YESTERDAY'S NEWS |48
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2378
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
August 2018
the other half of me
Adelaïde & Andreas
Le délicat parfum de l’Europe s’éloignait un peu plus à chaque minute, tandis que celui de l’immense et chaleureuse Amérique embaumait ses narines à nouveau, après tant de mois passés si loin de sa patrie adoptive. Andreas était triste de quitter le territoire allemand mais il se réjouissait aussi de retrouver la ville dans laquelle il s’était construit une vie somme toute assez épanouie. Après avoir quitté son père à l’aéroport de Berlin, le jeune homme s’était imaginé retrouver Adélaïde et ses autres amis, sa petite sœur qui avec la distance était mystérieusement devenue plus intéressante. Peut-être aussi qu’elle devenait une femme, enfin. Quant à sa mère, il prendrait soin de l’éviter le plus possible. Lui avait-il envoyé un message pour la prévenir qu’il rentrait au bercail ? Pas à son souvenir. Est-ce que ça changerait quelque chose à leur existence réciproque ? Il en doutait.
Quatorze heures de vol avec à proximité, non pas un hublot mais des enfants brailleurs. Andreas se répéta ce qu’il se répétait intérieurement chaque fois qu’il croisait une telle marmaille : faites l’amour, pas la guerre, et des enfants, ça s’apparente à une guerre certaine. En quittant l’avion, il bénit les nombreux préservatifs qui lui avaient sauvé la vie jusqu’alors. Puis il pénétra à l’intérieur de l’aéroport de Los Angeles comme s’il s’agissait de sa maison. Pour s’y rendre plus souvent qu’occasionnellement, Andreas connaissait très bien ses recoins. Sa destination était, plus qu’un lieu, une personne. Il ne pensait plus qu’à elle et à son corps contre le sien, qu’il étoufferait probablement.
Adélaïde était aussi chère aux yeux d’Andreas que l’était sa sœur Lena. S’il ne devait en sauver qu’une, il serait littéralement perdu et deviendrait fou face à la difficulté du défi. Par chance, il n’y aurait jamais aucun choix à faire. Et dans cette salle d’attente d’aéroport, l’Anglais ne vit qu’elle, plantée au beau milieu de la foule. Ses cheveux plus longs, son teint plus hâlé que quand il était parti. A moins que ce ne soit ses souvenirs qui l’induisirent en erreur, après autant de temps passés loin l’un de l’autre. Dans tous les cas, Andreas se dirigea vers elle et, à la seconde où elle le vit, l’attrapa dans ses bras sans lui laisser le temps d’en placer une. Tout contre lui, il la serra à l’en empêcher de respirer, probablement. Mais peu importait. Elle lui avait tant manqué que cela méritait bien une étreinte de plusieurs minutes.
Les yeux fermés, qu’il n’ouvrit qu’au bout d’un long, long moment. Elle n’avait pas bougé, était toujours contre son torse. « Est-ce que tu penses que les gens ont compris, là, que t’es ma meilleure amie et que plus personne n’a le droit de te faire du mal ? » Demanda-t-il à l’adresse de sa protégée, arborant en premier lieu une mine faussement interrogative, puis un sourire des plus significatifs.
Quatorze heures de vol avec à proximité, non pas un hublot mais des enfants brailleurs. Andreas se répéta ce qu’il se répétait intérieurement chaque fois qu’il croisait une telle marmaille : faites l’amour, pas la guerre, et des enfants, ça s’apparente à une guerre certaine. En quittant l’avion, il bénit les nombreux préservatifs qui lui avaient sauvé la vie jusqu’alors. Puis il pénétra à l’intérieur de l’aéroport de Los Angeles comme s’il s’agissait de sa maison. Pour s’y rendre plus souvent qu’occasionnellement, Andreas connaissait très bien ses recoins. Sa destination était, plus qu’un lieu, une personne. Il ne pensait plus qu’à elle et à son corps contre le sien, qu’il étoufferait probablement.
Adélaïde était aussi chère aux yeux d’Andreas que l’était sa sœur Lena. S’il ne devait en sauver qu’une, il serait littéralement perdu et deviendrait fou face à la difficulté du défi. Par chance, il n’y aurait jamais aucun choix à faire. Et dans cette salle d’attente d’aéroport, l’Anglais ne vit qu’elle, plantée au beau milieu de la foule. Ses cheveux plus longs, son teint plus hâlé que quand il était parti. A moins que ce ne soit ses souvenirs qui l’induisirent en erreur, après autant de temps passés loin l’un de l’autre. Dans tous les cas, Andreas se dirigea vers elle et, à la seconde où elle le vit, l’attrapa dans ses bras sans lui laisser le temps d’en placer une. Tout contre lui, il la serra à l’en empêcher de respirer, probablement. Mais peu importait. Elle lui avait tant manqué que cela méritait bien une étreinte de plusieurs minutes.
