YESTERDAY'S NEWS |48
- Murphy J. CavendishI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2311
Messages : 216
Date d'inscription : 13/06/2018
Avatar : Natalia Dyer.
Crédits : eilyam (ava) | hedgekey (sign)
Âge du personnage : 23 ans (15 mai)
Nationalité(s) : Anglaise.
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : geek ✽ impulsive ✽ bicurieuse ✽ parfois vulgaire ✽ grande enfant
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : Serveuse au karaoké bar (Eastside)
Études (passées ou en cours) : A vaguement tenté des études de médecine... et a laissé tomber au bout de deux ans.
Hobby : Jeux vidéo
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
un verre, et c'est tout
Tobias & Murphy
« But tell me how you feel, for I am lonely too. Need you to know I'm just as cold and numb as you »
Elle a eu des tas d'occasions de se faire des copines, Murphy. Mais pratiquement aucune n'a fait un aussi long parcours dans sa vie qu'Harley. Les deux jeunes se connaissent depuis l'époque où Murphy avait la lubie de devenir médecin. Une belle blague, puisqu'elle n'a même pas terminé les premières années de préparation... Elle avait demandé des conseils et autres bribes de cours via les groupes d'entraides sur les réseaux sociaux. Plusieurs réponses lui étaient parvenues, et l'une d'entre elles fut celle de Harley. Murphy a tellement sympathisé avec elle qu'elles ont fini par se voir pour échanger des cahiers plutôt que des fichiers informatiques. Leur amitié dure depuis un peu plus de trois ans, quand même, c'est quelque chose pour l'anglaise. Quand on voit ce qu'est devenue sa plus grande histoire amicale avec une fille...
Ce soir, elles ont décidé de se retrouver dans un bar. Murphy a tout naturellement proposé Venice. Elle y a dégoté un petit pub assez peu fréquenté, où la bière n'est pas chère et où les gens ne sont pas insistants. Elle n'y est allée qu'une ou deux fois, mais elle en a gardé un excellent souvenir. La plage est visible depuis les fenêtres de l'étage, et voir le soleil se coucher sur la mer est quelque chose qu'elle adore. La petite brunette arrive la première. Elle s'adosse aux briques du bar, non loin de l'entrée. Les fumeurs sur le trottoir ne la dérangent même pas, car elle sait qu'elle va passer une soirée sympathique, même si elle devra rentrer en bus et que cela l'enchante moyennement. Pour patienter, Murphy sort son smartphone et fait défiler quelques tweets. Harley ne devrait pas tarder.
Une notification finit par attirer son oeil, alors qu'elle était en train de rigoler devant la vidéo d'un chat qui se coince entre deux barreaux d'une barrière. C'est Harley, qui la prévient qu'elle a un empêchement, lié au travail. Un très long soupir sort des lèvres entrouvertes de Murphy. Elle regarde autour d'elle, ne sait pas trop quoi faire. Est-ce qu'elle doit rentrer dans le bar pour au moins se récompenser d'être venue jusqu'ici, même en vain ? Ou doit-elle rentrer chez elle et se commander une pizza ?
La brunette décide finalement d'entrer dans l'établissement et de se commander une bière. Elle s'installe au bar, sur un tabouret qu'elle suppose libre, même si un verre se trouve devant celui d'à-côté, inoccupé également. En attendant que le serveur s'occupe d'elle, Murphy prend quelques secondes pour envoyer une petite réponse à Harley. Pas rancunière pour un sou, elle lui souhaite une bonne soirée et range son smartphone pour s'emparer de la carte de l'établissement.
Ce soir, elles ont décidé de se retrouver dans un bar. Murphy a tout naturellement proposé Venice. Elle y a dégoté un petit pub assez peu fréquenté, où la bière n'est pas chère et où les gens ne sont pas insistants. Elle n'y est allée qu'une ou deux fois, mais elle en a gardé un excellent souvenir. La plage est visible depuis les fenêtres de l'étage, et voir le soleil se coucher sur la mer est quelque chose qu'elle adore. La petite brunette arrive la première. Elle s'adosse aux briques du bar, non loin de l'entrée. Les fumeurs sur le trottoir ne la dérangent même pas, car elle sait qu'elle va passer une soirée sympathique, même si elle devra rentrer en bus et que cela l'enchante moyennement. Pour patienter, Murphy sort son smartphone et fait défiler quelques tweets. Harley ne devrait pas tarder.
