YESTERDAY'S NEWS |48
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Dollars : 2584
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
May 2018, at Lysander's music studio
calling your name
Alice & Lysander
Il n'y avait personne autour d'elle. Le silence régnait entre ces parois trop éloignées, trop impersonnelles. Alice tournait en rond dans son nouveau chez elle, comme un lion en cage privé de sa liberté sauvage. Elle se sentait mal d'avoir tant de choses à exprimer sans avoir la capacité de le faire.
Ces dernières semaines avaient été pour elle à la fois hors du commun et effrayantes. Lors des rares soirées où elle se retrouvait seule avec elle-même, c'est avec du recul qu'elle repensait à tous ces événements passés et cela lui flanquait le tournis. Entre la pression de cette dernière année universitaire, la métamorphose troublante de son meilleur ami et ce que cela lui procurait, son mariage improvisé à Las Vegas, puis toutes les dépenses exorbitantes qu'elle avait faites ces derniers temps avec la carte bleue de Kai sans jamais s'en satisfaire complètement, Alice avait de quoi perdre la tête. Si cela lui ressemblait d'avancer dans sa vie à coup de folies toutes plus nombreuses que les autres, il fallait néanmoins reconnaître que ces derniers temps avaient été particulièrement mouvementés.
Elle tenait le coup. Jusqu'à ce soir-là, où le seul échappatoire qui fit écho en son for intérieur fut Lysander. Il était depuis toujours et à l'instar de ses frères son ancre la plus solide dans ce raz de marée qu'était sa vie. Et dans ces moments troubles qui la piquaient d'angoisse à en manquer de sommeil, la danseuse savait qu'il aurait les épaules suffisamment solides pour la soutenir.
Quittant la grande villa de son ami et accessoirement nouvel époux, Alice Norton conduisit jusqu'au centre ville à bord de son dernier achat en date, une Porsche 718 Cayman, couleur rouge carmin. Il fallait dire merci Kai, bien sûr, mais elle était loin de penser à lui sur la route. N'hésitant pas à faire rugir le moteur dans certaines grandes avenues, Alice se faisait plaisir. Elle ne comptait plus les chiffres, qu'il s'agisse des dollars ou des kilomètres par heure.
Lorsqu'elle arriva à destination, elle effectua un créneau parfait à en faire pâlir les plus gros machos. Puis sans prendre le temps de se faire désirer, elle se dirigea vers la porte de l'antre salvatrice de son cousin, toquant frénétiquement contre celle-ci à l'aide de ses phalanges. Quand la porte s'ouvrit et laissa apparaître l'artiste insomniaque, Alice fit sa moue des jours les plus mauvais. « Je me suis achetée une Porsche à 80,000 dollars aujourd'hui et pourtant je broie du noir. C'est surprenant, hein. » Elle haussait l'épaule et entrait dans le studio comme s'il s'agissait de son propre appartement. Après tout, tout ce qui appartenait à Lys lui appartenait aussi, en quelque sorte. Retirant finalement sa veste, elle se retournait vers son cousin, l'air complètement désabusé. « C'est donc vrai, l'argent ne fait pas le bonheur... Je crois que je fais n'importe quoi, Lys. » C'était un SOS. Un appel à l'aide qu'elle ne cachait pas, ou presque. Sa main perdue dans sa tignasse brune comme l'était son regard sur le grand brun, elle attendait simplement qu'il lui tende la main à sa façon.
Ces dernières semaines avaient été pour elle à la fois hors du commun et effrayantes. Lors des rares soirées où elle se retrouvait seule avec elle-même, c'est avec du recul qu'elle repensait à tous ces événements passés et cela lui flanquait le tournis. Entre la pression de cette dernière année universitaire, la métamorphose troublante de son meilleur ami et ce que cela lui procurait, son mariage improvisé à Las Vegas, puis toutes les dépenses exorbitantes qu'elle avait faites ces derniers temps avec la carte bleue de Kai sans jamais s'en satisfaire complètement, Alice avait de quoi perdre la tête. Si cela lui ressemblait d'avancer dans sa vie à coup de folies toutes plus nombreuses que les autres, il fallait néanmoins reconnaître que ces derniers temps avaient été particulièrement mouvementés.
Elle tenait le coup. Jusqu'à ce soir-là, où le seul échappatoire qui fit écho en son for intérieur fut Lysander. Il était depuis toujours et à l'instar de ses frères son ancre la plus solide dans ce raz de marée qu'était sa vie. Et dans ces moments troubles qui la piquaient d'angoisse à en manquer de sommeil, la danseuse savait qu'il aurait les épaules suffisamment solides pour la soutenir.
Quittant la grande villa de son ami et accessoirement nouvel époux, Alice Norton conduisit jusqu'au centre ville à bord de son dernier achat en date, une Porsche 718 Cayman, couleur rouge carmin. Il fallait dire merci Kai, bien sûr, mais elle était loin de penser à lui sur la route. N'hésitant pas à faire rugir le moteur dans certaines grandes avenues, Alice se faisait plaisir. Elle ne comptait plus les chiffres, qu'il s'agisse des dollars ou des kilomètres par heure.
Lorsqu'elle arriva à destination, elle effectua un créneau parfait à en faire pâlir les plus gros machos. Puis sans prendre le temps de se faire désirer, elle se dirigea vers la porte de l'antre salvatrice de son cousin, toquant frénétiquement contre celle-ci à l'aide de ses phalanges. Quand la porte s'ouvrit et laissa apparaître l'artiste insomniaque, Alice fit sa moue des jours les plus mauvais. « Je me suis achetée une Porsche à 80,000 dollars aujourd'hui et pourtant je broie du noir. C'est surprenant, hein. » Elle haussait l'épaule et entrait dans le studio comme s'il s'agissait de son propre appartement. Après tout, tout ce qui appartenait à Lys lui appartenait aussi, en quelque sorte. Retirant finalement sa veste, elle se retournait vers son cousin, l'air complètement désabusé. « C'est donc vrai, l'argent ne fait pas le bonheur... Je crois que je fais n'importe quoi, Lys. » C'était un SOS. Un appel à l'aide qu'elle ne cachait pas, ou presque. Sa main perdue dans sa tignasse brune comme l'était son regard sur le grand brun, elle attendait simplement qu'il lui tende la main à sa façon.
