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YESTERDAY'S NEWS |48
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Dollars : 2492
Messages : 288
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
it's us against... the water's depths
Clarence & Leaven
Elle avait mis plusieurs mois à retrouver sa ligne suite à sa grossesse. Bien entendu, elle était incapable de savoir si elle était exactement comme avant - elle en doutait de toute façon puisqu'elle était parfaitement consciente que les grossesses laissaient des traces, peu importe les efforts qu'on peut faire avant, pendant et après - mais elle était fière d'elle en enfilant son maillot de bain prévu pour cet été. Aucun excès de gras ne dépassait au niveau de ses hanches quand elle passait ses doigts, elle n'avait pas non plus l'impression d'être un petit rôti au niveau de son haut. Elle se sentait bien comme elle était et peu importait l'avis des personnes qui l'entouraient. Et tout ça pour quoi? Pour ressentir un stress certain alors qu'elle était encore dans la cabine pour se changer. Sa façon de sautiller laissait savoir qu'elle ne se sentait pas spécialement bien sur le moment. Elle était stressée, elle était effrayée à l'idée de franchir cette porte. Elle savait que son petit-ami et leur fils l'attendaient aux abords de la piscine pour une raison bien précise: passer au dessus de sa peur des profondeurs pour ne pas se sentir limiter quand leur fils sera plus grand et qu'il demandera à sa mère de venir avec lui dans la mer ou dans le grand bassin. Elle se sentait comme une gosse, elle avait peur comme une gamine qu'on allait pousser sans se soucier de ses sentiments alors qu'elle savait parfaitement que Clarence n'était pas du genre à faire ça et que leur fils était clairement trop petit et pas assez stable sur ses pétons pour pousser sa mère.
Pourtant, quand elle arrivait enfin au niveau des bassins après avoir passé le pédiluve, son stress n'avait pas baissé, bien au contraire, il était monté d'un cran. Elle longeait les murs, comme à chaque fois pour se repérer, mais elle était bien plus lente que d'habitude. Elle savait qu'elle n'allait pas se contenter de rester là où elle avait pied. Ils étaient arrivés assez tôt pour être sûrs d'être les premiers et de ne pas stresser la maman davantage avec du monde autour. C'était le silence total, même Clarence et Liam ne faisaient aucun bruit... à croire qu'ils le faisaient exprès ces petits enfoirés... à moins que ce soit son stress qui s'amplifiait et qui l'empêchait de penser et entendre autre chose que son cœur qui battait à mille à l'heure. « J'ai pas envie d'y aller, babe. » qu'elle balançait dans un rire jaune pour attirer l'attention de Burns qui était peut-être occupé avec leur fils. « On peut faire ça une autre fois sinon, on a le temps avant cet été. » Tentait-elle. Elle cherchait des excuses pour ne pas y aller mais maintenant ou plus tard, elle allait être en stress. Peut-être même que plus tard elle stresserait encore plus parce qu'elle aurait le temps d'appréhender les choses, ce qui n'était pas le cas à cet instant puisque Clarence avait inventé une surprise qui ressemblait plus à une mauvaise surprise pour la blonde maintenant qu'elle y était. Elle n'avait ainsi pas eu le temps de stresser... pas avant cet instant en tout cas. « Tu sais que pour une fois, je prie presque que Liam se réveille parce qu'il a faim? » Elle qui le nourrissait au sein serait obligée de sortir de l'eau et ça l'arrangerait bien pour le coup mais si leur bébé dormait, elle n'allait pas le réveiller pour se donner une excuse, il était hors de question qu'elle gêne le sommeil de Liam qui n'avait rien demandé dans cette histoire. « T'es sûr de ton coup? » Des questions, trop de questions, pour camoufler sa peur qui ne s'en allait pas.
Pourtant, quand elle arrivait enfin au niveau des bassins après avoir passé le pédiluve, son stress n'avait pas baissé, bien au contraire, il était monté d'un cran. Elle longeait les murs, comme à chaque fois pour se repérer, mais elle était bien plus lente que d'habitude. Elle savait qu'elle n'allait pas se contenter de rester là où elle avait pied. Ils étaient arrivés assez tôt pour être sûrs d'être les premiers et de ne pas stresser la maman davantage avec du monde autour. C'était le silence total, même Clarence et Liam ne faisaient aucun bruit... à croire qu'ils le faisaient exprès ces petits enfoirés... à moins que ce soit son stress qui s'amplifiait et qui l'empêchait de penser et entendre autre chose que son cœur qui battait à mille à l'heure. « J'ai pas envie d'y aller, babe. » qu'elle balançait dans un rire jaune pour attirer l'attention de Burns qui était peut-être occupé avec leur fils. « On peut faire ça une autre fois sinon, on a le temps avant cet été. » Tentait-elle. Elle cherchait des excuses pour ne pas y aller mais maintenant ou plus tard, elle allait être en stress. Peut-être même que plus tard elle stresserait encore plus parce qu'elle aurait le temps d'appréhender les choses, ce qui n'était pas le cas à cet instant puisque Clarence avait inventé une surprise qui ressemblait plus à une mauvaise surprise pour la blonde maintenant qu'elle y était. Elle n'avait ainsi pas eu le temps de stresser... pas avant cet instant en tout cas. « Tu sais que pour une fois, je prie presque que Liam se réveille parce qu'il a faim? » Elle qui le nourrissait au sein serait obligée de sortir de l'eau et ça l'arrangerait bien pour le coup mais si leur bébé dormait, elle n'allait pas le réveiller pour se donner une excuse, il était hors de question qu'elle gêne le sommeil de Liam qui n'avait rien demandé dans cette histoire. « T'es sûr de ton coup? » Des questions, trop de questions, pour camoufler sa peur qui ne s'en allait pas.
- Clarence M. BurnsI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2493
Messages : 85
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Chris Hemsworth
Âge du personnage : 34 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Investissement, animalité, protection, communauté, autrui
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Responsable du secteur félin au zoo de L.A.
Études (passées ou en cours) : Diplômé d'un master en Ecology & Evolutionary Biology
Hobby : Surfeur émérite, grand basketteur, toujours partant pour se bouger les fesses, puis les voyages et ses animaux.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Leaven Campbell
UNDER WAVES OF JOY
Les beaux jours – dans le sens californien du terme – revenaient et avec ça, les envies de renouveau. La première bougie de Liam approchait à grands pas et les jeunes parents avaient légèrement plus de temps à eux. Pour Clarence, c’était l’occasion de relever de nouveaux défis et de sortir Leaven de son rôle de mère, l’espace de quelques heures. Ainsi, il l’avait emmenée à la piscine afin de remédier à ce qui était pour l’aîné Burns un sacrilège : ne pas être à l’aise dans l’eau. Il ne s’était jamais moqué des peurs ou des appréhensions que pouvait avoir sa petite amie, notamment à cause de son handicap. Il avait toujours accepté qu’elle soit réticente ou qu’au contraire, elle ne se laisse pas envahir par ses craintes. Mais là, il souhaitait la sortir de sa zone de confort. Il savait aussi qu’elle n’était pas ravie de l’accompagner, en témoignait la légère moue boudeuse à laquelle il avait eu droit dans la voiture et ce, jusqu’à ce qu’ils arrivent. Clay avait volontairement choisi d’y aller à l’ouverture, un jour de semaine, afin que Leaven ne soit pas embarrassée par la présence d’autrui. En arrivant près des bassins, Liam confortablement installé dans son couffin, l’homme fut soulagé de ne voir personne, hormis un maître-nageur qui préparait sa journée. Après l’avoir salué d’un geste de la tête, il installa Liam loin du bord, mais suffisamment près pour pouvoir rapidement le rejoindre et avoir toujours un œil dessus. C’était toujours compliqué de prévoir ses déplacements, mais leur fils était habitué à l’ambiance sonore de la piscine, puisqu’ils avaient commencé les cours de bébé nageur. Liam était calme, s’endormait presque. Avec un sourire aux lèvres, Clarence déposa ses affaires à côté et s’occupa de lui en attendant l’arrivée de Leaven.
Dès qu’il l’aperçut s’approcher d’eux, il esquissa un sourire en coin. La jeune femme ne pouvait pas paraître plus ravie... Pourtant, elle était sublime dans son maillot de bain deux pièces et sur le coup, Clay regretta presque de ne pas lui avoir demandé de faire des essayages à la maison. Suite à l’accouchement, le corps de Leaven avait très rapidement retrouvé ses formes, grâce à un très bon métabolisme et à des journées chargées. Elle était tout aussi belle qu’avant et quand bien même quelques courbes seraient ajoutées, il aurait toujours trouvé cette silhouette affriolante. Il se releva et alla à sa rencontre. « Figure-toi que pendant que tu te changeais, Liam me disait qu’il était trop content de pouvoir bientôt nager avec sa maman. Il s’imagine déjà à la plage. » plaisanta-t-il, rien que pour la rassurer. Il posa ses deux mains sur les hanches de Leaven avant de déposer un baiser sur son front. « Je suis toujours parfaitement sûr de mon coup. Dans trois mois, tu surfes. » Bien sûr que non, Leaven ne serait jamais en mesure de surfer par elle-même, la vue étant un sens absolument indispensable pour pratiquer ce sport. Mais il avait ses idées pour lui en faire profiter tout de même... D’abord, il fallait qu’elle se sente à l’aise dans cet élément qu’elle côtoyait si peu. « On va commencer par aller tranquillement dans l’eau, puis deux trois saltos arrière depuis le plongeoir. » Il ricana bêtement suite à sa bêtise puis glissa sa main dans la sienne. Il la guida lentement vers l’escalier qui permettait de descendre dans le grand bassin. À cet endroit, elle avait encore pied et de toute façon, il ne la lâcherait pas. Il s’immergea d’abord puis saisit ses deux mains afin qu’elle le rejoigne à son rythme. C’était comme sous la douche. Dès que l’eau perlait ou entourait le corps de Leaven, c’était la folie dans le ventre de l’homme. Une fois que l’eau lui arriva à la taille, Clay l’entoura de ses bras et l’approcha de lui. « Tu vois, rien qui ne t’est pas familier. » Il la laissa s'acclimater, avant de décider d'aller plus loin.