Les yeux fermés, qu’il n’ouvrit qu’au bout d’un long, long moment. Elle n’avait pas bougé, était toujours contre son torse. « Est-ce que tu penses que les gens ont compris, là, que t’es ma meilleure amie et que plus personne n’a le droit de te faire du mal ? » Demanda-t-il à l’adresse de sa protégée, arborant en premier lieu une mine faussement interrogative, puis un sourire des plus significatifs.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
-
Dollars : 3582
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Elle avait attendu ce moment des mois durant. Pendant cette année, elle avait hésité à sauter dans un avion pour le rejoindre en Allemagne quelques jours mais il avait beaucoup de travail, elle avait ses études puis un début de carrière auprès de son père qui avait démarré sur les chapeaux de roues. Pas assez de temps, vraiment pas. Elle aurait bien voulu profiter d'un voyage d'affaire pour lui faire une surprise. Ça aurait été possible si la compagnie aérienne avait fait son travail correctement. A la place de le voir, elle avait eu le droit d'être occupée un peu plus encore en leur collant un procès. Aujourd'hui était un jour d'autant plus précieux. D'emblée, elle avait prévenu ses proches qu'il ne fallait pas compter sur elle aujourd'hui. Elle était joignable qu'en cas d'extrême urgence - qu'elle jugerait elle-même évidemment. Un an. Douze mois. C'était beaucoup trop long et les heures qui la séparaient encore de lui comptaient double. Même lorsqu'elle était à l'hôpital, ils s'étaient vu plus de fois que les mois qui précédaient cet instant. Elle avait la sensation que chacune des heures durait une éternité jusqu'à ce qu'elle se retrouve devant les panneaux lumineux de l'aéroport.
Sur place, un stress singulier au creux de son estomac s'était installé. Elle ne saurait pas vraiment l'expliquer mais c'était là, lourd, pas forcément très agréable. Ses iris ne quittaient pas le panneau des débarquements et quand l'avion d'Andreas était annoncé sur le tarmac, les larmes lui montaient aux yeux alors qu'elle se jurait déjà de ne pas bêtement pleurer quand il allait arriver. Le manque, l'émotion, c'était donc ça qui pesait tant et la retournait complètement. L'impatience venait se loger dans son cœur. Elle savait qu'il fallait de longues minutes pour faire descendre les passagers, qu'elle devait encore attendre et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de déjà le chercher du regard. Il lui manquait tellement. Une partie d'elle était partie avec lui, il avait laissé un vide derrière lui qu'elle n'avait pas su combler.
Andreas était unique, il était le seul à faire naître ce sourire si particulier sur le minois de Sullivan dès l'instant où elle le voyait enfin. Elle se frayait un chemin de quelques mètres dans le bain de foule avant de pouvoir enfin le prendre dans ses bras. Ils étaient en plein du passage mais bon sang, qu'est-ce qu'elle s'en fichait! Il n'y avait que lui qui comptait désormais, que son parfum, son corps contre elle, son palpitant battant au rythme du sien, ce soulagement soudain, cette émotion vive qui rendait ses iris humides sans la faire pleurer pour autant. Bonheur à l'état pur, c'était tout! Ses bras serrés, ses mains fermement plaquées sur son dos, elle ne voulait plus le lâcher. Il était clair à présent qu'il ne partirait plus jamais sans elle aussi longtemps, c'était hors de question. « Non pas encore, tu devrais continuer un peu plus. » qu'elle disait sans le lâcher, une bonne excuse pour en profiter encore de longues secondes qui lui assuraient qu'il était bien là.
Quand elle se détachait de lui, l'étincelle dans ses pupilles ne s'était pas éteinte, au contraire. La brillance de son regard était plus prononcée encore quand elle observait son visage de plus près, l'entourant de ses mains chaudes qui n'avaient rien à voir avec la chaleur californienne. « Les appels, les sms, les facecams, c'est définitivement pas assez, vraiment pas. » Elle déposait un baiser sur sa joue gauche pour mieux le reprendre dans ses bras un court instant, un soupire destiné à faire redescendre ses larmes se heurtant à l'épaule du blond. Ça faisait du bien, tellement de bien. Quand elle le lâchait enfin, c'était pour mieux attraper l'une de ses valises d'une main et passer son bras autour de sa taille, l'entraînant dans la marche. « Aller viens, on rentre à la maison. » Autrement dit chez elle pour le moment. Déposant un baiser sur son épaule, un rire se glissait entre les lèvres. « Et je crois que les gens vont plus penser que tu es mon petit-ami que mon meilleur ami tu sais. » Et elle s'en fichait royalement. « Ton vol s'est bien passé? »
Sur place, un stress singulier au creux de son estomac s'était installé. Elle ne saurait pas vraiment l'expliquer mais c'était là, lourd, pas forcément très agréable. Ses iris ne quittaient pas le panneau des débarquements et quand l'avion d'Andreas était annoncé sur le tarmac, les larmes lui montaient aux yeux alors qu'elle se jurait déjà de ne pas bêtement pleurer quand il allait arriver. Le manque, l'émotion, c'était donc ça qui pesait tant et la retournait complètement. L'impatience venait se loger dans son cœur. Elle savait qu'il fallait de longues minutes pour faire descendre les passagers, qu'elle devait encore attendre et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de déjà le chercher du regard. Il lui manquait tellement. Une partie d'elle était partie avec lui, il avait laissé un vide derrière lui qu'elle n'avait pas su combler.
Andreas était unique, il était le seul à faire naître ce sourire si particulier sur le minois de Sullivan dès l'instant où elle le voyait enfin. Elle se frayait un chemin de quelques mètres dans le bain de foule avant de pouvoir enfin le prendre dans ses bras. Ils étaient en plein du passage mais bon sang, qu'est-ce qu'elle s'en fichait! Il n'y avait que lui qui comptait désormais, que son parfum, son corps contre elle, son palpitant battant au rythme du sien, ce soulagement soudain, cette émotion vive qui rendait ses iris humides sans la faire pleurer pour autant. Bonheur à l'état pur, c'était tout! Ses bras serrés, ses mains fermement plaquées sur son dos, elle ne voulait plus le lâcher. Il était clair à présent qu'il ne partirait plus jamais sans elle aussi longtemps, c'était hors de question. « Non pas encore, tu devrais continuer un peu plus. » qu'elle disait sans le lâcher, une bonne excuse pour en profiter encore de longues secondes qui lui assuraient qu'il était bien là.
