YESTERDAY'S NEWS |48
- Tobias O. O'ConnellIt's All My Fault
-
Dollars : 2109
Messages : 55
Date d'inscription : 12/09/2018
Avatar : David Gandy
Crédits : Moi
Âge du personnage : 37
Nationalité(s) : Américaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Menteur Protecteur Stratège Corrompu Seduisant
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : Psychologue - Criminologue
Études (passées ou en cours) : Diplômé en Psychologie, en criminologie et en langue étrangère (ce dernier pour son plaisir perso)
Hobby : Aime les longues balades perdu au fin fond de la nature. Passionné de roman. Pratique la boxe et le Krav'maga
Orientation sexuelle : Curieux(se)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Instabilité ?
de patience en patience
«
Monsieur est-ce que tout va bien ? »Doucement, il ouvrit les yeux. Caché derrière ses doigts, il voyait à ses pieds tout au bout du canapé, la silhouette de son secrétaire avec une expression sur le visage qu'il lui connaissait que trop bien. Il n'allait pas mourir, il avait simplement besoin d'une pause.
« Une simple petite migraine qui a décidé de faire son apparition. Marmonna-t-il vaguement. Rien bien méchant. »
Le genre de phrase qui aurait simplement dû être précédé par un “ok” en guise de réponse. Un “ok” qui n'engageait ni la conversation, ni la curiosité, ni quoique ce soit d'autre. Un simple et misérable “ok” s'en suivi d'un peu de paix. Malheureusement, il se sentis encore plus observé après cela. Et quand il retira entièrement la main de devant son visage, il en avait la confirmation. Sourcil levé, main sur les hanches, tignasse blonde retroussé, son secrétaire y croyait dur comme fer
.
« Si je peux me permettre monsieur, ce que vous avez entre les mains ne ressemble pas vraiment à un “doliprane”.
— Et si je peux me permettre, ce que vous ajoutez le matin dans le café quand vous êtes en retard, n’est pas qu’un peu d’eau froide. »
Touché.
Le pauvre Jared se renfrogna sur lui-même en se mordant la lèvre mal à l'aise. Son patron n'en fit que rouler des yeux sans s'attarder davantage sur le détail. Il n'en s'en était jamais plaint jusqu'à présent - et il n'en s'en plaignait toujours pas d'ailleurs -, quand bien même ceci n'était en rien recommandable, cela ne l'avait jamais empêché de faire son boulot à la perfection. Il était doué, c'était bien pour ça que son petit vice ne l'avait pas encore poussé vers la sortie. Chacun avait le sien. Et puis il connaissait les règles et les limites à ce dernier. En revanche, Tobias avait un peu plus de mal à le voir franchir la barrière qui délimite la relation entre son patron et son employé, même si ce n'était jamais pensé à mal. Parfois il avait l'impression de travailler avec un membre de sa famille qui passerait son temps a lui tirer gentiment dans les pâtes pour des broutilles à deux francs. Certains diraient que l'ambiance est au rendez-vous et qu'on ne s'ennuie jamais. À cela il pouvait bien le confirmer, il n'était pas prêt s'ennuyer avec lui.
Tobias abandonna finalement son canapé. En passant devant Jared il lui donna une petite accolade pour qu'il cesse de ruminer à sa remarque. Il ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce et, dans tous les cas, il n'était pas encore prêt à se débarrasser de celui-ci. Trouver de nouveaux employés digne de ce nom commençait à devenir compliqué. Il ralluma la lumière au même où le tonnerre se mit soudainement à gronder. Il resta sur place durant un instant à observer la pluie par la baie vitré. Puis, il soupira tristement en se souvenant qu'il avait oublié son parapluie à la maison. Simplement parce que Miss météo avait prédit que les nuages disparaîtraient en fin de journée. Un joli mensonge donc.
« Qui avait-il de si urgent Jared ?
— Monsieur Barns à annuler son rendez-vous. Du coup, j’ai déplacé ce que vous aviez cette après-midi en conséquence. De ce fait, madame Nielsen ne devrait pas tarder. Ce sera la dernière séance de la journée. Sauf si vous voulez que je prenne un rendez-vous de demain à mettre ensuite ?
