YESTERDAY'S NEWS |48
- Kai NortonReserve Unit
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Date d'inscription : 09/10/2017
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Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Mais que fait-il ? Une main qui passe dans la nuque, une lèvre qui se pince, il doute. Un pas en arrière. Il ferait bien demi-tour. Un soupir profond pour se donner du courage. Il en avait fait des choses par amour, mais à l’instant T, il ne savait plus pour quelle raison il était là, à cette porte, le cœur battant. L’amour, c’est moche, ça pue, ce n’est plus pour lui. Pourtant, il sonne. Une pensée pour ses deux amies qui avaient manigancé tout cela, sans savoir s’il les déteste ou … S’il les adore. Sa fierté se planque et il entend le bruit des pas.
````````
« Salut, est-ce que je peux venir pour parler ? » Sms envoyé. Le regard d’Alice se relève, le visage rayonne, elle est fière de son coup. Avant que Kai ne comprenne quoi que ce soit, le téléphone qu’on lui rendit se mit à vibrer et il comprit bien vite qu’il n’était pas là sans un objectif précis. Envoyer Kai chez Dora. Malgré une longue tirade, de lourds arguments, il avait dû se rendre à l’évidence … Adélaïde et Alice ne lâcheraient pas le morceau.
````````
La porte s’ouvre. Il se demande une seconde si s’évanouir ne serait pas une bonne idée pour pouvoir fuir la situation. Mais son corps en décida autrement et un léger « Salut » se fait entendre. « Je peux entrer ? » Il paraît qu’on doit parler. C’est marrant, je ne me souviens pas avoir dit ça et encore moins avoir eu envie de me retrouver dans ce moment de gêne. Il n’attendit pas la réponse pour pénétrer dans la pièce principale. S’il restait une seconde de plus sur ce pas, à l’extérieur, il allait se défiler. Ne sachant pas encore pourquoi il était là, il attendit que Théodora prenne la parole en première, comme si cela allait l’aider, le délivrer.
````````
« Salut, est-ce que je peux venir pour parler ? » Sms envoyé. Le regard d’Alice se relève, le visage rayonne, elle est fière de son coup. Avant que Kai ne comprenne quoi que ce soit, le téléphone qu’on lui rendit se mit à vibrer et il comprit bien vite qu’il n’était pas là sans un objectif précis. Envoyer Kai chez Dora. Malgré une longue tirade, de lourds arguments, il avait dû se rendre à l’évidence … Adélaïde et Alice ne lâcheraient pas le morceau.
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La porte s’ouvre. Il se demande une seconde si s’évanouir ne serait pas une bonne idée pour pouvoir fuir la situation. Mais son corps en décida autrement et un léger « Salut » se fait entendre. « Je peux entrer ? » Il paraît qu’on doit parler. C’est marrant, je ne me souviens pas avoir dit ça et encore moins avoir eu envie de me retrouver dans ce moment de gêne. Il n’attendit pas la réponse pour pénétrer dans la pièce principale. S’il restait une seconde de plus sur ce pas, à l’extérieur, il allait se défiler. Ne sachant pas encore pourquoi il était là, il attendit que Théodora prenne la parole en première, comme si cela allait l’aider, le délivrer.
- Théodora OleszekI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : vingt quatre ans
Nationalité(s) : russe & américaine
Signe astrologique : Verseau
Mon personnage, en 5 mots : blabla
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : pianiste de renom.
Études (passées ou en cours) : langues et civilisations étrangères.
Hobby : boxe, sport de combat, violon, champ de tir, danse.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : "the boy next door"
kora
trapped
1h qu'elle était assise devant son piano.
1h qu'elle réjouait les trois même morceaux en boucle.
1h qu'elle aurait du aller au midnight bell si elle voulait un public.
mais ce soir, dora ne voulait pas de public. son ego ne demandait pas d'applaudissements. la russe était désireuse de quelque chose qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. un moment de complicité. entourée d'une bulle dans laquelle son monde ne pouvait pas chavirer. bien sûr il aurait suffit de mettre le pied dans n'importe quel bar pour trouver sa proie de la soirée. mais rien ne valait l'étreinte de celui que l'on connaît déjà. son verre en faux crystal, vide de vodka abandonné depuis trop longtemps sur l'instrument. dora aurait dû prendre la bouteille avec elle. mais sa petite voix avait bien fait de l'en empêcher. elle n'aurait sûrement déjà plus était capable de réfléchir sinon. ses doigts s'enclenchent et les premières notes de without me d'halsey retentissent.