Quand elle se détachait de lui, l'étincelle dans ses pupilles ne s'était pas éteinte, au contraire. La brillance de son regard était plus prononcée encore quand elle observait son visage de plus près, l'entourant de ses mains chaudes qui n'avaient rien à voir avec la chaleur californienne. « Les appels, les sms, les facecams, c'est définitivement pas assez, vraiment pas. » Elle déposait un baiser sur sa joue gauche pour mieux le reprendre dans ses bras un court instant, un soupire destiné à faire redescendre ses larmes se heurtant à l'épaule du blond. Ça faisait du bien, tellement de bien. Quand elle le lâchait enfin, c'était pour mieux attraper l'une de ses valises d'une main et passer son bras autour de sa taille, l'entraînant dans la marche. « Aller viens, on rentre à la maison. » Autrement dit chez elle pour le moment. Déposant un baiser sur son épaule, un rire se glissait entre les lèvres. « Et je crois que les gens vont plus penser que tu es mon petit-ami que mon meilleur ami tu sais. » Et elle s'en fichait royalement. « Ton vol s'est bien passé? »
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2378
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
C’est en la serrant dans ses bras qu’il réalisa qu’il était parti un peu trop longtemps. Jamais il ne l’avait laissée «seule» pendant aussi longtemps depuis qu’ils s’étaient rencontrés quand ils n’étaient que des enfants, il y a de cela presque vingt ans. Adélaïde ne l’avait pas retenu de s’envoler pour l’Europe parce qu’elle savait combien il aimait ce continent, et Andreas était heureux d’aller y vivre, de retrouver son père. Pour autant, il sentit son cœur battre comme rarement il avait battu lorsqu’il enserra la jeune femme dans ce hall d’aéroport. C’était un de ces sentiments lourds et puissants. Indestructibles.
Ses mains reprenaient connaissance de ces épaules menues qu’il avait touchées tant de fois pour l’accoler, pour la raisonner ou encore pour la charrier. Un sourire chaleureux naquit sur son visage tandis qu’elle l’encourageait à ne pas la lâcher. « Ok, bisounours. » Touché en plein cœur. Il lui obéirait avec plaisir et ne bougea pas jusqu’à ce qu’elle se détache de lui, apposant ses mains sur son visage et le regardant comme s’il fallait vérifier que c’était bien lui et non quelqu’un d’autre. Adélaïde avait toujours été affectueuse avec lui et même s’il ne l’avouerait jamais, pas même à elle, ses marques de tendresse lui avaient véritablement manqué à Berlin. « Ton grand frère t’a manqué. C’est qu’il t’est vraiment indispensable. » Craquant un sourire enfantin, Andreas profita de cette nouvelle étreinte avant de prendre la marche vers la sortie du terminal, une main tirant sa plus grosse valise et l’autre bras sur les épaules de la belle étudiante.
A sa façon de la regarder elle puis le chemin qui s’étendait devant eux, il était facile de comprendre qu’il était ravi de rentrer à la «maison». Quant à passer pour un couple, étaient-ils à ça près ? « Qu’ils le pensent alors. Ça ne me dérange pas de faire des jaloux, au contraire. » Répondit-il assez sincèrement en haussant les épaules, jetant même un fier regard à un homme qui les regardait. « Mon vol a été mortel, mais pas dans le sens génial. J’ai eu des envies de meurtres sur des énergumènes de cette taille-là » dit-il en la lâchant et en plaçant sa main à environ un mètre du sol « parce que les compagnies aériennes ne permettent pas encore la sélection de places économiques à distance de tout individu gênant ou devrais-je plutôt dire... de gamins. » Sa grimace parla pour lui-même, bien que ses mots étaient déjà suffisamment révélateurs de la galère qu’il avait vécu à peine quelques heures auparavant. Andreas appréciait les enfants dans certaines conditions. Qu’ils soient calmes, gentils, éventuellement drôles et intéressants. Avec ceux-là, il se révélait particulièrement charmant et même bon pédagogue à l’occasion. Tous les autres avaient le pouvoir de vite l’agacer. « Enfin peu importe, je les aurai bientôt oubliés. Comment va Emrys, tiens ? Il a fait venir un hélico pour nous ramener chez toi j’espère ? » Parce qu’Emrys était un peu comme un second père pour Andreas et qu’il n’était pas rare qu’il le chambre sur ses moyens assez extraordinaires, sans que ça ne dérange personne.
Ses mains reprenaient connaissance de ces épaules menues qu’il avait touchées tant de fois pour l’accoler, pour la raisonner ou encore pour la charrier. Un sourire chaleureux naquit sur son visage tandis qu’elle l’encourageait à ne pas la lâcher. « Ok, bisounours. » Touché en plein cœur. Il lui obéirait avec plaisir et ne bougea pas jusqu’à ce qu’elle se détache de lui, apposant ses mains sur son visage et le regardant comme s’il fallait vérifier que c’était bien lui et non quelqu’un d’autre. Adélaïde avait toujours été affectueuse avec lui et même s’il ne l’avouerait jamais, pas même à elle, ses marques de tendresse lui avaient véritablement manqué à Berlin. « Ton grand frère t’a manqué. C’est qu’il t’est vraiment indispensable. » Craquant un sourire enfantin, Andreas profita de cette nouvelle étreinte avant de prendre la marche vers la sortie du terminal, une main tirant sa plus grosse valise et l’autre bras sur les épaules de la belle étudiante.
