YESTERDAY'S NEWS |48
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
July 2018
crash and burn
Alice & Ezekiel
Kai : Ezekiel vient d’avoir un accident. Ils le transportent à l’hôpital.
Un message succinct, presque trop. Son coeur s’arrêta pendant une demi-seconde, complètement paniqué. Il ne pouvait pas s’agir d’une plaisanterie de Kai. S’il lui envoyait ça, c’était réel. Et si c’était réel, alors elle ne pouvait pas rester les bras ballants, inerte.
Peut-être qu’elle s’inventait une vie. En croyant qu’Ezekiel avait besoin d’elle près de lui s’il était blessé. Mais ses mots de la veille résonnaient encore en elle, comme s’il les lui répétaient constamment. En fin de compte, cet accident, c’était peut-être le coup de grâce.... Le début du déclic.
A l’hôpital, les angoisses lui grimpèrent au corps. De si sombres et violents souvenirs qui lui colleraient pour toujours à la peau. Elle détestait les hopitaux, mais on y allait que rarement par choix. Son meilleur ami était dans une chambre, pas loin. Qui était-elle pour le patient, lui demanda-t-on ? Son... amie. Mais au diable, les questions futiles. « Monsieur Eastwood a subi une commotion due au choc de l’accident. Une côte est fêlée et son poignet souffre d’une entorse mais il s’en remettra d’ici quelques semaines. Il faudra le ménager... » L’infirmier la regardait, s’interrogeant probablement sur la nature de leur relation. « Nous allons lui prescrire des antidouleurs et le temps s’occupera du reste. » « Est-ce que je peux le voir? » Elle avait écouté son ordonnance, mais elle désirait plus que tout voir Ezekiel.
Cela tombait bien, car ils arrivaient devant sa chambre. L’infirmier la laissa tranquille et elle put refermer la porte derrière elle. Ses yeux, très vite, se posèrent sur le blessé. Elle s’avança vers le lit, serrant la mâchoire, peinée par cette vision de lui dans cet état. La tristesse se lisait sur ton visage, tandis qu’elle osait à peine toucher du bout des doigts la main d’Ezekiel. Des secondes s’écoulèrent, dans le silence le plus complet. Jusqu’à ce que son cœur s’exprime. « Tu ne peux pas me laisser comme ça... » Les émotions d’Alice la submergeaient. Elle souffrait de le voir souffrir. Tout simplement.
Un message succinct, presque trop. Son coeur s’arrêta pendant une demi-seconde, complètement paniqué. Il ne pouvait pas s’agir d’une plaisanterie de Kai. S’il lui envoyait ça, c’était réel. Et si c’était réel, alors elle ne pouvait pas rester les bras ballants, inerte.
Peut-être qu’elle s’inventait une vie. En croyant qu’Ezekiel avait besoin d’elle près de lui s’il était blessé. Mais ses mots de la veille résonnaient encore en elle, comme s’il les lui répétaient constamment. En fin de compte, cet accident, c’était peut-être le coup de grâce.... Le début du déclic.
A l’hôpital, les angoisses lui grimpèrent au corps. De si sombres et violents souvenirs qui lui colleraient pour toujours à la peau. Elle détestait les hopitaux, mais on y allait que rarement par choix. Son meilleur ami était dans une chambre, pas loin. Qui était-elle pour le patient, lui demanda-t-on ? Son... amie. Mais au diable, les questions futiles. « Monsieur Eastwood a subi une commotion due au choc de l’accident. Une côte est fêlée et son poignet souffre d’une entorse mais il s’en remettra d’ici quelques semaines. Il faudra le ménager... » L’infirmier la regardait, s’interrogeant probablement sur la nature de leur relation. « Nous allons lui prescrire des antidouleurs et le temps s’occupera du reste. » « Est-ce que je peux le voir? » Elle avait écouté son ordonnance, mais elle désirait plus que tout voir Ezekiel.
Cela tombait bien, car ils arrivaient devant sa chambre. L’infirmier la laissa tranquille et elle put refermer la porte derrière elle. Ses yeux, très vite, se posèrent sur le blessé. Elle s’avança vers le lit, serrant la mâchoire, peinée par cette vision de lui dans cet état. La tristesse se lisait sur ton visage, tandis qu’elle osait à peine toucher du bout des doigts la main d’Ezekiel. Des secondes s’écoulèrent, dans le silence le plus complet. Jusqu’à ce que son cœur s’exprime. « Tu ne peux pas me laisser comme ça... » Les émotions d’Alice la submergeaient. Elle souffrait de le voir souffrir. Tout simplement.