Une notification finit par attirer son oeil, alors qu'elle était en train de rigoler devant la vidéo d'un chat qui se coince entre deux barreaux d'une barrière. C'est Harley, qui la prévient qu'elle a un empêchement, lié au travail. Un très long soupir sort des lèvres entrouvertes de Murphy. Elle regarde autour d'elle, ne sait pas trop quoi faire. Est-ce qu'elle doit rentrer dans le bar pour au moins se récompenser d'être venue jusqu'ici, même en vain ? Ou doit-elle rentrer chez elle et se commander une pizza ?
La brunette décide finalement d'entrer dans l'établissement et de se commander une bière. Elle s'installe au bar, sur un tabouret qu'elle suppose libre, même si un verre se trouve devant celui d'à-côté, inoccupé également. En attendant que le serveur s'occupe d'elle, Murphy prend quelques secondes pour envoyer une petite réponse à Harley. Pas rancunière pour un sou, elle lui souhaite une bonne soirée et range son smartphone pour s'emparer de la carte de l'établissement.
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- Tobias O. O'ConnellIt's All My Fault
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Crédits : Moi
Âge du personnage : 37
Nationalité(s) : Américaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Menteur Protecteur Stratège Corrompu Seduisant
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : Psychologue - Criminologue
Études (passées ou en cours) : Diplômé en Psychologie, en criminologie et en langue étrangère (ce dernier pour son plaisir perso)
Hobby : Aime les longues balades perdu au fin fond de la nature. Passionné de roman. Pratique la boxe et le Krav'maga
Orientation sexuelle : Curieux(se)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Santé
Un verre pour chaque mot
B
onjour. Merci. Au revoir. Une main tendue. Un petit sourire. Un hochement de tête. Un signe, peut-être deux. Un mot pas plus haut que l’autre. Un geste. Une attention. Une interaction. Et une patience. Dans la voiture, le clignotant surplombait légèrement le fond sonore de la radio qui jouait un petit air de grunge appréciable alors qu'il s'engouffrait dans une ruelle à la recherche d'une place libre. Dans un soupire, il se mit à repenser à cette journée qui avait été bien trop longue à son goût mélangé à une sensation d'ennuis interminable. Il eut pourtant un petit sourire en coin en se félicitant d'y avoir survécu, tout en étant revenu en un seul morceau, mais, il savait déjà qu'il n'aurait pu y arriver s'il n'avait pas été doté d'une patience à toute épreuve. Elle lui avait sauvé la vie et pour rien au monde il ne voulait l'échanger. Quand le présentateur repris l'antenne, il fit un léger créneau en se garant derrière un 4X4, il coupa le moteur tout en le laissant continuer son sketch animé par de faux fous rires en fond et laissa retomber sa tête contre son siège.
Les journées comme celle-ci, il aimait s'en passer, mais quand elles étaient du genre à être “obligatoire” il avait plutôt intérêt à s'armer correctement et plutôt deux fois qu'une. Les réunions forcées entre confrère provenant de différents coins de la ville et de région était une plaie. Une grosse plaie béante et, il avait bien du mal à y voir le côté “positif” de ses entrevues. Rien à voir avec les petits congrès fort sympathique avec buffet à volonté, suivi d'une chambre d'hôtel grand luxe tout frais payé accompagné d'un espace détente. Non, celle-ci avait simplement cette tendance à amener des débats, des théories et autre aspect particulièrement chiant de son métier. Le tout assit sur une chaise en bois inconfortable durant six heures en admirant un powerpoint sur mesure avec plus d'une trentaine de personnes prenant des notes comme si leur vie en dépendait. Sans oublier un magnifique trajet de quatre heures qui, bien évidemment, se devait d'être accompagné de bouchon. Évidement, sinon, où serait la partie amusante de la journée ? Mais quand bien même il était pris de mauvaises pensées à cette échange, il ne niait pas les quelques points utiles qui s'en échappaient et qu'il penserait peut-être à appliquer à l'avenir pour le bien de ses patients.