A sa façon de la regarder elle puis le chemin qui s’étendait devant eux, il était facile de comprendre qu’il était ravi de rentrer à la «maison». Quant à passer pour un couple, étaient-ils à ça près ? « Qu’ils le pensent alors. Ça ne me dérange pas de faire des jaloux, au contraire. » Répondit-il assez sincèrement en haussant les épaules, jetant même un fier regard à un homme qui les regardait. « Mon vol a été mortel, mais pas dans le sens génial. J’ai eu des envies de meurtres sur des énergumènes de cette taille-là » dit-il en la lâchant et en plaçant sa main à environ un mètre du sol « parce que les compagnies aériennes ne permettent pas encore la sélection de places économiques à distance de tout individu gênant ou devrais-je plutôt dire... de gamins. » Sa grimace parla pour lui-même, bien que ses mots étaient déjà suffisamment révélateurs de la galère qu’il avait vécu à peine quelques heures auparavant. Andreas appréciait les enfants dans certaines conditions. Qu’ils soient calmes, gentils, éventuellement drôles et intéressants. Avec ceux-là, il se révélait particulièrement charmant et même bon pédagogue à l’occasion. Tous les autres avaient le pouvoir de vite l’agacer. « Enfin peu importe, je les aurai bientôt oubliés. Comment va Emrys, tiens ? Il a fait venir un hélico pour nous ramener chez toi j’espère ? » Parce qu’Emrys était un peu comme un second père pour Andreas et qu’il n’était pas rare qu’il le chambre sur ses moyens assez extraordinaires, sans que ça ne dérange personne.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
-
Dollars : 3582
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
« C'est pas nouveau ça. » lançait-elle avec un sourire à pleines dents, rempli de sincérité. Non, ce n'était pas nouveau qu'il était indispensable à sa vie. Il était fort probable que sans lui, elle ne serait plus là aujourd'hui. Que sans lui, elle ne serait pas la femme qu'elle est. Dernièrement, en étant témoins leurs échanges réguliers par les réseaux sociaux divers et variés. Elle était incapable de se passer de lui et elle ne s'en cachait pas. Combien de fois Aaron l'avait prise dans ses bras en constatant sa mine défaite après avoir raccroché d'un appel parce que l'absence d'Andreas pesait trop lourd dans le cœur de la blonde? Combien de fois est-ce qu'elle s'était endormie son téléphone à la main, à regarder ses photos pour imaginer sa vie à Berlin, entrecoupés de souvenirs partagés à Los Angeles? Ouais, Andreas était indispensable et elle serait bien incapable de vivre correctement sans son amitié et son ombre au dessus d'elle. Hors de question de s'en séparer désormais, pas même pour marcher dans l'aéroport alors qu'elle l'entraînait avec elle vers la sortie, s'assurant presque de l'éloigner du tarmac et d'une possible envie de remonter dans un avion pour y retourner.
Naturellement, elle lui demandait comment son long vol s'était passé. Le rire au bord des lèvres, elle ne pouvait que comprendre la réaction de son meilleur ami. Des enfants qui hurlent pour x ou y raison dans un endroit confiné et auquel on ne peut pas échapper, ça n'avait rien de vraiment agréable. « Tu trouves que tous les gamins sont gênants? » demandait-elle sans trop de sérieux mais sans rire non plus. Comme si la question l'intéressait vraiment. La réalité voulait que dans son esprit, ça puait la connerie, sans que ça transparaisse encore sur son visage, concentrée sur les questions qui suivaient. « Il va très bien, tout va bien, même si tu lui as beaucoup manqué comme à nous tous! Il va tellement bien qu'il est pas encore assez fou pour nous envoyer un hélico. Pas de chance, tu vas être obligé de supporter ma voiture tellement inconfortable! » Parce que c'était connu qu'une voiture à quelques milliers de dollars n'avait absolument rien de confortable.
Arrivés devant la dite voiture, elle ne pouvait empêcher son sourire de fierté face à la DB 11 volante d'Aston Martin, un petit bijou autant par son apparence que ses capacités. « Votre taxi personnel, monsieur Klein. » Elle lui ouvrait le coffre pour qu'il puisse y glisser sa valise, ne tardant plus à révéler, ou presque, le pourquoi de sa question précédente. « A vrai dire, je te demandais ça parce que ça serait embêtant si tu trouvais ton futur filleul gênant... ou future filleule gênante, on sait pas encore. » Est-ce qu'elle sous-entendait qu'elle était enceinte après à peine un an de relation - et qu'accessoirement, il allait être parrain? Parfaitement. Est-ce que c'était vrai? Absolument pas mais le tacos pas encore digéré de ce midi pourrait très bien faire illusion quant à une possible grossesse et elle s'en servait en levant son haut, se mettant de profil pour laisser voir cette petite bosse. Après un tel vol, elle n'était pas sûre qu'il prenne très bien la fausse nouvelle mais en même temps, ça serait intéressant à savoir pour le jour où elle attendrait un véritable enfant.
Naturellement, elle lui demandait comment son long vol s'était passé. Le rire au bord des lèvres, elle ne pouvait que comprendre la réaction de son meilleur ami. Des enfants qui hurlent pour x ou y raison dans un endroit confiné et auquel on ne peut pas échapper, ça n'avait rien de vraiment agréable. « Tu trouves que tous les gamins sont gênants? » demandait-elle sans trop de sérieux mais sans rire non plus. Comme si la question l'intéressait vraiment. La réalité voulait que dans son esprit, ça puait la connerie, sans que ça transparaisse encore sur son visage, concentrée sur les questions qui suivaient. « Il va très bien, tout va bien, même si tu lui as beaucoup manqué comme à nous tous! Il va tellement bien qu'il est pas encore assez fou pour nous envoyer un hélico. Pas de chance, tu vas être obligé de supporter ma voiture tellement inconfortable! » Parce que c'était connu qu'une voiture à quelques milliers de dollars n'avait absolument rien de confortable.