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
alekiel
crash and burn
une chambre aseptisé. blanche, avec la chaleur de la banquise. personne ne pouvait se sentir chez soi dans une chambre d’hôpital. (mal)heureusement, ezekiel subissait encore les effets de la morphine ou tout autre anti-douleur, que les blouses blanches lui avaient glissés dans le sang. littéralement dans les vapes, les yeux fermés. l'espagnol vit le genre de réveil où on se demande où on est, avec qui, et comment on est arrivé là. mais les paupières clignent à peine. et les questions fusent bien moins vite que la douleur latente qui se cache au fin fond de sa chair, attendant l'arrêt de la perfusion pour resurgir. une ennemie tapie discrètement, qui ne semble pas vouloir disparaître.
c'est faux, quand on raconte que la première chose à laquelle on pense en émergeant c'est la scène au ralenti, ou en accélérer. c'est l'impact, le choc. les sensations d'une chair mis à nu et traumatisé. ezekiel ne se souvient pas du klaxon, de la foule, de la panique. seulement du béton. et puis, les mots qu'on essaye de grappiller à droite à gauche alors qu'on essaye d'échapper à la douleur. douleur à laquelle il avait fini par s'abandonner, sombrant dans un sommeil comateux.
et lorsque les yeux s'ouvrent, le blanc aveugle, prenant tout le paysage. ce n'est pas beau, ce n'est pas accueillant. jusqu'à ce qu'une ombre se dessine dans son champ de vision. une ombre qui réussit à le soulager en une fraction de seconde. la voix d'alice parut lointaine, mais pas inaudible. un semblant de sourire, frémit sur ses lèvres. un frôlement sur le dos de sa main. les doigts de l'ange qui cherchait silencieusement sa main. alors l'espagnol pivote son poignet valide, laissant ses phalanges en contact avec les siennes. « c'était pas prévu au programme. mais j'aurais plutôt cru l'inverse depuis hier. »
les iris se tournent vers le visage de l'ange qui le surplombe. et le visage de norton se superposent un instant. kai avec qui il avait échangé quelques propos un peu violents avant de se faire renverser. la honte ravage son visage pendant de longs instants. il ne sait pas si alice est au courant, mais sans parler, la résultante de cette conversation s'affichait en plein écran sur son visage. « comment t'as su ? »
AVENGEDINCHAINS
@alice norton
une chambre aseptisé. blanche, avec la chaleur de la banquise. personne ne pouvait se sentir chez soi dans une chambre d’hôpital. (mal)heureusement, ezekiel subissait encore les effets de la morphine ou tout autre anti-douleur, que les blouses blanches lui avaient glissés dans le sang. littéralement dans les vapes, les yeux fermés. l'espagnol vit le genre de réveil où on se demande où on est, avec qui, et comment on est arrivé là. mais les paupières clignent à peine. et les questions fusent bien moins vite que la douleur latente qui se cache au fin fond de sa chair, attendant l'arrêt de la perfusion pour resurgir. une ennemie tapie discrètement, qui ne semble pas vouloir disparaître.
c'est faux, quand on raconte que la première chose à laquelle on pense en émergeant c'est la scène au ralenti, ou en accélérer. c'est l'impact, le choc. les sensations d'une chair mis à nu et traumatisé. ezekiel ne se souvient pas du klaxon, de la foule, de la panique. seulement du béton. et puis, les mots qu'on essaye de grappiller à droite à gauche alors qu'on essaye d'échapper à la douleur. douleur à laquelle il avait fini par s'abandonner, sombrant dans un sommeil comateux.
