YESTERDAY'S NEWS |48
- Gwyneth BarclayKingdom Come
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Dollars : 3223
Messages : 286
Date d'inscription : 12/07/2018
Avatar : Emily Rudd.
Crédits : littlewildling (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Adélaïde Sullivan.
Âge du personnage : Vingt-deux ans. (17/01/2000)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Family don't end with blood.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Traductrice dans une maison d'édition.
Études (passées ou en cours) : Langues.
Hobby : Changer de couleur et de longueur de cheveux. • Le surf. • Les jeux vidéos.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
5 novembre - 01:13 p.m.
Du haut de ses dix-huit ans, l'adulte que Gwyneth prétendait tant être face à son oncle, avait eu peur comme jamais il y a deux nuits de cela. Une tempête violente (et inattendue) s'était abattue sur Los Angeles et aucun quartier n'avait été épargné. L'orage, la pluie, le vent. La nature avait fait de nombreux dégâts et la gamine avait prié elle ne savait qui que la villa Barclay tienne le coup. Le quartier était essentiellement résidentiel, avec des arbres chaleureux bordant la rue, des barrières de jardin blanches comme dans les clichés des séries TV dans lequel des jouets jonchaient la pelouse, témoins de l'existence de nombreux enfants dans le quartier. Dans la nuit du 3 au 4 novembre, elle avait craint que ces barrières ne se détachent et tuent quelqu'un. Elle avait craint que ces arbres ne se déracinent et s'écrasent sur la maison. Elle avait craint que le vent soit si fort qu'il en soulève des projectiles capables de détruire les baies vitrées et les fenêtres. Elle se souvenait encore des caniveaux de la rue qui avaient formés des espèces de rivières tant l'eau tombait en abondance.
Fort heureusement pour les Barclay, la maison était solide et la chance de leur côté. En dehors de l'absence d'électricité que toute la ville subissait, seul le jardin et l'extérieur avaient vraiment subi mais au fond, mieux valait quelques centaines de dollars qu'une vie. En revanche, c'était le moral qui péchait un peu. Elle s'ennuyait. L'absence d'électricité (et donc de chauffage) obligeait Gwyneth et son oncle à dormir dans la même chambre pour se tenir chaud quand les nuits étaient fraîches mais ce n'était pas le pire. La peur peut-être, la débilité humaine aussi très certainement, tout ça avait engendré une hausse de délinquance en ville, les gens se jetaient sur la moindre ressource qu'elle soit alimentaire, vestimentaire ou même d'essence, sans compter les pillages de magasins qui tournaient parfois au drame. C'était flippant et naturellement, son oncle lui avait interdit de mettre les pieds en ville sans lui. Sans électricité et sans communication téléphonique possible, elle se sentait un peu seule (et souhaitait que tout aille bien du côté de Celeste et Noa).
Alors cet après-midi, elle avait entreprit de nettoyer le devant de la maison. Objets en tout genre et nombreuses branches d'arbres avaient atterri ici. Ça faisait bien vingt bonnes minutes qu'elle avait pris un carton pour ramasser des objets qui ne leur appartenaient pas. Elle avait pour objectif de les nettoyer et de simplement les laisser devant la maison avec un écriteau pour les signaler comme objets perdus si jamais leurs propriétaires voulaient les récupérer. Concentrée dans sa tâche, un mouvement attirait pourtant son attention. Un homme approchait du bâtiment à côté de chez eux, une villa divisée en deux appartements... deux appartements qui étaient inhabités depuis plusieurs semaines. Autant dire que ça intriguait Gwyneth, d'autant plus quand les traits du brun lui disaient vaguement un truc. Elle posait alors son carton et s'approchait de l'homme en question. « Excusez-moi... » Et puis il se tournait vers elle et elle comprenait presque immédiatement cette sensation de déjà vu. « Hé... Docteur O'Connell, c'est ça? » Mieux valait vérifier avant de se mettre à parler de tout et n'importe quoi... elle ne tenait pas franchement à ce que n'importe qui connaisse sa vie privée.
