciel, elle conclut notre session d’échange et je me précipitais pour fuir cette salle et ces gens. Après un vague déjeuner à la cantine où je repoussais toute tentative de lien avec les autres personnes, je me demandais ce que Travis était entrain de faire. Notre dispute au Brésil me revint. Etais-ce le mot « sonde » qui l’avait gêné ? Cela prenait tout son sens désormais. Soupirant, je me rendais chez ma psychologue pour un entretien en tête-à-tête. Elle m’avait déjà relativement bien cerné et ça m’agaçait. En deux heures, j’avais du faire trois crises l’une sur l’autre. Ses paroles m’énervaient et j’avais du mal à m’y faire. Vraiment beaucoup de mal.
Quinze heures et je me trouvais dans ma chambre depuis peu de temps. Avec les différentes crises, je me sentais un peu fiévreuse donc j’avais enlevé mon gilet. Mes bleus à l’air libre, je n’y fis plus attention en voyant Travis entrer dans ma chambre. Un fin sourire se dessinait sur mes lèvres en le voyant. Il m’avait manqué, je l’admets. « Hey » répondis-je avec douceur en le laissant prendre place sur mon lit. Je ne savais pas trop quoi faire, en réalité, jusqu’au dîner. Non, je n’étais pas aveugle, je voyais bien sa sonde mais.. Je ne voulais ni attarder mon regard dessus, ni en parler si lui ne le souhaitait pas. Sa question me fit froncer les sourcils. De quoi me parlait-il ? Tes bleus. Je me raidis en me rendant compte que ceux-ci étaient exposés au regard de toute personne présent dans cette pièce. Je pourrais lui dire que « non, ce n’est rien, c’était voulu, ça ne faisait pas si mal que ça, je l’ai accepté, j’en ai demandé davantage, etc. » mais ce serait un peu me voiler la face.
Pour tout dire, je ne pouvais pas lui mentir indéfiniment. « Oui » murmurais-je en venant m’asseoir près de lui. « J’étais chez un.. « ami », durant ces quatre dernière semaines » dis-je à demi-mot. Il fallait que je déballe tout. Quitte à ce qu’il me déteste, autant que ce soit tout de suite que je puisse me faire pardonner ensuite. « Enfin, je doute que le terme « ami » convienne avec une personne avec laquelle on a des rapports sexuels » soupirais-je en tentant de soutenir son regard. « J’ai abusé de la drogue, mais aussi du sexe et.. je pense que je peux réécrire les trois tomes de cinquante nuances de grey » lâchais-je avec un rire mal à l’aise. « Tu veux vraiment que je te parle de tout ce qu’il s’est passé ? » Ce n’était pas vraiment joyeux et il allait me vomir dessus et/ou me détester. « Et ce n’est pas ta faute, c’est la mienne, ok ? » Je venais de répondre à sa question de la veille. Après tout, il n’y pouvait rien s’il était attentionné, charmant et.. Tout ça quoi. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi. Et moi seule.
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Sa vie semblait être un vrai bordel, mais j'étais prêt à en faire partie et à l'écouter. Après tout, dans ma vie calme et paisible, c'est bien d'avoir un petit peu de rebondissement. Alors, assis sur ce lit, je me sentais soulagé qu'elle ne se braque pas de part ma question. J'étais curieux de savoir ce qu'elle avait fait et subi durant ses quatre dernières semaines. Connaissant les bouquins qu'elle venait d'énoncer, cela n'annonçait rien de bon. "Effectivement.." Nous, nous pouvions nous considérer comme des amis, car malgré les quelques câlins, nous n'avions jamais été plus loin excepté il y a quelques années, mais c'était une autre histoire. Et autant dire que je refusais catégoriquement de rentrer dans ce genre de jeux qu'on appel plus communément un plan cul.