et lorsque les yeux s'ouvrent, le blanc aveugle, prenant tout le paysage. ce n'est pas beau, ce n'est pas accueillant. jusqu'à ce qu'une ombre se dessine dans son champ de vision. une ombre qui réussit à le soulager en une fraction de seconde. la voix d'alice parut lointaine, mais pas inaudible. un semblant de sourire, frémit sur ses lèvres. un frôlement sur le dos de sa main. les doigts de l'ange qui cherchait silencieusement sa main. alors l'espagnol pivote son poignet valide, laissant ses phalanges en contact avec les siennes. « c'était pas prévu au programme. mais j'aurais plutôt cru l'inverse depuis hier. »
les iris se tournent vers le visage de l'ange qui le surplombe. et le visage de norton se superposent un instant. kai avec qui il avait échangé quelques propos un peu violents avant de se faire renverser. la honte ravage son visage pendant de longs instants. il ne sait pas si alice est au courant, mais sans parler, la résultante de cette conversation s'affichait en plein écran sur son visage. « comment t'as su ? »
@alice norton
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Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
La voix d’Alice s’éteint. Laissant le silence s’engouffrer dans cette chambre blanchâtre où la mort a dû faire des ravages. Ses organes vitaux sont emportés dans cette vague pénible qui la submerge. Un instant court qui semble si long, sans signe de lui. Elle force l’air à entrer dans ses poumons pour ne pas flancher, pour ne rien lâcher, parce qu’elle ne lâche jamais rien. Cette vision d’Ezekiel sur ce lit d’hôpital lui donne plus que jamais envie de s’accrocher.
Ce n’est pas sa beauté qui la frappe, c’est cette envie furieuse de le rejoindre, peu importe où il se trouve, pour le ramener sur terre avec elle, et seulement avec elle. C’est un sentiment puissant qu’elle ne cherche même plus à combattre, puisqu’il est à l’évidence plus fort qu’elle et qu’elle ne peut rien, rien contre lui. Quand bien même elle a essayé...
Ses pensées ont peut-être néanmoins gagné une bataille, car dans ce lourd silence, un poignet se tourne péniblement et une main accueille la sienne. Alors les paupières de la brunette se rouvrent et son regard se pose sur leurs mains, sur son visage. C’était tout ce qu’il fallait pour la ranimer. Et cette voix privilégiée qui transperce l’air, tout ce qu’il fallait pour lui redonner goût de sourire. En guise de réponse, elle serre la main d’Ezekiel dans les siennes et l’approche de ses lèvres pour l’embrasser, la glisser contre sa joue. Profiter de la douceur de sa peau n'a à cet instant pas de prix. « C’est Kai qui m’a prévenue de ton accident, et je suis venue aussitôt. » A vrai dire, elle n’a même pas réfléchi avant de prendre la direction de l’hôpital. Celui-ci ne lui a pas retiré la vie de son père mais il est tout aussi néfaste à ses yeux... Pour autant, ceux d’Ezekiel se sont rouverts et elle n’arrive plus à s’en détacher. Un éclat de conscience la percute alors, maintenant que la vie de son meilleur ami semble saine et sauve. « Vous étiez ensemble ? » Demande-t-elle, les sourcils froncés par l'incompréhension. Une simple question, pourtant lourde de sens quand on connaît l’affection que se portent les deux hommes. Si l’ancien Delta a pu la prévenir de l’accident, c’est qu’il y a assisté d’une façon ou d’une autre. Et par la force des choses, Alice ne voit aucune raison susceptible de rassembler ces deux-là.
Ce n’est pas sa beauté qui la frappe, c’est cette envie furieuse de le rejoindre, peu importe où il se trouve, pour le ramener sur terre avec elle, et seulement avec elle. C’est un sentiment puissant qu’elle ne cherche même plus à combattre, puisqu’il est à l’évidence plus fort qu’elle et qu’elle ne peut rien, rien contre lui. Quand bien même elle a essayé...
Ses pensées ont peut-être néanmoins gagné une bataille, car dans ce lourd silence, un poignet se tourne péniblement et une main accueille la sienne. Alors les paupières de la brunette se rouvrent et son regard se pose sur leurs mains, sur son visage. C’était tout ce qu’il fallait pour la ranimer. Et cette voix privilégiée qui transperce l’air, tout ce qu’il fallait pour lui redonner goût de sourire. En guise de réponse, elle serre la main d’Ezekiel dans les siennes et l’approche de ses lèvres pour l’embrasser, la glisser contre sa joue. Profiter de la douceur de sa peau n'a à cet instant pas de prix. « C’est Kai qui m’a prévenue de ton accident, et je suis venue aussitôt. » A vrai dire, elle n’a même pas réfléchi avant de prendre la direction de l’hôpital. Celui-ci ne lui a pas retiré la vie de son père mais il est tout aussi néfaste à ses yeux... Pour autant, ceux d’Ezekiel se sont rouverts et elle n’arrive plus à s’en détacher. Un éclat de conscience la percute alors, maintenant que la vie de son meilleur ami semble saine et sauve. « Vous étiez ensemble ? » Demande-t-elle, les sourcils froncés par l'incompréhension. Une simple question, pourtant lourde de sens quand on connaît l’affection que se portent les deux hommes. Si l’ancien Delta a pu la prévenir de l’accident, c’est qu’il y a assisté d’une façon ou d’une autre. Et par la force des choses, Alice ne voit aucune raison susceptible de rassembler ces deux-là.
