YESTERDAY'S NEWS |48
- Gwyneth BarclayKingdom Come
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Dollars : 3053
Messages : 286
Date d'inscription : 12/07/2018
Avatar : Emily Rudd.
Crédits : littlewildling (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Adélaïde Sullivan.
Âge du personnage : Vingt-deux ans. (17/01/2000)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Family don't end with blood.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Traductrice dans une maison d'édition.
Études (passées ou en cours) : Langues.
Hobby : Changer de couleur et de longueur de cheveux. • Le surf. • Les jeux vidéos.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Ça faisait quelques jours que Gwyneth était revenue de son pseudo-voyage en Europe avec son oncle. La réalité voulait qu'elle n'avait jamais mis les pieds en Europe ou tout du moins pas dans un pays dit civilisé. Arrêt d'urgence sur une île perdue au milieu de nulle part. Île qu'ils avaient cru déserte jusqu'à ce que des indigènes ne viennent à leur rencontre. Depuis qu'elle était revenue, elle se demandait qui était les plus civilisés finalement. Il lui avait fallu quelques jours pour se remettre, notamment de la fatigue et des petites blessures et courbatures causées par le milieu sauvage - et par sa petite soirée entre filles qu'elle avait fait le lendemain de son retour avec Celeste, certes... saleté de gueule de bois. Aujourd'hui, ça allait mieux et ça se voyait dans le miroir. Elle n'avait quasiment plus de cernes, ses yeux n'étaient plus rouges de son allergie et pour sublimer le tout, elle avait pris un beau bronzage sur l'île. Enfin un bronzage... disons que comparé à d'autres filles, elle était passée de blanc clair à blanc foncé. C'était déjà ça!
Vêtue d'une robe blanche à l'aspect dentelle, ça faisait bien une petite heure qu'elle était dans la salle de bain. Fait assez rare pour le notifier. La jeune Barclay n'était pas spécialement friande du temps excessif dans la salle de bain. Trois tonnes de maquillage, deux milles produits dans les cheveux, cinq tenues différentes et une dizaine de bijoux essayés... non, c'était vraiment pas son délire. Elle connaissait assez ses fringues pour les matcher rapidement ensemble, elle laissait toujours ses cheveux sécher naturellement, elle détestait les bijoux en dehors de ses précieuses montres et quant au maquillage, elle en mettait très peu, se contentant d'un coup de mascara en général. Mais pas ce soir parce qu'elle lui avait promis. Elle avait fait l'effort de sortir le fond de teint - qui restait néanmoins une poudre légère -, un rehausseur de teint, ses fards à paupières et tutti quanti. Une vraie préparation de gonzesse qui la soulageait quand c'était enfin terminé. « Comment elle font pour faire ça tous les matins, sans déconner. » qu'elle se disait devant le miroir. Perte de temps selon elle et encore... elle était loin des trois couches de maquillage que peuvent porter quotidiennement certaines filles.
Pour la surprise du soir, elle avait opté pour des talons blancs cassés. Le genre de chaussures qu'elle ne mettait jamais quand elle était avec ses potes. Il fallait dire qu'elle mettait peu de robes aussi et quand c'était le cas, c'était des robes assez looses pour les porter avec des doc martens ou des converses. Ça faisait bizarre de se voir ainsi dans le miroir. Même son oncle qui ne lui disait pas grand chose sur ses tenues en général lui avait souligné qu'elle était jolie, l'éclat ému dans son regard comme s'il réalisait que la petite fille qu'il avait recueilli chez lui devenait une adulte de plus en plus chaque jour. Une sensation qui faisait plaisir à Gwyneth quand elle quittait la voiture d'Aeddan qui l'avait accompagné jusque chez Noa. Il devait être dans les environs de vingt heure quand elle sonnait à la porte, comme convenu, avec un peu d'avance même. Quand la porte s'ouvrait sur Noa, elle relevait son regard vers lui, sourire amusé sur ses lèvres à la couleur rehaussée d'un léger baume. « Je vais avoir l'occasion de me repoudrer le nez et tu pourras rien y faire, James. » Elle s'approchait de lui pour un hug qui durait de longues secondes. « Ça me fait plaisir de te voir. Comment tu vas? » Non pas qu'elle avait cru y rester sur l'île, il ne fallait exagérer quand même mais clairement, l'inquiétude du jeune homme qu'elle avait lu dans ses messages et les derniers échangés avant son voyage donnaient à cette étreinte un aspect singulier.
- Noa JamesI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 23 ans
Nationalité(s) : Américano-Sud-Africain
Mon personnage, en 5 mots : Héritage ; Responsabilités ; Argent ; Manipulation ; Indépendance
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Étudiant
Études (passées ou en cours) : Histoire de l'Art
Hobby : La lecture • Se promener avec Ellen • Les courses - spectateur et participant • Les jeux d'argent •
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Avec : Gwyneth, vu qu'il s'en rapproche par intérêt
Elle est là, face à moi. L'étreinte se termine, et je reste là quelques instants à la regarder. À me demander comment lui dire alors je prends sa main dans la mienne, joue quelques instants avec ses doigts. C'est simplement pour éviter son regard, juste un peu plus longtemps, avant de finalement garder ses doigts entremêlés avec les miens. Je pince les lèvres et lui annonce : « Il faut que je t'avoue quelque chose d'important. » Je rouvre les yeux et sursaute. Ellen rentre de dehors et vient s'allonger sagement près du canapé, mon téléphone vibre sur la table basse et je me rends compte que je suis bêtement endormi. Sans doute l'idée que Nicolas puisse débarquer en ville, avec ses principes ou au contraire, son absence totale de limites, et qu'il vienne causer des problèmes. Je m'assieds et attends quelques instants que l'appel soit terminé. Et je me rends en cuisine. Cette fois, Ellen est sur mes traces prête à subtiliser le moindre micro-morceau de kiwi qui pourrait choir sur le sol.