Arrivés devant la dite voiture, elle ne pouvait empêcher son sourire de fierté face à la DB 11 volante d'Aston Martin, un petit bijou autant par son apparence que ses capacités. « Votre taxi personnel, monsieur Klein. » Elle lui ouvrait le coffre pour qu'il puisse y glisser sa valise, ne tardant plus à révéler, ou presque, le pourquoi de sa question précédente. « A vrai dire, je te demandais ça parce que ça serait embêtant si tu trouvais ton futur filleul gênant... ou future filleule gênante, on sait pas encore. » Est-ce qu'elle sous-entendait qu'elle était enceinte après à peine un an de relation - et qu'accessoirement, il allait être parrain? Parfaitement. Est-ce que c'était vrai? Absolument pas mais le tacos pas encore digéré de ce midi pourrait très bien faire illusion quant à une possible grossesse et elle s'en servait en levant son haut, se mettant de profil pour laisser voir cette petite bosse. Après un tel vol, elle n'était pas sûre qu'il prenne très bien la fausse nouvelle mais en même temps, ça serait intéressant à savoir pour le jour où elle attendrait un véritable enfant.
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2378
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Andreas avait toujours le coeur un peu lourd de quitter l’Europe ; il s’y sentait une attache toute particulière de par ses racines paternelles et il s’y était même créé un réseau d’amis assez solide. Comme beaucoup d’autres choses, les amitiés de l’autre côté de l’océan se différenciaient de celles d’Amérique. Là-bas, les gens étaient plus réservés, plus difficile à accrocher mais il en découlait des liens plus forts, moins superficiels. Adélaïde était l’une des seules qu’il lui serait difficile de quitter s’il venait à bout de son projet de mutation. Mais ça, c’était du moyen terme, rien d’immédiat. Rien qui ne puisse pour l’instant inquiéter la blondinette accrochée à lui dans ce hall d’aéroport. « Oh non, pas tous » Répondit-il sans même tiquer sur la question assez étrange d’Adélaïde. Le thème des enfants n’était pas de ceux qu’ils abordaient régulièrement ensemble, il faut dire. « Mais je les préfère quand ils dorment, j’avoue » Et ceux qui l’entouraient dans l’avion n’étaient certainement pas de cet avis, ni leurs parents pour qui le respect des autres ne semblait pas être une préoccupation. Andreas ne s’imaginait pas encore père d’une progéniture mais il y avait fort à parier que le modèle d’éducation de son père serait celui qu’il reproduirait ; le sens des responsabilités, l’ambition et la discrète tendresse de son père au quotidien étaient des valeurs qu’il avait chéries depuis qu’il était enfant. Comme quoi, un fils peut adorer son père dont les absences sont régulières et, en toute objectivité, trop nombreuses pour lui permettre une éducation solide.
Ils arrivaient devant le magnifique cabriolet de marque anglaise et Andreas écarquilla les yeux, toujours plus surpris par les joujoux d’Emrys. « Je devrais m’en satisfaire après ces neuf heures de vol » Comme beaucoup d’autres hommes, Andreas aimait la belle mécanique et les moteurs bruyants. Ses moyens ne lui permettraient sans doute jamais de s’acheter pareille voiture, mais il avait au moins la possibilité d’en savourer quelques plaisirs par le biais de la fortune des Sullivan. Il glissa sa valise dans le coffre et écouta d’une oreille à moitié attentive la remarque d’Adélaide, admirant encore les belles lignes de l’Aston Martin. Néanmoins, après deux secondes de silence durant lesquelles les informations lui montèrent au cerveau, Andreas se tourna vers son amie qui lui exposait presque fièrement son ventre rebondi. « Waou t’es énorme » Qu’il dit d’abord avec un ton moqueur, plein d’ironie. Mais Adélaïde semblait si sérieuse. Alors le regard d’Andreas passait de son ventre à son expression sans comprendre ou plutôt sans vouloir comprendre. Il finit par envisager sérieusement l’idée que ce ne soit pas une blague, qu’elle puisse véritablement être enceinte. Il s’accrocha au bas du coffre de la voiture, comme pour ne pas tomber. « Arrête je ne suis pas parti si longtemps que ça » Cette réflexion était si idiote qu’elle était une preuve de l’angoisse qui montait en lui. Elle n’avait pas prévu d’être enceinte, il n’avait pas prévu qu’elle se retrouve avec un mioche non plus, ce n’était qu’un scénario cauchemar pour lui. Un scénario catastrophe qui les chamboulerait pour la vie. Comment pouvait-elle garder son calme face à lui ? « C’est une blague hein, t’es trop calme Sullivan » Car malgré tout, il la connaissait si bien. Si elle était prête à enfanter, il en serait le premier informé. Ou... le second, si vous préférez.