Du haut de ses dix-huit ans, l'adulte que Gwyneth prétendait tant être face à son oncle, avait eu peur comme jamais il y a deux nuits de cela. Une tempête violente (et inattendue) s'était abattue sur Los Angeles et aucun quartier n'avait été épargné. L'orage, la pluie, le vent. La nature avait fait de nombreux dégâts et la gamine avait prié elle ne savait qui que la villa Barclay tienne le coup. Le quartier était essentiellement résidentiel, avec des arbres chaleureux bordant la rue, des barrières de jardin blanches comme dans les clichés des séries TV dans lequel des jouets jonchaient la pelouse, témoins de l'existence de nombreux enfants dans le quartier. Dans la nuit du 3 au 4 novembre, elle avait craint que ces barrières ne se détachent et tuent quelqu'un. Elle avait craint que ces arbres ne se déracinent et s'écrasent sur la maison. Elle avait craint que le vent soit si fort qu'il en soulève des projectiles capables de détruire les baies vitrées et les fenêtres. Elle se souvenait encore des caniveaux de la rue qui avaient formés des espèces de rivières tant l'eau tombait en abondance.
Fort heureusement pour les Barclay, la maison était solide et la chance de leur côté. En dehors de l'absence d'électricité que toute la ville subissait, seul le jardin et l'extérieur avaient vraiment subi mais au fond, mieux valait quelques centaines de dollars qu'une vie. En revanche, c'était le moral qui péchait un peu. Elle s'ennuyait. L'absence d'électricité (et donc de chauffage) obligeait Gwyneth et son oncle à dormir dans la même chambre pour se tenir chaud quand les nuits étaient fraîches mais ce n'était pas le pire. La peur peut-être, la débilité humaine aussi très certainement, tout ça avait engendré une hausse de délinquance en ville, les gens se jetaient sur la moindre ressource qu'elle soit alimentaire, vestimentaire ou même d'essence, sans compter les pillages de magasins qui tournaient parfois au drame. C'était flippant et naturellement, son oncle lui avait interdit de mettre les pieds en ville sans lui. Sans électricité et sans communication téléphonique possible, elle se sentait un peu seule (et souhaitait que tout aille bien du côté de Celeste et Noa).
Alors cet après-midi, elle avait entreprit de nettoyer le devant de la maison. Objets en tout genre et nombreuses branches d'arbres avaient atterri ici. Ça faisait bien vingt bonnes minutes qu'elle avait pris un carton pour ramasser des objets qui ne leur appartenaient pas. Elle avait pour objectif de les nettoyer et de simplement les laisser devant la maison avec un écriteau pour les signaler comme objets perdus si jamais leurs propriétaires voulaient les récupérer. Concentrée dans sa tâche, un mouvement attirait pourtant son attention. Un homme approchait du bâtiment à côté de chez eux, une villa divisée en deux appartements... deux appartements qui étaient inhabités depuis plusieurs semaines. Autant dire que ça intriguait Gwyneth, d'autant plus quand les traits du brun lui disaient vaguement un truc. Elle posait alors son carton et s'approchait de l'homme en question. « Excusez-moi... » Et puis il se tournait vers elle et elle comprenait presque immédiatement cette sensation de déjà vu. « Hé... Docteur O'Connell, c'est ça? » Mieux valait vérifier avant de se mettre à parler de tout et n'importe quoi... elle ne tenait pas franchement à ce que n'importe qui connaisse sa vie privée.