Finalement, quand je constate que l'heure approche, je laisse tout ce qui est sensible hors de portée de la chienne, même mon verre dans lequel elle serait encore capable d'aller boire. Je me rends à la salle de bains où je passe... à peu près le même temps qu'habituellement. Je ne me sépare jamais de ma chevalière sur laquelle sont gravées mes initiales, comme celle des hommes de ma famille. Je passe une chaîne autour de mon cou et me rapure avant de – et je sais que Joe n'attend que de voir si le mythe est vrai – remettre un peu d'ordre dans mes cheveux. Je porte une chemise noire de laquelle j'ai défaits juste les boutons du haut et j'ai passé un pantalon sombre également, rien de vraiment formel malgré tout, à mon sens. Je passe du temps à regarder si mon apparence globale me convient. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a trois miroirs au mur, un bien droit et deux inclinés pour que je puisse avoir une vue globale meilleure. Je m'inspecte puis me toise du regard l'espace d'un instant. Pourquoi est-ce que je fais tout cela ? Est-ce juste pour un petit service qu'il m'a demandé de rendre ou parce que je ressens comme...
Une voiture ralentit devant la maison. Je tourne le dos à mon propre reflet. Ce doit être elle. Peu importe ce que je peux penser, ou à quel point elle peut avoir l'air sympathique. J'ai le sens des priorités et la première entre toutes est notre clan. Il faut toujours faire passer les siens d'abord et c'est pour eux qu'un jour, je pourrais la regarder avoir peur sans céder, je pourrais la regarder pleurer sans vouloir sécher ses larmes, je pourrais la regarder s'enfoncer dans l'obscurité sans retenir sa chute. Au contraire. Nous sommes comme ça, nous, les James. On ne recule pas. On continue d'avancer, quoi qu'il nous en coûte. Je quitte la pièce, laissant derrière moi l'odeur discrète de mon parfum. Ça sonne à la porte, et je m'y rends, accompagné d'Ellen. Cette chienne, c'est un rappel constant que nous ne revenons pas en arrière. C'est le cadeau de remerciement pour avoir donné le dernier mot, comme si mon avis avait vraiment eu un impact sur cette famille maudite. Comme si le bonheur des Barclay avait à un moment dépendu de ma réponse. Et pourtant, quand je regarde Gwyneth dans le blanc des yeux, j'ai toujours peur qu'elle me demande pourquoi, pourquoi j'ai donné cette réponse-là.
Elle ne sait pas. Elle était peut-être en train de rire, de chanter, de danser, de dormir quand un pan entier de son existence s'est effondré. Elle ne saura jamais. J'ouvre la porte, fort de mon assurance. Elle ne saura pas. Personne ne saura. En guise de salutations, elle fait allusion à notre dernier échange et je croise les bras comme en guise de défi en lui répondant qu'elle aura probablement oublié dans quelques minutes. Elle s'approche et je la prends dans mes bras naturellement, sans forcer non plus le plaisir que j'ai à la voir là. Je lui souris, sûr de moi, puis réponds simplement : « Je suis aussi heureux de te voir, c'est à moi de te poser cette question n'est-ce pas ? » Je lui fais un signe de tête, l'invitant à venir avec moi : « Suis-moi. »
Je la conduis à la cuisine, d'un style à mon sens peu moderne mais que j'apprécie. Du bois peint en gris clair, un plan de travail clair débarrassé des indices de mes pêchés sucrés mais que Joe connaît de toutes façons. Je m'appuie sur le dit plan pour lui faire face et annonce que j'ai fait quelque chose de simple, qu'elle ne soit pas trop déçue. Mais surtout, c'est le dessert qui me donne déjà envie d'être une heure plus tard. Je profite de cette pauvre distance entre nous pour la regarder et me permets de commenter sa tenue d'un épuré « Tu es superbe. » Je me prive néanmoins d'une plaisanterie comme « ce séjour sur cette île t'a réussi ». J'esquisse un sourire amusé et précise « des talons jusqu'au bout des cils. » Je tends la main dans sa direction. « Allez viens, allons nous poser, je t'amène un apéritif. »
- Gwyneth BarclayKingdom Come
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Sourire décontracté au coin des lèvres, Gwyneth se faisait un plaisir de passer un moment avec son ami. Peut-être aurait-elle dû être un peu plus stressée à l'idée de passer un instant en tête à tête avec lui, surtout ainsi apprêtée et après leur dernier échange de sms avant de s'échouer sur une île. Pourtant, il n'en était rien. Elle restait naturelle avec lui comme avec tout ceux qu'elle fréquentait. Elle n'était pas nature à stresser, encore moins pour si peu. Si les choses devaient se faire, elles se feront. Elle était loin des filles de son âge à interpréter le moindre signe, la moindre parole. Elle se sentait juste bien en sa compagnie et ça lui suffisait. « Je crois que j'ai jamais autant apprécié ma relation avec mon lit mais tout va bien. » Elle en riait mais le confort lui avait manqué sur l'île. Dormir quasiment à même le sol... autant dire qu'elle n'avait tout simplement pas dormi et qu'elle avait même préféré abandonner l'idée d'être allongée pour mieux s'asseoir. Elle s'était endormie dans cette position d'ailleurs et ça n'avait pas spécialement plu à son dos. Heureusement pour elle, sa jeunesse faisait qu'elle s'en était vite remise, de son dos et de son manque cruel de sommeil. Elle préférait omettre les sensations qu'elle avait ressenti au moment de l’atterrissage brutal sur l'île, loin de vouloir se remémorer cette crise d'angoisse et de panique qu'elle avait subit. « J'ai quelques photos, je te montrerais si tu veux. » disait-elle alors qu'elle s'était accroupie pour octroyer quelques caresses à Ellen qui ne s'était pas échappée cette fois, loin d'être consciente de ce que représentait cette chienne pour son propriétaire.
