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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
NINA SINGLETON
rubs her lips 'round a mexican coke,
makes you wish that you were the bottle,
takes a sip of your soul
makes you wish that you were the bottle,
takes a sip of your soul
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
l'art de la danse, des corps en mouvement, de l'émotion qu'elle provoque. la quête de la beauté, la perfection du geste, la maîtrise suprême du moindre muscle de son corps. si elle pouvait ne serait-ce qu'emprunter une once de leur savoir aux plus grands, même le temps une performance, elle s'en contenterait, dans le fond. car sentir son corps se mouvoir et se fondre dans la musique, c'est bien la seule chose qui l'anime vraiment. gamine à peine, c'est comme ça qu'elle a appris à fuir les problèmes à la maison, évacuer la colère devenue haine et se détacher un tant soit peu du chaos ambiant.
vivre de sa danse, se perdre dans des rôles pour camoufler la misère qui habite son cœur. la magie de l'opéra l'attire comme une pie s'entiche de ce qui brille. la passion est là, la talent aussi, mais elle vient de loin. le milieu de la danse est synonyme d'exigence, aucun écart n'est permis. c'est qu'elle fait tâche au milieu de ces chimères prêtes à se bouffer entre elles, poupées identiques et conditionnées à une excellence mécanique, avec papa maman pour les tirer à quatre épingles. elle sent se poser sur elle des regards fous, la jalousie fait pression. la route s'annonce longue et sinueuse, pas impraticable pour autant.
elle peut bien chasser la question en roulant des yeux, affublée de son éternelle mine désintéressée. geai moqueur, elle passe son temps à promener un oeil cynique sur le monde autour d'elle. pas de la manière la plus sirupeuse qui soit, ni la plus correcte, ni la plus agréable. et pour le coup, elle n'y manquerait pas. c'est qu'on boirait ses paroles gorgées d'amertume, on la dit douée pour berner les foules. agacée, en réalité, pleine de frustration à l'idée de ne pas connaître la réponse. elle tâtonne dans l'espoir d'y goûter vraiment un jour. c'est triste à dire, mais c'est la réalité.
avoir réussi à se trainer sur les bancs de l'université, se trouver là où elle en est, tu parles d'une fierté. étudier la danse, se promettre à une carrière, pourtant, c'est ce qu'elle a toujours voulu entreprendre. c’est loin d’être glorieux, et l'arrivée est loin de se présenter à elle comme une évidence. elle se retrouve souvent à trimer comme une folle tard le soir et se taper des heures sous payées pour retrouver sa dignité, dilapidée par l'argent sale et la honte. c'est pourtant derrière elle mais, la crasse qu'elle sent incrustée au plus profond de sa chair elle, est toujours là.
sa vie avec graham, le nouveau départ, la page qui se tourne. comme un semblant de stabilité retrouvée, ce sentiment de se sentir à nouveau en sécurité, presque invincible à ses côtés. c'est à la fois étrange, et l'effet d'un baume sur son cœur malade. les choses ont changées, les ont changés. mais la complicité qui les lie demeure et la ramène à la réalité. quoi qu'elle clame, sans son frère, rien n'avait vraiment de sens. un ramassis de non-dits, de mauvaises décisions qu'elle met maintenant sous le tapis à défaut de vouloir bien faire, le préserver de toute inquiétude. débrouillarde, elle sait l'être, surtout quand il s'agit de dissimuler sa détresse.
on croit faire les bons choix, quand on a quinze ans. lorsque maman n'a plus eu la force de se gérer elle-même, inévitablement, le monde de la débauche lui a tendu les bras et elle s'en est donnée à cœur joie. elle ne compte plus les spliffs, les pillules, les soirées improvisées dans des taudis sordides. ce sentiment de rush intense après lequel elle courait, et le retour à la réalité l'écrasant de tout son poids. s'évader, à tout prix, et tout laisser derrière elle le temps d'un trip, c'est ce qui importait. ses vieux démons ne sont jamais loin, et demandent encore leur part de lumière.
le délivrer de ce fléau qu'est l'insatisfaction, du manque constant qui habite chacun de nous. la pire sensation qui lui a jamais été donnée de ressentir. elle y pense, parfois, et se dit, peut-être que son vieux n'aurait pas eu à s'imbiber d'alcool pour se sentir exister et combler le vide de sa médiocrité. que dans son obsession de tout contrôler, il n'aurait pas eu la main lourde et le verbe violent. peut-être, qu'il n'aurait pas fini la carcasse gisant sur le jardin de la maisonnée comme un pestiféré. planté par son propre fils, mort de sa main, comme ils aiment tous le fabuler. et peut-être, qu'elle-même se serait contenté d'encaisser sans avoir à se foutre en l'air pour donner un peu de vraisemblance au néant qu'était devenu sa vie, scénario digne du plus mauvais téléfilm.
comme un bout de de la vieille folle qui vit en elle et qui la hante, elle est en proie à des sensations de stress intenses, névroses et et crises d'angoisse passagères. la faute à toutes ces plaies gisantes accumulées depuis si longtemps, qui n'ont jamais pu guérir correctement. depuis quelques temps, elles deviennent de plus en plus récurrentes, et l'étau se resserre. un secret honteux qu'elle prend bien soin de garder pour elle. plutôt crever, que d'admettre que ça pourrait s'aggraver plus vite qu'elle ne le pense et qu'elle devrait consulter. elle ingurgite des cachets sans ordonnance et estime que c'est suffisant.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : Im a motherfucker Âge : vingt Localisation : france Présence : 5j/7 Personnage ... concocté par mes soins J'ai connu le forum : sur bazzart Et je le trouve : graphiquement jouissif Un dernier mot ?