"Je n'ai rien de prévu" j'avais toute mon après midi pour elle, par conséquent je pouvais rester des heures assis à l'écouter me raconter sa vie, ses peines, sa douleur et ses chagrins. Je serais là pour ramasser les pots cassés et lui prêter mon épaule pour qu'elle puise tout lâcher. Là voilà qui se contre disait en me disant que je n'y étais pour rien au final. Je l'a laissais faire si cela pouvait lui faire plaisir. Si j'avais quelque chose à voir là-dedans, j'en étais désolé, autrement, j'en voulais à ou aux personnes qui lui ont fait du mal. Toujours assis, je m'apprêtais à écouter son récit.
"Je n'ai rien de prévu" j'avais toute mon après midi pour elle, par conséquent je pouvais rester des heures assis à l'écouter me raconter sa vie, ses peines, sa douleur et ses chagrins. Je serais là pour ramasser les pots cassés et lui prêter mon épaule pour qu'elle puise tout lâcher. Là voilà qui se contre disait en me disant que je n'y étais pour rien au final. Je l'a laissais faire si cela pouvait lui faire plaisir. Si j'avais quelque chose à voir là-dedans, j'en étais désolé, autrement, j'en voulais à ou aux personnes qui lui ont fait du mal. Toujours assis, je m'apprêtais à écouter son récit.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
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Avec : Travis C. Gaultier
Avoir une vie toute lisse et parfaite n’est possible pour personne. Comment voulez-vous vivre votre vie si tout est anticipé, millimétré à la seconde près ? Personnellement, cela me ferait très peur. Néanmoins, j’aimerais pouvoir passer du temps à ne pas faire tout et n’importe quoi. Pourtant, j’avais énormément de mal à le faire. Ce n’était pas que je ne pouvais pas, mais une partie de moi ne le voulait tout simplement pas. Une lutte contre soi-même qui me fatiguait plus que de raison. En tout cas, je savais que je me livrais progressivement à Travis, sans réellement me dire que c’était une bonne chose. Lorsque les gens me connaissent trop bien, j’ai du mal à les garder près de moi. À croire que je suis faite pour être seule. Cependant, mon ami semblait ne pas me juger, moi et mes écarts. Serais-je prête à lui expliquer ce qu’il s’est passé durant mon absence ? Je regrettais de lui avoir proposé au moment où il me disait avoir le temps de m’écouter parler. Faire marche arrière n’était pas une option, loin de là. J’aurais tellement aimé qu’il n’en ait rien à faire, qu’il me dise que « tu n’as qu’à faire ce que tu veux ». ça aurait été largement plus simple.
Prenant ma couverture pour l’envelopper tout autour de moi, assise à côté de lui dans mon lit, je me servais de mon duvet en guise de protection. Je devais lâcher les barrières de mon caractère et laisser échapper les mots qui allaient suivre. J’étais persuadée que j’allais finir le séjour ici toute seule car il ne pourrait plus poser les yeux sur moi en sachant tout ce qu’il s’était passé. C’était impensable et inimaginable alors comment pourrait-il le supporter ? Ne jamais plus en reparler entre nous ? Je n’y croyais pas un seul instant. Je zieutais ma salle de bain, certain qu’il allait repeindre mes toilettes. « Je pense que tu dois avoir la référence des livres » murmurais-je en m’emmitouflant dans la couverture. « J’ai fait des choses que tu ne peux pas imaginer.. enfin, probablement que si, mais pas venant de moi, je suppose » Ou bien étais-je alors très très très bas dans son estime. « Je n’ose pas vraiment utiliser les mots clairs car c’est.. pas très joli » soufflais-je.