Elle se redressait et le suivait dans la cuisine, ses talons claquant contre le carrelage. L'annonce d'un repas simple amenait une réponse qui l'était tout autant. C'était très bien. Joe n'était pas de ces gamines de riches à fréquenter des établissements étoilés chaque weekend. Son oncle lui apprenait la valeur de l'argent en lui faisant vivre un train de vie s'approchant de la classe moyenne, en dépit d'habiter une somptueuse villa. Alors la cuisine faite avec enthousiasme lui convenait très bien et satisfaisait sans mal ses papilles. En revanche, il piquait sa curiosité. « C'est secret défense ou tu peux me faire saliver d'avance en me disant ce que c'est? » Plus qu'à souhaiter que c'était un dessert qu'elle aimait et surtout auquel elle n'était pas allergique. La moindre trace d'arachide et c'était l'hôpital assuré ou, au mieux, la privation de dessert. Autant dire qu'elle préférait la seconde option. « Merci, c'est gentil. Je risque de les enlever au cours de la soirée par contre, j'ai pas l'habitude, tu es prévenu. » Si Joe et les talons, ça ne faisait pas trente-six non plus, elle n'en était pas moins peu habituée à en porter et le mal de pieds se faisait rapidement sentir après quelques heures. « Tu es pas mal non plus, tu devrais mettre des chemises noires plus souvent. » A vrai dire, à y regarder de plus près, il était plus que mal dans cette chemise... Une pensée qui s'échappait au fil de ses pas en le suivant au salon, l'évocation de l'apéritif la faisant sortir de ses songes. « Pas trop chargé hein, que je puisse être capable de lire les étiquettes de tes produits de beauté. » Elle en riait mais ça l'obsédait presque de savoir. Passant ses mains derrière sa robe pour l'aplatir, elle prenait place, croisant naturellement les jambes. « Ca fait longtemps que tu as Ellen? » qu'elle demandait naturellement en voyant que le carlin les avait suivi.
- Noa JamesI'm a Mother Fucker
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J'esquisse un sourire à sa remarque sur son lit. Moi aussi, j'adore mon lit. Les matinées où je peux faire des grasses mat jusqu'à perdre le compte des heures, ça me fait du bien. Lorsque je me rends dans la maison familiale, ce n'est pas très bien vu mais lorsque j'étais enfant et que nous avions la chance d'avoir l'école à la maison – enfin surtout moi vu l'âge de mon frère – j'avais souvent cette dérogation maternelle pour repousser un peu l'heure du réveil. Je préférais vivre tard dans la nuit et éviter les courses pressées et empressées du matin en ville. Lorsque tout le monde dort, on a parfois cette impression que les lieux nous appartiennent. Cette rue qu'on doit partager en journée n'est qu'un terrain de jeu quand les ombres s'amusent avec les lumières artificielles. L'inclinaison du visage de Gwyneth fait d'ailleurs jouer un doux clair-obscure sur ses traits fins. Elle s'accroupit pour porter son attention sur Ellen qui reste près d'elle, sans foi ni loi cette chienne. Je la regarde en croisant les bras sur mon torse puis m'étonne tout de même qu'elle ait pris le temps de prendre quelques clichés mais peut-être aurais-je fait la même chose, qui sait.
J'esquisse un sourire. En manque de mes précieuses accompagnatrices pharmaceutiques, j'ignore même si j'aurais pu monter dans un autre avion, même chargé de nous ramener aux États-Unis. J'invite Gwyneth à me suivre et Ellen me manque pas de nous emboîter le pas, évidemment. Je souris en coin en tournant doucement le visage vers mon invitée lorsqu'elle me demande ce que je lui ai fait. Je ne suis pas un cordon bleu, je n'ai jamais eu ce feeling avec les herbes, les arrangements des saveurs, je suis plus un copieur de la cuisine des autres. « Je nous fais des hamburgers de foie gras avec quelques frites de courgettes. Pour l'entrée, j'ai essayé des palmiers à la sardine, tu me diras ce que tu en penses »
Pour le dessert, elle le verrait bien quand ça arriverait. Et si elle n'aimait pas, j'avais toujours un plan de secours, considérant l'énorme quantité de sucre sous toutes ses formes comme un plan B acceptable. Je prends le plateau avec les palmiers puis ouvre une bouteille de champagne que je verse avec un fond de jus d'orange bien frais. Je tends un grand verre à Gwyneth puis prends le mien avant de l'avancer dans sa direction. Proposant un toast informel, je lui annonce « À ton retour, donc. » Je cale mon dos dans l'un des fauteuils et baisse le visage quelques instants avant de la remercier pour son compliment. Je porte le verre à mes lèvres puis fais un signe de la tête à Ellen qui prend appui sur le petit marche-pied toujours posé au coin du canapé. Elle saute dessus puis vient à côté de moi avant de tourner cinq fois sur elle-même et de s'installer enfin.
Je passe ma main libre contre mes cheveux puis essaie sans trop de conviction de convaincre Gwyneth que je ne suis pas cet homme qu'elle imagine. En vrai... je suis ce genre d'hommes. Je ne pense pas être intolérant envers les autres mais moi, je ne me laisse pas de Joker au quotidien. Et on ne m'en donnera pas à l'avenir. J'aspire un jour à travailler activement avec mon père, sans me cacher de ma mère et je veux qu'ils soient fiers de la manière dont je mènerai mes hommes et mesd affaires. Je me tourne vers la petite boule de... poils ? Gras ? Boudins ? Comme pour chercher ma réponse. Finalement, j'opte pour un voile de vérité sur un souvenir dérangeant malgré tout puis réponds : « Oui, quelques années. J'ai dû prendre une décision difficile et un soir, mon père l'a ramenée d'un refuge. Elle avait deux ans. Et on s'est bien entendus. » dis-je d'un air léger en posant mon verre pour prendre l'un des palmiers. Je ne sais pas vraiment s'il était fier de moi et si c'était sa façon de me féliciter ou s'il voulait me consoler. Quelle importance, maintenant ? « Alors, ton oncle t'a donné la permission de quelle heure ? »
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Il lui avait parlé d'un dîner simple. Gwyneth s'attendait sincèrement à un repas sans prétention, de celui que l'on fait entre amis, à la bonne franquette comme on dit. Loin d'elle l'idée du véritable repas qu'il lui présentait par quelques mots. Rien qu'aux traits de son visage, on devinait l'étonnement de la jeune femme. « C'est ça que tu appelles un repas simple? » Un rire passait ses lèvres. Pour elle, un repas simple, ça s'apparentait davantage à une grosse salade de riz à partager avec un bout de viande au barbecue et un dessert acheté chez le pâtissier, par exemple. Pour le coup, elle ne s'attendait vraiment pas à ça mais elle en était davantage touchée. Il avait pris le temps de cuisiner et ça lui faisait sincèrement plaisir, c'était une attention qui ravivait son sourire. « Je me demande ce qu'est un repas élaboré pour toi du coup. » Ceux qui sortent des restaurants étoilés, probablement. Les menus aux noms à rallonge à contrario du contenu dans l'assiette qui ressemble à une pauvre Saint Jacques avec un bout d'herbe en équilibre dessus. Autant dire que l'estomac de Gwyneth se contentait davantage des repas simples à la James.
