YESTERDAY'S NEWS |48
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Dollars : 2533
Messages : 288
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Depuis plusieurs jours, Leaven ne quittait plus la maison. Plus avec Lady Sif en tout cas. Sa chienne attendait des petits, cinq plus précisément, c'est ce que le vétérinaire arrivait à compter sur le moniteur. Thor, le jeune papa, attendait auprès de Lady Sif, aussi impatients que ses maîtres à l'arrivée des petits mais aujourd'hui, il semblait plus attentif que d'habitude, plus aux petits soins avec la future maman. Ce n'était pas Leaven qui l'avait remarqué, tout du moins, pas directement. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'était son fils qui lui avait signalé cette attention particulière que le chien avait pour sa compagne. Depuis qu'il arrivait à marcher, Liam avait cette tendance à suivre les animaux de la maison un peu partout et c'est en prenant conscience qu'il était toujours près de Thor, lui-même constamment à côté à Lady Sif que Leaven avait compris que le papa sentait l'arrivée de sa progéniture depuis plusieurs heures.
La blonde avait donc eu le temps de laisser un message vocal sur le répondeur de Clarence, le prévenant avec la plus reposée des voix qu'elle suspectait la naissance des chiots pour aujourd'hui. Finalement, le soigneur avait eu le temps de finir sa journée et de passer la porte de la maison, prenant des nouvelles de temps en temps, avant qu'un premier chiot ne pointe le bout de sa truffe. « Amen, tu tombes à pique! J'avais peur que le premier arrive que tu sois pas encore là. » et d'être, par extension, incapable de savoir quoi faire, au cas où. Elle s'autorisait un doux baiser avant que Liam ne se manifeste, trottinant à quatre pattes pour aller plus vite et utiliser le jean de son père pour se redresser et réclamer ses bras. Seul Thor et Lady Sif manquaient naturellement à l'appel. « Je pense que tu as le temps de prendre une douche si tu veux. » La douche quotidienne du travailleur qui, et c'était le cas de le dire, sentait le fauve.
La blonde avait donc eu le temps de laisser un message vocal sur le répondeur de Clarence, le prévenant avec la plus reposée des voix qu'elle suspectait la naissance des chiots pour aujourd'hui. Finalement, le soigneur avait eu le temps de finir sa journée et de passer la porte de la maison, prenant des nouvelles de temps en temps, avant qu'un premier chiot ne pointe le bout de sa truffe. « Amen, tu tombes à pique! J'avais peur que le premier arrive que tu sois pas encore là. » et d'être, par extension, incapable de savoir quoi faire, au cas où. Elle s'autorisait un doux baiser avant que Liam ne se manifeste, trottinant à quatre pattes pour aller plus vite et utiliser le jean de son père pour se redresser et réclamer ses bras. Seul Thor et Lady Sif manquaient naturellement à l'appel. « Je pense que tu as le temps de prendre une douche si tu veux. » La douche quotidienne du travailleur qui, et c'était le cas de le dire, sentait le fauve.
- Clarence M. BurnsI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Chris Hemsworth
Âge du personnage : 34 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Investissement, animalité, protection, communauté, autrui
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Responsable du secteur félin au zoo de L.A.
Études (passées ou en cours) : Diplômé d'un master en Ecology & Evolutionary Biology
Hobby : Surfeur émérite, grand basketteur, toujours partant pour se bouger les fesses, puis les voyages et ses animaux.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Leaven Campbell
Dès que Clarence avait reçu le message sur son téléphone qui lui annonçait que la naissance des chiots arriverait probablement le jour même, la journée lui parut des plus longues. Interminable, alors qu’il vaquait à ses occupations sans grande conviction. Il ne tenait absolument pas à rater la mise bas de Lady Sif. Quand bien même tout devrait se dérouler naturellement, ils n’étaient pas à l’abri d’une complication et malheureusement, Leaven ne s’en rendrait compte peut-être que trop tard. Il s’était rongé les sangs jusqu’à la fin de la journée, où il s’était empressé de rentrer chez lui dès qu’il put. Après avoir monté les marches quatre à quatre, il fut soulagé d’entendre que rien ne s’était passé durant le trajet. « Ouf. » Il embrassa tendrement sa petite amie avant de s’occuper de Liam qui réclamait son attention. « Comment ça va mon monstre ? J’espère que tu as été sage. » Il embrassa la joue potelée de son fils, se délectant de son odeur qui lui avait tant manquée. Quand on passait toute la journée au milieu des fauves, il n’y avait rien de tel qu’une peau de bébé pour lui rappeler qu’il faisait partie du commun des bipèdes. « Je file. » dit-il en reposant Liam pour qu’il puisse gambader à sa guise dans le salon, même s’il n’irait probablement pas très loin aujourd’hui. Il trouva Lady Sif recluse dans un coin de la pièce, à l’écart des autres. Il caressa brièvement la tête des deux chiens pour qui il n’existait plus. Il se releva et retira son tee-shirt, prêt à aller se doucher. « Est-ce que tu peux brancher la lampe chauffante que le parc soit à la bonne température quand les chiots naîtront ? » Clarence avait installé dans la pièce d’ami un parc à chiots où Lady Sif serait tranquille pour s’occuper de ses chiots, une fois qu’ils seraient nés. Elle allait avoir besoin de calme et de solitude et son maître avait tout préparé pour qu’elle soit la plus détendue possible. Il avait évidemment pris soin d’expliquer à Leaven comment ça allait se passer et tout l’équipement qui avait été mis en place.