Rien que d’y repenser, j’en avais les larmes aux yeux. « Pourquoi tu n’as pas pris de nouvelles ? » demandais-je, les larmes arrivant brusquement à mes yeux. « Je sais que l’on vit chacun de notre côté, mais.. ça te laissait indifférent ? » murmurais-je en les laissant s’échapper de mes yeux, tremblant déjà sous mon duvet. C’était probablement moi qui allais finir par aller dans la salle de bain. « Je voulais rentrer plus tôt, tu sais » À la base, je m’étais dit que c’était une soirée, puis ça à traîner en une semaine et la suite, vous la connaissez déjà. « Tu m’en veux d’être partie ? » Tout s’embrouillait au fur et à mesure dans ma tête et je ne me sentais pas en pleine forme. Après un petit déjeuner raté et un déjeuner pas mieux, je n’avais pas avalé ni bu grand-chose et le manque commençait à me donner mal au ventre. Prise d’une forte bouffée de chaleur, je quittais mon lit d’un bond pour aller vomir aux toilettes. Je venais à me dire que je me faisais vraiment honte et que c’était bien fait pour moi.
Prenant ma couverture pour l’envelopper tout autour de moi, assise à côté de lui dans mon lit, je me servais de mon duvet en guise de protection. Je devais lâcher les barrières de mon caractère et laisser échapper les mots qui allaient suivre. J’étais persuadée que j’allais finir le séjour ici toute seule car il ne pourrait plus poser les yeux sur moi en sachant tout ce qu’il s’était passé. C’était impensable et inimaginable alors comment pourrait-il le supporter ? Ne jamais plus en reparler entre nous ? Je n’y croyais pas un seul instant. Je zieutais ma salle de bain, certain qu’il allait repeindre mes toilettes. « Je pense que tu dois avoir la référence des livres » murmurais-je en m’emmitouflant dans la couverture. « J’ai fait des choses que tu ne peux pas imaginer.. enfin, probablement que si, mais pas venant de moi, je suppose » Ou bien étais-je alors très très très bas dans son estime. « Je n’ose pas vraiment utiliser les mots clairs car c’est.. pas très joli » soufflais-je.
Rien que d’y repenser, j’en avais les larmes aux yeux. « Pourquoi tu n’as pas pris de nouvelles ? » demandais-je, les larmes arrivant brusquement à mes yeux. « Je sais que l’on vit chacun de notre côté, mais.. ça te laissait indifférent ? » murmurais-je en les laissant s’échapper de mes yeux, tremblant déjà sous mon duvet. C’était probablement moi qui allais finir par aller dans la salle de bain. « Je voulais rentrer plus tôt, tu sais » À la base, je m’étais dit que c’était une soirée, puis ça à traîner en une semaine et la suite, vous la connaissez déjà. « Tu m’en veux d’être partie ? » Tout s’embrouillait au fur et à mesure dans ma tête et je ne me sentais pas en pleine forme. Après un petit déjeuner raté et un déjeuner pas mieux, je n’avais pas avalé ni bu grand-chose et le manque commençait à me donner mal au ventre. Prise d’une forte bouffée de chaleur, je quittais mon lit d’un bond pour aller vomir aux toilettes. Je venais à me dire que je me faisais vraiment honte et que c’était bien fait pour moi.
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Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
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Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
La référence des livres ? C'était-elle donc mis dans le rôle de Anastasia Steele le temps de quelques semaines ? Je n'étais pas dégoûté ou quoi que ce soit. Juste peut-être légèrement surpris. Comme quoi chacun cache bien son jeu, mais cela n'enlevait en rien la personne qu'elle est. Gentille, attachante et humaine. Oui, elle est tout ce qu'il y a de plus humain et tout le monde fait des erreurs et quand bien cela n'en était pas une, chacun à le droit d'avoir ses petits plaisirs personnel. Néanmoins, je lisais dans son regard qu'elle avait honte et que ce genre de pratique n'avait pas l'air d'être ce qu'elle préférait. Elle n'avait pas eut à en expliquer davantage, j'étais assez grand pour comprendre par moi-même.
