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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Elias Swindell
let the sky fall when it crumbles, we will stand tall and face it all together.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Il était bien dur pour toi de choisir un sujet parmi tant d'autres. T'étais plutôt le genre à penser que tout mérite attention, tout mérite intérêt. Alors il aurait été frustrant pour toi d'imaginer une seconde choisir quelque chose parmi une autre, sachant que toutes les connaissances sont bonnes à prendre. Puis en y réfléchissant bien Elias, tu choisirais peut-être quelque chose par dépit, quelque chose qui parfois, pouvait sembler irréalisable. La connaissance du droit au niveau international, connaître par coeur et sur le bout des doigts toutes les nuances et ses détails juridiques de toutes les grandes puissances. Oui, quelque chose comme ça.
L'homme brisé parlerait sans aucun doute de pouvoir modifier le passé. Le rêve fou de ne pas avoir commis la faute, de ne pas avoir tout gâché. L'homme brisé parlerait de retrouver sa femme, celle qu'il a toujours aimé. L'homme brisé parlerait de partir à l'étranger, de tout recommencer, avec son amour. L'homme d'affaire, lui, parlerait d'être le premier cabinet du pays, des États-Unis. L'homme d'affaire soufflerait l'idée de tous les écraser, qu'importe le coût, qu'importe les obstacles. L'homme d'affaire voudrait briller, plus que jamais. L'homme d'affaire et les regards, l'homme d'affaire et l'attention qu'il attirait sur lui, n'étaient que l'énergie qui le poussait à se surpasser pour être le premier. L'homme brisé, lui, raconterait que seul le regard de sa femme lui importerait et que les autres n'étaient que futilité. L'homme d'affaire voulait en embrasser d'autres, l'homme brisé voulait en embrasser qu'une. Le rêve de cet homme c'était simplement de bâtir une famille.
C'était rentrer le soir aux côtés de sa femme, l'emmener dîner, la voir danser et rayonner. C'était aimer sans avoir peur, c'était partager sans concession, c'était ça, l'bonheur. L'bonheur c'était réussir une nouvelle affaire, c'était écraser ceux qui t'empêchaient d'avancer. L'bonheur c'était sûrement ta vie d'avant. Elias, t'avais presque fini par l'oublier. Et l'bonheur maintenant c'était peut-être d'avoir l'choix d'aller voir ailleurs, sauf que c'était pas ton bonheur à toi parce que t'étais incapable de l'oublier. L'bonheur c'était peut-être d'y arriver, de ne plus y penser. C'était de plus être enseveli sous les montagnes de souvenirs. L'bonheur ça n'avait pas été ton adultère. Du moins c'était ce que tu pensais, là, maintenant. Alors qu'avant, l'bonheur ça avait été les draps de cette nouvelle femme. L'bonheur c'était peut-être de savoir où te diriger, quoi penser. Le bonheur c'était avoir une famille, ça, tu faisais que d'y penser.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Elias on pouvait te décrire en mille et une façon, mais l'mot qui revenait le plus souvent, c'était sans aucun doute ton ambition. L'ambition d'un homme, déterminé, plus que jamais. Tu souhaitais être l'avocat d'affaires le plus renommé des États-Unis, tu voulais être le nom qui faisait trembler. Alors peut-être que t'aidais pas toujours les mecs les plus innocents, ça tu ne pouvais pas le nier, mais l'argent et le business, ça, ça t'importais. T'avais toujours aspiré à suivre les traces de ton père, ce père si absent à ta vie. C'était peut-être courir après un fantôme, mais il avait fait naître en toi ce monstre. Ce monstre prêt à tout pour réussir et se hisser en haut du tableau. Et t'y arrivais Elias, pas à pas, dossier après dossier. T'avais même réussi à monter ton propre cabinet aux côtés de ton associé. Cabinet juridique Swindell-Litt, ces écriteaux faisaient de toi l'homme le plus fier de Californie.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Il fût un temps où ta femme était la prunelle de tes yeux. T'étais prêt à tout pour elle, pour son bonheur. Tu aurais pu mourir si cela était nécessaire pour qu'elle puisse vivre plus longtemps. Il t'aurait été inimaginable de vivre sans elle, c'était une partie de toi, sans aucun doute la plus belle. Puis il y avait eu son rêve, il y avait eu la solitude, il y avait eu l'abandon. Il y avait eu la vie, puis cette femme. Il y avait eu cette femme et ses baisers, cette femme et ses boucles endiablés. Alors qu'est-ce qui te restait maintenant Elias ? Le travail, plus que jamais. T'avais jamais été aussi déterminé, prêt à tout, même à passer outre les lois. Les hommes les plus réputés n'étaient pas les plus recommandés. Elias, tu penchais à nouveau dans l'illégalité parce que c'était ton moyen de briller.