Sa douche post-travail n’avait jamais été aussi rapide. Il avait à peine enfilé un boxer et un pantalon de jogging qu’il sortait déjà de la salle de bain, ses cheveux gouttant sur ses épaules. Lady Sif n’avait pas bougé d’un pouce et haletait désormais vigoureusement. Thor avait même pris du recul. Il s’était détourné de la chienne et surveillait vaguement la pièce, d’un air anxieux. « OK, on va la laisser tranquille et surveiller de loin. » Il attrapa au vol Liam qui trottinait déjà vers ses chiens. « Non, non, toi tu restes ici. » Clarence se dirigea vers la cuisine. « Tu veux boire un truc ? Ça peut durer longtemps. »
Sa douche post-travail n’avait jamais été aussi rapide. Il avait à peine enfilé un boxer et un pantalon de jogging qu’il sortait déjà de la salle de bain, ses cheveux gouttant sur ses épaules. Lady Sif n’avait pas bougé d’un pouce et haletait désormais vigoureusement. Thor avait même pris du recul. Il s’était détourné de la chienne et surveillait vaguement la pièce, d’un air anxieux. « OK, on va la laisser tranquille et surveiller de loin. » Il attrapa au vol Liam qui trottinait déjà vers ses chiens. « Non, non, toi tu restes ici. » Clarence se dirigea vers la cuisine. « Tu veux boire un truc ? Ça peut durer longtemps. »
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Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Qu'il sente le fauve ou non, le petit garçon n'en avait que faire. Il était simplement heureux de voir son père après plusieurs heures d'absence et que ce dernier s'adressait directement à lui le faisait immanquablement sourire. Liam allait toujours bien, en dehors de quelques maladies bénignes depuis sa naissance, rien de grave. C'était un aspect auquel Leaven n'avait jamais pensé avant de l'avoir dans leurs vies. Avoir un petit bonhomme dont le sourire s'entendait dans chacun de ses appels, deviner son bonheur dans sa voix aiguë face aux choses simples. C'était un baume au cœur tous les jours, il rendait le quotidien plus facile à supporter, il montrait à ses parents comment c'était aisé de s'extasier et d'être heureux pour ce qu'on a. Son regard sur le monde faisait du bien, sa bonne humeur déteignait indéniablement sur sa mère. « Il est toujours sage notre bébé. » Presque toujours sage... comme tous les enfants à la découverte du monde, il y avait quelques couacs. L'avantage pour Leaven, c'est qu'en tant qu'aveugle, bien avant la naissance de Liam, tout était déjà réglé comme du papier à musique. Tout avait déjà sa place, sa fonction. Leaven était persuadée qu'une telle organisation contribuait à la diminution des possibles bêtises puisque Liam avait accès à peu de choses. « Ça devrait être dans mes cordes. » Un sourire à son petit-ami et elle filait dans la chambre d'ami, suivie immanquablement par Liam qui les traçait partout quand c'était pas après Thor et Lady Sif qu'il courait.