Ils arrivaient devant le magnifique cabriolet de marque anglaise et Andreas écarquilla les yeux, toujours plus surpris par les joujoux d’Emrys. « Je devrais m’en satisfaire après ces neuf heures de vol » Comme beaucoup d’autres hommes, Andreas aimait la belle mécanique et les moteurs bruyants. Ses moyens ne lui permettraient sans doute jamais de s’acheter pareille voiture, mais il avait au moins la possibilité d’en savourer quelques plaisirs par le biais de la fortune des Sullivan. Il glissa sa valise dans le coffre et écouta d’une oreille à moitié attentive la remarque d’Adélaide, admirant encore les belles lignes de l’Aston Martin. Néanmoins, après deux secondes de silence durant lesquelles les informations lui montèrent au cerveau, Andreas se tourna vers son amie qui lui exposait presque fièrement son ventre rebondi. « Waou t’es énorme » Qu’il dit d’abord avec un ton moqueur, plein d’ironie. Mais Adélaïde semblait si sérieuse. Alors le regard d’Andreas passait de son ventre à son expression sans comprendre ou plutôt sans vouloir comprendre. Il finit par envisager sérieusement l’idée que ce ne soit pas une blague, qu’elle puisse véritablement être enceinte. Il s’accrocha au bas du coffre de la voiture, comme pour ne pas tomber. « Arrête je ne suis pas parti si longtemps que ça » Cette réflexion était si idiote qu’elle était une preuve de l’angoisse qui montait en lui. Elle n’avait pas prévu d’être enceinte, il n’avait pas prévu qu’elle se retrouve avec un mioche non plus, ce n’était qu’un scénario cauchemar pour lui. Un scénario catastrophe qui les chamboulerait pour la vie. Comment pouvait-elle garder son calme face à lui ? « C’est une blague hein, t’es trop calme Sullivan » Car malgré tout, il la connaissait si bien. Si elle était prête à enfanter, il en serait le premier informé. Ou... le second, si vous préférez.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
-
Dollars : 3582
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
La connerie au bord des lèvres, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Le sérieux sur le visage, l’envie de rire en maitresse, elle lui présentait l’arrondi de son ventre. La mine d’Andreas changeait aussitôt. Son ton ironique laissait place à une gestuelle plus que parlante, les traits presque défaits. « Tu devrais retirer tes doigts, ça peut faire mal. » disait-elle comme si tout était normal, attendant sagement qu’il les retire enfin avant de claquer le coffre, officialisant son retour sur le territoire américain. Feintant la déception face à sa réaction, elle continuait son petit jeu machiavélique alors qu’elle faisait le tour de la voiture pour ouvrir sa portière. « Encore heureux que c’est une blague vu ta réaction, merci bien. » lâchait-elle enfin sans savoir s’empêcher de rire. « J’ai juste trop mangé mais je suis pas sûre d’avoir très envie de te le dire si un jour je suis enceinte, je te le dis. » Son sourire de saloperie ne la quittait pas tandis qu’elle entrait dans son véhicule avant d’en claquer la porte.
juin 2022
*Clac*C’était le bruit que faisait la porte de sa salle de bain. La mine défaite, c’était elle qui l’avait cette fois. Plus de blague, plus d’envie de rire. Le test de grossesse dans les mains, elle se dirigeait sans attendre vers le salon où Andreas l’attendait. Nerveusement, elle posait le petit objet sur la table basse, face à lui. Aucun résultat pour le moment, seulement un petit sablier qui tournait en rond, signe d’une recherche. « Je peux pas regarder, je te missionne pour ça. » Les cents pas commençaient pour elle, incapable de rester en place, se triturant les doigts d’un stress plus que palpable dans tout l’appartement. Elle réfléchissait déjà sans même avoir de résultat. Si elle l’était, la panique prendrait-elle le dessus ? Si elle ne l’était pas, serait-elle déçue ? Est-ce qu’il était temps ? est-ce que c’était encore trop tôt ? Tant de question sans réponse et une seule certitude. « J’ai envie de gerber putain. »
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2378
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Angoissé à l’idée de devoir gérer des biberons et des couches dans quelques mois, Andreas put enfin respirer de nouveau lorsqu’elle annonça qu’il s’agissait d’une blague. « Merci Seigneur » Soupira-t-il avant de chahuter Adélaïde en la repoussant légèrement. « Quel humour de merde, j’ai failli m’évanouir » Car si la blondinette tombait enceinte alors ce serait le début d’une nouvelle vie, d’un nouveau rythme digne d’un cauchemar pour l’Anglais. Il ne riait même pas à la blague de son amie, tant le soulagement se manifestait avant tout. Leur vie n’allait donc pas être chamboulée ce jour-là.
JUIN 2022
Il fallut attendre quelques années pour que le scénario se répète de nouveau, mais cette fois-là, Adélaïde ne plaisantait pas. Elle était prise de malaises et de nausées depuis quelques jours et Andreas, aussi impuissant était-il face à ça, n’en était pas moins idiot et comprenait qu’il pouvait réellement s’agir d’une grossesse. Il avait vécu plusieurs fois ce genre d’épisode avec des filles qu’il avait fréquentait ; le coup classique du retard de règles mais par chance, le test s’était révélé chaque fois négatif. Comme la physiologie féminine pouvait être compliquée !
Assis sur le rebord du canapé, les coudes posés sur ses genoux et les mains liées soutenant son visage marqué par l’inquiétude, Andreas cogitait mais se montrait toujours optimiste face à la jeune femme. Une partie de lui refusait vraiment de croire qu’elle puisse être enceinte. Ce n’était toujours pas prévu (le serait-ce un jour, dans sa tête ?) et il n’arrivait pas à imaginer sa meilleure amie mère. Ni même enceinte d’ailleurs. Se demandant alors pourquoi, il fut surpris par le retour nerveux de la jeune femme dans la pièce. Elle posa le bâtonnet face à lui sur la table basse et il regarda l’objet avec une certaine naïveté avant de relever son regard vers elle, prise de panique. Son corps entier semblait exprimer le rejet. D’une idée, ou d’autre chose… Il se sentait perdu face à elle, donc inspira un grand coup avant de se rapprocher du batonnet. « J’espère que t’as pas pissé à côté, ça charge encore » dit-il en fronçant les sourcils, concentré sur l’affichage. Et puis, tout à coup, deux barres apparurent, très claires, très nettes. Le dessin à côté indiquait que les deux barres signifiaient “positif”.