qu’as-tu ressenti ?
Déjà à l'université t'avais ce petit réseau, tu défendais les plus mauvais. C'était quelque chose de palpitant Elias, ça rendait de l'animosité à ton existence. Peut-être que c'était simplement venu de ton père, lui et son ton froid, lui et son absence d'amour paternel. T'étais un avocat en devenir Elias, et s'il fallait s'y tremper, il ne fallait pas hésiter. C'était juridiquement pas correct, il fallait faire en sorte que les choses le deviennent. C'était ton travail Elias, et certains te traitaient d'enfoiré sans hésiter. Tu laissais tomber tes principes, est-ce que ça faisait de toi quelqu'un de mauvais ? Non, tu ne laisserais personne le penser. T'étais quelqu'un de bien Elias, puis ce n'était que quelques magouilles, quelques dollars. C'était juste ça, c'était ce que tu te disais pour te justifier.
T'osais même pas penser à cette éventualité. Certains pourraient s'imaginer que grâce à ton métier tu chercherais à rétablir une justice, quelque chose qui mettrait tout le monde sur un pied d'égalité. Seulement Elias, t'étais l'genre de mec qui faisait en sorte que tout le monde aient le pied gauche sur la même ligne, mais que d'autres puissent avoir le pied droit bien en avant. T'étais l'genre qui était bourré de conviction, qui voulaient les autres, mais tu contribuais à creuser le fossé. Alors ouais, c'était peut-être malvenu pour toi de vouloir refaire le monde quand tu faisais pas grand chose pour l'aider.
Elias t'étais qu'une contradiction. Un homme bon, cherchant simplement à donner de l'amour aux siens, à construire une famille. Seulement Elias, t'étais également cet homme d'affaire insaisissable, intenable, qui savait être fourbe et dangereux. T'étais un homme, partagé entre le bien et le mal. T'étais cet amoureux transis qui avait pourtant fini dans un autre lit. T'étais cet avocat qui faisait gagner les mauvais. Et puis surtout Elias, toi qui cherchait tant à avoir une famille, t'étais pourtant celui qui avait abandonné celle qui lui était déjà destiné. T'avais abandonné ton petit-frère, là où il était, avec un homme que tu détestais. T'étais une contradiction du bien et du mal.
Elias t'étais un homme qui était construit d'erreurs et de réussites.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : AILAHOZ, Amélie. Âge : Vingt-et-un, toujours et encore. Anniversaire : 21/07. Localisation : Le champagne !! Présence : 5/7, j'essaye. Personnage ... [ ] inventé [] pré-lien. J'ai connu le forum : sur bazzart. Et je le trouve : toujours aussi beau. Ma plus grande peur : avoir peur ? Un dernier mot ? de l'amour et du chocolat !!.
IMAGES money honey (avatar) afanen (icon)
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
california dreamin'.
you're going down
- Spoiler:
- Elias Swindell, enfant né avec une cuillère d'argent dans la bouche • A grandi à Atlanta, en Géorgie • A un petit-frère, Leopold, avec qui il n'a plus de contacts depuis des années • Sa mère est décédée dans un accident de voiture lorsqu'il avait 10 ans, il a été élevé par des nounous et par son père • ...