Quand Clarence revenait, la lampe était branchée, la pièce fermée, Leaven assisse sur le canapé, attentive aux sons émis par leur fils pas très loin d'elle mais aussi aux sons que faisaient sa chienne. L'appréhension. C'était un événement heureux mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter un peu. Ils avaient perdu Oréo l'hiver dernier, peu de temps après la naissance de Liam et la jeune femme ne tenait pas spécialement à revivre ça dans les prochaines heures. Tout devrait bien se passer et autant dire qu'elle était plus que rassurée que Clarence soit là. « Je te fais confiance pour ça. » disait-elle dans un rire alors qu'elle se redressait pour le suivre dans la cuisine. Surveiller de loin, elle allait avoir du mal pour sa part mais les bourdes de son petit-ami faisaient tout son charme. « Je prendrais bien une citronnade. » Maison, déjà prête dans le frigo évidemment. C'était sa boisson favorite l'été et bien que la maison était naturellement équipée d'une clim, non seulement elle évitait de l'allumer pour ses convictions mais en plus, rien ne valait une boisson hydratante et rafraîchissante. Naturellement, après avoir sorti les verres pour eux, elle avait saisi le gobelet à bec de Liam, bien à sa place, pour que son papa puisse aussi lui en donner, pour sûr qu'il allait en réclamer de toute façon en voyant ses parents s'en servir. « Ça s'est bien passé ta journée, rien de particulier, pas trop fatigué? » Demande bénigne mais intéressée. Elle était toujours curieuse de ses journées et elle aimait toujours prendre soin de lui si jamais la fatigue prenait le dessus. Naturellement elle s'approchait de côté, ses bras entourant sa taille, le devinant torse nu. « Ça se passe bien pour l'instant, c'est normal? » Tous ces bruits qu'elle percevait, cette respiration haletante et saccadée. Elle n'avait jamais assisté à la naissance d'un quelconque bébé animal, tout changement était sujet à la stresser un peu.
Quand Clarence revenait, la lampe était branchée, la pièce fermée, Leaven assisse sur le canapé, attentive aux sons émis par leur fils pas très loin d'elle mais aussi aux sons que faisaient sa chienne. L'appréhension. C'était un événement heureux mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter un peu. Ils avaient perdu Oréo l'hiver dernier, peu de temps après la naissance de Liam et la jeune femme ne tenait pas spécialement à revivre ça dans les prochaines heures. Tout devrait bien se passer et autant dire qu'elle était plus que rassurée que Clarence soit là. « Je te fais confiance pour ça. » disait-elle dans un rire alors qu'elle se redressait pour le suivre dans la cuisine. Surveiller de loin, elle allait avoir du mal pour sa part mais les bourdes de son petit-ami faisaient tout son charme. « Je prendrais bien une citronnade. » Maison, déjà prête dans le frigo évidemment. C'était sa boisson favorite l'été et bien que la maison était naturellement équipée d'une clim, non seulement elle évitait de l'allumer pour ses convictions mais en plus, rien ne valait une boisson hydratante et rafraîchissante. Naturellement, après avoir sorti les verres pour eux, elle avait saisi le gobelet à bec de Liam, bien à sa place, pour que son papa puisse aussi lui en donner, pour sûr qu'il allait en réclamer de toute façon en voyant ses parents s'en servir. « Ça s'est bien passé ta journée, rien de particulier, pas trop fatigué? » Demande bénigne mais intéressée. Elle était toujours curieuse de ses journées et elle aimait toujours prendre soin de lui si jamais la fatigue prenait le dessus. Naturellement elle s'approchait de côté, ses bras entourant sa taille, le devinant torse nu. « Ça se passe bien pour l'instant, c'est normal? » Tous ces bruits qu'elle percevait, cette respiration haletante et saccadée. Elle n'avait jamais assisté à la naissance d'un quelconque bébé animal, tout changement était sujet à la stresser un peu.