« Tu fais jamais les choses à moitié hein. » qu'elle disait à la vue de la bouteille de champagne. Déjà quand il les avait invité, Celeste et elle, il avait tout prévu de A à Z pour les mettre à l'aise, pour les boissons, pour les transats etc. Ce soir, il avait une fois de plus tout pensé dans les moindres détails. Un dîner entre amis qui se voulait un peu prestigieux que ce la convention voulait. De quoi la rendre un peu intimidée, sans que cela ne se voit vraiment sur son visage mais se lise aisément dans ses iris quelque peu fuyants. Elle n'accrochait ses pupilles que lorsqu'il portait un toast et qu'elle faisait tinter leurs coupes. « A ce dîner qui promet d'être plein de surprises. » Est-ce qu'elle parlait de son essai sur les palmiers de sardines? Sur le dessert non révélé? Sur le déroulement de la soirée? Sur la nature du dîner en lui-même? Elle laissait planer le doute comme il l'avait fait quelques minutes avant.
Un instant pour lui répondre, celui de la réflexion, et il laissait les mots s'échapper, transformer quelque peu le sourire de Gwyneth. Un sourire qui portait en silence ses excuses, celles d'avoir évoquer sans le savoir un moment pas spécialement drôle de la vie de Noa. Si seulement elle savait.. mais elle ne savait rien et son instinct lui disait simplement de ne pas en parler plus, de ne pas retourner le couteau dans la plaie comme on dit et davantage surfer sur la vague Ellen... ou les bourrelets d'Ellen. « J'ai bien l'impression qu'elle s'entend avec tout le monde. » Elle n'avait pas l'air d'être une chienne bien difficile, plutôt sociable même à partir du moment où il y avait à manger et des gratouilles à gagner. « Tu sais toujours pas pourquoi elle a tendance à fuir de chez toi? » On sait jamais, peut-être qu'un de ces quatre il va la suivre et comprendre le pourquoi du comment.
Son verre se portait à ses lèvres puis elle suivait le mouvement de Noa, attrapant un palmier qu'elle cassait de ses doigts pour mieux y goûter. « Deux heures. » Plutôt sympa dans le genre, elle ne pouvait pas lui retirer ça, elle avait de la chance qu'il puisse lui faire confiance à ce point. « Il a absolument tenu à m'emmener et venir me chercher. Et il est très ponctuel. » Il risquait même d'arriver en avance mais saurait très certainement se faire silencieux jusqu'au deux heure fatidique et là, ils n'auraient que quelques minutes pour se saluer. Il était intransigeant là-dessus mais dans un sens, elle pouvait le comprendre. Elle était déjà relativement libre, le minimum était de ne pas en abuser. « C'est très bon. » qu'elle disait dans un sourire à propos du palmier alors qu'elle en prenait déjà un autre, révélant sous ce dernier un survivant du four. « Dis donc, tu t'es un peu loupé sur celui-là. » Un palmier fortement doré, pas encore brûlé mais ce n'était pas loin. « Fais gaffe, ta perfection commence à ressembler à un palmier... elle s'effrite. » Est-ce que Noa James avait un petit défaut de cuisto?
« En parlant de perfection... » Une gorgée de boisson plus tard, elle sortait son téléphone du décolleté de sa robe, relevant son regard sur Noa. « Me regarde pas comme ça, toutes les gonzesses le font quand on a pas de poche. » Juré, parfois le décolleté ressemblait davantage à un sac à main qu'à un décolleté. Bon là, en l'occurrence, elle n'avait que son téléphone. Fouillant un instant dedans, elle affichait la photo du village des autochtones qu'ils avaient croisé en pleine forêt. « Je te fais confiance pour en parler à personne, ils veulent pas que leur existence sorte de nos cercles proches. » Parce qu'ils étaient tout humains qu'eux et savaient parfaitement que les étrangers qu'ils étaient ne pourraient pas garder ça pour eux. Ils les avaient donc autorisé à en parler mais seulement à leurs proches et qu'il le veuille ou non, Noa en faisait partie au regard de la brune. « Tu peux les faire défiler, il y en a quelques unes. » Notamment celle des habitants en question, du rite de passation de pouvoir, de la mer et du sable blanc le lendemain quand il faisait beau, de la magnifique crique naturelle dans laquelle ils s'étaient baignés. Clairement pas un weekend de cauchemar. Et parmi tout ça, la photo de Noa, celle qu'il lui avait envoyé et qu'elle avait enregistré.
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Elle semble surprise et me demande si c'est ma conception du dîner simple. Oui, je ne dis pas ça pour me faire mousser ou faire celui pour qui l'excellence est le quotidien mais il reste de la vaisselle précieusement rangée à sa place. Pour recevoir, ma mère aurait d'ailleurs installé un beau chemin de table au-dessus de la nappe, ce que je n'ai pas fait non-plus. Peut-être suis-je un peu négligeant après tout... Je hausse des épaules sans trop savoir quoi répondre. J'aurais pu nous faire quelque chose à manger à la main, quelque chose de moins onereux mais on ne peut décemment pas se refuser ce que le palet réclame. Et puis, je n'ai pas passé tant de temps en cuisine, et je ne l'ai pas pris comme une tâche désagréable. Je lance une œillade vers la table puis lance que nous aurions probablement mangé sur la grande table pour un repas élaboré, mais là, je nous réserve plutôt la table basse. J'ai téléchargé quelques vieux films, encore en noir et blanc, et nous mangerons donc devant la télévision, si elle est d'accord. « Tu fais jamais les choses à moitié hein. » Je relève les yeux vers elle et avec toute la candeur qu'elle peut laisser entendre, je lui pose cette question : « Est-ce que ce serait mal ? »
Sans doute jugera-t-elle que oui quand cette implication dans ce que j'ai à faire l'amènera dans une position temporairement inconfortable... Sans vraiment cacher mon appétit pour ce qui est bon – tout ce qui est bon – j'affiche un sourire en coin puis désigne la bouteille d'un bref mouvement du menton : « Pourquoi accepter le moyen quand on peut avoir le meilleur ? » Je ne suis pas que pourri gaté, je m'apprends le travail manuel, de servir les autres et l'humilité. Ce sont des leçons que mon père n'a pas tâché utile de m'inculquer et ma mère n'a jamais accepté que nous ne portions jamais la moindre assiette à mettre sur la table. Et nous n'insistions pas non-plus, il faut dire.