1h pour changer de son.
quelques longues minutes qui se sont déjà écoulés depuis le vibreur de son téléphone. elle avait bien senti son estomac se retourner en voyant son nom affiché à l'écran. avant d'avoir pu se convaincre d'autre chose. ses mains avaient un tapé un oui bref mais intense.
elle avait continué de jouer plus fort. embrumé son esprit pour ne pas ruminer. encore à savoir si c'était vraiment efficace. la sonnerie l'interrompt brutalement. ses doigts dérapent et des fausses notes s'échappent. dora se crispe. avec lenteur elle va ouvrir. si elle avait eu son verre entre ses mains, elle l'aurait probablement laisser glisser. le bruit de verre cassé résonnait déjà à ses oreilles. mais elle aurait dû vite se rendre compte que ce n'était que le sang qui battait dans ses oreilles. plus que la tension, c'était la gêne imposante et imposée entre les deux partis qui lui contractait la mâchoire.« fais comme chez toi. » dora avait tellement à lui dire. tellement à lui partager. pourtant rien ne franchit ses lèvres. elle fit à peine quelques pas pour se planter en face de lui. au lieu de s'affaler sur le canapé ou de se percher sur l'un des tabourets. cet appartement avait été vide pendant trop longtemps. alors elle cherchait à combler l'espace comme elle pouvait. les bras croisés, les doigts crispés sur son chemisier. « la dernière fois c'était pour me parler d'un gosse. maintenant c'est pour quoi ? m'annoncer des jumeaux ? triplés peut être ? » trop brutal peut être ? pourtant la russe du passé aurait pris plaisir à le malmener avec ça. le ton acerbe en plus. « qu'est ce tu fais là ? » elle devait tenir sa langue pour ne pas faire trembler sa voix. « je veux dire. qu'est ce que tu fais vraiment là ? et me dis pas que t'as eu un éclair de conscience et que tu passais dans le coin. » pour la première fois depuis très longtemps.
elle était vulnérable.
AVENGEDINCHAINS
@kai norton
1h qu'elle était assise devant son piano.
1h qu'elle réjouait les trois même morceaux en boucle.
1h qu'elle aurait du aller au midnight bell si elle voulait un public.
mais ce soir, dora ne voulait pas de public. son ego ne demandait pas d'applaudissements. la russe était désireuse de quelque chose qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. un moment de complicité. entourée d'une bulle dans laquelle son monde ne pouvait pas chavirer. bien sûr il aurait suffit de mettre le pied dans n'importe quel bar pour trouver sa proie de la soirée. mais rien ne valait l'étreinte de celui que l'on connaît déjà. son verre en faux crystal, vide de vodka abandonné depuis trop longtemps sur l'instrument. dora aurait dû prendre la bouteille avec elle. mais sa petite voix avait bien fait de l'en empêcher. elle n'aurait sûrement déjà plus était capable de réfléchir sinon. ses doigts s'enclenchent et les premières notes de without me d'halsey retentissent.
1h pour changer de son.
quelques longues minutes qui se sont déjà écoulés depuis le vibreur de son téléphone. elle avait bien senti son estomac se retourner en voyant son nom affiché à l'écran. avant d'avoir pu se convaincre d'autre chose. ses mains avaient un tapé un oui bref mais intense.
elle avait continué de jouer plus fort. embrumé son esprit pour ne pas ruminer. encore à savoir si c'était vraiment efficace. la sonnerie l'interrompt brutalement. ses doigts dérapent et des fausses notes s'échappent. dora se crispe. avec lenteur elle va ouvrir. si elle avait eu son verre entre ses mains, elle l'aurait probablement laisser glisser. le bruit de verre cassé résonnait déjà à ses oreilles. mais elle aurait dû vite se rendre compte que ce n'était que le sang qui battait dans ses oreilles. plus que la tension, c'était la gêne imposante et imposée entre les deux partis qui lui contractait la mâchoire.
elle était vulnérable.
@kai norton
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Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
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Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Il avait redouté cet instant. Non pas depuis seulement quelques minutes, à l’instant où le piège de ses amies s’était refermé sur lui, mais depuis des jours, des semaines, depuis qu’il avait quitté cet appartement, depuis qu’il s’était fait jeter et qu’il n’était jamais revenu. Un pincement qui se fait au cœur lorsqu’elle lui ouvre la porte. Ses yeux observent chacun de ses traits, essaient d’analyser ses sentiments, tentent de déceler quelque chose qui ne se voit pas à l’œil nu. Mais ce ne sont que des souvenirs qui lui reviennent de plein fouet. Des brides de moment passés en sa compagnie. Chacune assénant son corps d’un nouveau battement de cœur. Son pas mal assuré franchit la porte et il resta planté là, au milieu de la pièce principale, ne sachant quoi dire, ne sachant quoi faire.
