YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Décision sur un coup de tête ; une parmi tant d'autres. Matinée de libre qu'il a décidé d'occuper d'une visite impromptue à son demi-frère. Son ami, qu'il devrait plutôt dire. Parfois, il en oublie que c'est un secret, le gosse, mais c'est jamais bien long ; la réalité, elle revient toujours lui arracher un sourire amer quand Kai, innocemment, il dit "mon père". Y a pas de notre, y a pas juste de "papa". Le sien il est sensé ne plus être là, comme sa mère. Premier rôle de l'orphelin toujours tenu, pièce de théâtre que devient sa vie. Et Matz, il a plus qu'à s'y tenir, il a plus qu'à oublier son avis. Ça sert plus à rien d'le donner, quand ça fait six ans qu'on le tait. Alors il essaie de plus trop y penser, juste assez pour ne pas faire de loupé, et d'une main, il claque la portière. Garé dans l'allée, avec plus ou moins d'adresse, il lève finalement les prunelles sur la villa qui lui fait face - et qui lui fait toujours légèrement hausser les sourcils, dans ces moments-là. Aussi différents que similaires, les Norton. Lui qui a carrément négocié un semblant de sobriété pour son nouveau chez lui, avec Bri, se retrouve face à l'exubérance de sa seule famille. Parce qu'ils ont toujours vécu comme ça, qu'il se dit. Pour lui, c'est bien plus étrange de passer d'un appartement où l'eau chaude et l'eau froide étaient inversées, où l'une de ses plaques, une fois allumée, elle faisait disjoncter l'électricité, à une villa avec piscine olympique sur Beverly Hills. Ça le dérange, un peu bêtement. Plutôt que profiter, c'est presque s'il ne préfère pas culpabiliser de son succès. Pourtant, il l'a pas volé, il a pas été pistonné - par qui, sinon? -, il a rien fait.
C'est ça, en faite.
Il a rien fait.
Soupire qui file des lippes, avant qu'il n'aille finalement ouvrir la porte ; il s'est armé de son double des clés, qu'il semble collectionner avec ceux de Bloeme et ceux de son père, aussi. Il aime savoir qu'il a pas qu'un endroit où se réfugier. Alors il entre, sans politesses futiles, scrute les lieux luxueux à la recherche de la silhouette de Kai. Il s'apprête à gueuler sa présence, quand ses iris tombent finalement sur une ombre, dans le sofa. Une ombre inconnue, qu'au premier abord, il ne reconnaît pas. Ah. Sur le coup, il bouge pas. Les lèvres doucement pincées, il attend de voir si elle se redresse. Elle ne le fait pas. Alors doucement, il s'en approche, tend sa gorge pour voir par dessus le dossier. Il y découvre une brune, paisiblement endormie. Sans un Kai à l'horizon.
Bien.
Il sait pas trop quoi en faire, de ça, le môme. Imprévu qui lui arrache un soupire, les prunelles qui se perdent entre elle et les environs bien trop vides. Seulement, à l'observer, ses traits lui semblent peu à peu familiers. Et le brun, ça le fait légèrement tiquer. Mais avant même qu'il n'ait pu re-situer le visage de poupée dans ses souvenirs passés, il aperçoit tout à coup la silhouette de son demi-frère à travers la baie vitrée. Sourcil arqué, il n'attend pas plus pour le rejoindre dans le jardin ; ses opales croisant aussitôt celles du plus âgé, tandis que d'un vague geste de la main, il referme derrière lui. Silence d'à peine un instant, avant qu'un sourire ne vienne fendre ses lippes. « Tu m'expliques? » qu'il pouffe presque. Pas un bonjour, pas une accolade. Matz, il est bien trop curieux pour s'occuper d'abord des banalités.
@kai norton
C'est ça, en faite.
Il a rien fait.