Je lève mon verre et trinque avec elle, planant sur ce flou qu'elle laisse planer... Finalement, nous parlons d'autres choses, notamment d'Ellen. À vrai dire, ce n'est pas que parler de moi me gênerait vraiment, si ça ne la concernait pas en quelques sortes, mais je ne suis pas vraiment un sujet bien intéressant et je ne cherche pas à l'être. Je ne pensais pas qu'elle le serait, elle.
Je regarde la petite chienne, je ne me suis pas étendu sur le sujet, surtout qu'elle revient toujours de ses petites sorties. « J'ai supposé qu'un voisin lui donne aussi à manger dans le coin. Mais elle ne doit pas aller bien loin. » Je prends un palmier, et imagine la voiture des Barclay ralentir silencieusement devant la maison avec l'oncle au volant. Je sais à quoi il ressemble, forcément, même si nous ne nous sommes jamais rencontrés. De ce que j'en ai vu, il semble porter un certain charisme. Il n'a pas l'allure d'un criminel, ni celle d'un type bien, mais est-ce qu'on peut vraiment voir ça sur une photo ? En tout cas, le message est clair. Il attendra devant la maison à deux heures tapantes. Je ne m'attendais pas trop à devoir le rencontrer, ou du moins si tôt. Je ne sais pas si je sortirai... Mais la correction m'y contraint quand même. Soit, il verra ma tronche mais ça ne posera sans doute pas de problème. Pour lui, je ne serai qu'un étudiant comme un autre.
Elle goûte les palmiers et je fais de même, oui c'est pas mal. Je souris quand elle dénonce le palmier trop cuit et tends la main vers elle pour l'attraper. « Fais gaffe, ta perfection commence à ressembler à un palmier... elle s'effrite. » Mais... « Est-ce que tu me vois vraiment comme parfait ? » demandé-je entre le jeu et la sincérité. D'un côté, je ne peux pas nier que forcément, ça me flatte un peu. Je travaille aussi à renvoyer cette image, je ne veux pas paraître faillible même si j'accepte mes défauts ou mes faiblesses. Mais bon, c'est une sorte de compliment non... Oh et puis, qu'est-ce que ça pourrait changer ? N'est-ce pas qu'une simple mise en scène pour moi, normalement ?
« En parlant de perfection... » Et là elle sort son téléphone de son... enfin, de son décolleté. Je la regarde, septique et un peu surpris par la manœuvre. Manifestement, mon visage laisse entrevoir ma surprise parce qu'elle enchaîne : « Me regarde pas comme ça, toutes les gonzesses le font quand on a pas de poche. » Mais pourquoi ne pas prendre un sac ? Joe a quelque chose d'un peu imprévisible de temps à autres... Finalement, elle me montre une photo avec son téléphone surprise dont l'emplacement me laisse toujours dubitatif. Je m'assieds tout près d'elle pour pouvoir regarder les photos et la remercie silencieusement pour sa confiance...
« Ne t'en fais pas, je garde très bien les secrets... » Je regarde quelques photos en imaginant quelle vie peuvent avoir les gens de cette île. Je ne me fais pas de commentaire sur leur mode de vie, n'ayant pas pour habitude de juger ceux qui ont des us et coutumes différents des miens, et qui ne nuisent à personne qui plus est. Le cadre est superbe, comme une parenthèse dépourvue de touristes, de passants, de regards curieux, une simple parenthèse. Je tourne le visage vers Gwyneth, j'aurais beaucoup à lui montrer si je rentrais un jour à la maison. Mais je garde cette pensée pour moi, ne voulant pas non-plus trop en dévoiler à mon sujet. Peut-être qu'un jour, ces informations anodines que je livre pourraient me porter préjudice. J'esquisse un sourire au coin des lèvres et la regarde, ses grands yeux perdus dans ce visage doux. « Tu as une miette, juste là » dis-je en retirant délicatement celle qu'elle avait véritablement au coin des lèvres.
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Âge du personnage : Vingt-deux ans. (17/01/2000)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Family don't end with blood.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Traductrice dans une maison d'édition.
Études (passées ou en cours) : Langues.
Hobby : Changer de couleur et de longueur de cheveux. • Le surf. • Les jeux vidéos.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Elle secouait négativement la tête à sa question, accompagné d'un sourire simple qui voulait tout dire. Non, il n'y avait pas de mal à faire les choses entièrement et correctement. Si on s'y attendait, ça ne prouvait que l'organisation de l'hôte. Si on ne s'y attendait pas, comme Gwyneth ce soir, ça rajoutait de la surprise. Une agréable surprise à vrai dire. Qui irait se plaindre de s'attendre à une auberge de jeunesse et de finir dans un hôtel? C'était exactement la même chose. Joe n'allait pas se plaindre que le niveau soit plus haut que ce qu'elle attendait. C'était seulement gênant, un peu, pas de quoi la faire fuir ou rougir pour autant. Un petit haussement d'épaules à sa question suivante à laquelle elle trouvait une réponse sans mal. « Pour en apprécier davantage la valeur quand on y a le droit j'imagine. » Elle était là la plus grande différence entre Noa et Joe. Accepter le moyen pour avoir conscience du précieux. C'est dans cet esprit que ses parents et son oncle par la suite avaient élevé la jeune femme. En dehors d'un logis que tout le monde ne peut pas s'offrir, on ne pouvait pas dire que les Barclay vivaient dans un luxe excessif. Au regard de Joe, ils avaient une vie facile certes mais qui restait dans la simplicité. Jamais on ne les verrais avec un barbecue en marbre dans le jardin ou un gadget de ce genre que seuls les riches ont la folie d'avoir. Ce foie gras dont Noa semblait avoir fait une banalité, c'était un repas de fête pour Joe ou éventuellement lors d'un repas au restaurant. La richesse pour Noa était vraisemblablement plus anodine que pour Gwyneth.