Les larmes ne mirent pas longtemps à gagner ses prunelles, alors qu'elle m'accusait de n'avoir rien fait. C'est vrai que chercher à la contacter ne m'était même pas venu à l'esprit. "Je pensais que si t'étais parti c'était pour une bonne raison, alors je ne voulais pas t'embêter" dis-je tout simplement en haussant les épaules. "Je pensais juste que tu avais tes propres raisons de partir dans donner de nouvelles. J'ai...on va dire que j'ai l'habitude" c'était triste à dire, mais vivre seul était devenu quotidien. Moi et ma petite routine.
Un blanc c'était légèrement installé avant qu'elle me pose la question fatidique. Evidemment que je ne lui en voulais pas, mais je n'eu pas le temps de le lui dire qu'elle courait en direction des toilettes. Je ne mis pas longtemps à la rejoindre, me dépatouillant comme je pouvais avec mon boulet qui me suivait partout -aka la sonde- Je m'empressais de tenir ses cheveux pour éviter qu'elle ne s'en mette partout. Accroupi pour arriver à sa hauteur, j'attendai qu'elle finisse afin de tirer la chasse d'eau à sa place.
Lâchant doucement ses cheveux, je décalais légèrement son visage à l'aide de mes doigts, afin que nos regards se croisent. "Non, je ne t'en veux pas Sarah" j'esquivais un fin sourire pour lui montrer ma sincérité avant de coller mes lèvres sur les siennes. Elle aurait pu me repousser, mais je penses que nous avions tellement vécu les montagnes russe ses derniers temps, que nous en avions autant besoin tous les deux. Je me relevais délicatement avant elle, son visage entre mes mains, tout en prolongeant le baiser. Qu'elle ait vomis juste avant m'importait peu. J'avais largement passé ce stade-là.
Nos regards se croisèrent et je sus à ce moment- même que nous étions sur la même longueur d'onde. Je revins attraper ses lèvres plus fougueusement que jamais, alors que je me débarrassais de son t-shirt. Je m'étais toujours dit de ne jamais couché avec quelqu'un autre que ma petite copine, mais Sarah était si spéciale que j'étais prêt à enfreindre quelques unes de mes règles. Elle me ferait faire n'importe quoi...La salle de bain me semblait tellement loin de son lit en titubant ainsi et puisque nous étions élu le couple le moins glamour de tout L.A je penses, je me retournais -je n'avais aucune envie qu'elle assiste à ça- pour enlever ma sonde. "Aï" Putain ça fait un mal de chien. Mais soit, je n'oubliais pas princesse Sarah et c'est avec toute la délicatesse du monde que je l'allongea sur le lit. Sur son lit.
Les larmes ne mirent pas longtemps à gagner ses prunelles, alors qu'elle m'accusait de n'avoir rien fait. C'est vrai que chercher à la contacter ne m'était même pas venu à l'esprit. "Je pensais que si t'étais parti c'était pour une bonne raison, alors je ne voulais pas t'embêter" dis-je tout simplement en haussant les épaules. "Je pensais juste que tu avais tes propres raisons de partir dans donner de nouvelles. J'ai...on va dire que j'ai l'habitude" c'était triste à dire, mais vivre seul était devenu quotidien. Moi et ma petite routine.
Un blanc c'était légèrement installé avant qu'elle me pose la question fatidique. Evidemment que je ne lui en voulais pas, mais je n'eu pas le temps de le lui dire qu'elle courait en direction des toilettes. Je ne mis pas longtemps à la rejoindre, me dépatouillant comme je pouvais avec mon boulet qui me suivait partout -aka la sonde- Je m'empressais de tenir ses cheveux pour éviter qu'elle ne s'en mette partout. Accroupi pour arriver à sa hauteur, j'attendai qu'elle finisse afin de tirer la chasse d'eau à sa place.