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
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Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
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Avec : alice
alekiel
crash and burn
était-ce l'hopital qui rendait l'Homme faible, ou cela dépend de l'état de celui-ci sur le lit ? ezekiel se doutait que c'était un mélange des deux. il ne s'est pas senti aussi vulnérable depuis qu'il s'était exposé à elle. lui offrant sur un plateau de quoi le détruire si il lui prenait l'envie. mais elle aussi semble avoir laisser tomber les faux semblants. ce sentiment qui les prend aux tripes alors que leurs iris se croisent une nouvelle fois. la chair se rapproche, les mains se resserrent. prenant cette attention qu'elle lui donne comme pansements pour ses blessures.
si il avait pu bouger le torse sans avoir l'impression d'être poignardé, il aurait surement eu un mouvement de recul. kai ? kai norton ? il avait peut-être un minimum de décence dans le fond. « on peut dire ça. » ses mèches brunes n'ont jamais paru aussi sauvage. mais pourtant il n'avait jamais eu l'impression de la voir aussi nettement que depuis la veille au soir. depuis que son palpitant avait dévoilé ses sentiments. et alors, ses poumons n'ont pas la force de retenir un mensonge. alice l'apprendrait d'une manière ou d'une autre. autant que la vérité sorte de ses lèvres à lui. ses iris dérivent pour finir par explorer le plafond. le néon n'éclaire pas assez fort pour l'éblouir, mais assez pour lui faire fermer les paupières. « on s'est croisé. on s'est battu. » vestige du combat sur ses phalanges sont rouges, ses jointures sont douloureuses. le rappel du café brûlant sur la chair à vif, les poings qui volent. sa main se resserre légèrement sur la sienne. surement parce qu'il n'a aucune envie de la faire fuir devant son aveu. l'espagnol était embarqué dans une montagne russe, dans le noir, et il n'avait aucune idée quand est-ce que le prochain virage allait frapper. comme un aimant ne peut se défaire d'un autre et son cou le guide de nouveau vers alice. « c'était à propos de toi. » à propos de l'alliance passé au doigt. à propos de las vegas. à propos de robe qu'il avait fini par faire flamber. son poignet bandé vient se poser sur sa côte, tentative totalement inutile pour essayer de se calmer. « et je m'excuserais pas pour ça. »
AVENGEDINCHAINS
@alice collins
était-ce l'hopital qui rendait l'Homme faible, ou cela dépend de l'état de celui-ci sur le lit ? ezekiel se doutait que c'était un mélange des deux. il ne s'est pas senti aussi vulnérable depuis qu'il s'était exposé à elle. lui offrant sur un plateau de quoi le détruire si il lui prenait l'envie. mais elle aussi semble avoir laisser tomber les faux semblants. ce sentiment qui les prend aux tripes alors que leurs iris se croisent une nouvelle fois. la chair se rapproche, les mains se resserrent. prenant cette attention qu'elle lui donne comme pansements pour ses blessures.
