YESTERDAY'S NEWS |48
- Ewen LucianiI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2494
Messages : 121
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Jesse Lee Soffer.
Crédits : Lempika (ava) & Lempika (signa)
Âge du personnage : 34 ans qu'il erre sur terre, les mains salies par son passé.
Nationalité(s) : Américaine. Il a dû abandonner sa nationalité française.
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Manipulateur, déchiré, froid, violence, mensonge.
Quartier de résidence : Sous un pont quelque part
Carrière, métier ou job : Lieutenant corrompu à la LAPD.
Études (passées ou en cours) : Ecole de police, sorti major de sa promo.
Hobby : Chasse, boxe, tir à l'arc.
Orientation sexuelle : Curieux(se)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Keeping your head up
@Arizona Harper-Duval
@Arizona Harper-Duval
« Tu as toutes les cartes en main pour ne pas recevoir un paquet cadeau demain. » Il lit à haute voix la lettre envoyée par l’ancien homme de main de son père. La mafia le suit encore et toujours, face à ce retour, Ewen ne sait comment s’en dépêtrer. Ne sait comment leur tourner définitivement le dos afin d’être enfin droit dans ses baskets. Il était persuadé qu’en partant loin de sa famille, de la mafia corse, que tous les problèmes resteraient là-bas, sur l’île de beauté. Mais il n’en n’est rien. Ses désirs de faire sa vie se sont envolés ce soir-là où ce vieil homme l’a rejoint au comptoir d’un café. Ce soir-là, le chemin de la rédemption n’existait plus et n’existe plus, les espoirs ne sont plus quant à une possible indépendance. Que l’on veuille ou non, le monde de la mafia n’est pas un monde que l’on peut quitter aisément. Si on tente de le quitter, ça nous coûte la vie ou celles de nos proches. Même si Ewen ne tient pas son père dans son cœur, il tient à ce que son frère et sa mère ne soient pas impactés par ses conneries. Le choix est donc vite fait quant à sa collaboration, forcée mais belle et bien là. La gorge nouée, le brun déchire le bout de papier pour le jeter dans un geste rage dans la poubelle. Il soupire de nouveau, glissant ses clés, sa veste et tout le reste pour quitter son appartement en direction du commissariat. Ce soir doit se dérouler une grosse opération, opération qui bien sûr sera infructueuse pour la police grâce à son intervention. Il doit encore se mouiller pour sauver les fesses de ces connards. Pour sûr qu’Ewen grince des dents à l’idée de prendre des risques pour eux. Un jour viendra où il trouvera un moyen de les prendre à leur propre jeu. Malheureusement, les réseaux sont semblables à des fourmilières. Lorsqu’une disparaît, une autre réapparaît sans que la tête des grands « dignitaires » ne tombe.
C’est l’effervescence au commissariat, signe que les policiers sentent que ce soir les mois d’enquête seront enfin récompensés. Ewen repère rapidement Arizona, probablement arrivée quelques minutes avant lui. Leur relation est amicale, bien que parfois, un jeu de séduction se crée entre eux. Le brief a lieu dans plusieurs minutes, ce qui leur laisse le temps de boire un café, café qu’il tend à la jeune femme du FBI. « Tiens, on en aura bien besoin. Bon, comment ça va toi ? » Dit-il en soufflant sur sa tasse fumante, un instant de discussion plus que plaisant en sachant ce qui les attend ensuite.
C’est l’effervescence au commissariat, signe que les policiers sentent que ce soir les mois d’enquête seront enfin récompensés. Ewen repère rapidement Arizona, probablement arrivée quelques minutes avant lui. Leur relation est amicale, bien que parfois, un jeu de séduction se crée entre eux. Le brief a lieu dans plusieurs minutes, ce qui leur laisse le temps de boire un café, café qu’il tend à la jeune femme du FBI. « Tiens, on en aura bien besoin. Bon, comment ça va toi ? » Dit-il en soufflant sur sa tasse fumante, un instant de discussion plus que plaisant en sachant ce qui les attend ensuite.
- Ewen LucianiI'm a Mother Fucker
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Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Manipulateur, déchiré, froid, violence, mensonge.
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Carrière, métier ou job : Lieutenant corrompu à la LAPD.
Études (passées ou en cours) : Ecole de police, sorti major de sa promo.
Hobby : Chasse, boxe, tir à l'arc.