Dès qu’il l’aperçut s’approcher d’eux, il esquissa un sourire en coin. La jeune femme ne pouvait pas paraître plus ravie... Pourtant, elle était sublime dans son maillot de bain deux pièces et sur le coup, Clay regretta presque de ne pas lui avoir demandé de faire des essayages à la maison. Suite à l’accouchement, le corps de Leaven avait très rapidement retrouvé ses formes, grâce à un très bon métabolisme et à des journées chargées. Elle était tout aussi belle qu’avant et quand bien même quelques courbes seraient ajoutées, il aurait toujours trouvé cette silhouette affriolante. Il se releva et alla à sa rencontre. « Figure-toi que pendant que tu te changeais, Liam me disait qu’il était trop content de pouvoir bientôt nager avec sa maman. Il s’imagine déjà à la plage. » plaisanta-t-il, rien que pour la rassurer. Il posa ses deux mains sur les hanches de Leaven avant de déposer un baiser sur son front. « Je suis toujours parfaitement sûr de mon coup. Dans trois mois, tu surfes. » Bien sûr que non, Leaven ne serait jamais en mesure de surfer par elle-même, la vue étant un sens absolument indispensable pour pratiquer ce sport. Mais il avait ses idées pour lui en faire profiter tout de même... D’abord, il fallait qu’elle se sente à l’aise dans cet élément qu’elle côtoyait si peu. « On va commencer par aller tranquillement dans l’eau, puis deux trois saltos arrière depuis le plongeoir. » Il ricana bêtement suite à sa bêtise puis glissa sa main dans la sienne. Il la guida lentement vers l’escalier qui permettait de descendre dans le grand bassin. À cet endroit, elle avait encore pied et de toute façon, il ne la lâcherait pas. Il s’immergea d’abord puis saisit ses deux mains afin qu’elle le rejoigne à son rythme. C’était comme sous la douche. Dès que l’eau perlait ou entourait le corps de Leaven, c’était la folie dans le ventre de l’homme. Une fois que l’eau lui arriva à la taille, Clay l’entoura de ses bras et l’approcha de lui. « Tu vois, rien qui ne t’est pas familier. » Il la laissa s'acclimater, avant de décider d'aller plus loin.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
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Clarence & Leaven
Clarence et Leaven avaient beaucoup de chance. Liam était un bébé calme, presque pas grognon et toujours enclin à accepter de nouvelles situations. Se retrouver en bord de piscine alors que son père et sa mère allaient se retrouver à l'intérieur, c'était tout nouveau pour lui. Pourtant, il ne disait rien, regardait calmement son père de ses grands yeux bleus en mâchant son hochet à dentition pour soulager la poussée de ses dents. En dehors de quelques babillages entrecoupés de quelques "dada" et "daddy" bien distinctifs, l'enfant restait calme, appréciant la fraîcheur de son hochet sorti du frigo, de quoi le soulager davantage au point de presque l'endormir, ne portant que peu d'attention à sa mère qui faisait son entrée dans les lieux à reculons. « Oh mais je peux aller à la plage avec lui, juste en restant au bord, c'est tout, ça peut se faire. »
C'était un bon compromis, non? Dans les premiers âges de Liam, elle savait que ça serait le cas, qu'il serait sûrement assis sur le sable pendant que les vagues viennent lui chatouiller les pieds. Quand il deviendra plus grand, ça allait être une autre paire de manches. Finalement, si elle était ici en maillot de bain et non en train de se battre verbalement avec Clarence pour ne pas y aller et l'attendre dans la voiture, c'était bien pour lui. Profiter qu'il soit encore petit pour ne pas se rendre compte de la peur de sa mère et lui montrer plus tard qu'il n'a pas à avoir peur non plus. L'envie de ne pas refiler ses peurs comme son handicap à leur petit garçon était plus forte que le reste. L'instinct maternelle, ce n'était pas seulement savoir prendre soin de lui mais c'était aussi appréhender son avenir et le protéger de ses propres démons.
Son baiser contre son front et sa bêtise lui arrachaient un tendre sourire en dépit du stress engendré par la situation. Sa main se refermait naturellement sur la sienne pour le suivre. Ses pas rythmaient les battements de son cœur amoureux de cet homme. Pour sûr que sans ses sentiments pour lui, elle ne le suivrait pas aussi facilement. Confiance aveugle, sans mauvais jeu de mots. Elle le suivrait au bout du monde sans aucune crainte, elle en était persuadée et encore plus quand ses premiers orteils se glissaient dans l'eau, rapidement suivi du reste de son corps. Elle sentait chaque centimètre monter le long de son épiderme. L'appréhension était là mais elle avait toujours pied, pas de quoi paniquer. Chez eux, l'eau arrivait à ses épaules à son grand maximum au bonheur de la blonde. Elle savait qu'ici, ce n'était pas comme à la maison: plus ils allaient avancer, plus ça allait monter.
Dès l'instant où Clarence entourait sa petite-amie de ses bras, elle glissait les siens autour de son cou et entourait sa taille de ses jambes. « Je t'ai déjà dit ce qui me fait peur dans les profondeurs? » Il ne lui semblait pas en avoir parlé, seulement avoir notifié qu'elle en avait peur. « Je n'ai aucun repère, même plus le sol. Avancer, reculer, à gauche ou à droite, je peux pas m'orienter et au lieu de retourner vers là où j'ai pied, je risque de m'enfoncer encore plus. J'ai qu'une chance sur quatre de me diriger dans la bonne direction. En piscine, ça va, je suis obligée de rencontrer un bord à un moment donné mais je crains ne jamais pouvoir surfer, je m'épuiserais et je tiens pas spécialement à me noyer. » Elle reprenait sa boutade, bien consciente qu'elle ne pourrait jamais surfer seule de toute manière mais c'était une façon de signifier que les profondeurs océaniques étaient sûrement les pires pour elle.
Ses mains se glissèrent naturellement contre les joues barbues de son petit-ami et ses lèvres rejoignaient les siennes pour un baiser tendre. Clarence avait ce pouvoir relaxant sur elle, apaisant, sans avoir besoin de mot. Juste lui, ses gestes tendres, leur proximité physique. Il avait le don de diminuer ses craintes par sa présence. « Ne me dit pas quand j'ai plus pieds s'il te plait. » chuchotait-elle, presque dans la confidence si les lieux n'étaient pas enclins à résonner. Naturellement plus grand qu'elle d'une bonne tête, Clarence aurait toujours pied là où les siens ne toucheraient plus le fond de la piscine. Pour le moment, elle restait farouchement accrochée à lui à tel point que le blond pouvait certainement sentir les battements agités du palpitant de Leaven contre son torse.
C'était un bon compromis, non? Dans les premiers âges de Liam, elle savait que ça serait le cas, qu'il serait sûrement assis sur le sable pendant que les vagues viennent lui chatouiller les pieds. Quand il deviendra plus grand, ça allait être une autre paire de manches. Finalement, si elle était ici en maillot de bain et non en train de se battre verbalement avec Clarence pour ne pas y aller et l'attendre dans la voiture, c'était bien pour lui. Profiter qu'il soit encore petit pour ne pas se rendre compte de la peur de sa mère et lui montrer plus tard qu'il n'a pas à avoir peur non plus. L'envie de ne pas refiler ses peurs comme son handicap à leur petit garçon était plus forte que le reste. L'instinct maternelle, ce n'était pas seulement savoir prendre soin de lui mais c'était aussi appréhender son avenir et le protéger de ses propres démons.
Son baiser contre son front et sa bêtise lui arrachaient un tendre sourire en dépit du stress engendré par la situation. Sa main se refermait naturellement sur la sienne pour le suivre. Ses pas rythmaient les battements de son cœur amoureux de cet homme. Pour sûr que sans ses sentiments pour lui, elle ne le suivrait pas aussi facilement. Confiance aveugle, sans mauvais jeu de mots. Elle le suivrait au bout du monde sans aucune crainte, elle en était persuadée et encore plus quand ses premiers orteils se glissaient dans l'eau, rapidement suivi du reste de son corps. Elle sentait chaque centimètre monter le long de son épiderme. L'appréhension était là mais elle avait toujours pied, pas de quoi paniquer. Chez eux, l'eau arrivait à ses épaules à son grand maximum au bonheur de la blonde. Elle savait qu'ici, ce n'était pas comme à la maison: plus ils allaient avancer, plus ça allait monter.
Dès l'instant où Clarence entourait sa petite-amie de ses bras, elle glissait les siens autour de son cou et entourait sa taille de ses jambes. « Je t'ai déjà dit ce qui me fait peur dans les profondeurs? » Il ne lui semblait pas en avoir parlé, seulement avoir notifié qu'elle en avait peur. « Je n'ai aucun repère, même plus le sol. Avancer, reculer, à gauche ou à droite, je peux pas m'orienter et au lieu de retourner vers là où j'ai pied, je risque de m'enfoncer encore plus. J'ai qu'une chance sur quatre de me diriger dans la bonne direction. En piscine, ça va, je suis obligée de rencontrer un bord à un moment donné mais je crains ne jamais pouvoir surfer, je m'épuiserais et je tiens pas spécialement à me noyer. » Elle reprenait sa boutade, bien consciente qu'elle ne pourrait jamais surfer seule de toute manière mais c'était une façon de signifier que les profondeurs océaniques étaient sûrement les pires pour elle.