— Comme ça ce sera parfait, je prendrais plus de temps avec Madame Nielsen. Confirma-t-il en se rendant à son bureau. »
Il attrapa son sac et rangea la boîte de médicament au fin fond de ce dernier. Bien sûr qu’il n’avait pas “mal au crâne” mais cela restait toujours plus simple à dire que de balancer but en blanc qu’il avait besoin de son “traitement”. D’autant plus qu’il n’en avait pas pris un seul en fin de compte. Il s’était simplement allongé dans un semblant de noir, fermant les yeux et affrontant ses pires cauchemars. Aucune solution miracle à cela, il préférait voir ses démons de face que les fuir derrière un comprimé chimique, comme ce qu’espéraient tous les médecins depuis son enfance. L’un comme l’autre, il savait déjà qu’il ne pouvait y échapper. Alors, autant rentrer dedans quitte à y laisser des plumes. Mais le sujet était clos et il ne comptait certainement pas donner la moindre explication.
« C’est la première fois que madame Nielsen vient ici. Quand elle sera là, faite là entrer directement. »
Tobias leva la tête sur Jared et celui-ci hocha la tête, il avait retrouvé sa bonne humeur et son sourire habituel. Il aimait mieux ça que le voir faire la tête pour des broutilles. Son secrétaire sorti ensuite du bureau en laissant tout de même une petite pochette rouge à disposition. Très certainement les quelques informations qu'il avait demandés, de quoi se faire une idée sur le personnage qui allait s'asseoir sur son canapé. Grosso-modo quand il l'ouvrit, il avait de quoi connaître son âge exacte, son nom avec certitude et autres petits détails qui pouvaient toujours avoir son importance.
Il ne restait plus qu'à attendre que la jeune femme pointe le bout de son nez.
@Freya Nielsen voilààààà
- Freya NielsenI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 14/11/2018
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Crédits : SWEET DISASTER (avatar) siren charms (sign)
Autres comptes : Aeddan & Celeste
Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Américaine d'origine allemande
Mon personnage, en 5 mots : Amish, croyante, répudiée, perdue, seule
Quartier de résidence : Sous un pont quelque part
Carrière, métier ou job : Femme de ménage
Études (passées ou en cours) :
Orientation sexuelle : Sexuellement inactif(ve)
Situation sentimentale : Divorcé(e)
&
Freya
Un pas en avant…
Silence bruyant en cette fin d’après midi. Personne dans l’appartement et pourtant il y a cette résonnance de tous ces bruits avoisinants. Ca te manque pour ça, la campagne, il n’y avait pas toute cette pollution sonore, tous ces engins à moteur ou ces sirènes qui te font sursauter à chaque fois que tu les entends. Tu aimerais y retourner là bas, profiter du silence ou seulement du cri des enfants mais tu ne peux plus, Freya. Tu es condamnée à rester là, allongée sur ce lit à écouter les bruits incessants de la ville. Tu es a l’intérieur, tu ne devrais donc pas avoir peur mais tu penses déjà à ce rendez vous auquel tu dois aller, à ce rendez vous que l’on t’a presque obligé. Tu as appelé pour lui faire plaisir, parce qu’il pense que c’est pour ton bien de parler à quelqu’un mais toi, tu ne sais pas trop. Est-ce que tu as vraiment besoin d’être soignée ? De mettre de côté ce passé ? Tu n’en as aucune idée. Ne serait-il donc pas mieux d’annuler ? De trouver une autre façon pour tenter de découvrir le monde qui t’entoure et ainsi t’intégrer à cette société ?
L’heure tourne et tu tentes de te motiver. Tu n’es plus allongée sur ton lit mais assise devant ta fenêtre à regarder les gens qui marchent sous la pluie, passant devant ces magasins qui se sont retrouvés pillés du jour au lendemain. D’ailleurs, tu n’as pas trop compris pourquoi il s’était passé tout ça. Toi qui as toujours vécu sans électricité. Quand tu as posé la question à ta colocataire, qui était toute aussi paniquée que le reste de la ville, elle t’a regardé avec des grands yeux t’expliquant que sans électricité cela revenait à être une sorte de fin du monde. Ce jour là, tu te souviens d’avoir haussé les épaules, la rassurant que ça ne te dérangeait pas de vivre sans toutes ces ondes électriques.