si il avait pu bouger le torse sans avoir l'impression d'être poignardé, il aurait surement eu un mouvement de recul. kai ? kai norton ? il avait peut-être un minimum de décence dans le fond. « on peut dire ça. » ses mèches brunes n'ont jamais paru aussi sauvage. mais pourtant il n'avait jamais eu l'impression de la voir aussi nettement que depuis la veille au soir. depuis que son palpitant avait dévoilé ses sentiments. et alors, ses poumons n'ont pas la force de retenir un mensonge. alice l'apprendrait d'une manière ou d'une autre. autant que la vérité sorte de ses lèvres à lui. ses iris dérivent pour finir par explorer le plafond. le néon n'éclaire pas assez fort pour l'éblouir, mais assez pour lui faire fermer les paupières. « on s'est croisé. on s'est battu. » vestige du combat sur ses phalanges sont rouges, ses jointures sont douloureuses. le rappel du café brûlant sur la chair à vif, les poings qui volent. sa main se resserre légèrement sur la sienne. surement parce qu'il n'a aucune envie de la faire fuir devant son aveu. l'espagnol était embarqué dans une montagne russe, dans le noir, et il n'avait aucune idée quand est-ce que le prochain virage allait frapper. comme un aimant ne peut se défaire d'un autre et son cou le guide de nouveau vers alice. « c'était à propos de toi. » à propos de l'alliance passé au doigt. à propos de las vegas. à propos de robe qu'il avait fini par faire flamber. son poignet bandé vient se poser sur sa côte, tentative totalement inutile pour essayer de se calmer. « et je m'excuserais pas pour ça. »
@alice collins
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Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Une candeur déconcertante anime les yeux d’Alice lorsqu’elle observe Ezekiel s’armer d’un mystérieux courage pour lui répondre au sujet de Kai. Et c’est plus fort qu’elle, elle se retrouve malgré elle téléportée dans cette salle de bain, hier, lorsqu’ils se sont fait face pour partager malgré eux le début de quelque chose qui lui semble encore incroyable. Voire impossible. Ce n’était pas plus tard qu’hier, et pourtant, elle a l’impression d’avoir vécu cela il y a longtemps... Et s’il s’agissait d’un mirage ? Cet instant où les lèvres d’Ezekiel lui ont parlé d’amour. Cette façon qu’il a eu de la regarder, de lui dire qu’elle mérite mieux que ce à quoi elle aspire depuis des années.
Il faut dire que depuis hier, Alice part dans les vapes dès qu’elle pense à lui, ne serait-ce qu’un instant. Ce qu’il lui révèle a néanmoins le pouvoir de la ramener à lui illico presto. Cette main blessée qu’elle tient dans les siennes, cette trace disgracieuse sur son visage, elles seraient les vestiges d’une altercation entre lui et Kai. Et parce que les absents ont toujours tort, Alice ne peut s’empêcher de haïr le basketteur à cet instant précis. Dans sa poitrine, son cœur saigne d’imaginer l’homme s’en prendre à Ezekiel de la sorte, alors qu’elle ignore encore tout de leur dispute. A vrai dire, la seule vision de ces deux hommes qu’elle aime, chacun à leur façon, suffit à la plonger dans le malaise. Elle sent une pression au niveau de ses doigts mais cela n’a strictement aucun effet. Il vient de lui signifier que c’était à propos d’elle et qu’il ne s’excusera pas, avouant ainsi à demi-mot qu’il n’a pas épargné Kai. Semblables l’un et l’autre, dans cette virilité exacerbée.
Alice prend une inspiration et s’arme à son tour de courage pour oser aller toucher la sensibilité de son meilleur ami. « Tu ne t’excuseras pas parce que c’est lui qui a commencé, ou parce que ta fierté est plus haut placée que moi ? » Et ça la pique elle-même, de prononcer pareils mots. Mais elle sait que ce mariage le met hors de lui et qu’il aurait été capable de lancer les hostilités, à sa façon. Elle le regarde alors avec un brin de rancœur, détachant leurs mains par la même occasion. « Qui a frappé en premier ? » Une curiosité mal placée, sans doute, de savoir qui a lancé les hostilités. « J’ai besoin de savoir à qui je dois en vouloir le plus, Ezekiel. » Elle ne peut pas aimer juste un peu, ou détester juste un peu. Rien n’est dans la demi-mesure, tout est dans l’exagération. Mais avant même qu’il ne réponde, elle devine qu’elle pourra l’aimer autant que le détester. Pour s’être fiché de ses sentiments à son égard ainsi qu’à l’égard de Kai. Pour avoir failli perdre la vie, surtout.
Il faut dire que depuis hier, Alice part dans les vapes dès qu’elle pense à lui, ne serait-ce qu’un instant. Ce qu’il lui révèle a néanmoins le pouvoir de la ramener à lui illico presto. Cette main blessée qu’elle tient dans les siennes, cette trace disgracieuse sur son visage, elles seraient les vestiges d’une altercation entre lui et Kai. Et parce que les absents ont toujours tort, Alice ne peut s’empêcher de haïr le basketteur à cet instant précis. Dans sa poitrine, son cœur saigne d’imaginer l’homme s’en prendre à Ezekiel de la sorte, alors qu’elle ignore encore tout de leur dispute. A vrai dire, la seule vision de ces deux hommes qu’elle aime, chacun à leur façon, suffit à la plonger dans le malaise. Elle sent une pression au niveau de ses doigts mais cela n’a strictement aucun effet. Il vient de lui signifier que c’était à propos d’elle et qu’il ne s’excusera pas, avouant ainsi à demi-mot qu’il n’a pas épargné Kai. Semblables l’un et l’autre, dans cette virilité exacerbée.
