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- le Lun 28 Mai - 1:30
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- Sujet: Morena Zamora ¶ Bad blood.
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Morena Zamora ¶ Bad blood.
Morena Zamora
I'm a nightmare dressed like a day dream.
PETITES ANECDOTES
1. Fille de mauvaise vie, qu'on dirait. Fille de quelqu'un, pourtant. Fille d'une mère célibataire, femme de ménage au grand cœur et à la toute petite bourse. Fille d'un père qui n'existe plus, que Morena a oublié dès l'instant où il a claqué la porte. La dernière image qu'il doit avoir d'elle ? Son majeur levé, son « casse-toi, malparido » alors qu'elle tient Elena, sa petite sœur, dans le giron de ses cuisses. Morena a quatorze ans, Elena sept. Il n'y a plus qu'elle trois. C'est bien comme ça. Casse-toi, on t'aime pas. Tu manqueras pas. Elle ne le regrette pas, cet homme psychologiquement violent, celui qui a fait de leur mère une serpillière, qui traitait ses filles de grosses dondons. Un con. Un vrai sacré con. 2. Morena n'hérite pas de la douceur de sa génitrice mais de la déviance de son père. Morena calcule, Morena observe, relève et violente. Ca lui plaît. Cette gamine, au collège, introvertie, avec ses lunettes en cul de bouteille, elle en fait son bouc émissaire. Elle sourit en coin à son passage, pique ses vêtements trop grands et délavés. Pourtant, elles viennent du même quartier du sud de Los Angeles, elles ont grandi dans le même genre d'immeuble mal isolé avec les gangs sur le perron. Mais Morena aime ça. Relever les faiblesses, s'en servir pour arracher et détruire. Elle commence petit avec la blonde timide, voit plus grand ensuite : la réputation du capitaine de l'équipe de foot, après qu'il ait voulu fourrer ses doigts dans sa culotte sans son accord alors qu'elle est en seconde, est détruite. Ca lui plaît, vraiment. Et après tout, c'est ainsi que tout a commencé. 3. Morena a juste dix-neuf ans quand sa mère meurt, renversée par le bus qui devait la reconduire chez elle après une longue journée à nettoyer la crasse des autres. Elena n'en a que douze. Il faut s'en occuper ou c'est le foyer qui l'attend. Mais le père est sorti du tableau, introuvable. Pas d'autre famille. Et la brune est à la fac. Elle a travaillé dur pour décrocher cette bourse : elle n'arrêtera pas. Elle n'a même pas les moyens de payer le loyer de l'appartement familial, alors s'occuper d'une ado pré-pubère ? « Prenez-la. » qu'elle dit à l'assistante sociale. C'est temporaire. Personne ne lui ravira sa chair. Elena fera deux foyers en un an, jusqu'à ce que sa grande sœur vienne la récupérer. Elle bosse de soir et de nuit, révise ses cours entre deux danses au club de strip-tease, entre deux pognes de pervers sur ses cuisses. Elle trouve un logement, y installe la gamine. « Fais tes devoirs et pas d'histoires. » Fais comme moi, vois plus grand que demain. 4. La mauvaise fille devait forcément rencontrer le mauvais garçon. Elle vient de décrocher sa licence et s'emmerde à mourir, le cul derrière son bureau toute la sainte journée. Mauvaise assistante RH, elle ne supporte plus de jouer les reines des doléances. Il arrive. Ou plutôt, il a toujours plus ou moins été là. Comme pour la petite blonde traumatisée, ils ont grandi ensemble pratiquement. Lui, il deale et remplit de petits contrats pour un gang du coin. Je suis sur un coup, Morena, tu devrais en être murmure-t-il au creux de son oreille après l'une de leurs courtes nuits sans lendemain. Ils vont braquer une banque, dans un bled à côté, ses « potes » et lui. Elle secoue la tête, se défait de son étreinte brûlante. « Non. » Il rit, la rattrape. T'y viendras, Morena. Peut-être pas demain mais bientôt. Il a raison, elle y viendra. 