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Autres comptes : Clarence M. Burns
Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
NIGHTCALL
À quoi servait la nuit sinon à faire ce que toutes les corvées de la journée nous avaient empêchés de faire ? Lysander ne trouvait aucun répit la nuit, parce qu’elle était sa plus grande source d’inspiration. S’il disait à ses employés ou aux artistes qu’il produisait que ses meilleures idées lui venaient certainement aux alentours de quatre heures du matin et de la centième cigarette, ils le prendraient sûrement pour un fou. Quoique, c’était probablement déjà le cas. La nuit était sa plus grande alliée comme sa plus grande ennemie. Des années déjà qu’elle ne lui accordait plus le sommeil, ni le repos de toute manière. Les démons n’étaient jamais aussi souverains que dans l’obscurité et l’Anglais n’avait pas besoin d’être un peu plus rongé par ceux-ci. Ses bottines de cuir et ses chaussettes abandonnées sur la moquette, les pieds sur le panneau de commande du studio d’enregistrement, Lys était affalé dans le fauteuil. Le tee-shirt immaculé dans lequel il nageait, il y a de ça quelques mois encore, le serrait désormais légèrement aux épaules. Il ignorait comment il avait fait pour prendre en volume, avec autant de travail, autant de malbouffe et surtout si peu de sport. Mais le fait était là. Les muscles avaient grossi au fur et à mesure qu’il avait perdu des cheveux. Et ça aussi, il avait du mal à s’y faire. Toutes les cinq secondes, ses doigts se perdaient sur son crâne, à la recherche de boucles désormais inexistantes. Il remerciait le pari stupide de la Saint-Patrick. Méconnaissable presque pour ceux qui l’avaient connu dans sa lubie sixties et même son attitude et son style vestimentaire respiraient encore le rétro, il était bien loin l’étudiant en musique incompris.
Il repassait en boucle un enregistrement après mixage, sans véritable but. Le produit fini était parfait, mais il semblait s’être perdu dans les méandres de ses pensées. Ces dernières semaines étaient compliquées, maintenant qu’un fantôme avait fait son retour dans sa vie. Il était incapable d’y faire face et ce même si, dans la plus belle démonstration de son orgueil, il voulait faire croire qu’il s’en moquait. Un autre fantôme, son miroir cette fois, était même revenu le hanter dans ses rêves. Et ça, c’était encore plus insoutenable que le reste. Quand cette pensée ressurgit, Lys tressaillit avant de tirer une longue taffe qu’il rejeta en une longue traînée de fumée. Heureusement, on toqua à la porte et la surprise de cette visite incongrue à cette heure-ci de la soirée suffit à la faire sortir de sa torpeur. Il bondit sur ses pieds et se dirigea vers la porte d’entrée verrouillée. La silhouette derrière la vitre opaque laissait deviner une femme et quand il ouvrit pour faire face à sa cousine, il regretta presque de ne pas avoir pu la reconnaître plus tôt, histoire de ne jamais lui ouvrir. Il l’accueillit avec la moue la plus condescendante possible. Il n’avait pas envie de la voir, c’était un fait et quand elle se targua d’avoir un cadeau qui ne la satisfaisait même pas, il haussa les épaules. « En même temps, les Porsche, c’est fait pour les ménagères connes et riches qui finiront leur vie avec du Xanax et du Château Margaux. » Autrement dit, toutes celles dont ils s’étaient moqués, il y a longtemps. Elle n’attendit pas sa permission pour entrer et Lys ne put réprimer un soupir.
Il attendit un instant, sur le point de la virer de force. Il réfléchit, à tout ce qu’Alice venait de dire, à ce qu’elle lui avait fait subir. L’envie de la pourrir sur place le prit soudainement puis retomba, comme s’il attendait le moment parfait ou qu’il n’en avait tout simplement rien à faire. Quelques instantspassèrent, le temps lui semblait interminable tandis qu’elle restait plantée devant lui silencieusement. Après réflexion, il sut enfin ce pourquoi elle était venue. Inspirant profondément, il la fit poireauter quelques secondes avant de lui tourner le dos, le temps d’écraser son mégot dans le cendrier le plus proche. « Dommage qu’il ait fallu devenir la garce d’un connard pour t’en rendre compte. » répondit-il en la toisant du regard. Il regarda les traits de sa cousine. Il se remémorait les innombrables fois où il avait tant souhaité avoir une sœur comme elle, qu’elle l’aime aussi fort qu’elle puisse aimer ses frères. Il se souvenait de la fois où elle l’avait ramassé dans sa chambre de Phi, dévasté par le départ de Lukas. Ça n’avait pas été beau à voir. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu’elle attendait quelque chose de lui. Elle devait sans doute se demander à quelle sauce elle allait être mangée. Lys reprit finalement ses esprits et traîna ses pieds nus jusqu’à la cuisine pour sortir deux verres et du whisky. Il avait l’impression qu’ils partageaient le même état. C’était assez étrange et logique, à la fois. Alors, décidé à lui faire regretter amèrement son acte stupide, il reprit la parole. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » demanda-t-il en remplissant les deux verres. « T’as pas eu besoin de moi pour prendre des décisions débiles, je vois pas en quoi je te serais utile, maintenant. » Non, parce que Lys avait l’apanage des gestes inconsidérés, elle aurait pu en moins en parler au roi des conneries. Au fond, Alice savait très bien qu’il lui en voulait de lui avoir caché cette histoire, de n’avoir été qu’un invité de plus. Puis Kai, quand même. On pouvait pas faire pire.
Il repassait en boucle un enregistrement après mixage, sans véritable but. Le produit fini était parfait, mais il semblait s’être perdu dans les méandres de ses pensées. Ces dernières semaines étaient compliquées, maintenant qu’un fantôme avait fait son retour dans sa vie. Il était incapable d’y faire face et ce même si, dans la plus belle démonstration de son orgueil, il voulait faire croire qu’il s’en moquait. Un autre fantôme, son miroir cette fois, était même revenu le hanter dans ses rêves. Et ça, c’était encore plus insoutenable que le reste. Quand cette pensée ressurgit, Lys tressaillit avant de tirer une longue taffe qu’il rejeta en une longue traînée de fumée. Heureusement, on toqua à la porte et la surprise de cette visite incongrue à cette heure-ci de la soirée suffit à la faire sortir de sa torpeur. Il bondit sur ses pieds et se dirigea vers la porte d’entrée verrouillée. La silhouette derrière la vitre opaque laissait deviner une femme et quand il ouvrit pour faire face à sa cousine, il regretta presque de ne pas avoir pu la reconnaître plus tôt, histoire de ne jamais lui ouvrir. Il l’accueillit avec la moue la plus condescendante possible. Il n’avait pas envie de la voir, c’était un fait et quand elle se targua d’avoir un cadeau qui ne la satisfaisait même pas, il haussa les épaules. « En même temps, les Porsche, c’est fait pour les ménagères connes et riches qui finiront leur vie avec du Xanax et du Château Margaux. » Autrement dit, toutes celles dont ils s’étaient moqués, il y a longtemps. Elle n’attendit pas sa permission pour entrer et Lys ne put réprimer un soupir.