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Avec : Leaven Campbell
Maintenant que tout était prêt, il n’y avait plus qu’à attendre. Comme n’importe quelle naissance, les premières qui plus est, il n’était pas rare d’attendre plusieurs heures. Puisque Lady Sif était agitée depuis déjà hier, Clarence ne prenait pas trop de risque en disant que ça serait pour aujourd’hui. L’appel de Leaven ne lui avait fait que confirmer ses soupçons. Normalement, la chienne serait capable de se débrouiller seule, mais il était toujours plus rassurant de garder un œil sur le déroulement des choses. Il n’y avait plus qu’à s’occuper. L’homme de la maison proposa à boire à sa belle et obtempéra quand elle lui suggéra de la citronnade fraîche qui attendait certainement dans le frigo. « Quelle merveilleuse idée. » s’exclama-t-il, en sortant la bouteille en verre. Il servit les deux verres que venaient de sortir sa petite amie et dévissa d’une main le gobelet à bec de son fils avant de le remplir au quart. Il coupa ensuite la boisson avec de l’eau, déjà pour atténuer un peu son acidité et l’édulcorer un peu, bien qu’elle ne soit pas excessivement sucrée. Dans son giron, Liam tapotait déjà sur son épaule, impatient d’avoir son gobelet. « Hé, deux secondes, monsieur. » répliqua-t-il, sur un ton ferme mais détendu. Il n’y avait pas d’âge pour apprendre la patiente. Il prit soin de d’abord tendre le verre à portée de la main de Leaven avant de daigner donner la boisson à son fils qui s’empressa d’attraper les poignets avec ses petites mains et de porter le bec à ses lèvres. « La routine. C.J fait toujours la tête. On est encore en train de chercher ce qui a pu bien se passer, mais pour l’instant, il n’y a pas de signe de tension avec Indah. » C.J, c’était l’un des tigres de Sumatra qui peuplaient le zoo. Début 2017, ils avaient accueilli Indah, une tigresse de la même espèce, en espérant peut-être une possibilité de reproduction. Jusqu’ici, les deux félins cohabitaient à merveille, mais le processus d’adaptation était long et la récente mise à l’écart de C.J. suscitait une surveillance accrue de la part des soigneurs. « J’avais hâte de rentrer. » lui confia-t-il avec un sourire, tandis qu’il accueillait la silhouette de sa compagne de son autre bras libre.
Sa main glissa à sa taille, la serrant tendrement contre elle. Il lui semblait que ça ne cessait jamais, cette sensation d’être en manque d’elle comme si s’était absentée des jours, alors que le matin même, il se réveillait encore à ses côtés. À sa question, Clay laissa son regard porter au loin. « Pas de souci, c’est normal. C’est comme toi, ce n’est pas son moment le plus agréable. » Il faisait bien évidemment référence à son propre accouchement, lors duquel il avait découvert qu’il pouvait porter pas mal de noms d’oiseaux. C’est alors que Lady Sif laissa échapper un tout petit couinement, ce à quoi Thor répondit par des couinements affolés. « Je crois que le premier arrive. » Il déposa un baiser sur le front de Leaven et se détacha d’elle pour s’approcher de leur chienne, tout en gardant ses distances. Outre les détails biologiques et peu ragoûtants qui précédaient l’expulsion imminente d’un chiot, le ventre de Lady Sif commençait à se contracter. « Liam, regarde. » Le gamin n’était peut-être pas en mesure de comprendre immédiatement, mais il se souviendrait certainement de ce moment tôt ou tard. En l’espace de quelques secondes, le premier chiot était né. « En voilà un. » dit-il, surveillant que la chienne faisait le nécessaire pour libérer son premier nouveau-né de sa poche. « Elle se débrouille comme une chef. » Peu inquiet pour l’instant, il revint près du comptoir de la cuisine et but une gorgée de sa citronnade. Alors que Lady Sif léchait vigoureusement son précieux, un petit gémissement canin résonna dans le salon. Plus que quatre. Clarence décida de déposer Liam dans son énorme parc à jouets, afin qu’il s’occupe sans déranger ses compagnons à quatre pattes. « Ça peut prendre jusqu’à une heure entre chaque… » expliqua-t-il en se rapprochant de sa belle. À son tour, il la souleva presque aisément du sol pour la faire s’asseoir sur le bar de la cuisine ouverte. Elle était ainsi à peine plus grande que lui, mais suffisamment pour qu’il puisse venir se blottir contre sa poitrine, le temps de souffler un peu.