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@Arizona Harper-Duval
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Vivre une telle situation n’a rien de plaisant. Ewen est pris entre deux chaises, entre deux volontés. Celle de bien faire, d’agir en héros et de l’autre sauver sa famille menacée par ces gens. Il sait que prévenir la police justement n’arrangerait en rien son cas, ça serait sûrement l’inverse. Avant même qu’il ne puisse dire ouf, toute sa famille sera déjà assassinée. Il refuse de les condamner à mort, il refuse d’abandonner. Un jour, la chance tournera et il aura peut-être l’opportunité pour les renverser et les prendre dans leur propre jeu. Pour l’heure, le flic se doit de jouer la taupe, contre ses propres valeurs, nul besoin de dire que dans sa tête, rien ne va. Il peine à se regarder dans la glace tous les matins sans fuir. Son reflet l’effraie, mais aussi tout ce qu’il risque à protéger les bandits corses. En voulant fuir son monde, ce dernier l’a suivi jusqu’ici, à des lieues de sa terre natale. Il faut croire que la mafia pousse aussi vite que les mauvaises herbes. La journée ne débute donc pas sur les chapeaux de roue pour le policier dont les épaules s’affaissent une nouvelle fois sous la culpabilité. La comédie le fatigue, il n’en peut plus de mentir à tous ses collègues, à repousser les rares qui tentent de devenir plus que camarades de travail mais des amis. Il ne peut tout simplement pas se permettre d’avoir des amis, ces derniers méritent des personnes dignes qui ne se fourvoient pas. La mine fermée, les muscles crispés, le brun entre dans le commissariat, adressant de rapides salutations aux collègues le croisant dans le couloir. La fin de l’enquête a sonné, le commissariat est bondé et il y règne une ambiance survoltée. Dans ce brouhaha, Ewen se sent quelque peu déboussolé. C’est bien différent pour lui, la fin de l’enquête signifie prendre de gros risques.
Néanmoins, en apercevant Arizona, son visage se déride quelque peu, elle a le don d’apaiser ses angoisses, de calmer ses doutes. Aussitôt et sans prendre la peine de lui demander, il prépare deux cafés avant de la rejoindre pour profiter de ces quelques minutes de répit. Sa tasse entre les doigts, Ewen ne peut s’empêcher de rire à sa remarque. Il est vrai que la paperasse est un vrai calvaire, les policiers n’en sont évidemment pas dispensés. Les films véhiculent une fausse image : les flics ne sont pas tous les jours sur le terrain. « Tu m’en dois une alors. » Dit-il en venant gentiment lui donner un coup de coude, avant de lever le nez et faire semblant de réfléchir. « Quoique, tu m’en dois deux, étant donné que je t’ai sauvé deux fois ! » Un sourire amusé avant qu’il ne reprenne son sérieux, adossé au bureau. La fameuse question n’attise aucunement son bonheur mais une réaction plus mesurée. « J’ai un mauvais pressentiment sur ce qui va se passer. » N’importe quel flic est effectivement ravi, mais pas lui, peut-être est-ce le premier indice qui le trahit. Ses prunelles ne quittent pas la jeune femme qui accapare toute son attention, et ce, depuis leur première rencontre. Une relation étrange les unit, ils sont comme attirés par des aimants et se retrouvent quoiqu’il arrive.
Néanmoins, en apercevant Arizona, son visage se déride quelque peu, elle a le don d’apaiser ses angoisses, de calmer ses doutes. Aussitôt et sans prendre la peine de lui demander, il prépare deux cafés avant de la rejoindre pour profiter de ces quelques minutes de répit. Sa tasse entre les doigts, Ewen ne peut s’empêcher de rire à sa remarque. Il est vrai que la paperasse est un vrai calvaire, les policiers n’en sont évidemment pas dispensés. Les films véhiculent une fausse image : les flics ne sont pas tous les jours sur le terrain. « Tu m’en dois une alors. » Dit-il en venant gentiment lui donner un coup de coude, avant de lever le nez et faire semblant de réfléchir. « Quoique, tu m’en dois deux, étant donné que je t’ai sauvé deux fois ! » Un sourire amusé avant qu’il ne reprenne son sérieux, adossé au bureau. La fameuse question n’attise aucunement son bonheur mais une réaction plus mesurée. « J’ai un mauvais pressentiment sur ce qui va se passer. » N’importe quel flic est effectivement ravi, mais pas lui, peut-être est-ce le premier indice qui le trahit. Ses prunelles ne quittent pas la jeune femme qui accapare toute son attention, et ce, depuis leur première rencontre. Une relation étrange les unit, ils sont comme attirés par des aimants et se retrouvent quoiqu’il arrive.