Il observe autour de lui. Cherche les éléments qui auraient changés depuis sa dernière venue. Un cadre qui se serait déplacé de quelques centimètres, une nouvelle photo qui se serait affichée, peut-être. Mails il est tellement mal à l’aise que rien ne lui saute aux yeux … Ou il ne veut rien voir. Son cerveau réfléchit à cent à l’heure. Que devait-il dire ? Qu’allait-il dire ? Que faire ? Des centaines de questions en seulement quelques secondes.
« Qu’est-ce que tu fais là ? » La question bien placée. S’il le savait, si seulement il savait ce qu’il foutait là. Car cette question, il se l’est posée sur le chemin, sur le pas de la porte, à l’instant où il a appuyé sur la sonnerie, et maintenant, c’est elle qui lui balance en pleine face, une nouvelle fois. « Je ne sais pas. » Il est franc. Son regard cherche le sien. La bulle qu’ils avaient créée pendant des mois semble vouloir se poser, les envelopper, arrêter le temps et l’espace qui les occupe. Un mélange de sentiments s’entremêle. Une sorte de bien-être, de calme et de tempête qui arrache ses boyaux.
Une profonde respiration pour pouvoir se lancer. La raison. La parole des amies. Elles avaient raison. Et il avait tort. Sa fierté d’homme devait se calmer, se planquer quelque part. Ses lèvres se pincent. « Je ne sais pas ce que je fais là, enfin si, mais … » Il s’interrompt. Il se rend compte de sa maladresse. Il est obligé de réfléchir un instant, fuyant doucement le regard de la Russe. Ses pas s’approchent du piano, sa main caresse les touches sans pour autant exercer une quelconque pression. « Écoute, je pense que toi, moi, enfin nous tu vois. » Il ne sait absolument pas quoi dire. Ni comment le formuler. Mais il doit le dire. « Je sais ce que j’ai dit, ce que j’ai fait et le fait de t’imposer une décision que j’ai pris seul, c’était nul. » A chaque mot, il sentit comme un poids se délester, doucement. « Et je n’aurai pas dû. » Il ajoute. Son attention se déroute, tournant le dos au piano pour la regarder de nouveau en face. « Dora, tu … » Une seconde. Une deuxième. Ses yeux clignent. « Tu me manques. »
Il observe autour de lui. Cherche les éléments qui auraient changés depuis sa dernière venue. Un cadre qui se serait déplacé de quelques centimètres, une nouvelle photo qui se serait affichée, peut-être. Mails il est tellement mal à l’aise que rien ne lui saute aux yeux … Ou il ne veut rien voir. Son cerveau réfléchit à cent à l’heure. Que devait-il dire ? Qu’allait-il dire ? Que faire ? Des centaines de questions en seulement quelques secondes.
« Qu’est-ce que tu fais là ? » La question bien placée. S’il le savait, si seulement il savait ce qu’il foutait là. Car cette question, il se l’est posée sur le chemin, sur le pas de la porte, à l’instant où il a appuyé sur la sonnerie, et maintenant, c’est elle qui lui balance en pleine face, une nouvelle fois. « Je ne sais pas. » Il est franc. Son regard cherche le sien. La bulle qu’ils avaient créée pendant des mois semble vouloir se poser, les envelopper, arrêter le temps et l’espace qui les occupe. Un mélange de sentiments s’entremêle. Une sorte de bien-être, de calme et de tempête qui arrache ses boyaux.
Une profonde respiration pour pouvoir se lancer. La raison. La parole des amies. Elles avaient raison. Et il avait tort. Sa fierté d’homme devait se calmer, se planquer quelque part. Ses lèvres se pincent. « Je ne sais pas ce que je fais là, enfin si, mais … » Il s’interrompt. Il se rend compte de sa maladresse. Il est obligé de réfléchir un instant, fuyant doucement le regard de la Russe. Ses pas s’approchent du piano, sa main caresse les touches sans pour autant exercer une quelconque pression. « Écoute, je pense que toi, moi, enfin nous tu vois. » Il ne sait absolument pas quoi dire. Ni comment le formuler. Mais il doit le dire. « Je sais ce que j’ai dit, ce que j’ai fait et le fait de t’imposer une décision que j’ai pris seul, c’était nul. » A chaque mot, il sentit comme un poids se délester, doucement. « Et je n’aurai pas dû. » Il ajoute. Son attention se déroute, tournant le dos au piano pour la regarder de nouveau en face. « Dora, tu … » Une seconde. Une deuxième. Ses yeux clignent. « Tu me manques. »
- Théodora OleszekI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : zhenya katava
Crédits : velaris (avatar)
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Âge du personnage : vingt quatre ans
Nationalité(s) : russe & américaine
Signe astrologique : Verseau
Mon personnage, en 5 mots : blabla
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : pianiste de renom.
Études (passées ou en cours) : langues et civilisations étrangères.