01. Tu espérais pouvoir entendre son rire à nouveau, tu espérais la sentir te serrer si fort contre son torse une nouvelle fois. Tu espérais que sa voix transperce tes oreilles enfantines, juste une fois de plus. Tu avais cessé de pleurer depuis quelques années, mais la plaie béante du manque se ravivait lorsque tu pensais à elle. Y avait-il plus douloureux que de perdre l'amour d'une mère ? Non, bien sûr que non. Et elle te manquait, bien plus que tu ne souhaitais l'avouer.
- Spoiler:
- Enfant brillant, parfois turbulent • N'a jamais connu depuis le décès de sa mère une preuve d'amour de son père • Il a beaucoup souffert du ton froid et autoritaire de ce dernier • Suite à des conflits permanents durant des années avec son paternel, Elias a décidé de couper tout contact avec lui• ....
02. C'était des paroles en l'air, c'était des cris qui longeaient le sol marbré avant de t'atteindre en plein coeur. L'truc c'était qu'il fallait toujours être le meilleur, se surpasser, jamais trépasser. T'avais pas l'droit à l'erreur Elias, pas le droit à la défaite. Alors tu t'acharnais, toi aussi, à faire en sorte d'atteindre ce point tant espéré. Un point de réussite, un point de perfection. C'était l'rêve de ton père, mais il avait fini par en faire le tien. Peut-être que tu courais autant après ce point parce que t'espérais y trouver des réponses, ou peut-être y retrouver un père. C'était ça, ta motivation secrète ? Être si parfait que ton père veuille bien te donner un peu d'amour, et ainsi consolider votre famille détruite et déchirée ? C'était ça, ce qui te crevait le coeur ? Allez Elias, tu peux nous l'dire, c'était à cause de ça que t'étais devenu parfois si monstrueux, si malheureux, si tempétueux ?
- Spoiler:
- Elias est parti étudier le droit à Columbia, à New York City • Pour réussir, pour se perfectionner, Elias avait fini par plonger dans la médication • Il a ingéré de l'Adderall durant une bonne partie de sa scolarité, illégalement puisqu'il n'a jamais été déclaré souffrant de TDA • Durant sa scolarité à Columbia, le père Swindell a fait en sorte de couper tous les contacts entre les deux frères • ....
03. L'truc Elias c'était que tu respirais enfin. C'était plaisant cet air de liberté, le poids qui s'en allait. Alors ouais, c'était fictif parce que finalement la pression grandissait de jour en jour. Et puis l'ultimatum, c'était le capharnaüm là-haut dans ta tête. C'était la tête basse et les larmes aux yeux que t'avais accepté Elias, parce que t'étais perdu, parce que tu ne savais pas gérer la pauvreté, parce que tu désirais réussir. T'espérais encore dans le fond, ouais, t'espérais encore que ton père puisse t'aimer, juste un peu, juste comme ça. Alors t'avais renoncé, t'avais tourné le dos à Leopold. Et si ton père ne t'avait pas dit que ton petit-frère vivait mieux sans toi, s'il ne t'avait pas dit qu'il avait fini par s'épanouir depuis ton départ, alors peut-être que t'aurais pas pris cette décision. Dans l'fond, tu l'savais que c'était des mensonges, mais c'était peut-être plus simple pour toi et ta conscience. Et tu te réfugiais dans l'Adderall.
- Spoiler:
- Elias a rencontré Camille alors qu'il étudiait à Columbia • Il est tombé amoureux, il ne voyait qu'à travers elle et ses yeux bleus, elle et ses cheveux couleur d'été • La vie a pris depuis un nouveau chemin, Elias a étudié, lâchant l'adderall peu à peu • Obtention de son diplôme, obtention de la main de la femme qu'il aimait plus que tout • ....