Ses mains se glissèrent naturellement contre les joues barbues de son petit-ami et ses lèvres rejoignaient les siennes pour un baiser tendre. Clarence avait ce pouvoir relaxant sur elle, apaisant, sans avoir besoin de mot. Juste lui, ses gestes tendres, leur proximité physique. Il avait le don de diminuer ses craintes par sa présence. « Ne me dit pas quand j'ai plus pieds s'il te plait. » chuchotait-elle, presque dans la confidence si les lieux n'étaient pas enclins à résonner. Naturellement plus grand qu'elle d'une bonne tête, Clarence aurait toujours pied là où les siens ne toucheraient plus le fond de la piscine. Pour le moment, elle restait farouchement accrochée à lui à tel point que le blond pouvait certainement sentir les battements agités du palpitant de Leaven contre son torse.
- Clarence M. BurnsI'm a Mother Fucker
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Avatar : Chris Hemsworth
Âge du personnage : 34 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Investissement, animalité, protection, communauté, autrui
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Responsable du secteur félin au zoo de L.A.
Études (passées ou en cours) : Diplômé d'un master en Ecology & Evolutionary Biology
Hobby : Surfeur émérite, grand basketteur, toujours partant pour se bouger les fesses, puis les voyages et ses animaux.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Leaven Campbell
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Leaven avait beau essayer de se défiler, elle savait que jamais Clarence ne cèderait. Quand il avait une idée dans la tête, il était encore plus têtu qu’un âne. Entre le sang Campbell et le sang Burns, leur fils avait certainement hérité d’une persévérance à toute épreuve. Et il serait tout aussi fier de voir que sa mère n’aurait plus peur de l’accompagner à l’eau, quand il sera en âge de courir patauger dans l’eau. Il l’imaginait déjà lui apprendre à nager, sans l’aide de personne. Ne pas craindre de se faire surprendre par un petit garçon facétieux dans leur piscine. Mais ce n’était pas tant pour le regard que Liam ou même les autres porteraient sur elle. Il le faisait pour qu’elle se sente mieux dans cet environnement qui n’avait rien de rassurant pour quelqu’un comme elle, puis pour lui prouver qu’elle pouvait tout surmonter une fois de plus. Liam n’était qu’un prétexte déguisé. Il n’y avait rien qu’elle ne puisse pas accomplir. Clay n’avait aucun mal à sentir son appréhension, alors qu’elle le rejoignait dans l’eau. Tant que Leaven avait pied, c’était supportable. Mais sitôt qu’elle sentirait ses pieds quitter le sol, alors l’appréhension cèderait à la panique. Même s’ils n’avaient pas encore bougé, il la sentait déjà tendue contre lui. Il sentait ses cuisses resserrer l’étreinte autour de sa taille, comme si elle craignait qu’il ne la lâche soudainement. Il sentait ses doigts se crisper sur sa peau, tandis qu’elle essayait de mettre des mots sur cette peur. C’était toujours épatant pour un amoureux des océans comme lui. Ce qui lui faisait peur, c’est justement ce qui le fascinait, lui. Cette capacité à être désorienté, à être obligé de s’acclimater à la nature et non le contraire. Perdre pied, ne se raccrocher à rien. Pour l’instant, ça ne servait à rien de lui exposer sa propre théorie, sinon à la faire se sentir bête. Elle avait un rapport inévitablement pragmatique à l’eau, tandis qu’avec l’aîné Burns, tout avait toujours été une question d’instinct. Il l’écoutait d’une oreille attentive, le sourire aux lèvres, malgré tout. Ça l’attendrirait toujours qu’elle se confie ainsi à lui, en pleine confiance. Si on y réfléchissait bien, il détenait sa vie entre ses mains, là maintenant. Et il allait en prendre soin, comme toujours.
Quand leurs lèvres se rencontrèrent, Clay se laissa brièvement distraire de son objectif premier. Si ça pouvait détourner son attention, le temps qu’il commence à se mouvoir. Durant le baiser, il avait légèrement commencé à se laisser dériver vers la fausse pente que constituait le fond du bassin. Leaven le pria de ne pas lui indiquer leur progression dans l’eau, ce à quoi il répondit dans le plus grand des calmes : « À vos ordres, Madame. » Il l’aimait l’appeler ainsi, comme si elle était véritablement sienne. À cet instant précis de leur vie commune, ce n’était plus qu’un détail dont il s’amusait de temps à autres. Ils avaient déjà tout ce qu’ils auraient souhaité – si on omettait les dix enfants restants pour que l’équipe de foot soit au complet. Il continuait d’avancer lentement dans la piscine, déposant ça et là des baisers sur sa bouche, sa joue, son épaule. Bientôt, ils furent arrivés à la moitié du bassin, là où elle n’avait déjà plus pied. Lui parvenait encore à poser le pied par terre, mais devrait bientôt se mettre sur la pointe des pieds. C’est pourquoi il décida de faire un arrêt. « On est bien là, non ? » Il ignorait si Leaven avait pu quand même évaluer la distance qu’elle avait parcourue. Il jeta un œil à quelques mètres de là, où dormait paisiblement Liam, puis vers le maître-nageur qui ne se préoccupait plus d’eux. Il commençait à accueillir les autres clients de la piscine qu’il dirigeait gracieusement vers l’autre bassin. Clay recula quelque peu pour que son dos touche un rebord, puis il lâcha lentement le corps de sa petite amie pour venir poser ses bras de chaque côté. Il n’y avait plus qu’elle qui s’accrochait à lui et même s’il ne souhaitait pas lui faire peur, c’était à elle de faire le premier pas. Sinon, jamais elle ne s’en sortirait. « Déjà, teste la profondeur de l’eau. C’est toi qui choisis le moment où ça ne te convient plus, que ce soit ici ou en mer. » Après tout, rien ne l’empêchait d’aller aussi loin, si elle n’en avait pas envie. Il fallait qu’elle s’approprie l’endroit où elle était. Il esquissa un sourire encourageant, comme si elle pouvait le déceler. « De toute façon, je ne bouge pas. »
Quand leurs lèvres se rencontrèrent, Clay se laissa brièvement distraire de son objectif premier. Si ça pouvait détourner son attention, le temps qu’il commence à se mouvoir. Durant le baiser, il avait légèrement commencé à se laisser dériver vers la fausse pente que constituait le fond du bassin. Leaven le pria de ne pas lui indiquer leur progression dans l’eau, ce à quoi il répondit dans le plus grand des calmes : « À vos ordres, Madame. » Il l’aimait l’appeler ainsi, comme si elle était véritablement sienne. À cet instant précis de leur vie commune, ce n’était plus qu’un détail dont il s’amusait de temps à autres. Ils avaient déjà tout ce qu’ils auraient souhaité – si on omettait les dix enfants restants pour que l’équipe de foot soit au complet. Il continuait d’avancer lentement dans la piscine, déposant ça et là des baisers sur sa bouche, sa joue, son épaule. Bientôt, ils furent arrivés à la moitié du bassin, là où elle n’avait déjà plus pied. Lui parvenait encore à poser le pied par terre, mais devrait bientôt se mettre sur la pointe des pieds. C’est pourquoi il décida de faire un arrêt. « On est bien là, non ? » Il ignorait si Leaven avait pu quand même évaluer la distance qu’elle avait parcourue. Il jeta un œil à quelques mètres de là, où dormait paisiblement Liam, puis vers le maître-nageur qui ne se préoccupait plus d’eux. Il commençait à accueillir les autres clients de la piscine qu’il dirigeait gracieusement vers l’autre bassin. Clay recula quelque peu pour que son dos touche un rebord, puis il lâcha lentement le corps de sa petite amie pour venir poser ses bras de chaque côté. Il n’y avait plus qu’elle qui s’accrochait à lui et même s’il ne souhaitait pas lui faire peur, c’était à elle de faire le premier pas. Sinon, jamais elle ne s’en sortirait. « Déjà, teste la profondeur de l’eau. C’est toi qui choisis le moment où ça ne te convient plus, que ce soit ici ou en mer. » Après tout, rien ne l’empêchait d’aller aussi loin, si elle n’en avait pas envie. Il fallait qu’elle s’approprie l’endroit où elle était. Il esquissa un sourire encourageant, comme si elle pouvait le déceler. « De toute façon, je ne bouge pas. »
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Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
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Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
it's us against... the water's depths
Clarence & Leaven
Juste lui. Elle ne pensait qu'à lui quand ses lèvres joignaient les siennes, quand ce doux baiser se prolongeait quelque peu. A chaque fois qu'elle l'embrassait, elle avait cette sensation que c'était le premier. Son cœur battait toujours autant pour lui, avec plus de certitude encore qu'il y a quatre ans. Elle avait toujours ce sourire un peu bête sur le visage, ce rayonnement naturel qui émanait d'elle quand elle était avec lui. A chaque fois qu'il l'embrassait, qu'il la touchait, elle avait ses papillons d'adolescente dans le bide, ses frissons d'adulte sur la peau. Dès l'instant où il refermait ses bras sur elle, une bulle invisible se formait autour d'eux que seules les manifestations de leur bébé pouvaient à présent percer. Pendant longtemps, elle avait cru être amoureuse d'Adam. Elle s'était trompée. Ce qu'elle vivait avec Clarence, c'était ça l'amour, ça allait même au delà. Il la sortait de sa zone de confort sans jamais la forcer, il l'aimait telle qu'elle était, ne cherchait pas à la changer ni à en profiter - pas négativement en tout cas parce qu'elle ne comptait plus le nombre de fois où le blond avait profité de la cécité de sa petite-amie pour lui faire des surprises ou lui montrer combien il l'aimait dans des instants et des endroits... surprenants. C'était parce qu'ils se ressemblaient beaucoup et se complétaient à la perfection que Leaven était persuadée que c'était lui, l'homme de sa vie, le père de Liam et des enfants à venir et c'était parce qu'il était lui qu'elle avait toujours beaucoup de mal à lui résister. « Babe... » Juste un murmure, son front contre le sien et ses doigts fins qui se posaient sur les lèvres de Burns pour qu'il arrête de l'embrasser. Toujours aussi folle de lui, si ce n'était pas plus, il déclenchait chez elle beaucoup trop de choses inappropriées pour les lieux et ils n'étaient pas là pour ça.