Sa main glissa à sa taille, la serrant tendrement contre elle. Il lui semblait que ça ne cessait jamais, cette sensation d’être en manque d’elle comme si s’était absentée des jours, alors que le matin même, il se réveillait encore à ses côtés. À sa question, Clay laissa son regard porter au loin. « Pas de souci, c’est normal. C’est comme toi, ce n’est pas son moment le plus agréable. » Il faisait bien évidemment référence à son propre accouchement, lors duquel il avait découvert qu’il pouvait porter pas mal de noms d’oiseaux. C’est alors que Lady Sif laissa échapper un tout petit couinement, ce à quoi Thor répondit par des couinements affolés. « Je crois que le premier arrive. » Il déposa un baiser sur le front de Leaven et se détacha d’elle pour s’approcher de leur chienne, tout en gardant ses distances. Outre les détails biologiques et peu ragoûtants qui précédaient l’expulsion imminente d’un chiot, le ventre de Lady Sif commençait à se contracter. « Liam, regarde. » Le gamin n’était peut-être pas en mesure de comprendre immédiatement, mais il se souviendrait certainement de ce moment tôt ou tard. En l’espace de quelques secondes, le premier chiot était né. « En voilà un. » dit-il, surveillant que la chienne faisait le nécessaire pour libérer son premier nouveau-né de sa poche. « Elle se débrouille comme une chef. » Peu inquiet pour l’instant, il revint près du comptoir de la cuisine et but une gorgée de sa citronnade. Alors que Lady Sif léchait vigoureusement son précieux, un petit gémissement canin résonna dans le salon. Plus que quatre. Clarence décida de déposer Liam dans son énorme parc à jouets, afin qu’il s’occupe sans déranger ses compagnons à quatre pattes. « Ça peut prendre jusqu’à une heure entre chaque… » expliqua-t-il en se rapprochant de sa belle. À son tour, il la souleva presque aisément du sol pour la faire s’asseoir sur le bar de la cuisine ouverte. Elle était ainsi à peine plus grande que lui, mais suffisamment pour qu’il puisse venir se blottir contre sa poitrine, le temps de souffler un peu.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
« Il ose dire la routine quand il travaille avec des animaux sauvages. » Un court rire passait les lèvres de sa petite-amie entre deux gorgées de citronnade. Pour elle, il ne se rendait plus compte de sa chance d'être à leur contact quotidiennement. Avec les années, c'était devenu une habitude, une routine comme il le disait si bien. Tout le monde n'était pourtant pas apte d'assumer un tel rôle et si dans le principe, Leaven n'était pas spécialement pour les zoo en dehors de la protection des espèces en voie de disparition, elle restait fière de lui. Elle savait qu'entre ses mains, même enfermés dans des enclos qui seront toujours trop petits par rapport à leurs habitats naturels, les animaux avaient accès au meilleur. Des années après ses débuts, Clarence était toujours passionné et soucieux de leur bien-être. Son désir de toujours bien faire les choses - parfois jusqu'à l'obsession qui le poussait à faire des heures supplémentaires - forçait l'admiration de sa blonde.
Quand il l'accueillait dans ses bras, elle déposait naturellement un baiser à sa hauteur, à la base de son cou. Ce besoin de contact éphémère était le témoin qu'elle aussi avait eu hâte qu'il rentre et pas seulement pour les chiots à venir ou pour qu'il joue son rôle de père de famille. Simplement pour lui, pour ce qu'il était, pour tout ce qu'il dégageait et qui la faisait vibrer, qui la faisait tant sourire avec une facilité déconcertante. Beaucoup de couples s'avouait leur amour en le désignant comme inchangé depuis le premier jour. Les sentiments qu'elle avait pour Clarence n'étaient plus les mêmes aujourd'hui qu'il y a quatre ans et demi. Ils étaient bien plus forts, bien plus présents, plus certains aussi et solides. Sans même parler de Liam qui ne faisait que renforcer leur couple, le lien invisible tissé entre Clarence et elle était plus infaillible que jamais, plus robuste qu'il ne l'avait jamais été. Parfois elle se disait qu'il devait être aisé de voir des étincelles dans ses eux, de lire dans son regard pourtant éteint combien elle l'aimait sans qu'elle n'ait le besoin de poser un seul mot.
Et ça se confirmait à chacun de ses pas, chacun de ses gestes. C'était naturel pour lui de faire découvrir la naissance d'un chiot à leur jeune fils mais pour Leaven, il ressemblait davantage à l'homme qui lui correspondait, de plus en plus tous les jours. Avec ses qualités et ses défauts, aussi gros peuvent-ils être parfois. Tous les hommes n'auraient pas eu cette spontanéité, même en étant des jeunes papas gâteux de leur progéniture, et c'est en partie ce qui lui plaisait, cette façon qu'il avait de tout partager avec son entourage, ce naturel et son ouverture sur le monde. Elle ne pouvait pas le voir faire mais elle imaginait aisément la scène au rythme de ses mots et aux réponses onomatopées de leur enfant et ça l'attendrissait. Elle se redressait en entendant le couinement du chiot et les pas de son cher tendre revenir vers elle. Une légère grimace d'impatience traversait son visage quand il lui affirmait que ça allait sûrement prendre plusieurs heures.