Il attendit un instant, sur le point de la virer de force. Il réfléchit, à tout ce qu’Alice venait de dire, à ce qu’elle lui avait fait subir. L’envie de la pourrir sur place le prit soudainement puis retomba, comme s’il attendait le moment parfait ou qu’il n’en avait tout simplement rien à faire. Quelques instantspassèrent, le temps lui semblait interminable tandis qu’elle restait plantée devant lui silencieusement. Après réflexion, il sut enfin ce pourquoi elle était venue. Inspirant profondément, il la fit poireauter quelques secondes avant de lui tourner le dos, le temps d’écraser son mégot dans le cendrier le plus proche. « Dommage qu’il ait fallu devenir la garce d’un connard pour t’en rendre compte. » répondit-il en la toisant du regard. Il regarda les traits de sa cousine. Il se remémorait les innombrables fois où il avait tant souhaité avoir une sœur comme elle, qu’elle l’aime aussi fort qu’elle puisse aimer ses frères. Il se souvenait de la fois où elle l’avait ramassé dans sa chambre de Phi, dévasté par le départ de Lukas. Ça n’avait pas été beau à voir. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu’elle attendait quelque chose de lui. Elle devait sans doute se demander à quelle sauce elle allait être mangée. Lys reprit finalement ses esprits et traîna ses pieds nus jusqu’à la cuisine pour sortir deux verres et du whisky. Il avait l’impression qu’ils partageaient le même état. C’était assez étrange et logique, à la fois. Alors, décidé à lui faire regretter amèrement son acte stupide, il reprit la parole. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » demanda-t-il en remplissant les deux verres. « T’as pas eu besoin de moi pour prendre des décisions débiles, je vois pas en quoi je te serais utile, maintenant. » Non, parce que Lys avait l’apanage des gestes inconsidérés, elle aurait pu en moins en parler au roi des conneries. Au fond, Alice savait très bien qu’il lui en voulait de lui avoir caché cette histoire, de n’avoir été qu’un invité de plus. Puis Kai, quand même. On pouvait pas faire pire.
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Il s’agissait d’un mauvais soir, sans aucun doute. C’était ce qu’elle croyait ; ce qu’elle voulait croire tout du moins. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait Lysander acrimonieux, ni la première fois qu’elle l’entendait lui remonter les bretelles. mais cette fois-là avait de différent le véritable dédain. A son égard. Et à l’évidence, elle n’était pas venue lui rendre visite pour entendre ça. Mais elle n’allait pas en repartir de sitôt, n’est-ce pas ? C’est un premier regard surpris qu’elle releva sur lui, suivit d’un haussement d’épaule significatif. Être comparée à une ménagère conne et riche... Elle avait connu pire. Mais lorsque le qualificatif de «garce» s’échappa des lèvres du producteur, Alice grimaça de douleur. Non pas tant d’être traitée de garce, mais surtout pour le fait que cela vienne de lui. A cet instant, le temps s’arrêta.
Elle le fixa, autant qu’il le fixait. Et elle songea à ce qui traversait son esprit au même moment. Cet acte délibérément insensé qu’elle avait fait en se rendant à Las Vegas. Accepter d’être l’épouse officielle d’un homme qu’il considérait d’idiot et de connard, littéralement. Parce que Lysander avait en commun avec Ezekiel de voir cet acte officiel comme un véritable acte d’engagement sérieux. Rien qui fasse écho dans l’esprit d’Alice, dont les histoires d’amour, signées ou non sur papier, possédaient ce caractère fragile, inconstant et presque éphémère. Personne ne lui avait appris à prendre avec autant de gravité le mariage. Tout le monde se séparait ou se trompait. Et l’homme qu’elle avait épousé, ou plutôt l’ami qui la soutenait depuis des années et dont elle suivait les folies, avait des qualités qu’elle seule semblait reconnaître. Elle se sentit seule au monde dans cet instant figé. Encore incomprise et de façon totalement injuste. C’était sa vie. Ses choix. Et Alice ne supportait pas qu’on la juge ainsi. Surtout pas lui, qu’elle considérait comme son frère. Il était censé être de son côté mais au lieu de cela, l’insultait verbalement.
C’était le monde à l’envers ; son cœur en était renversé. Dans ses iris, une vague de rancœur se déversa. « Tu viens vraiment de me traiter de garce ? » Décidément, elle n’arrivait pas à y croire. Et l’excuse du mauvais jour ne passait plus, désormais. « Tu le penses vraiment ? » Demandait-elle, en le suivant jusqu’à la cuisine. Le défiant du regard, quand il osait relever ses prunelles dévastées sur lui. Peu importe les difficultés qu’il traversait, cela ne justifiait en rien ce qu’il lui disait ce soir-là. « Qu’est-ce que ça peut te foutre, que je sois mariée ? Vous en faîtes tous une affaire d’État, mais ce n’est qu’un mariage à la con de plus dans ce monde. » Sa perspicacité, sa façon de voir les choses qu’elle amenait encore sur le tapis comme elle l’avait fait avec son meilleur ami. Mais avec Lysander c’était différent. C’était dépourvu de ce poison qui la tétanisait avec Ezekiel, à savoir l’amour naissant.
Alice et Lysander étaient l’un et l’autre des miroirs de sensibilité et d’émotivité, ce qui ne rendait jamais la tâche facile dans leurs disputes. D’ailleurs, ces propos acerbes qu’elle lui balançait à la figure ne signifiaient aucunement son manque d’affection à l’égard de Lys. Bien au contraire. C’est la peine au cœur qu’elle s’insurgeait contre lui, au point d’attraper les deux verres de whisky et de les vider d’une traite dans l’évier. « Lys, je ne suis pas venue ici pour boire. Tu es avec moi ou tu ne l’es pas. » Son regard sur lui, à moitié implorant, à moitié combatif. A l’amour comme à la guerre, hein.