D'ailleurs, le simple fait d'arrêter leurs papouilles la ramenaient brusquement à la réalité où elle se contentait de froncer légèrement le nez à la question de Clarence. Oui, elle était bien dans ses bras mais non, elle ne sentait pas bien à l'idée d'être au milieu d'une étendue d'eau dont elle ignorait la longueur, la largeur et la profondeur. Elle se contentait toujours du moyen bassin dès qu'elle allait à l'eau, avec ou sans Liam, elle était au moins sûre d'avoir pieds partout. Quand le plus à l'aise des deux se décalait légèrement, la seconde comprenait rapidement qu'il s'était calé contre un mur, ses jambes le touchant irrémédiablement. Pourtant elle refusait de les desserrer et c'était même le contraire quand Clarence la lâchait et la laissait gérer la situation. Elle l'écoutait mais ne souriait plus, trop concentrée à essayer de maîtriser sa peur. Elle pouvait sentir que Clarence ne nageait pas, qu'il était simplement debout et statique. Dans un sens, c'était rassurant parce qu'elle savait qu'elle ne risquait pas de le couler si jamais elle se mettait réellement à paniquer. Tester la profondeur qu'il disait... La plupart des personnes aurait pris leur courage à deux mains et serait bêtement descendu dans l'eau jusqu'à sentir les pieds toucher le sol. Leaven y allait plus prudemment. Elle décrochait l'une de ses mains pour frôler la surface de l'eau et la peau de Clarence pour savoir à peu près où ça lui arrivait. Elle connaissait leur différence de taille, elle savait que si elle touchait le sol, elle arrivait à peu près aux épaules du blond. Les siennes étaient plongées sous l'eau, elle savait irrémédiablement que si elle cherchait à toucher le fond avec ses pieds, elle serait entièrement immergée mais la surface ne serait qu'à quelques centimètres.
« Si tu bouges, je te tue Burns. » Elle en serait incapable, évidemment. Sur ces paroles, elle soupirait un peu pour faire redescendre la pression et faisait abstraction du ridicule qu'elle pouvait ressentir en entendant que d'autres personnes arriver. « Un... Deux... » Une inspiration sur le trois puis une plongée sans jamais s'éloigner de Clarence qu'elle frôlait de ses mains. Ça ne durait que quelques secondes, le temps de toucher le fond, d'y mettre ses pieds bien à plat et de remonter à la surface, glissant simpletement ses mains sur les épaules du géant, ses jambes battant légèrement l'eau pour se maintenir à la surface. Un petit pas sur sa peur mais qui la boostait assez pour poursuivre seule. « Au revoir chéri. » La voleuse de baiser hissait ses mains sur le rebord et se détachait entièrement de son petit-ami, marchant en crabe comme les gosses le long de la bordure du bassin. Elle allait d'elle-même vers le fond, parfaitement consciente que le niveau de l'eau augmentait. « Tu me suis quand même hein. » Il fallait pas déconner non plus. Tant qu'elle restait bien accrochée au bord, tout allait bien parce qu'elle se savait capable de se hisser pour sortir du bassin - et qu'elle savait parfaitement qu'au bout, il y avait une échelle... échelle qu'elle se prenait presque en pleine poire, la tâtant à temps avant de se cogner.
Les voilà en bout de bassin, la blonde accrocher à l'échelle. « On va rester là. » Peureuse mais motivée, elle se donnait une raison de ne pas quitter la zone. « Tu peux sortir et rapprocher Liam? » Rester près de leur bambin, pouvoir intervenir rapidement... là était l'une de ses motivations à ne pas s'éloigner d'ici si leur bébé était dans le coin. Quand Clarence revenait, elle était toujours là, accrochée à sa précieuse échelle. « On est bien à 3m ici? » Le temps qu'il aille chercher leur fils, elle avait trouvé l'écriteau gravé sans être sûre de ce qu'elle disait, le panneau n'ayant pas d'écriture en braille. Rien que de le dire, ça lui foutait les jetons et elle faisait beaucoup moins la maline. Comme il l'avait dit, tester la profondeur ici, c'était beaucoup moins évident de le faire que lorsque lui avait pieds. Un rapide calcul en tête lui permettait, en revanche, de se rassurer. « C'est qu'un mètre de plus que toi. » C'est ce qu'elle se disait... qu'entre les deux mètres de Clarence et sa propre hauteur, elle n'aurait même besoin d'aller toucher ses pieds pour toucher le fond. « Et si tu descendais d'abord pour m'entraîner ensuite? » Quand il touchera le fond, il n'aura plus qu'à lui tirer gentiment sur une jambe pour l'amener à lui. Le savoir sous l'eau avec elle avait un côté rassurant en plus parce qu'elle savait qu'il serait capable de les ramener tous les deux si ça n'allait pas. « Mais on reste au bord pour l'instant! » C'était plus qu'une demande, c'était un exigence. Hors de question qu'elle quitte cette satanée échelle.
D'ailleurs, le simple fait d'arrêter leurs papouilles la ramenaient brusquement à la réalité où elle se contentait de froncer légèrement le nez à la question de Clarence. Oui, elle était bien dans ses bras mais non, elle ne sentait pas bien à l'idée d'être au milieu d'une étendue d'eau dont elle ignorait la longueur, la largeur et la profondeur. Elle se contentait toujours du moyen bassin dès qu'elle allait à l'eau, avec ou sans Liam, elle était au moins sûre d'avoir pieds partout. Quand le plus à l'aise des deux se décalait légèrement, la seconde comprenait rapidement qu'il s'était calé contre un mur, ses jambes le touchant irrémédiablement. Pourtant elle refusait de les desserrer et c'était même le contraire quand Clarence la lâchait et la laissait gérer la situation. Elle l'écoutait mais ne souriait plus, trop concentrée à essayer de maîtriser sa peur. Elle pouvait sentir que Clarence ne nageait pas, qu'il était simplement debout et statique. Dans un sens, c'était rassurant parce qu'elle savait qu'elle ne risquait pas de le couler si jamais elle se mettait réellement à paniquer. Tester la profondeur qu'il disait... La plupart des personnes aurait pris leur courage à deux mains et serait bêtement descendu dans l'eau jusqu'à sentir les pieds toucher le sol. Leaven y allait plus prudemment. Elle décrochait l'une de ses mains pour frôler la surface de l'eau et la peau de Clarence pour savoir à peu près où ça lui arrivait. Elle connaissait leur différence de taille, elle savait que si elle touchait le sol, elle arrivait à peu près aux épaules du blond. Les siennes étaient plongées sous l'eau, elle savait irrémédiablement que si elle cherchait à toucher le fond avec ses pieds, elle serait entièrement immergée mais la surface ne serait qu'à quelques centimètres.
« Si tu bouges, je te tue Burns. » Elle en serait incapable, évidemment. Sur ces paroles, elle soupirait un peu pour faire redescendre la pression et faisait abstraction du ridicule qu'elle pouvait ressentir en entendant que d'autres personnes arriver. « Un... Deux... » Une inspiration sur le trois puis une plongée sans jamais s'éloigner de Clarence qu'elle frôlait de ses mains. Ça ne durait que quelques secondes, le temps de toucher le fond, d'y mettre ses pieds bien à plat et de remonter à la surface, glissant simpletement ses mains sur les épaules du géant, ses jambes battant légèrement l'eau pour se maintenir à la surface. Un petit pas sur sa peur mais qui la boostait assez pour poursuivre seule. « Au revoir chéri. » La voleuse de baiser hissait ses mains sur le rebord et se détachait entièrement de son petit-ami, marchant en crabe comme les gosses le long de la bordure du bassin. Elle allait d'elle-même vers le fond, parfaitement consciente que le niveau de l'eau augmentait. « Tu me suis quand même hein. » Il fallait pas déconner non plus. Tant qu'elle restait bien accrochée au bord, tout allait bien parce qu'elle se savait capable de se hisser pour sortir du bassin - et qu'elle savait parfaitement qu'au bout, il y avait une échelle... échelle qu'elle se prenait presque en pleine poire, la tâtant à temps avant de se cogner.
Les voilà en bout de bassin, la blonde accrocher à l'échelle. « On va rester là. » Peureuse mais motivée, elle se donnait une raison de ne pas quitter la zone. « Tu peux sortir et rapprocher Liam? » Rester près de leur bambin, pouvoir intervenir rapidement... là était l'une de ses motivations à ne pas s'éloigner d'ici si leur bébé était dans le coin. Quand Clarence revenait, elle était toujours là, accrochée à sa précieuse échelle. « On est bien à 3m ici? » Le temps qu'il aille chercher leur fils, elle avait trouvé l'écriteau gravé sans être sûre de ce qu'elle disait, le panneau n'ayant pas d'écriture en braille. Rien que de le dire, ça lui foutait les jetons et elle faisait beaucoup moins la maline. Comme il l'avait dit, tester la profondeur ici, c'était beaucoup moins évident de le faire que lorsque lui avait pieds. Un rapide calcul en tête lui permettait, en revanche, de se rassurer. « C'est qu'un mètre de plus que toi. » C'est ce qu'elle se disait... qu'entre les deux mètres de Clarence et sa propre hauteur, elle n'aurait même besoin d'aller toucher ses pieds pour toucher le fond. « Et si tu descendais d'abord pour m'entraîner ensuite? » Quand il touchera le fond, il n'aura plus qu'à lui tirer gentiment sur une jambe pour l'amener à lui. Le savoir sous l'eau avec elle avait un côté rassurant en plus parce qu'elle savait qu'il serait capable de les ramener tous les deux si ça n'allait pas. « Mais on reste au bord pour l'instant! » C'était plus qu'une demande, c'était un exigence. Hors de question qu'elle quitte cette satanée échelle.