Maintenant qu'elle était enfin terminée, il pouvait se permettre de souffler, il pouvait aussi manger pour le peu d'aliment qu'il avait engloutis. Malheureusement son esprit était encore un peu trop coincé à l'autre bout du pays et, l'idée même de commander des frites n'étaient guère du genre à éveiller son appétit. Néanmoins, peut-être qu'un verre pouvait faire changer d'avis son estomac. Rentré à la maison, prendre une douche et se mettre au lit comme toute personne, techniquement, normalement constitué ne semblait pas l'emballer. Il savait déjà dans quel état esprit il serait une fois le seuil de la porte franchi alors, mieux valait retarder ça le plus longtemps possible. Et puis, pour une fois qu'il avait pris un jour de repos pour le lendemain, découcher n'était pas dramatique.
La radio éteinte, il glissa son portefeuille a l'intérieur de sa veste, attrapa ses clés, puis sorti de la voiture. Après avoir verrouillé cette dernière, il marcha tranquillement dans la rue en sachant pertinemment dans quel genre de bar il souhaitait se rendre. Il n'était pas du genre à aimer ceux qui étaient perdus au détour d'une ruelle sombre, ou trop fréquenté par des personnes qui lui donnaient l'impression d'avoir pris un sacré coup de vieux. Il préférait ceux avec l'ambiance au rendez-vous, là ou même si le calme était présent on s'y sentait bien pour y passer la fête. Mais, celui-là entrait directement dans son top trois avec la vue imprenable sur la mer et son sublime coucher de soleil. De quoi offrir un côté nostalgique. Il aimait bien cet endroit. Il aimait bien l'une des serveuses aussi, sympathique, drôle et d'une franchise à toute épreuve, quoi qu'un peu naïve sur les bords.
Sur son trajet il répondit à quelques messages en quatrième vitesse ; salua son père, embrassa sa mère et donna quelques directives à sa stagiaire. Puis, en faisant défiler les conversations il s'arrêta sur l'une d'entre elle avec une hésitation totale. De toute celles qu'il avait, il fallait qu'il tombe sur la dernière en bas de la liste. Ses doigts prirent le courage qui venait subitement de disparaître en commençant à écrire contre son grès
« Salut, je sais que ça fait une éternité qu'on n'a pas parlé. Je sais que je te dois pas mal d'explication, mais… Je voulais juste te dire que… »
Le soudain crie de joie d'une jeune femme qui passa non loin, eut raison de lui. Après avoir secoué la tête comme si cette idée était des plus stupides - et elle l'était - il verrouilla son téléphone et le rangea profondément dans sa poche. Pas ce soir, pas aujourd'hui. Comme ce qu'il se répétait déjà depuis un an et demi, ce n'était pas encore le bon moment pour lui envoyer le fameux texto. Et puis merde, un texto, est-ce qu'il était réellement tombé aussi bas pour régler ça par message ? Bordel, Toby ressaisis-toi. Il ne voulait pas de réponse à cette question. Il accéléra simplement le pas en voyant l'enseigne du bar et s'y engouffra sans attendre davantage.
À l'intérieur, il avait à peine fait deux pas que la main levée de la blonde pour attirer son intention lui montrait directement le chemin du bar. Elle n'avait pas perdu de temps pour le remarquer, moins encore pour lui servir un verre alors qu'il n'était même pas assis. Est-ce qu'elle commençait à guetter son arrivée ? Si elle commençait à avoir le rôle d'une groupie il allait regretter le fait de la trouver sympathique.
« Et voilà le cocktail spécial pour monsieur. Lâcha-t-elle tout bonnement comme s'il était prêt à être servi depuis des lustres.