Alice prend une inspiration et s’arme à son tour de courage pour oser aller toucher la sensibilité de son meilleur ami. « Tu ne t’excuseras pas parce que c’est lui qui a commencé, ou parce que ta fierté est plus haut placée que moi ? » Et ça la pique elle-même, de prononcer pareils mots. Mais elle sait que ce mariage le met hors de lui et qu’il aurait été capable de lancer les hostilités, à sa façon. Elle le regarde alors avec un brin de rancœur, détachant leurs mains par la même occasion. « Qui a frappé en premier ? » Une curiosité mal placée, sans doute, de savoir qui a lancé les hostilités. « J’ai besoin de savoir à qui je dois en vouloir le plus, Ezekiel. » Elle ne peut pas aimer juste un peu, ou détester juste un peu. Rien n’est dans la demi-mesure, tout est dans l’exagération. Mais avant même qu’il ne réponde, elle devine qu’elle pourra l’aimer autant que le détester. Pour s’être fiché de ses sentiments à son égard ainsi qu’à l’égard de Kai. Pour avoir failli perdre la vie, surtout.
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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alekiel
crash and burn
depuis la veille une pensée trotte dans sa tête, et réapparaît parfois au premier plan. et si il n'avait rien dit ? ou si il lui avait seulement claqué la porte au nez ? bref, si il avait fait en sorte de garder son cœur fermé, peut-être que plongé ses yeux dans le sien ne serait pas aussi douloureux à cet instant.
il ignore délibérément la question, aucune réponse valable ne lui venait. seulement ce qui apparaissait comme une excuse pour l'événement passé. « c'est pas comme si tout le monde savait que ça allait arriver un jour. » la tension pouvait être coupé avec un couteau à beurre lorsque norton & eastwood se trouvait dans la même pièce. y compris ce fameux jour de l'annonce du mariage. ou l'alcool avait littéralement finit par peindre le sol. « ce jour est arrivé. » le sarcasme frappa ses côtes d'un rire qui le fit grimacer de douleur. tordant son visage pendant quelques instants. ezekiel sent sa main lui échapper, fuir se cacher. au cas où. au cas où quoi ? au cas où elle finit par se rendre compte qu'ezekiel n'était pas aussi blanc qu'une colombe. le temps qu'elle prenne sa décision entre l'engueuler ou le soutenir, leur chair se tiendrait éloignées. alors pour garder un minimum de constance, il croisa ses propres doigts sur son torse.
la question tomba, et il savait que si il ouvrait la bouche dans la demi-seconde il bégayerait sur un mensonge qui ne convaincrait personne. il prit une inspiration, comme on voit souvent faire les gens. comme si ça apportait un brin de courage ou que la franchise allait plus facilement franchir le barrage de ses lèvres. mas au final rien du tout. rien d'autre qu'une respiration qui fait gonfler ses poumons. et l'espagnol se rend compte qu'il n'avait pas besoin de ça pour avouer. il était incapable de lui mentir. à elle. à alice. « moi. c'est moi qui ai frappé en premier. » par contre à ce moment là, il était également incapable de la regarder dans les yeux. d'affronter son jugement. parce que seul le sien comptait désormais. « déteste moi si ça peut te faire plaisir, je suis clairement plus à ça près. »
AVENGEDINCHAINS
@alice collins
depuis la veille une pensée trotte dans sa tête, et réapparaît parfois au premier plan. et si il n'avait rien dit ? ou si il lui avait seulement claqué la porte au nez ? bref, si il avait fait en sorte de garder son cœur fermé, peut-être que plongé ses yeux dans le sien ne serait pas aussi douloureux à cet instant.