- Clarence M. BurnsI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Chris Hemsworth
Âge du personnage : 34 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Investissement, animalité, protection, communauté, autrui
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Responsable du secteur félin au zoo de L.A.
Études (passées ou en cours) : Diplômé d'un master en Ecology & Evolutionary Biology
Hobby : Surfeur émérite, grand basketteur, toujours partant pour se bouger les fesses, puis les voyages et ses animaux.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Leaven Campbell
UNDER WAVES OF JOY
Maintenant que la première étape était franchie, il fallait que Leaven s’habitue à ce nouvel environnement. Il donnait ses conseils, sans savoir si c’était véritablement la chose à faire. Des maîtres-nageurs seraient sans doute mieux qualifiés pour gérer des phobies de l’eau, mais Clay souhaitait jalousement être la personne qui aiderait la jeune femme à se découvrir une nouvelle possibilité. Il devint alors muet comme une carpe, invitant sa petite amie à faire le premier pas – au sens propre comme figuré. Quand elle le menaça d’un meurtre conjugal dans un lieu public, il se contenta de retenir un rire, malgré tout concentré sur le moindre de ses faits et gestes. Leaven prit son courage à deux mains et entreprit d’aller vérifier la profondeur de l’eau, tout en restant auprès de lui. Quand elle disparut sous la surface, il essaya de la suivre du regard, même s’il sentait ses mains le frôler de temps en temps. Ça aurait presque pu devenir sensuel, s’ils n’avaient pas été dans une piscine publique. Pourquoi la piscine de leur maison n’était-elle pas aussi profonde ? Elle revint à lui et il se permit un commentaire : « Alors ? » Mais sur sa lancée, sa petite amie entreprit de le planter là et d’aller rejoindre l’extrémité du bassin. Elle n’avait déjà plus besoin de lui.
Clarence attendit un instant, alors qu’elle avait réclamé qu’il la suive. Il réfléchit à tout ce qu’elle venait de faire, à la façon dont elle était en train de se surpasser pour un événement somme toute banal. Leaven venait d’atteindre l’échelle au fond du bassin. L’envie de la laisser se débrouiller seule le prit soudainement, puis retomba, comme s’il s’inquiétait quand même pour elle ou parce qu’il craignait les conséquences de cet affront. Quelques secondes passèrent, le temps lui semblait interminable, tandis qu’il restait là où elle l’avait abandonné. Après réflexion, il savait enfin qu’il ne pourrait pas résister de toute façon. Inspirant profondément, il la rejoignit en l’espace de quelques secondes avant d’obtempérer à sa demande. « C’est ça, à peine. » répondit-il en replongeant dans l’eau, après avoir rapproché Liam qui dormait toujours profondément. Clay regarda les mains de Leaven, fermement accrochée à l'échelle. Il se remémorait les innombrables fois où elle s’était raccrochée à lui, parce qu’elle avait vu en lui le dernier rempart pour sa sécurité. Il se souvenait de la fois où il avait constaté avec effroi les liens qui avaient marqué la peau de sa petite amie, après des heures entre les mains d’un bourreau. Ce n’était pas beau à voir. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que Leaven venait de prendre une nouvelle initiative. Elle devait sans doute se demander s’il la prenait véritablement au sérieux. Clarence reprit finalement ses esprits et grogna, pour tâter la véracité de la proposition. Il avait l’impression que c’était une mauvaise idée, c’était assez étrange et à la fois, il mourait d’envie de l’immerger et de lui montrer combien l’eau pouvait être agréable. Alors, décidé à satisfaire ses moindres désirs une fois de plus, il reprit la parole. « Est-ce que je t’ai déjà fait des crasses ? » demanda-t-il, en essayant de dissimuler le sourire en coin qui dessinait de légères fossettes sur ses joues.
Clay prit une profonde inspiration puis se laissa glisser sous l’eau. La température était agréable, presque trop chaude, pour cet amoureux des brises marines. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il touche le fond du bassin, un mètre à peine. Il se stabilisa avant de lever la tête et d’attraper délicatement la cheville de sa bien-aimée. L’autre main vint grimper le long de son mollet puis il l’attira doucement vers lui, prenant soin de lui laisser le temps d’apprécier les sensations de ce geste peu commun. Quand elle fut près de lui, il attrapa sa taille et la colla contre lui. Il savait que son apnée à elle était beaucoup moins entraînée que la sienne, si bien que cet instant ne durerait que quelques secondes à peine. Il la laissa profiter de toute la volupté de l’eau qui l’enveloppait et les portait comme s’ils n’étaient qu’un infime grain de sable dans un océan. Dès qu’elle déciderait de remonter, il la suivrait.
Clarence attendit un instant, alors qu’elle avait réclamé qu’il la suive. Il réfléchit à tout ce qu’elle venait de faire, à la façon dont elle était en train de se surpasser pour un événement somme toute banal. Leaven venait d’atteindre l’échelle au fond du bassin. L’envie de la laisser se débrouiller seule le prit soudainement, puis retomba, comme s’il s’inquiétait quand même pour elle ou parce qu’il craignait les conséquences de cet affront. Quelques secondes passèrent, le temps lui semblait interminable, tandis qu’il restait là où elle l’avait abandonné. Après réflexion, il savait enfin qu’il ne pourrait pas résister de toute façon. Inspirant profondément, il la rejoignit en l’espace de quelques secondes avant d’obtempérer à sa demande. « C’est ça, à peine. » répondit-il en replongeant dans l’eau, après avoir rapproché Liam qui dormait toujours profondément. Clay regarda les mains de Leaven, fermement accrochée à l'échelle. Il se remémorait les innombrables fois où elle s’était raccrochée à lui, parce qu’elle avait vu en lui le dernier rempart pour sa sécurité. Il se souvenait de la fois où il avait constaté avec effroi les liens qui avaient marqué la peau de sa petite amie, après des heures entre les mains d’un bourreau. Ce n’était pas beau à voir. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que Leaven venait de prendre une nouvelle initiative. Elle devait sans doute se demander s’il la prenait véritablement au sérieux. Clarence reprit finalement ses esprits et grogna, pour tâter la véracité de la proposition. Il avait l’impression que c’était une mauvaise idée, c’était assez étrange et à la fois, il mourait d’envie de l’immerger et de lui montrer combien l’eau pouvait être agréable. Alors, décidé à satisfaire ses moindres désirs une fois de plus, il reprit la parole. « Est-ce que je t’ai déjà fait des crasses ? » demanda-t-il, en essayant de dissimuler le sourire en coin qui dessinait de légères fossettes sur ses joues.
Clay prit une profonde inspiration puis se laissa glisser sous l’eau. La température était agréable, presque trop chaude, pour cet amoureux des brises marines. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il touche le fond du bassin, un mètre à peine. Il se stabilisa avant de lever la tête et d’attraper délicatement la cheville de sa bien-aimée. L’autre main vint grimper le long de son mollet puis il l’attira doucement vers lui, prenant soin de lui laisser le temps d’apprécier les sensations de ce geste peu commun. Quand elle fut près de lui, il attrapa sa taille et la colla contre lui. Il savait que son apnée à elle était beaucoup moins entraînée que la sienne, si bien que cet instant ne durerait que quelques secondes à peine. Il la laissa profiter de toute la volupté de l’eau qui l’enveloppait et les portait comme s’ils n’étaient qu’un infime grain de sable dans un océan. Dès qu’elle déciderait de remonter, il la suivrait.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
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Clarence & Leaven
« M'oblige pas à te rappeler le nombre de fois où Monsieur a profité de mes faiblesses pour faire des bêtises. » Elle en riait mais Leaven riait jaune. Non pas que les bêtises de Clarence l'avaient un jour blessée ou vexée - au contraire, il la faisait toujours rire - mais le stress de l'instant, de la situation, ainsi dans l'eau avec plusieurs mètres d'eau sous elle, elle n'était clairement pas à l'aise et ça s'entendait. Son rire n'était pas aussi détendu que d'habitude, surtout depuis qu'elle lui avait proposé de descendre en premier dans l'eau et de la faire rejoindre en l'attirant à lui. Clarence au fond de la piscine, ça avait un côté rassurant, oui mais surtout, elle en avait besoin pour l'obliger aussi un peu. Elle se savait incapable de descendre par elle-même, même en restant accrochée à l'échelle par exemple - même si cette derrière n'allait pas tout en bas, loin de là. Elle avait l'intime conviction qu'elle n'était pas assez forte pour le faire toute seule et ça finissait par se vérifier.