Mais il serait peut-être tant de te préparer au lieu de ressasser cette mauvaise soirée. Surtout que le secrétaire de ce fameux psychologue t’a téléphoné. Rendez-vous décalé, il ne te reste plus beaucoup de temps avant que tu ne finisses en retard. Tu déglutis, soupires et finis par te motiver. Tu quittes le rebord de la fenêtre, secouant un peu ta robe noire puis tu te diriges dans la salle de bain pour te recoiffer. Ne jamais sortir les cheveux détachés te rappelles-tu. Alors tu optes pour un chignon. Un peu d’eau sur le visage et tu finis par aller mettre tes bottines. Et te voilà fin prête. Un dernier regard dans le miroir pour admirer ces restes de ta vie passée et tu files affronter la pluie.
Prendre le bus ou un taxi ? Même si cela fait maintenant quelques semaines que tu te trouves en ville, tu as toujours cette peur de te confronter aux véhicules à moteur. Mais vu l’heure, tu devras faire signe à un de ces chauffeurs. Il te faut au moins une bonne dizaine de minutes avant de te retrouver à l’intérieur d’une voiture, donnant l’adresse au conducteur avec une voix chevrotante. Aies confiance en toi, Freya, il ne va pas manger le monsieur juste te conduire à ce rendez vous que tu aurais préféré éviter. Cependant la route est dégagée et tu arrives bien plus tôt que prévu.
C’est avec la bouche sèche et le ventre qui se noue un peu que tu sors de la voiture après avoir réglé la course. Te voilà devant un bâtiment bien trop grand où tu sens déjà que tu vas te perdre une fois dedans. Mais non, en suivant les indications données, tu trouves facilement ton chemin et tu finis par être accueillie par un monsieur qui n’est autre que le secrétaire. "Bonjour monsieur… J’avais rendez vous." que tu souffles doucement. "Nous vous attendions." qu’il te répond avec un grand sourire. "Monsieur O’Connell vous attend dans son bureau !" rajoute-t-il avant de frapper à la fameuse porte puis de l’ouvrir. "Madame Nielsen, monsieur !" dit-il alors qu’il te laisse en tête à tête avec le brun. "Enchantée monsieur, Freya Nielsen."
L’heure tourne et tu tentes de te motiver. Tu n’es plus allongée sur ton lit mais assise devant ta fenêtre à regarder les gens qui marchent sous la pluie, passant devant ces magasins qui se sont retrouvés pillés du jour au lendemain. D’ailleurs, tu n’as pas trop compris pourquoi il s’était passé tout ça. Toi qui as toujours vécu sans électricité. Quand tu as posé la question à ta colocataire, qui était toute aussi paniquée que le reste de la ville, elle t’a regardé avec des grands yeux t’expliquant que sans électricité cela revenait à être une sorte de fin du monde. Ce jour là, tu te souviens d’avoir haussé les épaules, la rassurant que ça ne te dérangeait pas de vivre sans toutes ces ondes électriques.
Mais il serait peut-être tant de te préparer au lieu de ressasser cette mauvaise soirée. Surtout que le secrétaire de ce fameux psychologue t’a téléphoné. Rendez-vous décalé, il ne te reste plus beaucoup de temps avant que tu ne finisses en retard. Tu déglutis, soupires et finis par te motiver. Tu quittes le rebord de la fenêtre, secouant un peu ta robe noire puis tu te diriges dans la salle de bain pour te recoiffer. Ne jamais sortir les cheveux détachés te rappelles-tu. Alors tu optes pour un chignon. Un peu d’eau sur le visage et tu finis par aller mettre tes bottines. Et te voilà fin prête. Un dernier regard dans le miroir pour admirer ces restes de ta vie passée et tu files affronter la pluie.
