Page 1 sur 2 • 1, 2
YESTERDAY'S NEWS |48
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
-
Dollars : 2595
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
April 2018, at the dance studio
secrets you can't keep
Alice & Eden
La musique s’élance. Les filles aussi. Prises dans le rythme sensuel de la chorégraphie, elles ondulent à même le sol, jouent avec la souplesse de leur corps et ne font plus qu’une avec le tempo, comme si leur vie en dépendait. C’est une habitude qu’elles ont, de se donner corps et âme sur ce parquet flamboyant.
Il s’agit de leur quotidien de danseuses expérimentées qui, d’ici quelques mois, obtiendront enfin leur diplôme. Un titre de certification qui a une renommée certaine dans le monde de la danse, pour peu qu’il soit succédé de références en or. Alice a su s’entourer des meilleurs et désormais, elle fait partie des étudiantes en danse les plus reconnues à l'UCLA. A l’observer se mouvoir face à l’immense miroir du studio, l’on ne peut douter de son ambition à réussir dans le milieu. A l’instar de ses deux partenaires du soir, elle prend à cœur la répétition de l’une des prochaines représentations universitaires. Cette musique d’Ariana Grande vient à peine de sortir dans les bacs, et déjà une chorégraphie en est déjà née. Alice et ses amies sont décidément pleines de ressources ; il faut dire que la créativité est une qualité primordiale lorsqu’on s’aventure dans la voie professionnelle de la danse.
Le long des murs qui bordent le studio de danse, une dizaine d’étudiants regarde, avec un intérêt palpable, les trois danseuses qui s’entraînent. C’est en partie le phénomène des apprentis qui observent pour apprendre, mais c’est aussi le phénomène des danseurs passionnés qui, quelque soit leur niveau, ne peuvent s’empêcher de prendre part à toute démonstration de danse. On n’observe ça que dans les domaines artistiques, à l’évidence. Et Alice Collins s’est toujours nourrie de ces parades. Elles contribuent à son plaisir de danseuse, outre celui d’exprimer par son biais toutes les émotions humaines, tous les messages possibles.
Quand la musique se termine, pour la vingtième fois peut-être, les applaudissements et les houras des camarades s’élancent dans les airs. Une routine que les danseurs apprécient toujours lorsqu’ils quittent le centre de la pièce pour laisser place à d’autres qui, derrière eux, sueront à leur tour.
Échangeant d’abord avec ses deux partenaires, Alice remarque bientôt la présence d’une étudiante étrangère à la faculté de danse par dessus une épaule. Discrète mais pourtant bien là, Eden semble prêter une attention certaine à ce qui se passe dans ce studio de danse. Alice l’observe un moment sans bouger, puis se pince les lèvres en cherchant la raison de sa présence ici. Lorsque leur regard se croise et que la blonde ne semble pas surprise, Alice comprend qu’elle est probablement venue pour elle. Elle décide donc de s’excuser auprès des deux danseuses et de rejoindre Eden dans l’encadrement de la porte. A l'évidence, sa posture et son attitude face à Snow prouvent qu'il lui reste une assurance certaine malgré les derniers événements. “Te serais-tu perdue ?” Lance-t-elle, les sourcils légèrement froncés, une fois rapprochée d’elle. Alice appuie son dos contre l’encadrement de la porte, juste face à Eden, et croise ses bras contre sa poitrine, quelque peu comprimée par son haut de danseuse.
Il s’agit de leur quotidien de danseuses expérimentées qui, d’ici quelques mois, obtiendront enfin leur diplôme. Un titre de certification qui a une renommée certaine dans le monde de la danse, pour peu qu’il soit succédé de références en or. Alice a su s’entourer des meilleurs et désormais, elle fait partie des étudiantes en danse les plus reconnues à l'UCLA. A l’observer se mouvoir face à l’immense miroir du studio, l’on ne peut douter de son ambition à réussir dans le milieu. A l’instar de ses deux partenaires du soir, elle prend à cœur la répétition de l’une des prochaines représentations universitaires. Cette musique d’Ariana Grande vient à peine de sortir dans les bacs, et déjà une chorégraphie en est déjà née. Alice et ses amies sont décidément pleines de ressources ; il faut dire que la créativité est une qualité primordiale lorsqu’on s’aventure dans la voie professionnelle de la danse.
Le long des murs qui bordent le studio de danse, une dizaine d’étudiants regarde, avec un intérêt palpable, les trois danseuses qui s’entraînent. C’est en partie le phénomène des apprentis qui observent pour apprendre, mais c’est aussi le phénomène des danseurs passionnés qui, quelque soit leur niveau, ne peuvent s’empêcher de prendre part à toute démonstration de danse. On n’observe ça que dans les domaines artistiques, à l’évidence. Et Alice Collins s’est toujours nourrie de ces parades. Elles contribuent à son plaisir de danseuse, outre celui d’exprimer par son biais toutes les émotions humaines, tous les messages possibles.