- Tobias O. O'ConnellIt's All My Fault
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Dollars : 2327
Messages : 55
Date d'inscription : 12/09/2018
Avatar : David Gandy
Crédits : Moi
Âge du personnage : 37
Nationalité(s) : Américaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Menteur Protecteur Stratège Corrompu Seduisant
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : Psychologue - Criminologue
Études (passées ou en cours) : Diplômé en Psychologie, en criminologie et en langue étrangère (ce dernier pour son plaisir perso)
Hobby : Aime les longues balades perdu au fin fond de la nature. Passionné de roman. Pratique la boxe et le Krav'maga
Orientation sexuelle : Curieux(se)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Jolie voisinage
D
ans la voiture, le clignotant plombait légèrement le son de la radio, mais le présentateur de la météo restait toujours audible pour qu'un soupire désespéré s'échappe. Le pire était passé pendant la tempête, mais mieux valait éviter tout risque inutile en sortant de la maison tant les préventions de vigilances n'étaient pas levés. Un bon conseil évidemment, mais qui devenait compliqué à suivre quand il fallait changer provisoirement d'habitation et batailler pour circuler partiellement librement. Pour son plus grand malheur, son appartement avait subi des dégâts des eaux dû au déluge. Comme si la perte de l'électricité n'était pas suffisante, il fallait que mère nature en rajoute une couche. Cependant, il était loin de s'imaginer une telle ampleur au point que tout le bâtiment constitué de neuf étages soient impactés. Un joli carnage. Il en avait eu mal au coeur de voir la chambre du bébé de sa voisine invivable, à côté de ça une piscine ne faisait clairement pas le poids. Fort heureusement, les réactions avaient rapides pour que tout le monde se retrouvent avec un nouveau toit sur la tête le temps des travaux. Il avait bien pensé à rentrer chez lui, en dehors de L-A, mais les routes étant devenues impraticables et dangereuses, mieux valait ne pas s'y risquer. Vivre ailleurs quelques jours n'allaient techniquement pas le tuer. Il coupa la radio quand il s'engagea dans l'allée qui constituait son nouveau foyer. Le cliché parfait des habitations riches, mais il n'avait pas envie de s'attarder sur ce détail, d'autant plus que d'ici trois semaines au grand max il rentrerait. Enfin, selon l'estimation approximatif des artisans.
Bizarrement, quand il arrêta le moteur devant la maison, il ne savait pas s'il était soulagé ou agacé de la situation. Il n'avait pas pu se rendre au boulot et, quand bien même il l'aurait pu, il savait déjà que personne n'aurait fait le déplacement, certainement pas pour ses beaux yeux. D'ailleurs, il ne s'attendait pas à ce que, qui que ce soit, point le bout de son nez pendant un temps. Il sortis et commença à décharger son premier sac du coffre en laissant ce dernier ouvert. Devant la porte, il chercha les précieuses clés que lui avait remis le propriétaire en espérant ne pas les avoir déjà égaré. C'est quand il les attrapa du bout des doigts qu'il prêta attention à l'interpellation. Tobias observa la demoiselle durant un instant, les traits de son visage ne lui était pas inconnu, il l'a connaissait le savait. C'est quand elle sortit son nom que la cloche dans son esprit se mit retentir avec succès.
« Mademoiselle Barclay. En voilà une bonne surprise. »
Elle était loin, très loin des douze années qui la précédaient autrefois et dont il s'en souvenait à la perfection. Elle avait sacrément grandi, de quoi en oublier que le temps passait vite. Mais il avait l'impression qu'elle allait bien, enfin de ce qu'il en jugeait à première vu et ce qu'il en espérait sincèrement. L'inverse serait du genre à être regrettable, il n'avait pas non plus envie de l'imaginer aussi abattu qu'auparavant. Tobias lui sourit, il tendit la main pour la saluer en bonne et due forme, mais il fut rapidement interrompu par une boule de poil qui s'interposa soudainement en aboyant à tue-tête. Ah, le coffre.
« Tu ne perds pas de temps pour monopoliser l'attention toi. J'espère que vous n'avez pas peur des chiens, elle n'est pas méchante promis. »
Loin de là, elle avait simplement envie d'être le centre du monde. Ou simplement de se dégourdir les jambes depuis ce petit bout de trajet. En fin de compte il abandonna son sac au sol et attendit que cette dernière ce calme d'elle-même en réclamant simplement des caresses. Un court instant il espérait que les chiens du voisinage - si tant est qu'il y en avait - n'étaient pas des petites boules de poils hargneuses qui aboyaient à tout va pour rien. Il risquait d'y avoir du grabuge avec celle-ci. Tobias ne pu s'empêcher de se mordre la lèvre, il avait très envie de lui demander si elle allait bien. Loin de la demande classique qu'on utilise pour combler les trous lors d'une conversation. Elle s'apparentait plus à un ancien psy face à son patient qui souhaitait voir une lourde page tournée. Néanmoins, il s'en abstenue, pour l'instant en tout cas.
« Vous avez été pris de cours aussi par la tempête, demanda-t-il en observant l'état de son pauvre jardin, plus de peur que mal j'imagine. Ça était un vrai carnage en ville. »
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