Prendre le bus ou un taxi ? Même si cela fait maintenant quelques semaines que tu te trouves en ville, tu as toujours cette peur de te confronter aux véhicules à moteur. Mais vu l’heure, tu devras faire signe à un de ces chauffeurs. Il te faut au moins une bonne dizaine de minutes avant de te retrouver à l’intérieur d’une voiture, donnant l’adresse au conducteur avec une voix chevrotante. Aies confiance en toi, Freya, il ne va pas manger le monsieur juste te conduire à ce rendez vous que tu aurais préféré éviter. Cependant la route est dégagée et tu arrives bien plus tôt que prévu.
C’est avec la bouche sèche et le ventre qui se noue un peu que tu sors de la voiture après avoir réglé la course. Te voilà devant un bâtiment bien trop grand où tu sens déjà que tu vas te perdre une fois dedans. Mais non, en suivant les indications données, tu trouves facilement ton chemin et tu finis par être accueillie par un monsieur qui n’est autre que le secrétaire. "Bonjour monsieur… J’avais rendez vous." que tu souffles doucement. "Nous vous attendions." qu’il te répond avec un grand sourire. "Monsieur O’Connell vous attend dans son bureau !" rajoute-t-il avant de frapper à la fameuse porte puis de l’ouvrir. "Madame Nielsen, monsieur !" dit-il alors qu’il te laisse en tête à tête avec le brun. "Enchantée monsieur, Freya Nielsen."
CODAGE PAR AMIANTE AVATAR PAR sweet disaster
- Tobias O. O'ConnellIt's All My Fault
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Dollars : 2109
Messages : 55
Date d'inscription : 12/09/2018
Avatar : David Gandy
Crédits : Moi
Âge du personnage : 37
Nationalité(s) : Américaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Menteur Protecteur Stratège Corrompu Seduisant
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : Psychologue - Criminologue
Études (passées ou en cours) : Diplômé en Psychologie, en criminologie et en langue étrangère (ce dernier pour son plaisir perso)
Hobby : Aime les longues balades perdu au fin fond de la nature. Passionné de roman. Pratique la boxe et le Krav'maga
Orientation sexuelle : Curieux(se)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Instabilité ?
de patience en patience
T
obias était assez perplexe en relisant pour la troisième fois les documents qu'il avait dans les mains. Sa nouvelle patiente n'avait pas pris rendez-vous d'elle-même - en soit ce n'était pas surprenant quand on savait que 85% de ses patients côtoyés n'avaient, de prime abord, jamais en voulu en faire la démarche - c'était plus les détails autour qui le mettait sur un pied de vigilance. Par expérience il avait compris que les apparences étaient beaucoup trop trompeuses, en particulier dans ce domaine-là. Il allait devoir jouer le domaine de la prudence, peut-être même sortir des pincettes en cas de précautions. Des points qu'il laissa rapidement de côté quand la porte s'ouvrir.« Madame Nielsen, ravi de vous rencontrer. Je suis Tobias O'Connell. Dit-il alors qu'il lui tendit la main en congédiant Jared. Désolé d'avoir déplacé votre rendez-vous plus tôt que prévu à la dernière minute, j'espère que cela ne vous a pas trop causé de soucis…? »
Parce que si elle avait dû annuler son rendez-vous chez le dentiste simplement pour venir le voir, il allait s'en vouloir. Enfin dans un premier temps qui allait durer une fraction de seconde, mais quand même. Tobias nota dans un recoin de sa tête les détails qui lui sautaient aux yeux en la voyant, les points qui ne lui passaient pas inaperçu et qui constituait vraisemblablement sa personnalité. Que ce soit de sa coiffure à ses vêtements soigneusement choisi ou non. Chaque point parler d'eux-mêmes.
« Je vous en prie installez-vous. Je vous sers un peu de thé, café, verre d'eau ? »
Il désigna le grand canapé noir en s'y avançant, prêt à lui servir quelque chose si elle le souhait vraiment. Mais il ne pu retenir très longtemps le fond de sa pensée. Il la laissa sortir avec tout de même un peu de précaution. Il serait regrettable de la faire fuir dès le premier jour.
« Vous m'avez l'air tendu… Je sais que ce n'est jamais facile une séance chez un psychologue, mais je ne tiens ni à vous effrayer, ni a vous baratiner. Si vous avez besoin de me poser des questions sur quoi que ce soit pour vous détendre, n'hésitez pas. »
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