« Ça expliquerait que certains plis de peau disparaissent. » disait-elle en riant à propos d'Ellen. Autrement dit que le surplus de peau se tendait par un poids plus important que la moyenne des chiens de sa race. Non, Ellen n'était pas grosse mais elle était pas non plus dans les plus petits pour son genre. Elle arrivait encore à sauter sur le canapé pour aller près de son maître, c'est que ça allait. Joe avait été trop tentée par la bêtise, comme souvent.
Morceau de palmier entre les dents, il la surprenait à lui renvoyer la bêtise. Comme un bâton qu'on lance et qui revient par surprise parce qu'on a pas fait attention qu'il s'agissait d'un boomerang. Celle-là, elle ne s'y attendait pas non plus. Décidément. Est-ce qu'elle le considérait comme parfait? « A ton avis? » Retour de question, surtout pour gagner quelques précieuses secondes et trouver la réponse la plus appropriée. Celle qui ne tardait pas à tomber, comme une évidence. « Tu as cassé un truc avec ce palmier presque brûlé mais tu en étais pas loin. » Sourire amusé au bout des lippes quand elle concluait le pourquoi il n'était pas tout à fait parfait, avec ou sans palmier de la honte. « A vrai dire, ce qui t'empêches d'être totalement parfait, c'est d'être ami avec Celeste et moi. Il faut être un peu jeté sur les bords pour ça donc forcément... » Mais si on enlevait ces excuses bidons... pas vraiment besoin de le dire, n'est-ce pas?
« C'est bon à savoir ça. » Qu'il garde bien les secrets, loin de se douter qu'il en gardait de très sombres. Gwyneth n'y voyait qu'un bon ami, une bonne oreille à qui se confier sans la crainte d'une quelconque fuite aux oreilles d'autres personnes. Elle notait ça dans le coin de son crâne alors qu'elle s'armait de son téléphone sous le regard perplexe de Noa. Une fois les photos regardées, elle allait sûrement le laisser sur la table, ça serait préférable plutôt que de le remettre à sa place... bref. Les quelques étincelles dans les iris clairs de Barclay laissaient comprendre sans mal qu'en dépit de la fatigue, atterrir sur cette île, c'était une expérience extraordinaire, qu'on ne vivait qu'une fois dans la vie et dont elle comptait bien se souvenir le restant de ses jours. « Il y avait un petit garçon qui me suiv... » suivait partout. Une parole interrompue par celle de Noa, rapidement suivie d'un geste simple qui lui faisait redresser le visage du téléphone. Son regard s'arrêtait immanquablement dans le sien. Son bleu ciel croisait son bleu saphir et s'y perdait un instant.
Un instant de flottement qui durait une seconde à peine mais qui dans le crâne de la plus jeune des deux semblait prendre une éternité. C'est à ce moment-là qu'ils s'embrassent les héros du film, hein? C'est bien là, au moment où tout le monde se doute que ça va se faire... « Avais, du coup. » Elle était sérieusement en train de le reprendre sur sa conjugaison, là? C'était sa faute aussi! D'un coup d'un seul, il avait fait monter violemment un stress qui n'était pas là jusqu'à maintenant. Mais la véritable question qu'il fallait à se poser à cet instant était le pourquoi de ce stress? Pourquoi est-ce qu'elle ressentait ça à l'éventualité d'aller chercher ou de recevoir un baiser? Une question qu'elle ne se posait pas parce qu'il ne s'agissait que d'un ami, n'est-ce pas? Et qu'il n'aurait pas fait ça... probablement que non... peut-être que non. Putain, ça y était, elle ne savait plus vraiment ce qu'elle devait faire...
Jusqu'à ce que son regard ne quitte le sien et dérive sur ce palmier trop cuit toujours entre les doigts de Noa. D'un mouvement précis, elle craquait un morceau du palmier pour y goûter, reprenant ce fin sourire qu'elle arborait depuis le début. Mangez, ça vous sauvera de tout! « Hum... je me demande si je préfère pas comme ça en fait. » Un peu trop cuit. Plus croustillant - forcément - moins friable et donc moins farineux. Ouais, elle aimait bien trop cuit. Comme quoi une erreur de cuisine pour les uns ne l'était pas forcément pour les autres. Les goûts, ça ne se discutait pas. Elle posait alors son téléphone sur la table, le remplaçant par son verre. Picole au lieu de le regarder avec tes yeux de merlan frit, ça vaudra mieux.
- Noa JamesI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 23 ans
Nationalité(s) : Américano-Sud-Africain
Mon personnage, en 5 mots : Héritage ; Responsabilités ; Argent ; Manipulation ; Indépendance
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Étudiant
Études (passées ou en cours) : Histoire de l'Art
Hobby : La lecture • Se promener avec Ellen • Les courses - spectateur et participant • Les jeux d'argent •
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Avec : Gwyneth, vu qu'il s'en rapproche par intérêt
« Pour en apprécier davantage la valeur quand on y a le droit j'imagine. » Je pince les lèvres et penche légèrement la tête, comme si elle venait de dire une bêtise mignonne, comme une erreur facile, un piège dans lequel il est aisé de tomber mais je ne manque pas de lui expliquer malgré tout comment je conçois mon propre mode de vie : « Que ce soit moins rare n'implique pas que j'en profite moins. Si tu me vois comme quelqu'un qui aime le confort, l'argent et se faire plaisir. Tu as raison, je suis comme ça. Mais j'aime aussi marcher dans l'herbe fraîche pieds nus, me rendormir le matin ou m'asseoir sur un banc, regarder les passants passer avec un paquet de fraises tagada dans la main. »
Officiellement, mon père a une société d'import export qui marche bien, et qui marche même très bien. Son peu d'intérêt pour cette affaire repose sur la confiance qu'il accorde à ses comptables. De faux contrats justifient de belles rentrées d'argent et cet argent qui rentrait entaché de sang, de poudre et d'origine trouble ressort propre comme s'il sortait directement de la banque. Au fur et à mesure que je suis entré dans la confidence, ça a semblé naturel à mon père de me faire partager du fruit de son travail. Nicolas a adopté un mode de vie plus humble avec notre mère. Mille fois plus sain que celui qui le tuait ici, plus sain que le mien aussi, probablement. Je ne sais même pas si je pourrais me passer de ce confort dans lequel je me suis installé avec les années. Je n'aime pas compter ce que je dépense et bien que la maison ne soit pas gigantesque, elle a toutes les pièces et tous les équipements que je juge nécessaires.