Il prit le temps de s'asseoir, d'observer le verre rempli en question avant de hausser un sourcil interrogateur.
— Et c'est en quel honneur ça ?
— Pour le service rendu de la semaine dernière.
— Franchement Ronie il ne fallait pas, ce n'était rien. J'te dois combien ? Demanda-t-il en commençant à sortir son portefeuille, alors qu'elle l'arrêta rapidement dans son élan
— Cadeau de la maison. Et je ne veux pas t'entendre te plaindre.
— Mphf. Il leva les yeux au ciel en souriant. Bien madame. »
Elle ne lui laissait pas le choix de toute façon. Il ne lui restait plus qu'à savourer son verre sans un mot, tandis qu'elle s'occupait déjà de la cliente à côté.
« Alors, mademoiselle vous avez choisi, qu'est-ce que je vous sers ? Vous avez déjà essayé nos cocktails maisons ? »
@Murphy J. Cavendish Incrustation ! J'espère que je t'ai suffisamment laissé de quoi rebondir, au pire dis-moi
- Murphy J. CavendishI'm a Mother Fucker
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un verre, et c'est tout
Tobias & Murphy
« But tell me how you feel, for I am lonely too. Need you to know I'm just as cold and numb as you »
Murphy n'a pas le temps de regarder le contenu de la carte qu'un homme vient s'installer à côté d'elle. Le verre que la serveuse venait de poser à côté de Murphy est apparemment pour lui... La carte entre les mains, elle fait mine de rien, mais ne peut s'empêcher d'entendre la conversation de l'homme avec la serveuse. Elle se dit qu'elle aimerait bien, elle aussi, avoir ses habitudes comme lui dans un bar, connaître un serveur et pouvoir se faire offrir des verres... Le mieux, ça serait d'avoir ce privilège dans un bar près de chez elle. Il faudra vraiment qu'elle potasse les établissements de son quartier.
Elle n'a tellement pas fait attention à la carte que Murphy est surprise quand la serveuse se reposte devant elle avec autorité pour lui demander ce qu'elle a choisi, et si elle veut essayer les cocktails de la maison. Elle se retient de demander si, elle aussi, a le droit à un verre offert par la maison et se contente de commander une simple Guinness en bouteille. Ils ne l'ont pas en pression, Murphy doit donc se rabattre sur la version bouteille.
Elle repose la carte non loin d'elle et s'adosse au dossier du tabouret, dans un soupir. La solitude est pesante, finalement. Elle aurait mieux fait de rentrer chez elle.
- Vous venez souvent ici ? demande Murphy à l'homme qui s'est assis à côté d'elle. "Merde, c'est cliché. Je vous demande parce que la serveuse vient de vous offrir un verre comme si vous passiez toutes vos soirées ici," se corrige-t-elle bien vite, en se rendant compte de la stupidité de sa question.
Elle n'a tellement pas fait attention à la carte que Murphy est surprise quand la serveuse se reposte devant elle avec autorité pour lui demander ce qu'elle a choisi, et si elle veut essayer les cocktails de la maison. Elle se retient de demander si, elle aussi, a le droit à un verre offert par la maison et se contente de commander une simple Guinness en bouteille. Ils ne l'ont pas en pression, Murphy doit donc se rabattre sur la version bouteille.
Elle repose la carte non loin d'elle et s'adosse au dossier du tabouret, dans un soupir. La solitude est pesante, finalement. Elle aurait mieux fait de rentrer chez elle.
- Vous venez souvent ici ? demande Murphy à l'homme qui s'est assis à côté d'elle. "Merde, c'est cliché. Je vous demande parce que la serveuse vient de vous offrir un verre comme si vous passiez toutes vos soirées ici," se corrige-t-elle bien vite, en se rendant compte de la stupidité de sa question.