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Âge du personnage : 34 ans qu'il erre sur terre, les mains salies par son passé.
Nationalité(s) : Américaine. Il a dû abandonner sa nationalité française.
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Manipulateur, déchiré, froid, violence, mensonge.
Quartier de résidence : Sous un pont quelque part
Carrière, métier ou job : Lieutenant corrompu à la LAPD.
Études (passées ou en cours) : Ecole de police, sorti major de sa promo.
Hobby : Chasse, boxe, tir à l'arc.
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Les locaux du LAPD sont assez vieux, le bâtiment est debout depuis des siècles, il est évident qu’il a connu les affres du temps. La pollution n’arrange rien non plus. Si l’extérieur ne paye pas de mine, l’intérieur est tout autre. L’aménagement est simple et efficace. Ewen apprécie énormément ce mélange de modernité et de vieux meubles, même si ce n’est franchement pas ce qui l’importe ces derniers temps. Son esprit est embrumé, occupé par de nombreuses affaires. La mafia continue de lui mettre la pression en exigeant toujours plus de sa part. Au fond de lui, le corse sait que cela ne peut durer plus longtemps. Être le pantin n’est pas dans ses ambitions. Son paternel lui a toujours appris à rester au-dessus de la mêlée, à rester au-dessus de tout le monde et ne surtout pas suivre des ordres allant à l’encontre de ses valeurs. A présent, le brun bafoue cette éducation, contre sa volonté. Il ne parvient même pas à regarder dans le miroir. Chaque matin, il prend soin de ne surtout pas y voir son reflet qui le dégoûte. Alors oui, contrairement à tous les flics, lui n’est pas forcément ravi que cette enquête se termine. L’effervescence est palpable, la frénésie atteint tout le monde, sauf lui. Son calme olympien est étonnant mais habituel pour ses collègues qui le connaissent bien. Les pauvres ignorent la terrible vérité se cachant derrière cet être visiblement normal. Ils ne se doutent pas qu’ils se fourvoient en croyant y voir un flic exemplaire. Pas même Arizona. Lui mentir n’est pas chose facile tant elle parvient parfois à lire en lui comme dans un livre ouvert. A toujours l’observer, l’analyser. Sa présence est loin d’être désagréable en dépit de ça. Elle est une aide précieuse pour certaine mission, autant psychologique que physique. Sa promesse ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Ewen esquisse un fin sourire, cette conversation fait un bien fou. Pendant cet instant, il oublie tout le reste, il redevient un homme simple, s’amusant face à une femme qui ne le laisse pas de marbre. Elle a beaucoup d’atouts ayant le don de le perturber et de baisser sa garde. D’ailleurs, ses paroles l’étonnent, il affiche une mine surprise avant de se permettre un sourire. « Allons j’ai pas l’esprit aussi mal placé que toi. » Un sourire amusé alors qu’il se met à éclater de rire. « Tu es pleine de surprises Arizona. » Un ton bienveillant, loin d’être une remarque péjorative, mais plutôt un compliment dissimulé. Elle a le don de le sortir des sentiers battus en étant aussi imprévisible. Bref, Ewen commence peu à peu à prendre conscience que leur relation n’est pas un simple flirt, c’est un peu plus que ça. Plus passionné.
Finalement, la conversation perd aussitôt en légèreté. Aussitôt, son sourire disparaît et ses doigts serrent un peu plus sa tasse de café. « Je ne sais pas, une intuition que ça va tourner au vinaigre. Les mafieux ne sont pas à prendre à la légère. » Il arbore un visage détaché afin de cacher au mieux sa véritable préoccupation, histoire de ne pas éveiller encore plus les soupçons.
Finalement, la conversation perd aussitôt en légèreté. Aussitôt, son sourire disparaît et ses doigts serrent un peu plus sa tasse de café. « Je ne sais pas, une intuition que ça va tourner au vinaigre. Les mafieux ne sont pas à prendre à la légère. » Il arbore un visage détaché afin de cacher au mieux sa véritable préoccupation, histoire de ne pas éveiller encore plus les soupçons.
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