Soupire qui file des lippes, avant qu'il n'aille finalement ouvrir la porte ; il s'est armé de son double des clés, qu'il semble collectionner avec ceux de Bloeme et ceux de son père, aussi. Il aime savoir qu'il a pas qu'un endroit où se réfugier. Alors il entre, sans politesses futiles, scrute les lieux luxueux à la recherche de la silhouette de Kai. Il s'apprête à gueuler sa présence, quand ses iris tombent finalement sur une ombre, dans le sofa. Une ombre inconnue, qu'au premier abord, il ne reconnaît pas. Ah. Sur le coup, il bouge pas. Les lèvres doucement pincées, il attend de voir si elle se redresse. Elle ne le fait pas. Alors doucement, il s'en approche, tend sa gorge pour voir par dessus le dossier. Il y découvre une brune, paisiblement endormie. Sans un Kai à l'horizon.
Bien.
Il sait pas trop quoi en faire, de ça, le môme. Imprévu qui lui arrache un soupire, les prunelles qui se perdent entre elle et les environs bien trop vides. Seulement, à l'observer, ses traits lui semblent peu à peu familiers. Et le brun, ça le fait légèrement tiquer. Mais avant même qu'il n'ait pu re-situer le visage de poupée dans ses souvenirs passés, il aperçoit tout à coup la silhouette de son demi-frère à travers la baie vitrée. Sourcil arqué, il n'attend pas plus pour le rejoindre dans le jardin ; ses opales croisant aussitôt celles du plus âgé, tandis que d'un vague geste de la main, il referme derrière lui. Silence d'à peine un instant, avant qu'un sourire ne vienne fendre ses lippes. « Tu m'expliques? » qu'il pouffe presque. Pas un bonjour, pas une accolade. Matz, il est bien trop curieux pour s'occuper d'abord des banalités.
@kai norton
- Kai NortonReserve Unit
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Dollars : 3773
Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Il sursaute. « Putain mais t’es con ! » La crise cardiaque qui aurait pu le prendre. Kai se retourne, lui qui était trop concentré à observer la pelouse qu’il foule en baskets. Il attrape le bras de son ami et le tire vers lui tout en se dirigeant vers le fond du jardin, là où il a installé une piscine il y a peu de temps. Un regard inquiet et curieux qui se porte sur la baie vitrée. « Elle dort toujours hein ? Elle t’a pas vu ? » Le manque de réponses et de mouvement dans la maison sembla lui apporter une réponse sans qu’un mot ne soit prononcé. Un soupir de soulagement et le regard qui se repose sur le brun au même nom de famille. « Euh … » Un moment d’hésitation et son cœur qui palpite. Comment expliquer ça ? Faut-il commencer par son amitié avec Natacha ? Où ces longs mois où ils partageaient des parties de jambe en l’air ? Ou encore ce moment où elle est partie en ne laissant rien derrière elle ? L’instant où il s’est rendu compte de l’attachement qu’il porte pour la Collins ? Fallait-il plutôt aborder le récit par son retour imprévu et ces sentiments qui se sont acharnés dans le cœur du Norton ? Et si on commençait par le début. « Je lui propose un toit le temps que sa maison soit construite. » Il n’arrive pas à regarder son ami dans les yeux. Il l’évite même. Il lève la tête, observes le soleil, le ciel bleu, qu’est-ce qu’il fait beau aujourd’hui dit donc ! Prends quelques secondes pour assumer… En est-il capable ? Un nouveau tour d’horizon pour apercevoir ce regard curieux et impatient de Matz. « T’as gagné, arrêtes de me regarder comme ça ! » Et puis de toute façon, il n’arrivera jamais à lui cacher grand-chose à ce mec. « C’est elle, la Natacha, tu sais je t’en ai déjà parlé ! C’était mon plan cul l’an dernier, enfin pas vraiment, sex friend, ou je sais pas quoi et puis ben … » Un temps de pause. Il respire. « Elle vient de revenir, ça fait des mois que je ne l’ai pas vu, elle a nulle part où aller, elle est venue dormir et elle est pas repartie. » Il finit sa phrase en baissant la voix. Comme un coup de glas qui s’abat. Un nouveau regard vers la baie vitrée où il distingue la chevelure brune dans le canapé, un pincement de lèvres.