il ignore délibérément la question, aucune réponse valable ne lui venait. seulement ce qui apparaissait comme une excuse pour l'événement passé. « c'est pas comme si tout le monde savait que ça allait arriver un jour. » la tension pouvait être coupé avec un couteau à beurre lorsque norton & eastwood se trouvait dans la même pièce. y compris ce fameux jour de l'annonce du mariage. ou l'alcool avait littéralement finit par peindre le sol. « ce jour est arrivé. » le sarcasme frappa ses côtes d'un rire qui le fit grimacer de douleur. tordant son visage pendant quelques instants. ezekiel sent sa main lui échapper, fuir se cacher. au cas où. au cas où quoi ? au cas où elle finit par se rendre compte qu'ezekiel n'était pas aussi blanc qu'une colombe. le temps qu'elle prenne sa décision entre l'engueuler ou le soutenir, leur chair se tiendrait éloignées. alors pour garder un minimum de constance, il croisa ses propres doigts sur son torse.
la question tomba, et il savait que si il ouvrait la bouche dans la demi-seconde il bégayerait sur un mensonge qui ne convaincrait personne. il prit une inspiration, comme on voit souvent faire les gens. comme si ça apportait un brin de courage ou que la franchise allait plus facilement franchir le barrage de ses lèvres. mas au final rien du tout. rien d'autre qu'une respiration qui fait gonfler ses poumons. et l'espagnol se rend compte qu'il n'avait pas besoin de ça pour avouer. il était incapable de lui mentir. à elle. à alice. « moi. c'est moi qui ai frappé en premier. » par contre à ce moment là, il était également incapable de la regarder dans les yeux. d'affronter son jugement. parce que seul le sien comptait désormais. « déteste moi si ça peut te faire plaisir, je suis clairement plus à ça près. »
@alice collins
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Hier, sa robe de mariée brûlait dans l’appartement d’Ezekiel.
Fulgurante métamorphose du vêtement emblématique de l’amour en une vulgaire guenille cramoisie par les flammes.
Symbole fort de sentiments qui ont été relativement épargnés jusqu’alors, pour finir violemment heurtés par la bêtise de l’une et la maladresse de l’autre.
Alice sent encore l’odeur du brûlé. Mais ce qui l’a davantage marquée c’est l’aveu de l’homme coupable de l’incident. S’il n’y avait pas eu au moins un litre d’alcool dans l’équation, elle aurait probablement cru à une blague. Mais ce n’était pas le cas. Elle revoit encore l’air dramatique de son meilleur ami, quand ces quelques mots se sont échappés de ses lèvres.
La femme qu’il aime. Jamais ses déclarations d’amour à son égard n’ont eu ce parfum-là.
Elle frissonne.
« Tu es tombé bas. »
A lever la main sur un homme qui ne te revient pas. Sans doute pour une connerie facile. Trop facile. Alice ne voit parfois que le bout de son nez et les longues réflexions avant d’ouvrir la bouche, ne sont pas toujours son fort. Le jugement rapide est plus simple, à l’évidence, mais il comporte également plus de risques... Si seulement les risques la dérangeaient, elle l’intrépide.
Quand elle lâche sa main, c’est encore celle de son meilleur ami. Mais ces prunelles qu’elle souhaite retrouver sans succès sont celles de l’homme qu’elle aime plus que de raison. Plus que sa conscience n’est encore prête à le tolérer. Qu’il ait frappé en premier la déçoit, c’est vrai, mais ce sont ses prochains mots qui l’attristent encore plus.
« Te détester, oui… C’est bien la première fois que l’idée me traverse l’esprit. » Murmure-t-elle tout bas, comme pour elle-même, le regard finalement déviant.
Parce que cela faciliterait tout entre eux. En un sens… Pas le plus beau de tous, assurément.
Elle a peur, Alice. Elle s’était dit que l’amour, l’amour plus jamais…
« Mais j’en suis incapable. Il faudrait que tu m’abandonnes pour que je te déteste. Que tu me trahisses. » Des peines qu’elle a connues par le passé, mais qu’elle n’est pas du genre à ressasser. « Il faudrait que tu sois quelqu’un d’autre pour que je te déteste Zeke. »
A vrai dire, elle aime tout, ou presque tout de lui. Ses qualités, ses défauts. Parfois surprenants et imprévisibles. Elle aime sa fragilité plus que sa force, puisque c'est elle qui le rend tant humain. Alice sait tout ce qu’elle aime chez Ezekiel et pourtant, elle refuse d’admettre l’essentiel.
Sa main va couvrir ses yeux humides et les essuie de toute inconvenance, puis elle ébouriffe ses longs cheveux bruns indociles. Elle aurait presque froid, tout à coup. Ou simplement besoin de lui, de son aide.