En peu de temps, elle pouvait sentir les doigts de son petit-ami contre sa jambe, un contact d'abord doux comme pour lui donner quelques secondes afin de souffler et de prendre une bouffée d'air puis plus franc pour l'attirer à lui avec délicatesse. Le stress avait rendue la blonde beaucoup moins souple. C'était un piquet de bois qui coulait. Crispée au possible, elle ne se sentait absolument pas à l'aise avec tout de même le désir d'en profiter quelques instants. Maintenant qu'elle avait osé plonger, elle se rendait compte que l'absence de bruit, son seul réel repère dans la vie en dehors du toucher, la rendait encore plus encline à la peur. Aucun son, même celui des personnes qui commençaient à arriver dans le bassin - parce que le maître nageur ne pouvait définitivement pas les rediriger vers l'autre éternellement - elle ne les entendait pas. Elle avait peur, réellement. Son cœur était coincé entre l'absence d'air qui l'obligeait à ralentir et le stress qui tentait de le faire accélérer. Cette étendue silencieuse et ce rythme cardiaque irrégulier finissaient par la faire paniquer.
Quelques secondes de plus de calme et tout finissait par partir en vrille. L'air qu'elle avait cumulé dans ses poumons s'échappait dans des bulles énormes et elle avait le réflexe humain de créer une impulsion de son pied pour remonter à la surface. Cette dernière atteinte, la jeune maman avait une toux typique d'une personne pensant se noyer et une hyperventilation accompagnant sa crise de panique. Elle se hissait à l'échelle pour s'asseoir sur une marche et s'accrochait à la barre comme si sa vie en dépendait, la jointure de ses doigts blanchissant sous la pression et fondant littéralement en larmes sous la redescente brutale du stress. « Pardon. Pardon. » Typique de la Campbell, elle s'excusait auprès de son compagnon qu'elle sentait immanquablement près d'elle, le contact de sa main de géant contre sa cuisse en témoignant. « Je suis désolée, je vais pas y arriver. » Faux. Elle avait tenu quelques instants mais c'était peut-être trop en quelques minutes ou simplement trop pour elle. Son handicap lui imposait violemment ses limites et ça faisait terriblement mal. Pour elle dans un premier temps mais surtout pour leur fils dans un second qui n'aura jamais une mère normale. « Est-ce que tout va bien? » La voix du maître-nageur près d'eux, sur le bord de la piscine, forcément.
En peu de temps, elle pouvait sentir les doigts de son petit-ami contre sa jambe, un contact d'abord doux comme pour lui donner quelques secondes afin de souffler et de prendre une bouffée d'air puis plus franc pour l'attirer à lui avec délicatesse. Le stress avait rendue la blonde beaucoup moins souple. C'était un piquet de bois qui coulait. Crispée au possible, elle ne se sentait absolument pas à l'aise avec tout de même le désir d'en profiter quelques instants. Maintenant qu'elle avait osé plonger, elle se rendait compte que l'absence de bruit, son seul réel repère dans la vie en dehors du toucher, la rendait encore plus encline à la peur. Aucun son, même celui des personnes qui commençaient à arriver dans le bassin - parce que le maître nageur ne pouvait définitivement pas les rediriger vers l'autre éternellement - elle ne les entendait pas. Elle avait peur, réellement. Son cœur était coincé entre l'absence d'air qui l'obligeait à ralentir et le stress qui tentait de le faire accélérer. Cette étendue silencieuse et ce rythme cardiaque irrégulier finissaient par la faire paniquer.
Quelques secondes de plus de calme et tout finissait par partir en vrille. L'air qu'elle avait cumulé dans ses poumons s'échappait dans des bulles énormes et elle avait le réflexe humain de créer une impulsion de son pied pour remonter à la surface. Cette dernière atteinte, la jeune maman avait une toux typique d'une personne pensant se noyer et une hyperventilation accompagnant sa crise de panique. Elle se hissait à l'échelle pour s'asseoir sur une marche et s'accrochait à la barre comme si sa vie en dépendait, la jointure de ses doigts blanchissant sous la pression et fondant littéralement en larmes sous la redescente brutale du stress. « Pardon. Pardon. » Typique de la Campbell, elle s'excusait auprès de son compagnon qu'elle sentait immanquablement près d'elle, le contact de sa main de géant contre sa cuisse en témoignant. « Je suis désolée, je vais pas y arriver. » Faux. Elle avait tenu quelques instants mais c'était peut-être trop en quelques minutes ou simplement trop pour elle. Son handicap lui imposait violemment ses limites et ça faisait terriblement mal. Pour elle dans un premier temps mais surtout pour leur fils dans un second qui n'aura jamais une mère normale. « Est-ce que tout va bien? » La voix du maître-nageur près d'eux, sur le bord de la piscine, forcément.
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Avec : Leaven Campbell
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Il l’avait prise au mot. Lors de ce moment, Clarence n’avait pas tellement son mot à dire. Il avait beau superviser les opérations, c’était Leaven qui décidait de tout. Elle demandait et il exécutait ensuite. Tout devait venir de sa propre initiative, sans quoi il alimenterait davantage une peur déjà bien ancrée. Il fut ravi de la voir se détacher de lui pour aller rejoindre l’autre extrémité du bassin. Il fut agréablement surpris de pouvoir l’abandonner quelques minutes à son propre sort, le temps de rapprocher la prunelle de leurs yeux qui ne s’embarrassait même pas de leur présence. Le doute l’assaillit l’espace d’une seconde quand elle lui demanda de l’entraîner au fond. Il avait beau vouloir lui faire apprécier la volupté de cet élément si particulier, l’immersion sous-entendait d’autres conséquences auxquels elle n’était peut-être pas totalement préparée : la coupure du monde réel, le fait de ne plus pouvoir compter sur son ouïe. Elle n’aurait que son corps devant elle comme véritable repère et serait incapable de pouvoir anticiper ce qu’il pouvait arriver. Elle n’aurait plus aucun contrôle cette fois-ci, sinon le réflexe humain de battre des jambes pour remonter à la surface, si toutefois la panique la submergeait. Mais Clay prit le risque, parce qu’il était venu pour ça. Sous l’eau, il profita de ce silence si caractéristique. Cette impression de flotter dans une véritable bulle. Ne recevoir que les vibrations de l’eau comme éléments d’information sur ce qui pouvait les entourer. Bien entendu, il pouvait ouvrir les yeux et regarder autour de lui, mais il avait décidé d’imiter Leaven et de se rapprocher au maximum de ses sensations à elles. Son cœur ralentit légèrement, signe qu’il était en train de s’acclimater au manque d’oxygène. C’était ça le plus dur en apnée : contrôler les réactions d’un organisme en manque de son élément le plus vital. Accepter de manquer de souffle pour mieux le préserver. Malgré tout, il sentait sa petite amie se raidir de tous ses membres. Entre ses bras, elle était une boule de nerfs. C’est alors que l’homme comprit que ça ne fonctionnerait pas. Il attendit le dernier moment jusqu’à ce qu’elle ne supporte plus la situation.
Quand il sentit le mouvement brusque de son pied pour remonter, il la suivit, retrouvant même la surface avant elle. Clay reprit une grande goulée d’air et aida Leaven à retrouver un point fixe auquel se raccrocher. Il resta devant elle, une fois qu’elle fut assise sur l’échelle du bassin. Autour d’elle, quelques regards curieux s’attardaient brièvement avant de comprendre que tout ça n’était ni plus ni moins que du stress. La voir dans un tel état le fit presque regretter d’avoir bêtement accepté. Il aurait dû la protéger, comme il savait si bien le faire, mais elle avait eu l’air si déterminée... Il se mordit l’intérieur de la joue tandis qu’il sentait son cœur se serrer, alors que la jeune femme fondait en larmes. Elle s’excusait et lui ne pouvait que répéter encore et encore qu’elle n’y était pour rien. « Ce n’est pas grave, babe. Tu as essayé, c’est déjà super non ? » Il pouvait bien lui rappeler qu’elle pourrait toujours réessayer plus tard, mais c’était inutile tant qu’elle serait dans un tel état. Il déposa un rapide baiser au-dessus de son genou. « Tu m’as quand même abandonné pour aller te balader à l’autre bout du bassin. » Il n’ajouta rien, afin qu’elle reprenne tranquillement ses esprits. C’était sans compter sur le maître-nageur qui était venu s’enquérir de la situation. Il lisait l’inquiétude sur son visage, et même si ce n’était que du pur professionnalisme, Clarence ne put retenir le léger agacement dans sa voix. « Tout va bien, elle s’est fait une petite frayeur. » Il détourna aussitôt la tête, signe qu’ils n’avaient pas besoin de lui. « On va retourner doucement au début du bassin, d’accord ? » Il l’incita lentement à redescendre. Autant remettre les pieds dans l’eau tout de suite avant qu’elle soit paralysée par l’appréhension. Il la laissa s’accompagner du rebord tandis qu’il nageait à ses côtés, si près qu’elle pouvait sentir les légers remous s’échouer contre sa peau. Elle finit enfin par avoir pied. Ils auraient dû continuer ici et ne pas vouloir pousser le bouchon trop vite. Mais Burns ne s’avouait pas vaincu et il ne voulait pas laisser sa petite amie sur un échec. « Puisque tu as montré que tu étais une warrior, j’ai un dernier petit défi pour toi. Ensuite, on pourra aller se la couler douce sur la terrasse de la piscine. » Il laissa à peine le suspens s’installer. « On laisse jouer le hasard. Si je gagne, tu t’assois au fond du bassin et tu remontes. Si je perds, tu t’assois au fond du bassin et tu remontes. » La tournure des mots ou comment la piéger dans tous les cas... Un sourire en coin, il n’attendit pas qu’elle réagisse et se mit à compter. « CHI-FOU-MI. » Et il sortit une belle feuille du plat de sa main.