Une grimace qui se muait en sourire (celui-là même qui ne la quittait que peu quand il était près d'elle) quand il la déposait sur le plan de travail pour une étreinte câline. Ses jambes et ses bras étaient naturellement venus s'enrouler autour de lui, sa tête se déposant sur la sienne et ses mains balayant son dos de tendres caresses. « On reste comme ça pendant quatre heures? » Elle ne serait clairement pas contre l'idée, même si Liam les réclamerait naturellement bien avant. Clarence pouvait être impressionnant par sa taille et sa carrure qu'elle devinait chaque jour mais c'était en réalité un gros nounours comme on dit. Un baiser dans ses cheveux courts puis elle attrapait son visage barbu pour le relever vers elle et l'embrassait tendrement, ses dents s'accrochant un instant à sa lippe inférieure. Quand le baiser touchait à sa fin, ses doigts ne quittaient pas ses traits et les détaillaient même un peu. La ride du lion à force de faire les gros yeux à leur fils, les traits de son front, la rondeur de ses yeux et ses longs cils, ses pommettes, ses rides du sourire et ses lèvres fines. « J'aimerai tellement te voir parfois. » Souvent. Comme pour leur fils, elle était curieuse des traits de Clarence, de ses réels traits et non ceux qu'elle s'imaginait. Ça lui manquait souvent et parfois ça allait jusqu'au pincement au cœur de ne pas voir ses proches. Puis ça lui passait, elle s'accrochait à autre chose, retrouvait son sourire et se rendait simplement compte qu'elle était davantage confrontée (et chanceuse de l'être) à leur beauté intérieure sans être influencée par leur physique et c'était tant mieux. Elle l'aimait pour lui, non pour son image.
Quand il l'accueillait dans ses bras, elle déposait naturellement un baiser à sa hauteur, à la base de son cou. Ce besoin de contact éphémère était le témoin qu'elle aussi avait eu hâte qu'il rentre et pas seulement pour les chiots à venir ou pour qu'il joue son rôle de père de famille. Simplement pour lui, pour ce qu'il était, pour tout ce qu'il dégageait et qui la faisait vibrer, qui la faisait tant sourire avec une facilité déconcertante. Beaucoup de couples s'avouait leur amour en le désignant comme inchangé depuis le premier jour. Les sentiments qu'elle avait pour Clarence n'étaient plus les mêmes aujourd'hui qu'il y a quatre ans et demi. Ils étaient bien plus forts, bien plus présents, plus certains aussi et solides. Sans même parler de Liam qui ne faisait que renforcer leur couple, le lien invisible tissé entre Clarence et elle était plus infaillible que jamais, plus robuste qu'il ne l'avait jamais été. Parfois elle se disait qu'il devait être aisé de voir des étincelles dans ses eux, de lire dans son regard pourtant éteint combien elle l'aimait sans qu'elle n'ait le besoin de poser un seul mot.
Et ça se confirmait à chacun de ses pas, chacun de ses gestes. C'était naturel pour lui de faire découvrir la naissance d'un chiot à leur jeune fils mais pour Leaven, il ressemblait davantage à l'homme qui lui correspondait, de plus en plus tous les jours. Avec ses qualités et ses défauts, aussi gros peuvent-ils être parfois. Tous les hommes n'auraient pas eu cette spontanéité, même en étant des jeunes papas gâteux de leur progéniture, et c'est en partie ce qui lui plaisait, cette façon qu'il avait de tout partager avec son entourage, ce naturel et son ouverture sur le monde. Elle ne pouvait pas le voir faire mais elle imaginait aisément la scène au rythme de ses mots et aux réponses onomatopées de leur enfant et ça l'attendrissait. Elle se redressait en entendant le couinement du chiot et les pas de son cher tendre revenir vers elle. Une légère grimace d'impatience traversait son visage quand il lui affirmait que ça allait sûrement prendre plusieurs heures.