IMAGES ISHTAR, mine
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
it's a god-awful small affair,
to the girl with the mousy hair.
to the girl with the mousy hair.
wanna be somebodies
ça crie dans leur maison trop petite, ça crie et ça n'a jamais cessé de crier. c'est infernal. tout s'écroule. maman devient folle. par dessus-tout, son frère lui manque, et les lettres qu'ils s'échangent en cachette ne lui suffisent pas. cinq ans, c'est beaucoup trop long. il ne le mérite pas. les gens sont trop cons pour comprendre ne serait-ce qu'une seconde. elle aimerait en souffrir en silence. elle aimerait être conne. elle aimerait bien ouais, savoir jouer la carte de l'ignorance. mais pas de chance, elle choisit de l'ouvrir et de dégueuler sa haine. mère et fille se déchirent, ne savent communiquer qu'en se crachant les pires atrocités. elle laisse ses mots poison se propager en elle comme un mal dans les veines. parfois ça frappe, mais à force ça s'estompe, la douleur s'efface. ça l'agace, mais ça ne lui fait même plus mal. et puis l'autre pleure parce qu'une fois de plus, elle a abîmé sa poupée de chiffon. alors, lassée de gesticuler dans le vide, elle s'embourbe dans son mutisme. sa haine ne fait que s'accroître, bonne à l'évacuer en s'évadant sur les toits et danser jusqu'à se sentir vidée, comme elle l'a toujours fait. elle n'en peut plus, elle frôle la crise d'hystérie quand elle tourne en rond dans son taudis. toujours sur les nerfs, altérée par un cratère logé au creux du cœur. mais ça, c'est ce qui se cache derrière les mille brisures de l'enfant abîmée qui s'oublie chaque jour un peu plus, se fond dans la masse malodorante. ça se met la tête en vrac dans des soirées pourries qui se terminent toujours en trou noir dans sa mémoire. dans ses yeux grands comme des soucoupes noircis par le khôl y a comme un feu ardent qui s’éteint jamais. des flammes qui dévorent ses pupilles éclatées, des éclats de braises qu'elle répand autour d'elle. c'est son innocence qui brûle sous les centaines de mégots consumés. c'est son âme qui se noircit à force de comparer les couleurs, à la télé, et le gris anthracite de son quartier.
enveloppe vide dans laquelle dessiner le moindre de leurs fantasmes. souvent, il s'agissait de faire office de présence. elle devenait simple accessoire, trophée à exhiber devant des collègues fortunés. de l'argent facile, maculé de vice. parfois, il fallait faire plus et devenir l'amour de leurs envies jaunes. des bribes échangées sur internet, un rendez-vous, tout ça dans le plus grand des secrets. sans cet argent, elle n'avait qu'à dire adieu à ses rêves et l'amont de frais universitaires qu'elle ne pouvait financer seule. probablement l'excuse que se donnent toutes ces étudiantes fauchées, qui jouent les catins de luxe auprès des vieux lubriques désespérés. le gouffre s'est inlassablement creusé, et maman a jugé avoir d'autres chats à fouetter. alors, de plus belle, elle s'est laissée sombrer. ce matin, sa propre vision dans le miroir lui a donné la nausée. elle se dégoûte. morte de honte de retrouver graham après toutes ces années, ce moment qu'elle attendait pourtant. il lui paraît inchangé, aussi intact que l'image préservée dans ses souvenirs. elle sent qu'il demeure le même, malgré tout, qu'à l'instant où ils se sont quittés. car elle n'aurait pu s'imaginer le contraire. pas comme elle, qui se sent difforme et si sale, si faible. comme si un doigt accusateur était pointé en sa direction. la bile et l'aigreur deviennent sanglots qu'elle n'a pas la force ni l'envie de retenir. les pleurs de nina sur l'épaule de graham, c'est ni plus ni moins la triste routine qui se répète. le dialogue qui se fait en silence comme un secret bien gardé. tout ça, c'est fini, elle se l'est promis. la galère, ils l'affronteront ensemble comme ils ont partagés leurs première peines. tu m'as manqué, tu m'as beaucoup trop manqué. si il savait.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
"graphiquement jouissif" SO ACCURATE.
Bienvenue sur IAMF, et bonne chance pour ta fiche
Bienvenue sur IAMF, et bonne chance pour ta fiche
- Felix E. BlackfieldI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2612
Messages : 700
Date d'inscription : 12/11/2017
Avatar : Dave Franco
Crédits : smmg bae
Âge du personnage : 27 ans
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : connard, fêtard, dragueur, infidèle, bagarreur.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : hacker pour le FBI et dealer pour la mafia italienne.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en robotique.
Hobby : les grosses beuveries bien hardcore et les femmes.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Arizona et toutes les autres femmes du monde.
Bienvenue !
Bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question n'hésite pas !
Bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question n'hésite pas !
- InvitéInvité
Je ne connais pas du tout la demoiselle sur l'avatar mais tu me rends curieuse
Bienvenue sur le forum p'tit chat
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