Bon.
Ce n’était pas la mort. C’était même tout l’inverse. Une nouvelle vie. Un bout d’elle…
Encore fallait-il qu’elle le souhaite dans sa vie.
Dans son for intérieur, ses peurs s’entrechoquaient les unes aux autres, mais il fit de gros efforts pour se montrer seulement rassurant. Ses yeux clairs se levèrent sur Adélaïde et il finit par la rejoindre pour la stopper dans sa marche de lionne en cage. Attrapant ses deux mains dans les siennes, il tenta de la stabiliser avant de lui murmurer ses mots « Ca va aller » Et par ces mots, il lui expliquait à sa manière qu’elle était bel et bien enceinte. « T'es pas seule, et je te lâcherai pas » Ses mains s’y attelaient d’ailleurs, de peur qu’elle vrille complètement sous le coup de l’annonce.
JUIN 2022
Il fallut attendre quelques années pour que le scénario se répète de nouveau, mais cette fois-là, Adélaïde ne plaisantait pas. Elle était prise de malaises et de nausées depuis quelques jours et Andreas, aussi impuissant était-il face à ça, n’en était pas moins idiot et comprenait qu’il pouvait réellement s’agir d’une grossesse. Il avait vécu plusieurs fois ce genre d’épisode avec des filles qu’il avait fréquentait ; le coup classique du retard de règles mais par chance, le test s’était révélé chaque fois négatif. Comme la physiologie féminine pouvait être compliquée !
Assis sur le rebord du canapé, les coudes posés sur ses genoux et les mains liées soutenant son visage marqué par l’inquiétude, Andreas cogitait mais se montrait toujours optimiste face à la jeune femme. Une partie de lui refusait vraiment de croire qu’elle puisse être enceinte. Ce n’était toujours pas prévu (le serait-ce un jour, dans sa tête ?) et il n’arrivait pas à imaginer sa meilleure amie mère. Ni même enceinte d’ailleurs. Se demandant alors pourquoi, il fut surpris par le retour nerveux de la jeune femme dans la pièce. Elle posa le bâtonnet face à lui sur la table basse et il regarda l’objet avec une certaine naïveté avant de relever son regard vers elle, prise de panique. Son corps entier semblait exprimer le rejet. D’une idée, ou d’autre chose… Il se sentait perdu face à elle, donc inspira un grand coup avant de se rapprocher du batonnet. « J’espère que t’as pas pissé à côté, ça charge encore » dit-il en fronçant les sourcils, concentré sur l’affichage. Et puis, tout à coup, deux barres apparurent, très claires, très nettes. Le dessin à côté indiquait que les deux barres signifiaient “positif”.
Bon.
Ce n’était pas la mort. C’était même tout l’inverse. Une nouvelle vie. Un bout d’elle…
Encore fallait-il qu’elle le souhaite dans sa vie.
Dans son for intérieur, ses peurs s’entrechoquaient les unes aux autres, mais il fit de gros efforts pour se montrer seulement rassurant. Ses yeux clairs se levèrent sur Adélaïde et il finit par la rejoindre pour la stopper dans sa marche de lionne en cage. Attrapant ses deux mains dans les siennes, il tenta de la stabiliser avant de lui murmurer ses mots « Ca va aller » Et par ces mots, il lui expliquait à sa manière qu’elle était bel et bien enceinte. « T'es pas seule, et je te lâcherai pas » Ses mains s’y attelaient d’ailleurs, de peur qu’elle vrille complètement sous le coup de l’annonce.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
-
Dollars : 3582
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Adélaïde ne répondait pas à sa petite blague, le stress – responsable de son envie de vomir bien plus que les nausées elles-mêmes – bloquant son envie de rire et sa capacité à rebondir. Aucun d’eux n’était sans savoir qu’habituellement elle lui aurait dit de fermer sa gueule. A l’instant, elle ne semblait même pas l’avoir entendu. Elle faisait les cents pas, la caboche pleine de questions sans même savoir ce qu’il en était. Les secondes lui semblaient être une éternité jusqu’à ce qu’Andreas se lève et se mette au travers de son chemin, lui prenant les mains pour l’arrêter dans sa course folle après rien. Le couperet était tombé. « Je suis enceinte ? » En dépit de sa question, elle avait compris. Si ça n’avait pas été le cas, Andreas lui aurait dit de suite pour la rassurer. La façon qu’il avait de dire que ça va aller, sa manière de la regarder et de faire sentir sa présence et son soutien par ses mains étaient sans équivoque. « Je suis enceinte... » Elle peinait à réaliser, l’information s’imprimait lentement dans son cerveau. Son visage décomposé affichait maintenant l’expression de la surprise et davantage encore du choc. Elle avait refusé d’y croire avant d’être sûre et maintenant elle réalisait et le monde semblait s’écrouler sous ses pieds. Assez pour qu’une de ses mains se détache de celle d’Andreas, basculant maladroitement en arrière à la recherche du canapé pour s’y asseoir. « Putain, je suis enceinte ! » Si elle ne pleurait pas, il était aisé de lire dans son regard qui balayait la pièce de façon saccadée qu’elle était perdue et dans sa voix qu’elle paniquait un peu.