Je ne connais pas assez Gwyneth pour juger de son mode de vie mais soit son oncle se fait plus discret que mon père, soit ils ont simplement des valeurs différentes. Je lui ai déjà demandé, à William, pourquoi il n'essaie pas de convenir d'un accord. À la manière d'une séparation de territoires mais il a affiché ce même sourire que celui que j'arborais précédemment, celui qui fait sentir que la question posée est naïve. Ce fut sa seule réponse, et je l'ai comprise. Je respecte le mode de vie que Gwyneth a adopté, et n'étant même pas au courant des activités de son oncle – ou personne ne l'a vue s'en mêler du moins – peut-être est-ce aussi pour conserver ses sales petits secrets qu'Aeddan fait profil bas. Quand les révélations arriveront, j'imagine bien qu'elles feront l'effet d'une bombe. Mais ne crains rien Joe, les James seront là.
Ellen saute et s'éloigne, dans toute sa dignité de petit boudin gris. Elle disparaît au détour d'un couloir qui mène à la salle de bains et à ma chambre, pièces forcément voisines. J'esquisse un sourire, c'est vrai qu'elle ne perd pas de poids. Pas que je la mette véritablement au régime mais nos repas sont rationnés en temps normal. Si je ne deviens pas un pneu avec toutes les cochonneries que je m'enfile à côté de notre régime quotidien, elle devrait aussi pouvoir atteindre le poids que le vétérinaire attend d'elle.
Est-ce qu'elle pourrait me considérer comme parfait ? Non, bien sûr que non. Ce que j'apprécie chez Gwyneth – en dépit du fait qu'elle cache des objets dans son décolleté – c'est qu'elle ne soit pas bête. Avec une dinde, cette histoire de petit service aurait été plus simple et ça serait peut-être déjà réglé, même. Je hausse des épaules et lui réponds simplement que j'espère bien que non... Je me redresse sensiblement quand elle s'apprête à révéler la clef de mon imperfection et ne peux m'empêcher de laisser échapper un rire bref mais sincère quand elle parle de mon affection envers elle et Céleste. Je lève les mains, comme coupable puis porte la main droite à mon cœur : « Tweedledum et Tweedledee ! Comment on peut ne pas vous aimer, sérieusement ? Tu passeras le bonjour à mon petit lapin quand tu la reverras, d'ailleurs. »
Pourquoi je l'appelle comme ça déjà ? Je ne sais plus, mais elle adoooore ce petit surnom, autant que Tweedledum, j'en suis sûr... Oups. Je lui coupe la parole quand je la débarrasse de sa miette. Je ne prends pas la peine de m'excuser, pour simplement ne pas esquinter ce moment, ce moment précis. Je ne m'attendais pas vraiment à ça, sinon j'aurais peut-être vraiment sorti le chemin de table.
Je reviens à moi quand elle précise « avais, du coup » et je hoche de la tête en signe d'approbation. Je reste silencieux, quand une Gwyneth se penche vers ma main pour croquer dans le palmier trop cuit. Pour dire que finalement, elle préfère le palmier de l'imperfection aux autres. J'en croque aussi un morceau, comme pour vérifier ses dires. Elle pose son téléphone sur la table puis reprends son verre. Je me remets debout, laissant les palmiers pour aussi profiter d'une gorgée du doux breuvage. Je me dirige vers la télécommande et lance simplement un film avec un volume assez bas. Je lui explique que je vais apporter deux plateaux repas puis, pour me moquer un peu d'elle, je lève les mains avec une pointe de taquinerie : « Et on mangera avec les doiiiigts ! »
Je l'abandonne quelques instants le temps d'allumer le four puis reviens pour reprendre mon verre. Je reste en face d'elle, debout alors qu'elle est assise. Je désigne une peinture sur un mur : « Je l'ai achetée vingt dollars celle-ci. On ne dirait pas, n'est-ce pas ? C'est un auto-portrait, d'un gamin qui s'est imaginé avec trente ans de plus, trente ou quarante. Le visage creusé, le regard profond. Il les vendait dehors, il a commencé à pleuvoir, il partait, je lui ai prise celle-ci. »
Pourquoi lui dire ça, quand une vue aérienne de la forêt de Tsitsikamma se trouve à un mètre sur la gauche ? Je reviens près d'elle puis prends son verre de sa main pour le poser sur la table basse. « Excuse-moi... » Je m'appuie sur le bras du fauteuil à côté d'elle puis me penche vers Gwyneth. Le seul contact que j'initie, mes lèvres contre les siennes. Et mon bras libre vient caresser son épaule, je prolonge le baiser puis m'écarte. « Je vais aller vérifier la température sur laquelle j'ai mis le four. J'ai un confit de figues qui est très bon... »
- Gwyneth BarclayKingdom Come
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La curiosité d'abord dans le regard puis la compréhension dans un sourire. Elle devinait plus aisément la vision qu'il pouvait avoir. Dans un sens, il n'avait pas complètement tort. L'un ne devait pas être forcément distingué de l'autre. Un quotidien peut être apprécié à sa juste valeur, surtout quand on se rend compte combien on a de la chance par rapport à d'autres. Savoir apprécier des moments ou des choses de valeur n'empêchait pas d'apprécier d'autres choses plus simples, acquises pour le commun des mortels. Instinctivement, son regard suivait la boule de poils qui s'enfuyait de la pièce, comme vexée par les dires de la jeune femme. Joe ne cachait pas son amusant, comme si la chienne avait pu comprendre sa blagounette sur ses plis de peau.