Elle le fixa, autant qu’il le fixait. Et elle songea à ce qui traversait son esprit au même moment. Cet acte délibérément insensé qu’elle avait fait en se rendant à Las Vegas. Accepter d’être l’épouse officielle d’un homme qu’il considérait d’idiot et de connard, littéralement. Parce que Lysander avait en commun avec Ezekiel de voir cet acte officiel comme un véritable acte d’engagement sérieux. Rien qui fasse écho dans l’esprit d’Alice, dont les histoires d’amour, signées ou non sur papier, possédaient ce caractère fragile, inconstant et presque éphémère. Personne ne lui avait appris à prendre avec autant de gravité le mariage. Tout le monde se séparait ou se trompait. Et l’homme qu’elle avait épousé, ou plutôt l’ami qui la soutenait depuis des années et dont elle suivait les folies, avait des qualités qu’elle seule semblait reconnaître. Elle se sentit seule au monde dans cet instant figé. Encore incomprise et de façon totalement injuste. C’était sa vie. Ses choix. Et Alice ne supportait pas qu’on la juge ainsi. Surtout pas lui, qu’elle considérait comme son frère. Il était censé être de son côté mais au lieu de cela, l’insultait verbalement.
C’était le monde à l’envers ; son cœur en était renversé. Dans ses iris, une vague de rancœur se déversa. « Tu viens vraiment de me traiter de garce ? » Décidément, elle n’arrivait pas à y croire. Et l’excuse du mauvais jour ne passait plus, désormais. « Tu le penses vraiment ? » Demandait-elle, en le suivant jusqu’à la cuisine. Le défiant du regard, quand il osait relever ses prunelles dévastées sur lui. Peu importe les difficultés qu’il traversait, cela ne justifiait en rien ce qu’il lui disait ce soir-là. « Qu’est-ce que ça peut te foutre, que je sois mariée ? Vous en faîtes tous une affaire d’État, mais ce n’est qu’un mariage à la con de plus dans ce monde. » Sa perspicacité, sa façon de voir les choses qu’elle amenait encore sur le tapis comme elle l’avait fait avec son meilleur ami. Mais avec Lysander c’était différent. C’était dépourvu de ce poison qui la tétanisait avec Ezekiel, à savoir l’amour naissant.
Alice et Lysander étaient l’un et l’autre des miroirs de sensibilité et d’émotivité, ce qui ne rendait jamais la tâche facile dans leurs disputes. D’ailleurs, ces propos acerbes qu’elle lui balançait à la figure ne signifiaient aucunement son manque d’affection à l’égard de Lys. Bien au contraire. C’est la peine au cœur qu’elle s’insurgeait contre lui, au point d’attraper les deux verres de whisky et de les vider d’une traite dans l’évier. « Lys, je ne suis pas venue ici pour boire. Tu es avec moi ou tu ne l’es pas. » Son regard sur lui, à moitié implorant, à moitié combatif. A l’amour comme à la guerre, hein.
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
NIGHTCALL
Une nouvelle fois, Lys parlait sans réfléchir. Il crachait tout ce qui lui passait par l’esprit, sans se soucier de savoir si ça allait être interprété de la bonne façon. Il se disait qu’Alice avait l’habitude, qu’elle savait ce qu’il y avait à prendre ou à laisser dans le raz-de-marée qui sortait de sa bouche. Il la comparait à des femmes avec qui elle n’avait rien à voir, lui trouvait des défauts qui n’avaient jamais existé chez elle. Tout ça pour dissimuler son égo blessé. Mais sa cousine semblait avoir laissé ses capacités d’analyse chez elle. Elle encaissait tout ce qu’il disait, en prenant soin d’oublier le second degré. Elle essayait de s’en défendre, le défiait de répéter ce qu’il venait de dire. Bien sûr que non, il ne le pensait pas, c’est pourquoi il ne trouva même pas l’envie de le lui rappeler. Il essayait simplement de lui faire comprendre la grave erreur qu’elle avait commise. Bien qu’ils n’en aient jamais parlé, la jeune femme devait pouvoir deviner son opinion quant au mariage. Lysander avait été élevé dans une famille aimante, avec des parents qui se bécotaient et se chamaillaient encore après trente années de mariage. Le couple idéal, c’était eux. Les autres n’étaient donc que des illusions vouées à l’échec. Le mariage, le vrai, il ne se faisait pas à Las Vegas, dans une église ou à la mairie. Il se vivait de l’intérieur, entre deux âmes qui se connectaient à chaque instant. Ce n’était pas pour tout le monde, et encore moins des gens comme eux. Lysander l’avait toujours su : il ne suivrait pas le même chemin que ses parents. Il connaissait aussi l’histoire d’Alice. Alors pourquoi s’était-elle emmerdée à dire oui devant un mec probablement déguisé en Elvis à un connard qui s’était efforcé de lui pourrir la vie durant toute sa scolarité à l’université ? Pourquoi avait-elle fait tant d’efforts pour un truc à la con ? Pour se faire mousser ? Elle était tombée bas. Elle valait mieux que ça, c’était ça qui le rendait tant en colère.