« Je crois que j'ai la trouille, de tout ça, de ne pas savoir où on va... J’ai la trouille de ce que je ressens quand on me dit que tu as eu un accident. J’ai la trouille de penser à toi si souvent. J’ai la trouille de te perdre quand tu me dis que… » Qu’elle est la femme qu’il aime. Alors que ce qu'ils ont est si précieux, qu'elle ne pourrait pas s'en passer. « … Oui, voilà je l'avoue, ça me fiche complètement la trouille de réaliser que tu le pensais peut-être vraiment. »
Par ces derniers mots, elle ne sait même plus ce qu’elle espère. Que le temps, que la vie s’arrête. Qu’elle ne finisse pas recouverte de honte. Qu’il lui confirme ou non sa déclaration d’hier. Qu’il la rassure enfin.
Fulgurante métamorphose du vêtement emblématique de l’amour en une vulgaire guenille cramoisie par les flammes.
Symbole fort de sentiments qui ont été relativement épargnés jusqu’alors, pour finir violemment heurtés par la bêtise de l’une et la maladresse de l’autre.
Alice sent encore l’odeur du brûlé. Mais ce qui l’a davantage marquée c’est l’aveu de l’homme coupable de l’incident. S’il n’y avait pas eu au moins un litre d’alcool dans l’équation, elle aurait probablement cru à une blague. Mais ce n’était pas le cas. Elle revoit encore l’air dramatique de son meilleur ami, quand ces quelques mots se sont échappés de ses lèvres.
La femme qu’il aime. Jamais ses déclarations d’amour à son égard n’ont eu ce parfum-là.
Elle frissonne.
« Tu es tombé bas. »
A lever la main sur un homme qui ne te revient pas. Sans doute pour une connerie facile. Trop facile. Alice ne voit parfois que le bout de son nez et les longues réflexions avant d’ouvrir la bouche, ne sont pas toujours son fort. Le jugement rapide est plus simple, à l’évidence, mais il comporte également plus de risques... Si seulement les risques la dérangeaient, elle l’intrépide.
Quand elle lâche sa main, c’est encore celle de son meilleur ami. Mais ces prunelles qu’elle souhaite retrouver sans succès sont celles de l’homme qu’elle aime plus que de raison. Plus que sa conscience n’est encore prête à le tolérer. Qu’il ait frappé en premier la déçoit, c’est vrai, mais ce sont ses prochains mots qui l’attristent encore plus.
« Te détester, oui… C’est bien la première fois que l’idée me traverse l’esprit. » Murmure-t-elle tout bas, comme pour elle-même, le regard finalement déviant.
Parce que cela faciliterait tout entre eux. En un sens… Pas le plus beau de tous, assurément.
Elle a peur, Alice. Elle s’était dit que l’amour, l’amour plus jamais…
« Mais j’en suis incapable. Il faudrait que tu m’abandonnes pour que je te déteste. Que tu me trahisses. » Des peines qu’elle a connues par le passé, mais qu’elle n’est pas du genre à ressasser. « Il faudrait que tu sois quelqu’un d’autre pour que je te déteste Zeke. »
A vrai dire, elle aime tout, ou presque tout de lui. Ses qualités, ses défauts. Parfois surprenants et imprévisibles. Elle aime sa fragilité plus que sa force, puisque c'est elle qui le rend tant humain. Alice sait tout ce qu’elle aime chez Ezekiel et pourtant, elle refuse d’admettre l’essentiel.
Sa main va couvrir ses yeux humides et les essuie de toute inconvenance, puis elle ébouriffe ses longs cheveux bruns indociles. Elle aurait presque froid, tout à coup. Ou simplement besoin de lui, de son aide.
« Je crois que j'ai la trouille, de tout ça, de ne pas savoir où on va... J’ai la trouille de ce que je ressens quand on me dit que tu as eu un accident. J’ai la trouille de penser à toi si souvent. J’ai la trouille de te perdre quand tu me dis que… » Qu’elle est la femme qu’il aime. Alors que ce qu'ils ont est si précieux, qu'elle ne pourrait pas s'en passer. « … Oui, voilà je l'avoue, ça me fiche complètement la trouille de réaliser que tu le pensais peut-être vraiment. »
Par ces derniers mots, elle ne sait même plus ce qu’elle espère. Que le temps, que la vie s’arrête. Qu’elle ne finisse pas recouverte de honte. Qu’il lui confirme ou non sa déclaration d’hier. Qu’il la rassure enfin.
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