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- Tobias O. O'ConnellIt's All My Fault
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Un verre pour chaque mot
T
obias laissa échapper un soupir après avoir goûté son cocktail spécial. Il en appréciait l'arôme sucré qu'elle avait ajouté en compagnie de la touche pétillante. Cela avait son petit effet en sortant de l'ordinaire. Et bizarrement il arrivait un peu mieux à se vider la tête, ou plus exactement à ne plus penser à sa journée exaspérante qu'il aurait pu mettre à profit avec quelque chose de plus intéressant, mais surtout important. Tant pis !Il sortis son téléphone et consulta quelques-uns de ses mails d'une main, de l'autre il s'amusa à mélanger sa boisson avec le petit parasol qui faisait office de décoration. Rien de très transcendant à se mettre sous la dent parmi les publicités incessantes du carrefour du coin. De quoi simplement lui rappeler qu'il devait s'occuper des courses prochainement. Il commença d'ailleurs à s'en faire une liste mentalement, du plus important au produit lambda qui restait encore dans le placard, quand les paroles de sa voisine lui fit hausser un sourcil en sortant de ses pensées.
« Moi qui espérais ne jamais devenir un homme aussi cliché, voilà que c'est raté. Répondit-il d'un ton amusé. »
Il n'aimait pas les clicher et au mieux il les évitait, mieux il se portait. Mais il ne pouvait pas nier que le tableau portait grandement à confusion. Il avait l'impression d'être comme tous ses habitués qui venaient ici chaque soir en commandant la même chose sans avoir besoin de le préciser au serveur. Comme s'il avait élu domicile en ce lieu, alors qu'en réalité… son nombre de passage devait tourner autour d'une à trois fois dans le mois. Rien de bien extraordinaire en fin de compte.
Finalement, il rangea son téléphone et fit tourner son siège en faisant entièrement face à la jeune femme. Il pris cette fraction de secondes à l'observer en oubliant aucun détail. Il restait un homme alors forcément, elle était mignonne dans sa tenue. Mais il ne s'attarda pas à la fixer comme le dernier des chiens en rut, il préféra porter son regard vers le haut de son visage.
« N'est-ce pas le genre de phrase qu'un homme est censé sortir quand il a une jolie femme en vue ? Vous cassez nos codes de dragues mademoiselle. »
Il eut un air faussement offusqué. Et pour cause, c'était bien la phrase typique d'un mec lambda qui tenait à en ramener une dans son lit. Et le comble c'est qu'elle fonctionnait en général. Tobias c'était toujours demandé comment ce fut possible d'ailleurs. Pour lui ceci devait être un jeu à pratiquer en finesse en sortant des sentiers battus. Quelque chose de particulier et presque unique avec chaque nouvelle femme. Au loin l'idée même d'être un goujat.
« Mais pour répondre plus sérieusement à votre question, ajouta-t-il en portant son verre à ses lèvres, non, je ne suis pas un si grand habitué de ce coin. Je n'ai fait que lui rendre un service et j'imagine que c'est la meilleure façon qu'elle a trouvé pour m'en remercier. Même si au fond, j'aurais préféré payer ce verre convenablement. Mais, serait-ce un soupçon de jalousie que je ressens parce que vous devez payer le votre ? »
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un verre, et c'est tout
Tobias & Murphy
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Murphy s'amuse avec son voisin de bar tout autant que lui semble le faire. Sa remarque était vraiment un pur cliché, et l'inconnu ne manque pas de rebondir dessus en rappelant qu'il s'agit d'une phrase prononcée d'habitude par les hommes en quête de femelles. Elle hoche la tête et prend un air faussement hautain avant de répondre :
- Je n'aime pas faire comme tout le monde...
Pendant que l'homme répond sérieusement à la question qu'elle lui a innocemment et bêtement posée, Murphy voit que la serveuse est en train de lui ouvrir sa bouteille de Guinness, après avoir au préalable déposé un verre à bière devant elle. La serveuse ne se gêne pas pour écouter leur conversation, la jeune anglaise s'en aperçoit sans aucun mal.