Une grimace qui se muait en sourire (celui-là même qui ne la quittait que peu quand il était près d'elle) quand il la déposait sur le plan de travail pour une étreinte câline. Ses jambes et ses bras étaient naturellement venus s'enrouler autour de lui, sa tête se déposant sur la sienne et ses mains balayant son dos de tendres caresses. « On reste comme ça pendant quatre heures? » Elle ne serait clairement pas contre l'idée, même si Liam les réclamerait naturellement bien avant. Clarence pouvait être impressionnant par sa taille et sa carrure qu'elle devinait chaque jour mais c'était en réalité un gros nounours comme on dit. Un baiser dans ses cheveux courts puis elle attrapait son visage barbu pour le relever vers elle et l'embrassait tendrement, ses dents s'accrochant un instant à sa lippe inférieure. Quand le baiser touchait à sa fin, ses doigts ne quittaient pas ses traits et les détaillaient même un peu. La ride du lion à force de faire les gros yeux à leur fils, les traits de son front, la rondeur de ses yeux et ses longs cils, ses pommettes, ses rides du sourire et ses lèvres fines. « J'aimerai tellement te voir parfois. » Souvent. Comme pour leur fils, elle était curieuse des traits de Clarence, de ses réels traits et non ceux qu'elle s'imaginait. Ça lui manquait souvent et parfois ça allait jusqu'au pincement au cœur de ne pas voir ses proches. Puis ça lui passait, elle s'accrochait à autre chose, retrouvait son sourire et se rendait simplement compte qu'elle était davantage confrontée (et chanceuse de l'être) à leur beauté intérieure sans être influencée par leur physique et c'était tant mieux. Elle l'aimait pour lui, non pour son image.
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Mon personnage, en 5 mots : Investissement, animalité, protection, communauté, autrui
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Carrière, métier ou job : Responsable du secteur félin au zoo de L.A.
Études (passées ou en cours) : Diplômé d'un master en Ecology & Evolutionary Biology
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Situation sentimentale : En couple
Avec : Leaven Campbell
Leaven se moquait du fait que Clarence considérait son métier, ô combien dangereux quand on y réfléchissait, comme une routine. Mais le fait était là : lui n’avait jamais pris en compte le risque qu’il prenait, chaque fois qu’il posait un pied dans un enclos. Bien sûr, il n’oubliait jamais qu’il avait affaire à des animaux sauvages qui ne seraient jamais véritablement domestiqués. Ce n’était pas son but à lui de les apprivoiser et de les rendre dépendants à la main de l’homme. Si ça ne tenait qu’à lui, il ferait fermer tous les zoos. Malheureusement, dans le contexte actuel, ils étaient nécessaires pour préserver des espèces en voie de disparition et espérer les réintroduire à long terme. C’était une routine dans le sens où il s’y sentait parfaitement bien et que ça lui importait peu de répéter tous les jours les mêmes gestes. C’était parfois même reposant de pouvoir dire qu’il ne s’était rien passé de spécial, hormis les repas et les soins quotidiens.
Clarence avait momentanément abandonné les côtés de sa belle pour aller faire découvrir le chiot nouveau-né à son fils. Liam témoignait déjà d’une curiosité sans borne et si on pouvait attribuer ça à l’âge de la découverte, le papa gâteux aimait croire que ça traduisait plutôt de futures grandes qualités. Il voulait déjà tant de choses pour lui. Qu’il découvre, qu’il apprenne, qu’il expérimente, qu’il comprenne… Mais il y avait des chemins que sa progéniture allait devoir emprunter seul et c’était une des plus grandes angoisses qui taraudait déjà le jeune parent. Une passade qu’ils traversaient tous et qu’il assumait sans trop de problème. Il finit par expliquer à sa petite amie que ça pouvait être très long comme très rapide. C’était les aléas des mises bas animales, c’était totalement imprévisible et même si en règle générale, tout se passait bien, il fallait toujours garder un œil. Après avoir déposé Liam, l’homme s’accorda un instant de répit dans les bras de la blonde. Même s’il était prêt à endosser toutes les responsabilités – le poids de la famille, de la vie quotidienne, du job éreintant – il ne savait que trop qu’il ne pourrait rien supporter sans son soutien. Elle était son véritable pilier et avait souvent besoin de le lui rappeler. Y croyait-elle véritablement ? C’était une autre histoire, mais c’était une vérité qui ne pouvait jamais être remise en question. Clay profitait calmement de la chaleur de ses bras et réagit peu à sa taquinerie. « S’il le faut, je suis prêt à tout pour mes chiens. » plaisanta-t-il, bien qu’il n’avait pas besoin de raison particulière pour se blottir contre elle. Sous ses caresses, il sentait déjà la pression redescendre. Il pourrait même oublier le contexte de cette soirée, pour peu qu’elle continue de le bercer ainsi. Elle lui accorda un baiser tendre et c’était tout son être intérieur qui fondit aussitôt. Comment était-ce possible qu’un acte aussi anodin puisse provoquer encore tant de choses chez lui. Ses yeux demeurèrent clos, quelques instants après la fin du baiser, le temps qu’il s’imprègne de ces sensations des plus délectables. Sourire aux lèvres, il se laissa examiner du bout des doigts. L’homme savait combien elle en avait besoin. C’était devenu normal entre eux, comme on contemplait son être aimé, Leaven choisissait de l’effleurer. Une fois de plus, elle ne put s’empêcher de partager sa déception de ne pouvoir le voir tel qu’il apparaissait aux yeux du monde. « Ce n’est pas déjà le cas ? » dit-il, sur un ton théâtral, insistant sur le fait qu’elle était certainement celle qui avait l’image la plus exacte de lui.