04. Tu te souvenais encore de cette mèche qui troublait ta vision de son visage, tu te souvenais encore de la brillance de ses cheveux. Tu te souvenais encore, Elias, de la première fois où tu l'avais aperçu. Il en avait fallu peu pour que tu tombes amoureux, complètement ivre de sensations. C'était les plus beaux baisers auxquels tu pouvais aspirer, et elle et ses pas dansants, elle était l'étoile de tes nuits. C'était mieux que de sentir l'Adderall monter en toi, c'était mieux que de recevoir un A+, c'était mieux que gagner. Elle respirait la vie et elle faisait naître en toi quelque chose de nouveau. Camille réveillait tes sens, elle émoustillait ton coeur. Elle était la bouffée d'air frais au milieu de la pollution, elle était la vie, elle était ta vie. Une fleur sur le bitume, la plus belle, la plus vaillante. Elle te faisait sourire, elle te faisait rêver, elle te faisait découvrir, elle te faisait te sentir entier. Elias, t'étais amoureux et tu pouvais mourir s'il te fallait vivre sans elle depuis que t'avais croisé ses yeux bleus. "Veux-tu m'épouser ?" que t'avais fini par demander.
- Spoiler:
- Il a quitté NYC pour déménager à Los Angeles avec sa femme • Elias a commencé l'ascension de sa réussite, avocat en affaires • Sa femme parcourant le monde, il s'est plongé dans le travail et a finalement repris de l'Adderall de temps à autre • A ouvert son cabinet juridique Swindell-Litt avec son associé • Solitude, absence de vie de famille, les problèmes ont finalement pris le temps de jaillir à nouveau • Elias a trompé sa femme, plusieurs fois • C'était pas de l'amour, mais ce n'était pas un coup comme ça • Après l'accident de sa femme, la ramenant sans précédent à Los Angeles de façon permanente, Elias a cessé de voir son aventure • Les affaires ont commencé à fluctuer de plus en plus, Swindell-Litt devenant un cabinet populaire et réputé en Californie • Peu après son retour à LA, Camille a découvert son adultère, demandant le divorce • ...
05. T'étais prêt à pleurer Elias, parce que tu lui demandais de revenir, elle et ses baisers. Tu voulais la complimenter, tu voulais l'aimer, tu voulais la sentir à tes côtés, tu voulais respirer. Mais elle dansait Camille, elle virevoltait, et ça lui plaisait. L'seul truc c'était que toi t'étais seul à la maison lorsque tu rentrais. La famille que tu voulais fonder c'était envolé, c'était toi et le vide. Vide comme après le décès de ta mère. C'était l'abandon, c'était juste ça. Ou c'était peut-être trop ça. T'avais pleuré, Elias, lorsque t'étais rentré chez toi. T'avais joué avec le feu, et t'avais fini par te brûler. Cette femme, tu l'avais aimé sous les draps de soie. Tu l'avais embrassé, elle et ses cheveux bouclés. T'avais pleuré parce que t'avais aimé Elias, et t'étais coupable. Il fallait que l'on te condamne. T'aimais une autre femme. Puis tout s'était enchaîné, t'avais fini par la lâcher lorsque ta princesse était revenue à la maison. Tu prenais soin d'elle Elias, elle et ses blessures. Tu donnais ton coeur, tu parcourais les embûches. Tu voulais te faire pardonner, tu voulais l'aimer. Puis tout avait éclaté, la vérité. Elle faisait mal la vérité, elle éclaboussait. C'était des couteaux dans l'coeur, c'était les papiers du divorce. T'avais pas cherché à gagner, puisque tu l'savais que t'avais tout perdu.
Et maintenant, qu'est-ce qu'il te restait ?
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
Bienvenue Elias, je te souhait de bien t'amuser avec ce personnage ! Et bon courage pour terminer la rédaction de cette fiche
- InvitéInvité
T BELLE AVEC UNE BARBE
BIENVENUE AGAIN SUR IAMF
BONNE CHANCE POUR TA PRES'
BIENVENUE AGAIN SUR IAMF
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