Lâchant doucement ses cheveux, je décalais légèrement son visage à l'aide de mes doigts, afin que nos regards se croisent. "Non, je ne t'en veux pas Sarah" j'esquivais un fin sourire pour lui montrer ma sincérité avant de coller mes lèvres sur les siennes. Elle aurait pu me repousser, mais je penses que nous avions tellement vécu les montagnes russe ses derniers temps, que nous en avions autant besoin tous les deux. Je me relevais délicatement avant elle, son visage entre mes mains, tout en prolongeant le baiser. Qu'elle ait vomis juste avant m'importait peu. J'avais largement passé ce stade-là.
Nos regards se croisèrent et je sus à ce moment- même que nous étions sur la même longueur d'onde. Je revins attraper ses lèvres plus fougueusement que jamais, alors que je me débarrassais de son t-shirt. Je m'étais toujours dit de ne jamais couché avec quelqu'un autre que ma petite copine, mais Sarah était si spéciale que j'étais prêt à enfreindre quelques unes de mes règles. Elle me ferait faire n'importe quoi...La salle de bain me semblait tellement loin de son lit en titubant ainsi et puisque nous étions élu le couple le moins glamour de tout L.A je penses, je me retournais -je n'avais aucune envie qu'elle assiste à ça- pour enlever ma sonde. "Aï" Putain ça fait un mal de chien. Mais soit, je n'oubliais pas princesse Sarah et c'est avec toute la délicatesse du monde que je l'allongea sur le lit. Sur son lit.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 11/03/2018
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Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Si Travis venait à me vomir dessus, je le comprendrais complètement. Prendre en référence cette trilogie de livres était tout sauf une fierté personnelle. Un dicton dit que c’est en étant au plus bas que l’on ne peut que remonter. J’aimerais y croire mais je n’en étais pas persuadée pour autant, loin de là. Mon ami m’avait évoqué son tunnel et l’envie d’en sortir. Durant quatre semaines, je m’étais progressivement éloignée de la lumière au bout de ce chemin sombre. Je m’étais mise à courir dans le mauvais sens et je pense que ne pas faire une overdose avait été un miracle. Ne pas pouvoir soutenir le regard de mon colocataire était pour moi une désolation. Je voyais bien qu’il ne me jugeait pas, mais ce n’était pas pour autant que j’étais assez forte pour lui faire face. La preuve, je me protégeais avec une couverture. Tu parles d’une femme forte. Je faisais nettement moins la maligne sans drogue, enfermée ici pour parler de mes addictions et pour me faire soigner de tout ce que j’avais imposé à mon corps.
Voilà pourquoi je craquais. Je ne remettais pas toute la faute sur Travis, mais je ne savais plus comment prendre l’avancé de ces derniers mois. Tout allait trop vite et je perdais pied. Lui c’était toujours parfaitement bien comporté alors que moi.. Il ne voulait pas m’embêter et il avait l’habitude que l’on l’abandonne. Comme si je me sentais mieux avec ses paroles.. Tout ça avec ma dernière question et j’avais terminé la tête dans les toilettes. Je n’avais même plus rien à rendre, en réalité. Ma gorge et mon estomac me brûlaient tant c’était douloureux. Ce fut un peu moins horrible lorsque mon colocataire vint à ma rescousse, mais je ne me sentais pas mieux pour autant. J’aurais préféré qu’il n’assiste jamais à ça. Envoyer une image d’une fille « parfaite », toujours apprêtée et souriante avec un caractère bien trempé, c’est ça, mon quotidien. Pas ce que j’étais entrain de faire.
Une fois la torture achevée, je me redressais légèrement, quelque peu fiévreuse encore. Mes yeux plongeaient dans les siens où je pouvais lire du soutien. Comment pourrais-je détester un homme comme lui ? Il ne m’en veut pas. Mon cœur faisait un looping avant de danser le carnaval de Rio. Nos lèvres se scellèrent et cela me faisait que c’était notre quatrième baiser. Pourquoi est-ce que je les compte ? Peut-être parce qu’un jour, j’aimerais ne plus arriver à le faire.. Me relevant avec lui, cette pensée me fit légèrement rougir alors que je continuais ce baiser inattendu et presque inespéré. J’aurais pu le repousser, mais l’excuse que j’aurais présentée aurait tout foutu en l’air. Embrasser quelqu’un avec un arrière goût de vomi n’a rien de sexy. Cela ne semblait pas le gêner donc.. Je préférais me taire, pour une fois et laisser les choses venir naturellement.