Quand il sentit le mouvement brusque de son pied pour remonter, il la suivit, retrouvant même la surface avant elle. Clay reprit une grande goulée d’air et aida Leaven à retrouver un point fixe auquel se raccrocher. Il resta devant elle, une fois qu’elle fut assise sur l’échelle du bassin. Autour d’elle, quelques regards curieux s’attardaient brièvement avant de comprendre que tout ça n’était ni plus ni moins que du stress. La voir dans un tel état le fit presque regretter d’avoir bêtement accepté. Il aurait dû la protéger, comme il savait si bien le faire, mais elle avait eu l’air si déterminée... Il se mordit l’intérieur de la joue tandis qu’il sentait son cœur se serrer, alors que la jeune femme fondait en larmes. Elle s’excusait et lui ne pouvait que répéter encore et encore qu’elle n’y était pour rien. « Ce n’est pas grave, babe. Tu as essayé, c’est déjà super non ? » Il pouvait bien lui rappeler qu’elle pourrait toujours réessayer plus tard, mais c’était inutile tant qu’elle serait dans un tel état. Il déposa un rapide baiser au-dessus de son genou. « Tu m’as quand même abandonné pour aller te balader à l’autre bout du bassin. » Il n’ajouta rien, afin qu’elle reprenne tranquillement ses esprits. C’était sans compter sur le maître-nageur qui était venu s’enquérir de la situation. Il lisait l’inquiétude sur son visage, et même si ce n’était que du pur professionnalisme, Clarence ne put retenir le léger agacement dans sa voix. « Tout va bien, elle s’est fait une petite frayeur. » Il détourna aussitôt la tête, signe qu’ils n’avaient pas besoin de lui. « On va retourner doucement au début du bassin, d’accord ? » Il l’incita lentement à redescendre. Autant remettre les pieds dans l’eau tout de suite avant qu’elle soit paralysée par l’appréhension. Il la laissa s’accompagner du rebord tandis qu’il nageait à ses côtés, si près qu’elle pouvait sentir les légers remous s’échouer contre sa peau. Elle finit enfin par avoir pied. Ils auraient dû continuer ici et ne pas vouloir pousser le bouchon trop vite. Mais Burns ne s’avouait pas vaincu et il ne voulait pas laisser sa petite amie sur un échec. « Puisque tu as montré que tu étais une warrior, j’ai un dernier petit défi pour toi. Ensuite, on pourra aller se la couler douce sur la terrasse de la piscine. » Il laissa à peine le suspens s’installer. « On laisse jouer le hasard. Si je gagne, tu t’assois au fond du bassin et tu remontes. Si je perds, tu t’assois au fond du bassin et tu remontes. » La tournure des mots ou comment la piéger dans tous les cas... Un sourire en coin, il n’attendit pas qu’elle réagisse et se mit à compter. « CHI-FOU-MI. » Et il sortit une belle feuille du plat de sa main.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Date d'inscription : 09/03/2018
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Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
it's us against... the water's depths
Clarence & Leaven
La panique, les larmes, la sensation de manquer d'air, tout ça l'empêchait de lui répondre. Elle hochait simplement la tête à ses dires pour lui notifier qu'elle l'avait entendu, cherchant avant tout à se calmer, d'autant plus en remarquant qu'elle avait attiré l'attention du maître nageur. Elle avait déjà assez honte d'être peureuse des profondeurs, elle ne tenait pas à attirer davantage les regards et encore moins à réveiller et effrayer leur fils. Clarence se chargeait de lui-même de dire que tout allait bien et que ce n'était rien d'autre qu'une frayeur sans conséquence. En tout cas, il faisait en sorte qu'aucune ne vienne s'immiscer dans les entrailles de Leaven en lui proposant de retourner là où elle avait pieds. Gentiment entraînée, elle suivait le mouvement, peinant à lâcher l'échelle. Elle avait beau savoir nager et rester au bord, jamais ses mains ne quittaient un appui qu'il s'agisse de Clarence, de l'échelle ou du bord de la piscine. Longeant ce dernier, elle retrouvait davantage d'apaisement sur le chemin du retour, l'une de ses jambes se tendant de temps en temps pour pouvoir repérer l'endroit où elle pourrait de nouveau se mettre debout sans aucune crainte. Quand ce fut le cas, elle s'éloignait encore un peu, sûrement par précaution, de telle sorte à ce que la limite d'eau se situe entre sa poitrine et ses hanches. Ici, elle ne craignait plus rien et retrouvait davantage ses esprits, reprenait la maîtrise de ses émotions et de l'espace.
La voix grave de son petit-ami captait de nouveau son attention et tiquait sa curiosité toujours en éveil. Il parlait d'un défi. Elle avait eu l'idée stupide d'aller au bout du bassin mais à la base, au commencement, c'était son idée à lui de l'emmener à la piscine et de décoincer cette peur. En engendrer davantage, il ne le permettrait pas. Elle le connaissait assez pour comprendre qu'il lui lançait ce défi parce qu'il refusait qu'elle quitte cette piscine sur un échec qui était aussi maladroitement le sien. Il voulait la faire avancer, non reculer. Il n'était pas idiot, il connaissait les Campbell comme des têtes de mules, de vraies têtes dures incapables de refuser un défi réalisable, même si ça leur coûtait un peu. Il jouait de cette spécificité de la famille pour la pousser un peu plus loin sans dépasser les limites trop fraîchement explorées. En dépit de son décompte, il était aisé de lire de l'appréhension dans les traits de la blonde. Habituellement, elle aurait attrapé le poignet de Clarence pour s'assurer qu'il ne triche pas en sentant les nerfs de sa main bouger. Là, ce n'était pas la peine. Elle qui prêtait naturellement attention aux mots comprenait qu'elle n'en sortirait pas gagnante... en tout cas, pas dans le jeu du Chifoumi.
Un instant, quelques secondes d'hésitation... elle devait le faire maintenant sinon elle allait avoir le temps de stresser de nouveau et de refuser de le faire. Elle ne prenait pas le temps de jouer. Elle croisait les jambes et pliait les genoux dans l'objectif de se mettre en tailleur en fond de l'eau. Cette position serait bien plus simple pour remonter que la véritable position assise. Avant de plonger le visage sous l'eau, elle prenait une grande inspiration et ses doigts venaient chercher ceux de Clarence, comme une dernière motivation pour continuer à descendre, comme une façon de se rassurer par sa présence. De nouveau, elle était coupée du monde. Plus aucun son, plus aucun bruit. Plus de bord duquel ils s'étaient éloignés. Seule dans l'immensité. Pourtant, elle ne paniquait pas. Sa main soudée à celle de son petit-ami était restée en hauteur, à l'extérieur de l'eau, et lui assurait un certain apaisement. La surface n'était pas loin. Ça ne durait que quelques secondes, seulement l'histoire de se mettre en tailleur, de rester ainsi une dizaine de secondes et de remonter à la surface.
Dix secondes qu'elle n'aurait jamais fait toute seule et sans le soutien du soigneur qu'elle prenait immédiatement dans ses bras quand elle se redressait, un sourire franc sur les lèvres, une forte étreinte à l'image de ses émotions positives de réussite qui l'envahissaient naturellement. Un petit pas pour l'Homme mais un grand pas pour Leaven. « Merci, babe. Merci. » Elle était contente, émue mais cette fois, elle ne laissait pas ses larmes couler, même si elles n'étaient faites que d'un bonheur simple. Elle préférait lui transmettre toute sa gratitude en se collant davantage à lui, en glissant ses mains sur ses joues barbues et en joignant ses lèvres aux siennes. Quelques courts baisers interrompus par le cri joyeux d'un Liam éveillé et heureux d'avoir ses parents dans sa ligne de mire, bien décidé à attirer leurs attentions. Le sourire de Leaven devenait rieur contre les lèvres de Clay. « Je lui ai mis sa couche de bain avant de partir. »
« Si tu allais lui retirer ses vêtements et que tu le ramenais ici? Ça serait plus intéressant que la terrasse de la piscine. » Un fin sourire sur les lèvres, même si elle ne comptait pas s'amuser de nouveau avec les profondeurs aujourd'hui, leur fils serait une source supplémentaire de motivation pour rester dans l'eau et appréhender cet élément. Lui qui adorait ça, la maman qu'elle était saurait prendre sur elle parce que le bonheur de leur petit garçon n'a pas de prix. Et puis elle savait qu'avec son papa, il ne craignait absolument rien. « PAPAPA! » Liam appelait clairement après son père, le regard fixé sur eux, son hochet de dentition coincé entre ses gencives baveuses. Lui, il n'en avait que faire d'attirer les regards. « File avant qu'il se mette à pleurer d'impatience. Je vous attends là. » Enfin là... plus précisément assise sur la dernière marche qui menait à l'eau alors que Liam, confortablement installé dans son couffin, commençait à s'agiter d'excitation en voyant son père approcher.
La voix grave de son petit-ami captait de nouveau son attention et tiquait sa curiosité toujours en éveil. Il parlait d'un défi. Elle avait eu l'idée stupide d'aller au bout du bassin mais à la base, au commencement, c'était son idée à lui de l'emmener à la piscine et de décoincer cette peur. En engendrer davantage, il ne le permettrait pas. Elle le connaissait assez pour comprendre qu'il lui lançait ce défi parce qu'il refusait qu'elle quitte cette piscine sur un échec qui était aussi maladroitement le sien. Il voulait la faire avancer, non reculer. Il n'était pas idiot, il connaissait les Campbell comme des têtes de mules, de vraies têtes dures incapables de refuser un défi réalisable, même si ça leur coûtait un peu. Il jouait de cette spécificité de la famille pour la pousser un peu plus loin sans dépasser les limites trop fraîchement explorées. En dépit de son décompte, il était aisé de lire de l'appréhension dans les traits de la blonde. Habituellement, elle aurait attrapé le poignet de Clarence pour s'assurer qu'il ne triche pas en sentant les nerfs de sa main bouger. Là, ce n'était pas la peine. Elle qui prêtait naturellement attention aux mots comprenait qu'elle n'en sortirait pas gagnante... en tout cas, pas dans le jeu du Chifoumi.