Heureusement que Noa, lui, ne se vexait pas en l'absence de perfection dévoilée. Pas vraiment de quoi se vexer cela dit puisqu'elle posait la faute sur Celeste et elle et ce besoin nécessaire d'être un tant soit peu siphonné, au moins autant qu'elles, pour pouvoir se lier d'amitié avec les deux inséparables. « Crois-moi que certaines personnes de la fac ne nous aiment pas du tout, mais alors vraiment pas. » Elle en riait rien qu'à repenser à Monsieur Cameron qu'elles retrouveraient à la rentrée, celui-là même qui était à l'accueil de la bibliothèque de la fac et qui passait son temps à leur dire de se dire et d'arrêter de glousser comme des dindes. Qu'est-ce qu'elles ont pu l'emmerder celui-là, le pauvre. « Je suis pas sûre qu'elle te renvoie le bonjour avec un tel surnom mais ça sera fait, tu peux compter sur moi. » Une occasion d'embêter sa meilleure amie avec la complicité de Noa, elle ne pouvait décemment pas louper ça.
La parenthèse se refermait sur la dégustation du trop cuit et sur les mots qui rythmaient les pensées de Barclay: p'tain, t'es conne, t'es vraiment conne. La situation s'était posée entre eux sans préambule et ça lui avait bêtement fait peur. Quand elle allait raconter ça à Celeste - parce qu'elle avait eu la brillante idée de lui promettre de lui raconter la soirée - elle voyait de là les réprimandes de cette dernière, les gentilles moqueries sur le fait d'avoir eu une réaction d'adolescente pré-pubère et pas celle d'une adulte... et elle aurait raison! La brune se maudissait un peu quand Noa en profitait pour aller la télé et lancer un film en noir et blanc. Pour le bonheur - et l'aisance surtout - de Gwyneth, l'étudiant ne se formalisait pas de ça et la soirée reprenait son cours normal, lui arrachant même un rire. « Promis, si tu ramènes des couverts, je dirais pas que tu vis dans le luxe. » Elle en riait d'autant plus, son regard rapide sur sa robe blanche. Pas sûre que ça fasse bon ménage avec le fait de manger avec les doigts mais tant pis, si c'était le jeu, elle entrerait sans mal.
Quand il revenait, il abordait le sujet d'une peinture vers laquelle le regard de Gwyneth se dirigeait naturellement. Indubitablement, son esprit cherchait des traits d'enfant dans ce portrait, elle essayait de faire le procédé inverse et d'imaginer cet enfant qui s'était peint plus vieux. Elle s'attardait un peu sur l'auto portrait, ne prêtait pas un regard à Noa. « Comment est-ce que tu connais cette histoire si tu l'as acheté quand il est partait? C'est vrai que c'est assez étonnant comme peinture pour un enfant. » Elle se doutait presque de la réponse mais l'entendre dire faciliterait la tâche de son imagination et ne ferait que renforcer l'idée qu'elle se faisait de l'hôte: charmant, dans tous les sens du terme et humain.
Elle ne quittait la peinture des yeux que lorsque son verre s'échappait de sa main. Il n'était plus question d'idée ou d'imagination désormais. Il posait entre eux du concret, il concluait ce qu'elle n'avait pas su saisir à l'instant T. Une seconde ou deux pour réaliser et répondre à ce baiser inattendu davantage animé par le contact de ses doigts contre sa peau. Au moins, on ne pouvait pas dire qu'elle avait eu le temps de réfléchir et de flipper. Il s'écartait. Le maquillage fin de Joe n'était pas à même de couvrir le pourpre léger qui lui était monté aux joues. Elle ne lâchait pas son regard pour autant. Est-ce qu'elle avait besoin de préciser qu'il était tout pardonné? Ses lèvres se pinçaient légèrement et elle se contentait de hocher la tête en seule réponse.
Pas vraiment de pression cette fois, juste une surprise à faire redescendre, un moment de solitude dont elle profitait pour réaliser ce qui venait de se passer. Est-ce qu'ils venaient vraiment de s'embrasser, comme ça, au détour d'une conversation, en début de soirée? Il était peut-être de ce genre finalement... mais est-ce qu'elle voulait de ça entre eux? Elle ne pouvait pas ignorer que son regard avait changé depuis quelques temps sur lui. Elle ne pouvait pas non plus dire qu'il n'entrait pas dans ce que son esprit considérait comme beau garçon, au contraire même. Pour être tout à fait honnête, elle n'avait jamais pensé à lui dans ce sens-là mais l'idée de ne la dérangeait pas non plus. Un court instant, son regard s'arrêtait sur son téléphone. Est-ce qu'elle devait informé illico presto Celeste pour avoir un petit conseil sur le pouce? ... Non, elle s'enflammait peut-être pour pas grand chose et s'il avait voulu jouer la carte de la spontanéité, elle en ferait autant. Elle ne réfléchissait plus, elle agissait.
Elle se levait à son tour du canapé. Ses talons annonçaient son arrivée dans la cuisine. Ses coudes venaient s'appuyer sur le bar alors qu'elle lui adressait quelques mots simples. « Je peux t'aider? Tu vas louper tout le début du film si tu restes là. » Ok, excuse un peu bidon parce qu'il était aisé de remettre le film au début. Oh, come on! Sors-toi les doigts du cul Joe! Pensée au petit lapin qui lui sortirait sûrement une connerie dans ce genre en la poussant davantage vers Noa. Si elle ne bougeait pas de sa place en attendant de savoir si elle pouvait l'aider, elle n'en restait pas moins déterminée à suivre cette petite voix qui lui disait de mettre les choses au clair dès maintenant. « Ça t'a pris soudainement ou tu y pensais depuis un moment avec l'éventualité de remettre ça de temps en temps? » Ouais, dans le genre, on faisait difficilement plus directe que la jeune femme, quand elle le voulait bien. « Pas que je suis contre, qu'on s'entende bien. » Ça serait mentir que de dire que ça avait été désagréable. « Mais je suis pas contre l'idée non plus d'être mentalement prête à ça pour éviter d'avoir l'air ridicule après coup. » On ne pouvait pas nier qu'elle s'était sentie bête pour le coup.
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