Kai s’agenouille et laisse sa main droite effleurer l’eau tiède la piscine. Dans l’attente du jugement qui, il en est certain, ne va pas tarder à lui tomber dessus.
Kai s’agenouille et laisse sa main droite effleurer l’eau tiède la piscine. Dans l’attente du jugement qui, il en est certain, ne va pas tarder à lui tomber dessus.
- InvitéInvité
Matz, il a même pas le temps de réaliser ce qu'il se passe. Un violent sursaut de la part de l'aîné qui manque presque de lui en arracher un à lui aussi. Il s'apprête à lui retourner la réplique, comme un gosse, mais y renonce bien vite en sentant les doigts de Kai enserrer tout-à-coup sa manche. Et quand, sans prévenir, il commence à se faire tirer par ce dernier dans une précipitation maladroite, il ne peut s'empêcher de s'esclaffer. « Pourquoi, c'est grave si c'est le cas? » Sa panique qui l'amuse autant qu'elle l'intrigue, il se laisse néanmoins mener au fond du jardin sans quelconque résistance ; autrement il se demande si le brun ne serait pas prêt à le foutre à terre et à le traîner. Une fois arrivés au point escompté, il laisse ainsi toute sa curiosité transparaître au fond de ses opales, face au malaise palpable. Il se sentirait presque comme s'il venait de surprendre un obèse à son troisième mois de régime avec une tablette de chocolat dans la main, avec une telle réaction. Et puis, après une première hésitation, la confidence finit par arriver. Déjà surprenante. « Quoi, tu fais la charité maintenant? » qu'il pouffe, les sourcils doucement froncés. De ce qu'il sait, Kai n'est pas la personne la plus engagée ni la plus vertueuse qu'il ait rencontré. Alors il s'attend à ce qu'il lâche que c'est pour se la faire uniquement, ou autre réplique tout aussi délicate. Sauf qu'y a qu'un silence pour lui répondre, et que ses prunelles, elles trouvent tout sauf leurs consœurs, perdues un coup dans le ciel, un autre dans le paysage - ou qu'importe. Le regard fuyant qui l'interpelle, encourage le sien à se faire plus insistant. Il pourrait presque le mettre mal à l'aise, Matz, tant il le fixe à lui percer l'âme. « T'as gagné, arrêtes de me regarder comme ça! » Petit sourire victorieux qui vient aussitôt fendre ses lippes ; il est plutôt bon à ça. Et puis, l'aveu tombe. C'est Natacha, qu'il dit. L'acteur, il semble réfléchir un peu, un instant. Il en connaît tellement, de prénoms différents, faut bien lui laisser un peu de temps. Kai continue néanmoins son récit, et ça lui revient, en pleine gueule. La on ne sait trop quoi. Il se souvient de cette relation assez floue entre elle et le brun, mais pas que. Il se souvient aussi subitement de son lien avec Coco. Et, discrètement il l'espère, ça lui arrache une grimace. « Elle est venue dormir et elle est pas repartie. » Il reste silencieux, les premiers instants, alors que Kai ne trouve rien de mieux à faire que de faire patauger sa main dans l'eau. « Donc elle arrive de nul part après des mois sans nouvelles, et il lui a suffit d'un bonjour pour que tu l'héberges? » Ça le laisse pour le moins sceptique. Pas bien rancunier le garçon ; contrairement à lui. « C'est dingue, suffit d'un beau décolleté pour te faire tout oublier. » il rit un peu, sans trop savoir pourquoi. Il n'est pas certain de la manière dont il doit percevoir tout ça. Alors, plutôt que de partir dans de grands débats, il préfère le pousser légèrement du bout de son pied, omettant une fausse menace de le faire tomber à l'eau. « T'es obligé de me dire ce que c'est maintenant. » qu'il s'amuse. Môme qu'il devient en cette matinée ensoleillée. « J'imagine que tu donnes pas un toit à tous tes plans culs? Sinon y aurait une colonie dans les environs - y en a une? » Il fait mine de vérifier, avant de laisser ses lippes éclater en un léger rire. Il serait même pas étonné de voir trente filles débouler en file indienne. « Doit bien y avoir quelque chose en plus. » qu'il sifflote presque, tout heureux de pouvoir mettre son ami dans un tel embarras. C'est un peu sa passion de tous les jours, quand ce n'est pas lui la cible de l'interrogatoire.