La tornade rencontrait le tsunami et la communication n’en était que plus compliquée. Alors que Lys venait à peine de remplir les verres, Alice s’empressa de les vider dans l’évier. Le geste suspendu, il haussa un sourcil dans sa direction. Elle comptait le contredire à chaque fois, c’est ça ? Pourquoi était-elle venue alors ? Si elle cherchait à se faire brosser dans le sens du poil, ce n’était certainement pas Foster qu’il fallait venir voir. « Je suis avec toi dans quoi ? Dans un truc pour lequel tu as pris soin de m’écarter ? » Il posa les deux mains sur le comptoir et plongea ses yeux bleus dans le regard triste de sa cousine. Premier coup au cœur qu’il parvint à ignorer. « J’aimerais savoir pourquoi tu as attendu ta fête de merde pour me le dire ? Si ça avait si peu d’importance, il suffisait de m’envoyer un texto à la seconde où c’était fait. Tu n’aurais pas craint ma réaction. » Il fit mine de réfléchir avant de continuer. « Ou alors tu savais pertinemment que tu faisais une connerie. Ou qu’il y avait quelque chose qui clochait dans cette décision. Parce que si tu voulais juste t’amuser, je pense qu’il y a de meilleurs moyens de s’éclater sans foutre la merde. » Il pensait à certaines mines dévastées lorsque le couple était monté sur la table pour annoncer les noces. « Tu viens pour quoi alors ? Que je t’absous, que je te dise que c’était la meilleure connerie de ta vie ? Si tu n’en avais rien à foutre, tu ne te serais pas déplacée jusqu’ici. »
La tornade rencontrait le tsunami et la communication n’en était que plus compliquée. Alors que Lys venait à peine de remplir les verres, Alice s’empressa de les vider dans l’évier. Le geste suspendu, il haussa un sourcil dans sa direction. Elle comptait le contredire à chaque fois, c’est ça ? Pourquoi était-elle venue alors ? Si elle cherchait à se faire brosser dans le sens du poil, ce n’était certainement pas Foster qu’il fallait venir voir. « Je suis avec toi dans quoi ? Dans un truc pour lequel tu as pris soin de m’écarter ? » Il posa les deux mains sur le comptoir et plongea ses yeux bleus dans le regard triste de sa cousine. Premier coup au cœur qu’il parvint à ignorer. « J’aimerais savoir pourquoi tu as attendu ta fête de merde pour me le dire ? Si ça avait si peu d’importance, il suffisait de m’envoyer un texto à la seconde où c’était fait. Tu n’aurais pas craint ma réaction. » Il fit mine de réfléchir avant de continuer. « Ou alors tu savais pertinemment que tu faisais une connerie. Ou qu’il y avait quelque chose qui clochait dans cette décision. Parce que si tu voulais juste t’amuser, je pense qu’il y a de meilleurs moyens de s’éclater sans foutre la merde. » Il pensait à certaines mines dévastées lorsque le couple était monté sur la table pour annoncer les noces. « Tu viens pour quoi alors ? Que je t’absous, que je te dise que c’était la meilleure connerie de ta vie ? Si tu n’en avais rien à foutre, tu ne te serais pas déplacée jusqu’ici. »
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Avatar : Emily Didonato.
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Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Elle l’attendait au tournant, les mains accrochées au rebord de l’évier, avec cette urgence qui lui collait presque au corps. Il est certain qu’Alice ne supportait pas les conflits avec Lysander mais ce qui l’insupportait le plus cette fois-là, c’était qu’il aille à l’encontre de ses décisions. De ses choix qui selon elle n’impactaient en rien la vie de son cousin. Qu’elle soit célibataire, mariée à un réel connard, veuve d’un vieux milliardaire, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Sans doute qu’elle idéalisait leur relation et s’imaginait qu’il la suivrait, peu importe la direction qu’elle prendrait, peu importe comment elle s’y prendrait. La piqûre de rappel allait être douloureuse.
Dans le flot de ses paroles qui s’apparentait à un véritable tsunami, Lysander semblait libérer tous les maux de son cœur meurtri, trahi par une Alice foncièrement insouciante. Une Alice ingrate et égoïste qui oubliait les principes mêmes qui les avaient soudés, son cousin et elle, durant toutes ces années laborieuses. Il y avait chez Lysander une attention et un intérêt envers elle tout particuliers qu’elle ne retrouvait dans aucune de ses relations fraternelles. C’était une osmose aussi rare que précieuse ; une dont on ne peut plus se passer dès lors qu’on y a goûté.
Il était difficile de savoir qui avait tort, qui avait raison. Peut-être que ni l’un ni l’autre ne le savait et ne le saurait jamais. Peut-être que leur discussion n’avait ni queue ni tête et qu’ils étaient trop bernés par leur égo et leurs sentiments surdimensionnés. Quelle belle contradictions faisaient-ils, à eux deux.
« Je viens parce que je suis perdue, et parce que t’es le seul qui me comprends vraiment. » Répondit-elle à sa cascade de rancœur. Lui adressant un regard plein de force, mais aussi de supplication, parce qu’elle en était rendue à ça. Ses paupières s’abaissaient alors, une seconde, deux secondes. Elle inspirait, expirait. Une bouffée d’air qui s’imposait pour la survie. « Je sais... que c’était une connerie. Je sais ça. » Admit-elle en rouvrant les yeux et en reposant ces derniers sur le grand brun, difficilement. A cet instant son cœur se sentit soulagé d'un poids énorme et elle comprit certaines choses. « Et c’était ça, qui nous a motivés. Faire n’importe quoi, déjouer les règles. Ne pas prendre le temps de prévenir mes frères, toi, Ezekiel... » Le prénom de son meilleur ami faisait toujours palpiter son cœur, mais elle ne s’arrêtait néanmoins pas. « Enfin, si j’avais épousé l’homme que j’aime, tu aurais été le premier à le savoir, Lys... Tout ça, c’est absurde. » Ses épaules s’abaissaient finalement, tandis que ses mains se décramponnaient, glissaient sur le plan de travail. Alice contourna l’îlot et se rapprocha de son cousin dont elle attendait tant.
Ce soir-là, mystérieusement, elle était fatiguée de se battre pour toutes ses convictions qui semblaient déranger le monde entier. Cela se voyait sur les traits de son visage, sur les lueurs éteintes de ses iris bleutés. « Je t’aime plus que de raison... Et à cette fête idiote, t’étais le plus important de tous. Excuse-moi... Excuse-moi. » Implorait-elle de sa voix qui ne faiblissait pas, ô non jamais, tandis que ses doigts allaient frôler ceux de Lysander.
Dans le flot de ses paroles qui s’apparentait à un véritable tsunami, Lysander semblait libérer tous les maux de son cœur meurtri, trahi par une Alice foncièrement insouciante. Une Alice ingrate et égoïste qui oubliait les principes mêmes qui les avaient soudés, son cousin et elle, durant toutes ces années laborieuses. Il y avait chez Lysander une attention et un intérêt envers elle tout particuliers qu’elle ne retrouvait dans aucune de ses relations fraternelles. C’était une osmose aussi rare que précieuse ; une dont on ne peut plus se passer dès lors qu’on y a goûté.
Il était difficile de savoir qui avait tort, qui avait raison. Peut-être que ni l’un ni l’autre ne le savait et ne le saurait jamais. Peut-être que leur discussion n’avait ni queue ni tête et qu’ils étaient trop bernés par leur égo et leurs sentiments surdimensionnés. Quelle belle contradictions faisaient-ils, à eux deux.