- Je ne pense jamais à faire ce genre de geste pour mes clients réguliers... élude Murphy, les yeux dans le vide. "Oui, je suis serveuse, moi aussi !" ajoute-t-elle à l'attention de l'employée, pour lui signifier qu'elle ne doit pas forcément laisser traîner ses oreilles auprès de ses clients.
Celle-ci entend la remarque de Murphy et, poliment, se retire après avoir reposé la bouteille en verre désormais ouverte. Murphy s'en saisit, penche son verre, et se sert. Puis elle lève ce dernier en direction de son voisin de bar, se retenant fort de demander quel genre de service il aurait pu rendre à cette serveuse.
- Je m'appelle Murphy, lance-t-elle en faisant mine de vouloir trinquer.
C'est tout de même la moindre des politesses dans un tel endroit, d'autant plus que Murphy a engagé la conversation sur une remarque plus bête que méchante.
- Je n'aime pas faire comme tout le monde...
Pendant que l'homme répond sérieusement à la question qu'elle lui a innocemment et bêtement posée, Murphy voit que la serveuse est en train de lui ouvrir sa bouteille de Guinness, après avoir au préalable déposé un verre à bière devant elle. La serveuse ne se gêne pas pour écouter leur conversation, la jeune anglaise s'en aperçoit sans aucun mal.
- Je ne pense jamais à faire ce genre de geste pour mes clients réguliers... élude Murphy, les yeux dans le vide. "Oui, je suis serveuse, moi aussi !" ajoute-t-elle à l'attention de l'employée, pour lui signifier qu'elle ne doit pas forcément laisser traîner ses oreilles auprès de ses clients.
Celle-ci entend la remarque de Murphy et, poliment, se retire après avoir reposé la bouteille en verre désormais ouverte. Murphy s'en saisit, penche son verre, et se sert. Puis elle lève ce dernier en direction de son voisin de bar, se retenant fort de demander quel genre de service il aurait pu rendre à cette serveuse.
- Je m'appelle Murphy, lance-t-elle en faisant mine de vouloir trinquer.
C'est tout de même la moindre des politesses dans un tel endroit, d'autant plus que Murphy a engagé la conversation sur une remarque plus bête que méchante.
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Un verre pour chaque mot
I
l savait qu’il pouvait se sentir privilégié en cette instant pour un verre, mais tout de même, de là à susciter une point de jalousie restait assez drôle à imaginer. Peut-être devrait-il lui rendre des services plus souvent, quoique cela reviendrait à demander aux clients d’être plus lourds qu’ils ne le sont déjà. Et ça, même lui il s’en passait grandement. Au final, il ne pu s'empêcher de hausser un sourcil amusé face au visage incertain de Ronnie et ses oreilles qui trainent un peu trop au point de les voirs dépasser. Les lèvres de tobias formèrent un “Ah” pour toute réponse, alors que l’envie d’offrir un verre à un client n’était pas une obligation. Après tout ce n’était que ça tout simplement ; une envie.
« Tobias. Enchanté mademoiselle Murphy. »
Il répondit en levant son verre à son tour pour l’accompagner, tout en s’accordant le temps d’en boire un peu. Il avait peut-être trouvé sa distraction de quelques temps. Ou bien ce qui allait lui ouvrir l’appétit à force de parler. Tout dépendait.
« Alors comme ça, vous n'offrez aucun verre à vos clients, vraiment ? Même pour l'habituer du coin qui passe plus de temps dans votre établissement que chez lui ? Triste pour lui. »
Jamais il ne connaîtrait les joies de voire à l’oeil. Quoiqu’en faire une habitude enlever tout le plaisir de la chose. Mais de temps à autres qui n’aimaient pas cela ?
« Qu'est-ce que vous faite seule au comptoir d'un bar ? Ne me dite pas que votre petit-ami vous a posé un lapin, il serait du genre si vous me le permettez, demanda-t-il, “stupide”. Et très impoli.
Il déposa son verre et porta une entière attention à la jeune femme, un petit sourire en coin.
« Vous m'en voyez désolé, mais je suis obligé, puisque nous sommes dans le cliché, il faut bien que je vous pose la question.»
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