@kai norton
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Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
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Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
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Avec : une pianiste
De la charité … Kai de la charité … On aura tout entendu aujourd’hui ! Le Norton, enfin un des deux ici présents, lève les yeux au ciel en entendant ces quelques mots. Préférant ne pas répondre à cet affront. Ce mensonge. Ce… Cette illusion même ! Cherchant à fuir, le regard jugeur, laissant tomber une main dans cette étendue d’eau calme. Comme si ses pensées voguaient actuellement plus loin, à des kilomètres d’ici. Une point d’interrogation qui entre en jeu, pendant nerveusement au sommet du crâne du basketteur, comme si son cerveau avait décidé de s’éteindre. Mais il le savait. Il allait avoir le droit à cet interrogatoire, à cette livraison de détails croustillants. Son ami ne quitterait pas cette demeure sans tout savoir, et quand on dit tout, il s’agit bien de touuuuuuute l’histoire. Parce qu’il n’a pas tort Matz. Un décolleté, et tout s’envole. Un bonjour, une partie de jambes en l’air et il acquiesce bêtement. Il sourit péniblement quand il le voie chercher la colonie de toutes ces femmes … Il a raison. Bordel qu’il a raison ! Comme une évidence, une révélation qui frappe de plein fouet l’égo, la fierté et la raison de Kai. Son visage se dépeint. Ses yeux s’agrandissent. Alors qu’il se relève pour faire face au brun. « Tu crois que… ? » Commence-t-il en agitant un doigt interrogateur. Les sourcils froncés. Il se retourne. Débute un mélimélo de pas inversés, de long, en large, au bord de cette piscine. Une minute. Puis deux. Avant de se stopper. « Mais vraiment ? » Il s’interrompt. Ne sait plus s’il se parle à lui-même, à sa conscience. Ou à son ami. « Tu crois qu’il pourrait y avoir quelque chose … » Il s’arrête. Une difficulté d’en dire davantage. Un mot qu’il se refuse. Qui ne fait plus parti de son langage. Il ravale sa salive pour extirper ces derniers mots. « Quelque chose en plus ? » Non. Impossible. Pas lui. Pas elle. Pas eux. Non. Trop peu pour lui. Il tente d’argumenter. De se défendre.
Les yeux de Kai cherchant une réponse dans ceux de son ami. Dis-moi que c’est faux, se répète-t-il plusieurs fois comme pour démentir la théorie qui venait d’être évoquée. Cela ne peut pas être vrai. Cela ne doit pas l’être. Il joue tout, jette la totalité de ses cartes sur la table des aveux. « On est amis, elle baise bien, elle a besoin d’un toit, ça s’arrête là. » Qu’il insiste. Pour le convaincre. Pour se convaincre. « Et ne me fais pas de leçons quand tu fais de la merde avec ta Brianna. » Il lâche ça là, comme une bombe. Une contre-attaque dont il regretta presque immédiatement. Mais c’était toujours ainsi, pas de filtres, un flot de paroles non contrôlé. Une franchise. Une amitié sans faille, sans jugements.
Les yeux de Kai cherchant une réponse dans ceux de son ami. Dis-moi que c’est faux, se répète-t-il plusieurs fois comme pour démentir la théorie qui venait d’être évoquée. Cela ne peut pas être vrai. Cela ne doit pas l’être. Il joue tout, jette la totalité de ses cartes sur la table des aveux. « On est amis, elle baise bien, elle a besoin d’un toit, ça s’arrête là. » Qu’il insiste. Pour le convaincre. Pour se convaincre. « Et ne me fais pas de leçons quand tu fais de la merde avec ta Brianna. » Il lâche ça là, comme une bombe. Une contre-attaque dont il regretta presque immédiatement. Mais c’était toujours ainsi, pas de filtres, un flot de paroles non contrôlé. Une franchise. Une amitié sans faille, sans jugements.
@Matz Norton
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