« Je viens parce que je suis perdue, et parce que t’es le seul qui me comprends vraiment. » Répondit-elle à sa cascade de rancœur. Lui adressant un regard plein de force, mais aussi de supplication, parce qu’elle en était rendue à ça. Ses paupières s’abaissaient alors, une seconde, deux secondes. Elle inspirait, expirait. Une bouffée d’air qui s’imposait pour la survie. « Je sais... que c’était une connerie. Je sais ça. » Admit-elle en rouvrant les yeux et en reposant ces derniers sur le grand brun, difficilement. A cet instant son cœur se sentit soulagé d'un poids énorme et elle comprit certaines choses. « Et c’était ça, qui nous a motivés. Faire n’importe quoi, déjouer les règles. Ne pas prendre le temps de prévenir mes frères, toi, Ezekiel... » Le prénom de son meilleur ami faisait toujours palpiter son cœur, mais elle ne s’arrêtait néanmoins pas. « Enfin, si j’avais épousé l’homme que j’aime, tu aurais été le premier à le savoir, Lys... Tout ça, c’est absurde. » Ses épaules s’abaissaient finalement, tandis que ses mains se décramponnaient, glissaient sur le plan de travail. Alice contourna l’îlot et se rapprocha de son cousin dont elle attendait tant.
Ce soir-là, mystérieusement, elle était fatiguée de se battre pour toutes ses convictions qui semblaient déranger le monde entier. Cela se voyait sur les traits de son visage, sur les lueurs éteintes de ses iris bleutés. « Je t’aime plus que de raison... Et à cette fête idiote, t’étais le plus important de tous. Excuse-moi... Excuse-moi. » Implorait-elle de sa voix qui ne faiblissait pas, ô non jamais, tandis que ses doigts allaient frôler ceux de Lysander.
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 10/03/2018
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Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
NIGHTCALL
Le tempérament volcanique poussait souvent à Lysander à sortir des mots bien plus violents que ce qu’ils représentaient en réalité. Il avait besoin de susciter la réaction et la douleur était la plus forte de celles-ci. L’indignation, la souffrance, l’effroi étaient des émotions si puissantes, si intimes, qu’il jubilait lorsqu’il était capable de provoquer ça chez son interlocuteur. Là, il ne s’agissait pas tant de bouleverser Alice pour le plaisir de la troubler, mais bel et bien pour lui faire ouvrir les yeux. Elle était habituée à ses avis tranchants et sa verve acide. Malgré son minois dépité, il était convaincu que sa cousine était venue jusqu’ici pour recevoir l’électrochoc qu’elle était en mesure de se prendre. Lys était la piqûre de rappel, dans la plaie qui faisait mal. Insupportable, mais nécessaire, si on désirait avancer. Il savait tout ça, parce que la situation inverse serait totalement identique. Il y avait cette réciprocité naturelle entre les deux êtres qui dépassait toute relation proche que l’un ou l’autre pouvait avoir. Ils revenaient irrémédiablement vers l’autre, parce qu’au fond, un bateau ne suivait qu’un phare. Maintes fois, Lys avait tenu tête à son jumeau, rien que pour le plaisir de le contredire, comme on refusait son reflet dans le miroir. Mais Alice, il avait toujours fini par suivre sa trace, son conseil, sa manière de penser. Alors, ce soir, il ne faisait ni plus ni moins que de remplir son rôle.
Il attendait ses excuses, sa confession, sa mise à nu. Alice devait seule faire le chemin jusqu’à lui, pour espérer qu’il lui tende la main à son tour. Ça fonctionnait ainsi. C’était parfois plus difficile, mais il ne faiblirait pas. Tandis que les langues commençaient à se délier, Lys demeurait immobile. Son regard plongé dans le sien, il l’écoutait attentivement, les traits déterminés. En dépit de son attitude distante, il accueillait tous ses dires à bras et à cœur ouvert. Il emmagasinait, il absorbait. Il se mettait littéralement à sa place, se fondait dans sa peau. Peu à peu, il décelait une lueur se ravivait dans ses prunelles d’ange et à son tour, Lys sentit la colère s’éteindre progressivement dans ses entrailles. Le corps d’Alice trahissait le fond de sa pensée. Elle lâchait prise sur l’illusion d’avoir bien fait, de s’être momentanément amusée pour rien. La distance entre eux se réduisait et Lys sentit son cœur faire une embardée en direction de sa cousine. Tout son être appelait à la réconciliation. « Ça pour une fête idiote, c’était une vraie soirée de merde. » Elle n’avait pas idée. « Tu es bien trop précieuse pour te perdre auprès des rois des cons. » Oui, il faisait mention à Kai. Petit cadeau gratuit, en hommage à son meilleur ami. Leurs doigts s’entremêlèrent brièvement, tandis que l’autre main de Lys vint caresser l’orée des cheveux bruns d’Alice. « J’avais envie de te gifler. Ça t’a servi à quoi, puisque tu vas être obligée de faire machine arrière ? » Qu’elle continue d’avancer dans sa réflexion, de rouvrir les portes qu’elle s’était fermées. Retrouver sa Alice, fière et assurée, prête à assumer n’importe quoi.
Il attendait ses excuses, sa confession, sa mise à nu. Alice devait seule faire le chemin jusqu’à lui, pour espérer qu’il lui tende la main à son tour. Ça fonctionnait ainsi. C’était parfois plus difficile, mais il ne faiblirait pas. Tandis que les langues commençaient à se délier, Lys demeurait immobile. Son regard plongé dans le sien, il l’écoutait attentivement, les traits déterminés. En dépit de son attitude distante, il accueillait tous ses dires à bras et à cœur ouvert. Il emmagasinait, il absorbait. Il se mettait littéralement à sa place, se fondait dans sa peau. Peu à peu, il décelait une lueur se ravivait dans ses prunelles d’ange et à son tour, Lys sentit la colère s’éteindre progressivement dans ses entrailles. Le corps d’Alice trahissait le fond de sa pensée. Elle lâchait prise sur l’illusion d’avoir bien fait, de s’être momentanément amusée pour rien. La distance entre eux se réduisait et Lys sentit son cœur faire une embardée en direction de sa cousine. Tout son être appelait à la réconciliation. « Ça pour une fête idiote, c’était une vraie soirée de merde. » Elle n’avait pas idée. « Tu es bien trop précieuse pour te perdre auprès des rois des cons. » Oui, il faisait mention à Kai. Petit cadeau gratuit, en hommage à son meilleur ami. Leurs doigts s’entremêlèrent brièvement, tandis que l’autre main de Lys vint caresser l’orée des cheveux bruns d’Alice. « J’avais envie de te gifler. Ça t’a servi à quoi, puisque tu vas être obligée de faire machine arrière ? » Qu’elle continue d’avancer dans sa réflexion, de rouvrir les portes qu’elle s’était fermées. Retrouver sa Alice, fière et assurée, prête à assumer n’importe quoi.