Le baiser s’arrêtait en douceur, sans que mon cœur ne cesse d’exploser. Mon ventre s’y mit aussi – vous savez, l’histoire des papillons et des feux d’artifice – quand ses lèvres revinrent contre les miennes, plus chaudement cette fois-ci. Ma seule appréhension était de briser cet instant avec un mot ou un geste de travers. Je ne savais pas comment me comporter et c’était bien la première fois que je perdais tous mes moyens devant un homme. J’avais pris l’habitude d’aller très vite, hop c’est fait et basta. Un peu comme notre rencontre au Spring Break, bien que je n’avais pas franchement voulu le quitter mais.. Ce n’était pas possible autrement à cette époque. Là, c’était différent. Mon t-shirt venait de se faire la malle, dévoilant le haut de mon corps habillé d’une belle lingerie – merci mon dieu de m’avoir fait choisir cela ce matin. Entre son manque d’énergie et le mien, aller dans ma chambre était un véritable parcours du combattant mais nous y étions arrivés sans trop savoir comment. Qu’il retire sa sonde ne me plaisait pas trop, mais.. C’était indispensable, pour la suite, je suppose.
Travis m’allongeait sur mon lit avec une délicatesse que je ne connaissais pas. J’avais peur de trembler, repartir à nouveau dans une crise et lui vomir dessus. Autant dire que ça casserait tout et que je m’en voudrais. Préférant oublier cela, cette fois-ci ce fut à mon tour de l’embrasser avec une passion ardente. Mes mains glissaient sous son t-shirt, caressant sa peau douce. Je m’étais promis que si un jour nous devions coucher ensemble, il aurait repris du poids, mais nous étions engagés bien trop loin pour nous arrêter. Retirant son haut bien trop encombrant, je le laissais prendre place entre mes jambes, rougissant encore une fois sans trop assumer pourquoi. Il me rendait totalement différente et je ne pouvais pas dire que c’était uniquement le manque de drogue qui me rendait ainsi. J’avais l’impression de redevenir celle avant d’avoir commencé la drogue. Une Sarah qui pouvait entendre et écouter son cœur battre pour un homme qui se montrait très doux et si tendre. Et je connaissais assez bien mon.. ami ? pour savoir qu’il prendrait soin de moi. Comme personne jusqu’à maintenant.
Voilà pourquoi je craquais. Je ne remettais pas toute la faute sur Travis, mais je ne savais plus comment prendre l’avancé de ces derniers mois. Tout allait trop vite et je perdais pied. Lui c’était toujours parfaitement bien comporté alors que moi.. Il ne voulait pas m’embêter et il avait l’habitude que l’on l’abandonne. Comme si je me sentais mieux avec ses paroles.. Tout ça avec ma dernière question et j’avais terminé la tête dans les toilettes. Je n’avais même plus rien à rendre, en réalité. Ma gorge et mon estomac me brûlaient tant c’était douloureux. Ce fut un peu moins horrible lorsque mon colocataire vint à ma rescousse, mais je ne me sentais pas mieux pour autant. J’aurais préféré qu’il n’assiste jamais à ça. Envoyer une image d’une fille « parfaite », toujours apprêtée et souriante avec un caractère bien trempé, c’est ça, mon quotidien. Pas ce que j’étais entrain de faire.