Un instant, quelques secondes d'hésitation... elle devait le faire maintenant sinon elle allait avoir le temps de stresser de nouveau et de refuser de le faire. Elle ne prenait pas le temps de jouer. Elle croisait les jambes et pliait les genoux dans l'objectif de se mettre en tailleur en fond de l'eau. Cette position serait bien plus simple pour remonter que la véritable position assise. Avant de plonger le visage sous l'eau, elle prenait une grande inspiration et ses doigts venaient chercher ceux de Clarence, comme une dernière motivation pour continuer à descendre, comme une façon de se rassurer par sa présence. De nouveau, elle était coupée du monde. Plus aucun son, plus aucun bruit. Plus de bord duquel ils s'étaient éloignés. Seule dans l'immensité. Pourtant, elle ne paniquait pas. Sa main soudée à celle de son petit-ami était restée en hauteur, à l'extérieur de l'eau, et lui assurait un certain apaisement. La surface n'était pas loin. Ça ne durait que quelques secondes, seulement l'histoire de se mettre en tailleur, de rester ainsi une dizaine de secondes et de remonter à la surface.
Dix secondes qu'elle n'aurait jamais fait toute seule et sans le soutien du soigneur qu'elle prenait immédiatement dans ses bras quand elle se redressait, un sourire franc sur les lèvres, une forte étreinte à l'image de ses émotions positives de réussite qui l'envahissaient naturellement. Un petit pas pour l'Homme mais un grand pas pour Leaven. « Merci, babe. Merci. » Elle était contente, émue mais cette fois, elle ne laissait pas ses larmes couler, même si elles n'étaient faites que d'un bonheur simple. Elle préférait lui transmettre toute sa gratitude en se collant davantage à lui, en glissant ses mains sur ses joues barbues et en joignant ses lèvres aux siennes. Quelques courts baisers interrompus par le cri joyeux d'un Liam éveillé et heureux d'avoir ses parents dans sa ligne de mire, bien décidé à attirer leurs attentions. Le sourire de Leaven devenait rieur contre les lèvres de Clay. « Je lui ai mis sa couche de bain avant de partir. »
« Si tu allais lui retirer ses vêtements et que tu le ramenais ici? Ça serait plus intéressant que la terrasse de la piscine. » Un fin sourire sur les lèvres, même si elle ne comptait pas s'amuser de nouveau avec les profondeurs aujourd'hui, leur fils serait une source supplémentaire de motivation pour rester dans l'eau et appréhender cet élément. Lui qui adorait ça, la maman qu'elle était saurait prendre sur elle parce que le bonheur de leur petit garçon n'a pas de prix. Et puis elle savait qu'avec son papa, il ne craignait absolument rien. « PAPAPA! » Liam appelait clairement après son père, le regard fixé sur eux, son hochet de dentition coincé entre ses gencives baveuses. Lui, il n'en avait que faire d'attirer les regards. « File avant qu'il se mette à pleurer d'impatience. Je vous attends là. » Enfin là... plus précisément assise sur la dernière marche qui menait à l'eau alors que Liam, confortablement installé dans son couffin, commençait à s'agiter d'excitation en voyant son père approcher.
- Clarence M. BurnsI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 34 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Investissement, animalité, protection, communauté, autrui
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Responsable du secteur félin au zoo de L.A.
Études (passées ou en cours) : Diplômé d'un master en Ecology & Evolutionary Biology
Hobby : Surfeur émérite, grand basketteur, toujours partant pour se bouger les fesses, puis les voyages et ses animaux.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Leaven Campbell
UNDER WAVES OF JOY
Il était temps de détendre l’atmosphère. Maintenant que Leaven s’était prouvé qu’elle était capable de s’approprier un milieu aquatique, il fallait faire descendre la pression. Et surtout ne pas rester sur un échec. Elle lui faisait confiance, elle savait qu’il ne se permettrait pas de la pousser au-delà de ce qu’elle pouvait endurer. Clarence n’eut pas du mal à comprendre qu’elle hésitait véritablement, alors qu’elle restait plantée là, quelques secondes après qu’il ait lancé l’idée du jeu dont elle ne sortirait pas vainqueur. À elle de jouer. Une fois de plus, l’homme se positionna en simple spectateur pour la laisser faire à son rythme. Il sentit son cœur accélérer légèrement quand elle entremêla les doigts aux siens. Son doux visage disparut sous la surface de l’eau et le petit ami dût se faire violence afin de résister et de ne pas la rejoindre. Ses doigts resserrèrent quelque peu l’étreinte, à la recherche d’une ancre qui lui signifierait que tout allait bien. Il jeta un bref coup d’œil autour de lui, vérifiant que le maître-nageur ne venait pas une fois de plus mettre le nez dans ses affaires. Le tigre veillait jalousement au bien-être de sa famille et il n’eut pas même le temps d’évaluer le temps que Leaven avait passé sous l’eau que déjà elle remontait vers lui. Clay l’attrapa contre lui, sa peau contre la sienne. Elle avait réussi, qu’il avait envie de lui dire. Elle l’impressionnait tellement, chaque jour. Il n’y avait pas de petite victoire, surtout pour un homme aussi investi que lui. Il se délecta momentanément de ses lèvres, prêt à tout abandonner ici et à ramener sa famille chez eux, mais la réalité se rappela à eux. Liam venait de se réveiller et tenait à faire entendre que lui aussi était présent.
Clarence jeta un œil attendri à sa progéniture qui babillait non loin d’eux, cherchant le contact de ses parents. Il esquissa un sourire vaincu, quand Leaven lui expliqua qu’elle l’avait habillé de sorte qu’il puisse les rejoindre. C’est bien pour ça qu’il l’aimait : elle était prévoyante pour deux. « Tu ne sais pas ce qui t’attend. » prévint-il. Leur fils avait l’air beaucoup trop réjoui de les rejoindre. La blonde lui enjoignit d’aller le chercher et avec un soupir amusé, il sortit de la piscine. « Alors mon garçon, on fait déjà le kéké à la piscine ? » dit-il, en libérant Liam de son couffin. Au son de la voix de son père, le bambin, tout joyeux, agitait son hochet dans tous les sens et remuait des pieds. Clay déboutonna son body puis prit le bébé entre ses bras. Il sentit le regard du maître-nageur par-dessus son épaule et ne put s’empêcher de faire une réflexion à voix basse : « Je ne sais pas si le monsieur là-bas a un professionnalisme à toute épreuve ou s’il prend ton papa pour un imbécile. » En guise de réponse, Liam gazouilla de plus belle. « Tu as raison, peut-être que c’est maman qui l’intéresse. » Consciencieusement, il retourna vers Leaven. Il n’avait pas besoin de s’annoncer, devancé par son fils qui réclamait déjà les bras de sa mère. « Attrape ! » lança-t-il soudainement, avant de s’asseoir délicatement au bord de l’eau. Ce n’était pas une plaisanterie du meilleur goût, mais il n’y avait que Clarence pour ne pas avoir honte d’un tel humour. Il prit soin de mouiller les pétons de son fils, ses joues et sa nuque, afin de l’acclimater, puis se laissa glisser doucement dans l’eau. Le petit Liam semblait plutôt à l’aise dans le bassin, à moins que ce soit la perspective de retrouver sa mère qui expliquait son indifférence à changer d’élément. « Et voilà, madame. Le petit prince. » Il garda un peu plus longtemps son bébé dans les bras, attendant un signe de la part de Leaven. « Je présage un futur nageur, un surfeur ou tout simplement un amoureux des belles blondes. »
Clarence jeta un œil attendri à sa progéniture qui babillait non loin d’eux, cherchant le contact de ses parents. Il esquissa un sourire vaincu, quand Leaven lui expliqua qu’elle l’avait habillé de sorte qu’il puisse les rejoindre. C’est bien pour ça qu’il l’aimait : elle était prévoyante pour deux. « Tu ne sais pas ce qui t’attend. » prévint-il. Leur fils avait l’air beaucoup trop réjoui de les rejoindre. La blonde lui enjoignit d’aller le chercher et avec un soupir amusé, il sortit de la piscine. « Alors mon garçon, on fait déjà le kéké à la piscine ? » dit-il, en libérant Liam de son couffin. Au son de la voix de son père, le bambin, tout joyeux, agitait son hochet dans tous les sens et remuait des pieds. Clay déboutonna son body puis prit le bébé entre ses bras. Il sentit le regard du maître-nageur par-dessus son épaule et ne put s’empêcher de faire une réflexion à voix basse : « Je ne sais pas si le monsieur là-bas a un professionnalisme à toute épreuve ou s’il prend ton papa pour un imbécile. » En guise de réponse, Liam gazouilla de plus belle. « Tu as raison, peut-être que c’est maman qui l’intéresse. » Consciencieusement, il retourna vers Leaven. Il n’avait pas besoin de s’annoncer, devancé par son fils qui réclamait déjà les bras de sa mère. « Attrape ! » lança-t-il soudainement, avant de s’asseoir délicatement au bord de l’eau. Ce n’était pas une plaisanterie du meilleur goût, mais il n’y avait que Clarence pour ne pas avoir honte d’un tel humour. Il prit soin de mouiller les pétons de son fils, ses joues et sa nuque, afin de l’acclimater, puis se laissa glisser doucement dans l’eau. Le petit Liam semblait plutôt à l’aise dans le bassin, à moins que ce soit la perspective de retrouver sa mère qui expliquait son indifférence à changer d’élément. « Et voilà, madame. Le petit prince. » Il garda un peu plus longtemps son bébé dans les bras, attendant un signe de la part de Leaven. « Je présage un futur nageur, un surfeur ou tout simplement un amoureux des belles blondes. »
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