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Elle ne s’excusait pas pour contenter son cousin. Elle s’excusait parce qu’elle réalisait l’erreur qu’elle avait commise. Ce mariage et cette fête avaient été purement égoïstes et il fallait qu’elle daigne s’en rendre compte afin d’obtenir le pardon des quelques blessés collatéraux. Si Alice avait l’habitude d’avancer sans se soucier d’autrui, force était de reconnaître que les piliers de sa vie ne méritaient pas d’être affectés par ses frasques de jeunesse. Celles-ci se perpétuaient encore malgré la trentaine qui approchait et il était désormais légitime de se demander si cette extravagance dont elle usait toujours n’était pas simplement inscrite dans ses gênes.
Quoi qu’il en soit, elle se mordait les doigts d’avoir fait souffrir Lysander avec cette histoire de mariage absurde. Il n’était pas le seul à lui avoir reproché son impertinence mais sa voix à lui portait bien plus que beaucoup d’autres. Cela se voyait dans son attitude, à quel point elle était désolée, abaissant simplement les paupières lorsqu’il qualifia Kai du roi des cons. Personne ne changerait ses sentiments à l’égard de Kai ni même de personne, mais il fallait se rendre à l’évidence que sur ce coup, ils avaient été cons. Soit. Elle ne répliqua pas cette fois-là et puis elle n’en avait même plus la force. Les doigts de Foster balayèrent les peines d’Alice en se perdant dans ses cheveux. Mais l’instant d’après il attaquait de nouveau son estime en la rabaissant plus bas que terre. Après tout, c’était leur façon à eux de se bousculer, d’inviter l’autre à prendre la bonne direction. Alice le savait et ne lui en tenait jamais rigueur bien longtemps. « Si tu m’avais giflée, je t’aurais giflé en retour, tu sais ça ? » Oui, il le savait sans doute. La symbiose opérait toujours entre eux, même dans les pires moments.
...
C’était désormais compliqué pour elle de s’y retrouver. Si sa vision du mariage était telle qu’un divorce ne l’effrayait même pas, il lui arrivait pourtant de plus en plus d’avoir des sueurs froides en regardant cette bague qui encerclait son annulaire gauche. Elle le faisait tourner inlassablement, torturée entre cette image de femme mariée à un homme sur lequel tant de femmes fantasmeraient et cette image de femme mariée pour le pire et... le pire. « Ce n’est que de la paperasse. Se marier, divorcer, se re-marier, puis divorcer encore... » Elle haussait les épaules. « Si toi tu appelles faire ça machine arrière, pour tant de gens c’est juste avancer. » Ce n’est pas tant son vécu qui s’exprimait, puisqu’elle n’avait que vingt-six ans et un bref mariage en historique. Mais elle avait des yeux et des oreilles pour constater que la société évoluait en ce sens. Son regard se releva finalement vers celui de son cousin. « Pourquoi vous le détestez autant ? » Dit-elle en incorporant Ezekiel dans ses propos. « Kai est un de mes meilleurs amis et il est l’un de ceux avec lequel ça me dérangerait le moins d’être mariée, tu vois. » Bon, elle l’était déjà, certes. Il comprendrait certainement l’idée.
Quoi qu’il en soit, elle se mordait les doigts d’avoir fait souffrir Lysander avec cette histoire de mariage absurde. Il n’était pas le seul à lui avoir reproché son impertinence mais sa voix à lui portait bien plus que beaucoup d’autres. Cela se voyait dans son attitude, à quel point elle était désolée, abaissant simplement les paupières lorsqu’il qualifia Kai du roi des cons. Personne ne changerait ses sentiments à l’égard de Kai ni même de personne, mais il fallait se rendre à l’évidence que sur ce coup, ils avaient été cons. Soit. Elle ne répliqua pas cette fois-là et puis elle n’en avait même plus la force. Les doigts de Foster balayèrent les peines d’Alice en se perdant dans ses cheveux. Mais l’instant d’après il attaquait de nouveau son estime en la rabaissant plus bas que terre. Après tout, c’était leur façon à eux de se bousculer, d’inviter l’autre à prendre la bonne direction. Alice le savait et ne lui en tenait jamais rigueur bien longtemps. « Si tu m’avais giflée, je t’aurais giflé en retour, tu sais ça ? » Oui, il le savait sans doute. La symbiose opérait toujours entre eux, même dans les pires moments.
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C’était désormais compliqué pour elle de s’y retrouver. Si sa vision du mariage était telle qu’un divorce ne l’effrayait même pas, il lui arrivait pourtant de plus en plus d’avoir des sueurs froides en regardant cette bague qui encerclait son annulaire gauche. Elle le faisait tourner inlassablement, torturée entre cette image de femme mariée à un homme sur lequel tant de femmes fantasmeraient et cette image de femme mariée pour le pire et... le pire. « Ce n’est que de la paperasse. Se marier, divorcer, se re-marier, puis divorcer encore... » Elle haussait les épaules. « Si toi tu appelles faire ça machine arrière, pour tant de gens c’est juste avancer. » Ce n’est pas tant son vécu qui s’exprimait, puisqu’elle n’avait que vingt-six ans et un bref mariage en historique. Mais elle avait des yeux et des oreilles pour constater que la société évoluait en ce sens. Son regard se releva finalement vers celui de son cousin. « Pourquoi vous le détestez autant ? » Dit-elle en incorporant Ezekiel dans ses propos. « Kai est un de mes meilleurs amis et il est l’un de ceux avec lequel ça me dérangerait le moins d’être mariée, tu vois. » Bon, elle l’était déjà, certes. Il comprendrait certainement l’idée.