Une fois la torture achevée, je me redressais légèrement, quelque peu fiévreuse encore. Mes yeux plongeaient dans les siens où je pouvais lire du soutien. Comment pourrais-je détester un homme comme lui ? Il ne m’en veut pas. Mon cœur faisait un looping avant de danser le carnaval de Rio. Nos lèvres se scellèrent et cela me faisait que c’était notre quatrième baiser. Pourquoi est-ce que je les compte ? Peut-être parce qu’un jour, j’aimerais ne plus arriver à le faire.. Me relevant avec lui, cette pensée me fit légèrement rougir alors que je continuais ce baiser inattendu et presque inespéré. J’aurais pu le repousser, mais l’excuse que j’aurais présentée aurait tout foutu en l’air. Embrasser quelqu’un avec un arrière goût de vomi n’a rien de sexy. Cela ne semblait pas le gêner donc.. Je préférais me taire, pour une fois et laisser les choses venir naturellement.
Le baiser s’arrêtait en douceur, sans que mon cœur ne cesse d’exploser. Mon ventre s’y mit aussi – vous savez, l’histoire des papillons et des feux d’artifice – quand ses lèvres revinrent contre les miennes, plus chaudement cette fois-ci. Ma seule appréhension était de briser cet instant avec un mot ou un geste de travers. Je ne savais pas comment me comporter et c’était bien la première fois que je perdais tous mes moyens devant un homme. J’avais pris l’habitude d’aller très vite, hop c’est fait et basta. Un peu comme notre rencontre au Spring Break, bien que je n’avais pas franchement voulu le quitter mais.. Ce n’était pas possible autrement à cette époque. Là, c’était différent. Mon t-shirt venait de se faire la malle, dévoilant le haut de mon corps habillé d’une belle lingerie – merci mon dieu de m’avoir fait choisir cela ce matin. Entre son manque d’énergie et le mien, aller dans ma chambre était un véritable parcours du combattant mais nous y étions arrivés sans trop savoir comment. Qu’il retire sa sonde ne me plaisait pas trop, mais.. C’était indispensable, pour la suite, je suppose.
Travis m’allongeait sur mon lit avec une délicatesse que je ne connaissais pas. J’avais peur de trembler, repartir à nouveau dans une crise et lui vomir dessus. Autant dire que ça casserait tout et que je m’en voudrais. Préférant oublier cela, cette fois-ci ce fut à mon tour de l’embrasser avec une passion ardente. Mes mains glissaient sous son t-shirt, caressant sa peau douce. Je m’étais promis que si un jour nous devions coucher ensemble, il aurait repris du poids, mais nous étions engagés bien trop loin pour nous arrêter. Retirant son haut bien trop encombrant, je le laissais prendre place entre mes jambes, rougissant encore une fois sans trop assumer pourquoi. Il me rendait totalement différente et je ne pouvais pas dire que c’était uniquement le manque de drogue qui me rendait ainsi. J’avais l’impression de redevenir celle avant d’avoir commencé la drogue. Une Sarah qui pouvait entendre et écouter son cœur battre pour un homme qui se montrait très doux et si tendre. Et je connaissais assez bien mon.. ami ? pour savoir qu’il prendrait soin de moi. Comme personne jusqu’à maintenant.
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
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Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
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- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Nous rhabillant tranquillement, je tremblais toujours alors que je me calmais progressivement. Je n’osais pas trop parler, ne sachant pas si j’allais encore dire une bêtise ou quoique ce soit d’autre. Finissant de me vêtir, je me tournais vers Travis à ses paroles avant de paniquer. Il venait de s’écrouler par terre. Comme ça. Après m’avoir dit être attaché à moi et après que nous ayons passé un merveilleux moment ensemble. « Travis ? » murmurais-je, les larmes aux yeux et la gorge serrée. Je ne perdis pas de temps avant d’appuyer sur le bouton d’appel pour les infirmiers avec frénésie, secouant légèrement mon ami de l’autre main pour qu’il revienne à lui. Une infirmière apparut, essoufflée et en voyant mon colocataire au sol, elle appela de l’aide immédiatement avant de se précipiter vers lui. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » « Il a fait un gros effort physique et il s’est écroulé » dis-je entre deux sanglots. « Qu’est-ce qu’il a fait ? Pourquoi est-ce qu’il n’a plus sa sonde ? Pourquoi est-ce que tu l’as laissé faire ?! » Ses paroles me brisaient en plus du ton qu’elle employait. Je n’avais même aucune réponse à lui apporter, tant je me sentais coupable.