« Heureusement que tu vois pas que je porte tes chaussettes de temps en temps. » ajouta-t-il, ricanement expié, tandis qu’il se retourna. Appuyé contre Leaven, Clay jeta un œil à Lady Sif qui venait de donner naissance à un deuxième chiot. « Et un autre. » Leur chienne se débrouillait parfaitement jusqu’ici et le maître de maison commençait à se dire qu’il allait pouvoir passer une soirée tranquille. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner en cet instant précis ?
Clarence avait momentanément abandonné les côtés de sa belle pour aller faire découvrir le chiot nouveau-né à son fils. Liam témoignait déjà d’une curiosité sans borne et si on pouvait attribuer ça à l’âge de la découverte, le papa gâteux aimait croire que ça traduisait plutôt de futures grandes qualités. Il voulait déjà tant de choses pour lui. Qu’il découvre, qu’il apprenne, qu’il expérimente, qu’il comprenne… Mais il y avait des chemins que sa progéniture allait devoir emprunter seul et c’était une des plus grandes angoisses qui taraudait déjà le jeune parent. Une passade qu’ils traversaient tous et qu’il assumait sans trop de problème. Il finit par expliquer à sa petite amie que ça pouvait être très long comme très rapide. C’était les aléas des mises bas animales, c’était totalement imprévisible et même si en règle générale, tout se passait bien, il fallait toujours garder un œil. Après avoir déposé Liam, l’homme s’accorda un instant de répit dans les bras de la blonde. Même s’il était prêt à endosser toutes les responsabilités – le poids de la famille, de la vie quotidienne, du job éreintant – il ne savait que trop qu’il ne pourrait rien supporter sans son soutien. Elle était son véritable pilier et avait souvent besoin de le lui rappeler. Y croyait-elle véritablement ? C’était une autre histoire, mais c’était une vérité qui ne pouvait jamais être remise en question. Clay profitait calmement de la chaleur de ses bras et réagit peu à sa taquinerie. « S’il le faut, je suis prêt à tout pour mes chiens. » plaisanta-t-il, bien qu’il n’avait pas besoin de raison particulière pour se blottir contre elle. Sous ses caresses, il sentait déjà la pression redescendre. Il pourrait même oublier le contexte de cette soirée, pour peu qu’elle continue de le bercer ainsi. Elle lui accorda un baiser tendre et c’était tout son être intérieur qui fondit aussitôt. Comment était-ce possible qu’un acte aussi anodin puisse provoquer encore tant de choses chez lui. Ses yeux demeurèrent clos, quelques instants après la fin du baiser, le temps qu’il s’imprègne de ces sensations des plus délectables. Sourire aux lèvres, il se laissa examiner du bout des doigts. L’homme savait combien elle en avait besoin. C’était devenu normal entre eux, comme on contemplait son être aimé, Leaven choisissait de l’effleurer. Une fois de plus, elle ne put s’empêcher de partager sa déception de ne pouvoir le voir tel qu’il apparaissait aux yeux du monde. « Ce n’est pas déjà le cas ? » dit-il, sur un ton théâtral, insistant sur le fait qu’elle était certainement celle qui avait l’image la plus exacte de lui.
« Heureusement que tu vois pas que je porte tes chaussettes de temps en temps. » ajouta-t-il, ricanement expié, tandis qu’il se retourna. Appuyé contre Leaven, Clay jeta un œil à Lady Sif qui venait de donner naissance à un deuxième chiot. « Et un autre. » Leur chienne se débrouillait parfaitement jusqu’ici et le maître de maison commençait à se dire qu’il allait pouvoir passer une soirée tranquille. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner en cet instant précis ?
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