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
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Alice réalisait peu à peu sa méprise, à moins que ce soit Lysander qui comprenne qu’il était peut-être allé trop loin, une fois de plus. Dans tous les cas, il n’était pas question ni pour l’un ni pour l’autre de faire marche arrière. Ils n’étaient pas de ceux qui regrettaient et qui se rongeaient les sangs de remord. Soit ils continuaient tête baissée dans leur erreur, soit ils faisaient en sorte de se racheter pour mieux avancer. En venant le chercher, sa cousine essayait d’effacer l’ardoise et de trouver le chemin qu’elle devrait emprunter alors. Elle avait pleinement conscience des gens qu’elle avait blessé et c’était sans doute ça le plus difficile à accepter : le fait qu’elle n’ait pas réfléchi une seule fois à son entourage cher, celui pour qui elle comptait véritablement. C’était ce détail tout particulier que l’Anglais lui faisait payer, à renforts de piques et de remarques désobligeantes. Elle se défendait d’une gifle qui ne serait sans doute jamais survenue, au passage, ne perdant jamais une occasion de lui renvoyer la balle. Quand ses doigts caressèrent son visage, Alice sembla enfin baisser les armes. Il remarqua ses épaules se détendre légèrement, même si sur son visage, se lisait toujours le masque de la perdition. Cette entrevue, aussi révélatrice soit-elle, ne suffirait pas à convaincre immédiatement la jeune femme. Maintenant qu’elle avait entendu l’opinion souveraine de son cousin, il allait falloir que l’idée s’implante dans la tête, qu’elle surpasse l’égo et la fierté pour qu’enfin elle décide du meilleur choix à faire. Ce choix, Lys ne le ferait pas à sa place.
Alice décrivait le mariage comme une succession de paperasse, délaissant le côté sentimental et symbolique pour sa facette administrative. Pour beaucoup, ce n’était pas que de simples papiers à signer ou de paroles à réciter. Aux yeux de la société dont ils ne s’étaient jamais sentis à leur place, malgré leurs efforts, c’était un véritable engagement. Il n’y avait pas de sentiments entre eux, rien, pas un vécu commun, pas d’incroyables souvenirs sur lesquels se retourner. Ce n’était ni plus ni moins que réparer une erreur et de faire comme si elle n’avait jamais existé. Elle ne pouvait pas s’identifier à ses femmes qui se séparaient de leurs époux après des années de mariage ou tout du moins, suite à l’échec d’un amour profond. Elle ne leur ressemblait en rien. Elle n’était qu’une capricieuse qui avait fait un coup de folie parce que sur le coup, ça lui avait paru drôle et terriblement essentiel. Si elle n’était pas partie à Las Vegas, sans doute l’idée ne lui serait jamais venue. Ce n’était qu’un malheureux concours de circonstances qui avaient influencé ses envies. Lysander resta immobile, à regarder sa sublime cousine. Elle finit par briser le silence en l’interrogeant sur Kai. Aussitôt, il haussa un sourcil en sa direction, marquant son doute. Elle savait que Kai et lui avaient toujours été liés par une rivalité ancestrale, dont il avait même oublié la raison. C’était naturel entre eux de marquer leurs différences de valeur chaque fois qu’ils se croisaient. Ça puis le fait qu’il s’était automatiquement rangé du côté de Charly qui avait développé une véritable haine à l’égard de son ancien comparse. « Tu sais bien, Alice. » dit-il, à court d’arguments. Il y avait des inimitiés qui ne s’expliquaient pas, quand bien même Lys ne serait pas prêt à pourrir la vie à son adversaire pour autant. « C’est un Delta quoi. » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie. « Il est tout ce que j’exècre, mon exact opposé. » Ils avaient pourtant bien des choses en commun. « Peut-être qu’intérieurement, j’ai toujours voulu que ce soit moi que tu épouses. » L’étincelle taquine dans le regard, la sournoiserie sur le coin des lèvres. « Qu’est-ce que ça peut faire, t’as pas attendu notre avis… » À son tour, Lys incluait la personne qui avait sûrement été bien plus blessée que lui de toute cette mascarade.
Alice décrivait le mariage comme une succession de paperasse, délaissant le côté sentimental et symbolique pour sa facette administrative. Pour beaucoup, ce n’était pas que de simples papiers à signer ou de paroles à réciter. Aux yeux de la société dont ils ne s’étaient jamais sentis à leur place, malgré leurs efforts, c’était un véritable engagement. Il n’y avait pas de sentiments entre eux, rien, pas un vécu commun, pas d’incroyables souvenirs sur lesquels se retourner. Ce n’était ni plus ni moins que réparer une erreur et de faire comme si elle n’avait jamais existé. Elle ne pouvait pas s’identifier à ses femmes qui se séparaient de leurs époux après des années de mariage ou tout du moins, suite à l’échec d’un amour profond. Elle ne leur ressemblait en rien. Elle n’était qu’une capricieuse qui avait fait un coup de folie parce que sur le coup, ça lui avait paru drôle et terriblement essentiel. Si elle n’était pas partie à Las Vegas, sans doute l’idée ne lui serait jamais venue. Ce n’était qu’un malheureux concours de circonstances qui avaient influencé ses envies. Lysander resta immobile, à regarder sa sublime cousine. Elle finit par briser le silence en l’interrogeant sur Kai. Aussitôt, il haussa un sourcil en sa direction, marquant son doute. Elle savait que Kai et lui avaient toujours été liés par une rivalité ancestrale, dont il avait même oublié la raison. C’était naturel entre eux de marquer leurs différences de valeur chaque fois qu’ils se croisaient. Ça puis le fait qu’il s’était automatiquement rangé du côté de Charly qui avait développé une véritable haine à l’égard de son ancien comparse. « Tu sais bien, Alice. » dit-il, à court d’arguments. Il y avait des inimitiés qui ne s’expliquaient pas, quand bien même Lys ne serait pas prêt à pourrir la vie à son adversaire pour autant. « C’est un Delta quoi. » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie. « Il est tout ce que j’exècre, mon exact opposé. » Ils avaient pourtant bien des choses en commun. « Peut-être qu’intérieurement, j’ai toujours voulu que ce soit moi que tu épouses. » L’étincelle taquine dans le regard, la sournoiserie sur le coin des lèvres. « Qu’est-ce que ça peut faire, t’as pas attendu notre avis… » À son tour, Lys incluait la personne qui avait sûrement été bien plus blessée que lui de toute cette mascarade.
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