Une horde d’infirmiers arrivait avec un médecin et tous m’écartèrent de Travis. « Aucun pouls, son cœur ne bat plus » dit la première infirmière. Qu..quoi ? Mes sanglots reprirent de plus belle. Son cœur ne bat plus = il est mort. « Cette jeune fille était avec lui » me désigna-t-elle alors que ma psychologue arrivait dans la pièce et fonçait vers moi. « Sarah ? Que s’est-il passé ? » me demanda-t-elle avec douceur et inquiétude à la fois. « Effort physique » « Lequel ? » « Je..je ne..peux..pas.. » soufflais-je alors que dans ma tête, l’idée qu’il ne soit plus de ce monde s’installait au fur et à mesure. « Il..mort.. » balbutiais-je alors qu’elle tentait de me retenir. Sauf que fuir me semblait indispensable. Je ne pouvais pas rester à côté de son corps inerte. Alors j’avais bousculé tout le monde pour courir. Au vue de mes repas de la journée, je ne savais pas où j’avais trouvé l’énergie nécessaire pour faire ça.
« Laissez-là ! » entendis-je alors que des pas avaient tenté de me prendre en chasse. Je ne savais pas où je comptais aller. Loin. Très loin d’ici. La peur me donnait la force de continuer ma course alors que je me retrouvais dans le jardin, allant me poser près de Gustavo, laissant mes larmes coulées sans retenue. « Pas déjà.. » soufflais-je entre deux sanglots. « Emilie, ne le ramène pas déjà à toi.. c’est trop tôt.. » murmurais-je en essayant – en vain – de me calmer. « Laisse-le moi encore.. » Je ne voulais pas croire que tout s’arrête déjà, comme ça, en une fraction de seconde. « Pas maintenant.. pas comme ça.. » soufflais-je, le cœur lourd. « Sarah ? » Je relevais doucement les yeux vers Rachel. « Ne fuis pas, je n’avancerai pas plus » À croire qu’elle me connaissait déjà par cœur. « Travis est en vie » Mes yeux s’écarquillèrent. Comment ? « Il a fait un arrêt cardiaque, mais son cœur est reparti, il a besoin de repos et de reprendre des forces » Quel soulagement.
« Tu peux aller le voir et rester à ses côtés.. pas dans le même lit, par contre » Je rougis alors que mes larmes s’évaporaient doucement. « Promets-moi de faire attention à l’avenir, pour vous deux » Je hochais la tête vigoureusement alors que je me relevais en chancelant légèrement. « Il y a à manger dans sa chambre, n’hésite pas » Je passais à côté d’elle, lui offrant un regard plein de compassion et de remerciement pour tout ce qu’elle fait. Finalement.. Je vais rester ici et me battre. Avec Travis. Je ne tardais pas à rejoindre sa chambre. Il dormait paisiblement, sa sonde présente alors que je glissais ma main dans la sienne en m’asseyant sur mon lit pour la nuit à venir. « Ne refais plus jamais ça, Travis » dis-je très sérieusement, bien qu’il ne puisse pas me répondre. « Je ne partirai plus, alors ce n’est pas une excuse pour que tu le fasses » râlais-je avec un léger sourire. Je m’allongeais sur mon lit tout en caressant sa main. Je mangerais demain, quand il sera réveillé. « Non, je ne t’en veux pas de t’attacher à moi car.. Je me suis aussi attachée à toi » glissais-je tout bas avant de m’endormir, apaisée.
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