Les mains jointes devant la bouche, comme une prière, elle ne savait pas comment réagir à cette nouvelle. « C’était pas… c’était pas... » Elle en perdait les mots. Non, ce n’était pas prévu et Andreas le savait déjà sans qu’elle n’ait besoin de le dire. Sa remise en couple avec Aaron était trop récente pour décider de faire un enfant et ce, malgré les années passées ensemble avant leur séparation. Instinctivement, son regard se stoppait sur le bâtonnet laissé là. Les deux barres étaient bien visibles sans qu’elle n’ait besoin de se pencher dessus pour les distinguer. Elle ne pouvait même pas croire à un faux négatif ou une illusion d’optique tant c’était évident. « Mais comment je vais lui dire ça moi ? » Lui, Aaron bien sûr. Si elle avait eu le temps de douter de son côté avec les nausées et le reste, le photographe était bien loin de se douter de tout ça. « Qu’est-ce qu’on va faire Andy ? » Sans surprise son regard se tournait de nouveau vers lui à la recherche d’un soutien qu’elle avait toujours trouvé depuis gamine.
Les mains jointes devant la bouche, comme une prière, elle ne savait pas comment réagir à cette nouvelle. « C’était pas… c’était pas... » Elle en perdait les mots. Non, ce n’était pas prévu et Andreas le savait déjà sans qu’elle n’ait besoin de le dire. Sa remise en couple avec Aaron était trop récente pour décider de faire un enfant et ce, malgré les années passées ensemble avant leur séparation. Instinctivement, son regard se stoppait sur le bâtonnet laissé là. Les deux barres étaient bien visibles sans qu’elle n’ait besoin de se pencher dessus pour les distinguer. Elle ne pouvait même pas croire à un faux négatif ou une illusion d’optique tant c’était évident. « Mais comment je vais lui dire ça moi ? » Lui, Aaron bien sûr. Si elle avait eu le temps de douter de son côté avec les nausées et le reste, le photographe était bien loin de se douter de tout ça. « Qu’est-ce qu’on va faire Andy ? » Sans surprise son regard se tournait de nouveau vers lui à la recherche d’un soutien qu’elle avait toujours trouvé depuis gamine.
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2378
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Certaines sont réalités sont plus dures à encaisser que d’autres, et Andreas était de ceux pour lesquels le mot “grossesse” pouvait déclencher une réaction allergique ou pire, un véritable rejet. Mais il s’agissait de sa meilleure amie, de la petite soeur qu’il avait lui-même choisie. Et c’était lui qu’elle avait choisi pour affronter cette réalité-là, alors il se devait de ne pas se montrer inquiet par rapport à la situation. Il était évident que s’il avait été question de son propre enfant, il en aurait été incapable. L’égocentrisme d’Andreas était malheureusement reconnu mais dès lors qu’il était en présence d’Adélaïde, cela s’atténuait et pouvait même se transformer en une force redoutable. Il serait capable de tout pour elle et il doutait que Aaron soit capable d’autant. Ceci dit cet homme l’avait rassuré bien des fois de par sa personnalité a posteriori bienveillante et respectueuse des femmes. C’était au moins ça de pris, et il faudrait sans doute compter là-dessus pour lui annoncer la nouvelle. De plus, il était déjà père. Andreas calculait intérieurement la chance qu’elle avait d’avoir du soutien de la part du père de cet enfant, et cela l’aidait à calmer la peur en lui.
Tout près de lui, son amie s’affolait littéralement et il aurait voulu trouver quelque chose pour la tempérer, mais rien ne lui venait. Comment tempérer une femme qui vient d’apprendre qu’elle est enceinte alors que ce n’était pas prévu ? Franchement, cela semblait impossible tant une telle nouvelle signifiait un changement de vie drastique. Cependant… « Tu n’es pas obligée de le faire, Adé… » Son regard était assez grave mais plein d’empathie. Il ignorait comment elle allait recevoir ses mots, mais comment ne pas lui rappeler que la médecine sauvait des femmes chaque jour d’un potentiel cauchemar ? « Toi seule peut décider quoi faire » Au diable le père et son opinion, ce n’était pas lui qui allait devoir prendre dix kilos et pire, souffrir le martyr sur un lit d’accouchement pendant des heures. Son importance était minime aux yeux d’Andreas, néanmoins il comprenait qu’elle pense à lui de suite. Il n’était pas en couple depuis des années non plus. « Il a déjà mentionné l’idée d’avoir un autre enfant ? »
Tout près de lui, son amie s’affolait littéralement et il aurait voulu trouver quelque chose pour la tempérer, mais rien ne lui venait. Comment tempérer une femme qui vient d’apprendre qu’elle est enceinte alors que ce n’était pas prévu ? Franchement, cela semblait impossible tant une telle nouvelle signifiait un changement de vie drastique. Cependant… « Tu n’es pas obligée de le faire, Adé… » Son regard était assez grave mais plein d’empathie. Il ignorait comment elle allait recevoir ses mots, mais comment ne pas lui rappeler que la médecine sauvait des femmes chaque jour d’un potentiel cauchemar ? « Toi seule peut décider quoi faire » Au diable le père et son opinion, ce n’était pas lui qui allait devoir prendre dix kilos et pire, souffrir le martyr sur un lit d’accouchement pendant des heures. Son importance était minime aux yeux d’Andreas, néanmoins il comprenait qu’elle pense à lui de suite. Il n’était pas en couple depuis des années non plus. « Il a déjà mentionné l’idée d’avoir un autre enfant ? »
- PS:
- Je crois que la réponse à la question est non, ou alors il était bourré
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|