5. Morena est virée. Par son propre n+1. Tu manques de ... Disons ... D'empathie. No shit, Sherlock. Elle part en claquant la porte, avec comme le sentiment d'être libre, mais la peur du lendemain revenant lentement s'insinuer. De quoi va-t-elle vivre ? Elle qui flambe, elle qui entretient sa cadette ? Puis, son portable sonne : Celia Foot, wonder production à l'appareil. Dans une heure à mon bureau ? J'ai quelque chose pour vous. C'est bien la première chose qui lui tombe tout cuit dans le bec. Un chasseur de tête a chopé son dossier à l'UCLA. Meilleure dans son option de sociologie comportementale. Une bête pour analyser les autres. On veut d'elle comme producer. 6. Le producer c'est celui qui travaille dans l'ombre. Une sorte de coach, mais plus petit diable sur l'épaule des candidats que Jiminy Cricket. Parvenir à ce qu'une fille se fasse vomir, soit-disant en toute discrétion, pour ensuite s'assurer, l'air de rien, de pas y toucher, que cela alimentera tous les ragots de la villa louée quelques millions par la production, c'est un art. Ta meilleure copine qui te poignarde dans le dos, voilà ce qu'est un producer. Et à ce jeu, Morena est terriblement douée. Les audiences s'affolent. A défaut de rêver de gloire, elle en prend quelque peu sa part. Parce que c'est aussi grâce à elle, tous ces dramas qui tiennent le spectateur en haleine. Ça dure trois ans. De saisons en heures supp', parfois d'ecsta pour se maintenir éveillée : on ne sait plus où la journée commence ni où elle se termine. Il est toujours là, entre deux émissions, il squatte son corps et son lit, il continue de souffler à son oreille. On aurait besoin de toi, tu saurais y faire. L'humain, c'est ton domaine. C'est toujours non, même si la perspective l'excite de plus en plus. Dissimulée sous un masque, maîtriser des otages .. Tenir un flingue aussi. Mais elle n'a pas le temps. D'ailleurs, son corps s'épuise. Elena grandit et a de mauvaises fréquentations. Celia lui refuse sa promotion d'executive. Pas assez d'expérience. Trop jeune. Et Morena en a assez qu'on la sous-estime, qu'on ne lui donne pas ce qu'elle veut. 7. Si le show-business est un monde de requins, les autres secteurs privés ne sont pas en reste. Celia ne comprend pas son départ alors que le contrat se termine après la troisième saison. Elle tempête, Morena campe sur ses positions. Elle voit plus grand que demain. Elle s'est fait des contacts. On la veut ailleurs, partout ailleurs, pour monnayer plus cher ses compétences. Mise au placard, licenciements abusifs, démissions forcées ... Les directeurs achètent ce manque d'empathie qu'on lui avait d'abord reproché, ses ruses venimeuses. Son nom ne se murmure plus, il se siffle tantôt avec mépris, tantôt avec admiration. L'argent rentre et fait du bien. A défaut d'en faire aux autres. 8. T'es prête maintenant, je le sens. La brune sourit entre deux bouffées de cigarette, sa silhouette à peine couverte par le drap. « Oui. » Quand un masque tombe, un autre prend sa place. Morena prend cet autre travail, une autre dose d'adrénaline. Braqueuse de banque, ça lui plaît bien.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Fly. Âge : Chuuuut Anniversaire : 12 juillet Localisation : J'ai pas bougé, m'voyez. Présence : X/7. Personnage ... [] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Par la fée facebook ! Et je le trouve : Tellement nul que j'ai trouvé le moyen de faire un DC {#}contradiction{/#} Ma plus grande peur : La combustion spontanée ? Un dernier mot ? JE SUIS LA FÉE FAGOT J'EXAUCE TOUS LES VOEUUUUUUX !
IMAGES oldmoney, tumblr