Hobby : boxe, sport de combat, violon, champ de tir, danse.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
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kora
trapped
la langue de son amant s'emmêle, il perd les mots et elle est incapable de les rattraper pour lui. à elle, c'est les pensées cohérentes qu'il manque. celles qu'elle essaye de tordre et de plier à sa volonté. comme si elle pouvait les convaincre de devenir autre chose. mais pour l'instant, elle n'a pas à réfléchir, juste à tendre l'oreille, et à laisses les paroles couler sur son épiderme. son chemisier froissé entre ses doigts. il commence à marquer, garder les traces de ses doigts crispés. elle l'observe, s'éloigner un peu. essayant surement de trouver assez d'air pour délier ses poumons et expirer les bonnes paroles. kai lui tourne le dos, et quand il n'ouvre pas la bouche, le silence lui alourdit le cœur.
ils auraient pu se déchaîner.
laisser les passions parler.
avec fougue et intensité.
mais chacun prend les précautions dont ils ont besoin. et pour une fois, dora le fait pour faire les choses bien. à quoi bon s'empresser si le résultat atteint n'est pas celui qui crie à la vérité ? la russe fatigue et se lasse peu à peu des faux semblant qui la force à porter ce masque qu'elle a facilement adopté. elle s'en lasse particulièrement avec les êtres aimés. les yeux croisent les siens quand il lui fait de nouveau face. mais dora doit fixer son front ou l’arête de son nez pour ne pas avoir à détourner le regard.
trois petits mots qui la font bondir. ses mains tremblent, et sa langue trébuche sur le bord de ses dents. son corps lui crie de fondre dans ses bras. pourtant elle reste immobile. le cœur au bord des lèvres, prêt à parler pour elle.« et je n'aurais surement pas dû réagir de cette manière. » ses doigts lâchent le tissu abîmé, ils se tordent dans une danse sans but. dora glisse avec douceur sur les accoudoirs du canapé. tentant de trouver la place adaptée. « la vérité c'est que tu me manques kai. » ses lèvres, ses yeux, sa peau, sa voix, son rire et la douceur de ses sourires. tout. même son air de gamin, mais ses blagues douteuses. tout. « plus que ce que j'avouerais. » et pourtant dora se retient d'en avouer bien plus. comme si son corps rejetait les pensées & émotions concrètes, pour l'obliger à tout avouer. « mais je sais pas ce qu'on est censé faire. je sais pas ce que tu veux ... » la russe soupire, et plante enfin son regard dans le sien. on lui a plusieurs fois dit que pour ne pas avoir le vertige, il suffisait de fixer un point. voyons voir si ses yeux pouvaient l'encrer dans le monde. « .. ou plutôt je sais pas ce que je veux. » jambes croisées qui se déploient pour faire quelques dans la bonne direction. elle fait les efforts qu'elle peut, se rapproche. d'une vérité qui lui fait peur.
qui la terrifie.
mais à laquelle, elle a envie de s'abandonner.
« et je crois que je serais pas aussi flippé, si je tenais pas autant à toi. »
AVENGEDINCHAINS
@kai norton
la langue de son amant s'emmêle, il perd les mots et elle est incapable de les rattraper pour lui. à elle, c'est les pensées cohérentes qu'il manque. celles qu'elle essaye de tordre et de plier à sa volonté. comme si elle pouvait les convaincre de devenir autre chose. mais pour l'instant, elle n'a pas à réfléchir, juste à tendre l'oreille, et à laisses les paroles couler sur son épiderme. son chemisier froissé entre ses doigts. il commence à marquer, garder les traces de ses doigts crispés. elle l'observe, s'éloigner un peu. essayant surement de trouver assez d'air pour délier ses poumons et expirer les bonnes paroles. kai lui tourne le dos, et quand il n'ouvre pas la bouche, le silence lui alourdit le cœur.
ils auraient pu se déchaîner.
laisser les passions parler.
avec fougue et intensité.
mais chacun prend les précautions dont ils ont besoin. et pour une fois, dora le fait pour faire les choses bien. à quoi bon s'empresser si le résultat atteint n'est pas celui qui crie à la vérité ? la russe fatigue et se lasse peu à peu des faux semblant qui la force à porter ce masque qu'elle a facilement adopté. elle s'en lasse particulièrement avec les êtres aimés. les yeux croisent les siens quand il lui fait de nouveau face. mais dora doit fixer son front ou l’arête de son nez pour ne pas avoir à détourner le regard.
trois petits mots qui la font bondir. ses mains tremblent, et sa langue trébuche sur le bord de ses dents. son corps lui crie de fondre dans ses bras. pourtant elle reste immobile. le cœur au bord des lèvres, prêt à parler pour elle.
qui la terrifie.
mais à laquelle, elle a envie de s'abandonner.
@kai norton
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