Quand la musique se termine, pour la vingtième fois peut-être, les applaudissements et les houras des camarades s’élancent dans les airs. Une routine que les danseurs apprécient toujours lorsqu’ils quittent le centre de la pièce pour laisser place à d’autres qui, derrière eux, sueront à leur tour.
Échangeant d’abord avec ses deux partenaires, Alice remarque bientôt la présence d’une étudiante étrangère à la faculté de danse par dessus une épaule. Discrète mais pourtant bien là, Eden semble prêter une attention certaine à ce qui se passe dans ce studio de danse. Alice l’observe un moment sans bouger, puis se pince les lèvres en cherchant la raison de sa présence ici. Lorsque leur regard se croise et que la blonde ne semble pas surprise, Alice comprend qu’elle est probablement venue pour elle. Elle décide donc de s’excuser auprès des deux danseuses et de rejoindre Eden dans l’encadrement de la porte. A l'évidence, sa posture et son attitude face à Snow prouvent qu'il lui reste une assurance certaine malgré les derniers événements. “Te serais-tu perdue ?” Lance-t-elle, les sourcils légèrement froncés, une fois rapprochée d’elle. Alice appuie son dos contre l’encadrement de la porte, juste face à Eden, et croise ses bras contre sa poitrine, quelque peu comprimée par son haut de danseuse.
- Eden H. SnowReserve Unit
-
Dollars : 2736
Messages : 261
Date d'inscription : 17/02/2018
Avatar : Erin Heatherton
Crédits : money honey.
Autres comptes : Kai Norton & James L. Blackwell
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Américaine, origines Françaises
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : douce, manipulable, ambitieuse, peureuse, rêveuse
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : Etudiante
Études (passées ou en cours) : Zoologie
Hobby : shopping
Orientation sexuelle : Homosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
A l’écart du petit groupe de curieux, à l’embrasure de la porte, mes yeux observent la scène. Ses femmes habiles, qui bougent leurs corps sur le son de la musique. Martelant chaque pas le parquet de la salle de danse avec une facilité déconcertante. Jouant avec une sensualité que j’apprécie. Comme si je découvrais pour la première fois cet art, mes yeux pétillent, je le sais, inconsciemment je suis éblouie par le moindre de leur geste. La musique touche à sa fin. Une nouvelle fois. Mais je décide de rester encore un moment. Tentant de comprendre l’échange entre les danseuses. De décrypter les paroles. Mon regard posé sur la brune, je ne le décroche pas. Jusqu’à ce qu’enfin, elle relève ses yeux sur moi et que nos prunelles se croisent. Un frisson dans l’échine. Je suis venue avec tant d’assurance. Pourtant, il en faut peu pour me déconcentrer. Elle. Cette kryptonite. Elle arrive à détruire mes défenses avec facilité, simplement avec son regard bleu océan. Elle arrive. Je ne bouge pas. Attendant. Ce qui doit arriver, arriva. Je dois simplement rester forte. Ne pas me défiler. C’est si facile à dire. Cela semble si facile à faire. Je suis venue ici avec volonté, je ne dois pas la relâcher. Courage, reste avec moi.
Elle s’arrête là. Prend place. S’appuie comme si de rien n’était. « Non » Pour répondre à sa question. Pourquoi faire un roman ou une thèse développée par une introduction et une conclusion quand la simplicité peut prendre place. Il y a aussi ce manque d’assurance en moi qui ne pourra pas la remettre à sa place avec facilité. Je ne suis pas toi Collins. Mais je suis motivée par ma volonté. Allez Eden, tu es venue pour une chose, tu ne dois pas te défiler ! Me le répétant à plusieurs reprises, je tente de me persuader. « Est-ce qu’on peut parler dans un endroit plus … » Mon regard guette les alentours, les danseuses, le groupe d’étudiants. « Plus intime ? » Le moment d’hésitation avant d’employer ce mot. Comme s’il était tabou. Comme si le fait de le dire, comme si lui dire, remettait tout en question entre nous. Non. Ne cède pas. Arrête de regarder ses lèvres. « J’aimerai qu’on puisse discuter de quelque chose, juste, toi et moi. » Je sais que rien ne la gêne. Qu’elle pourrait parler de tout et de rien ici, devant tout le monde. Mais moi, ce n’est pas mon cas. Elle le sait. Mes yeux se plissent, mon regard se veux suppliant. S’il te plait Alice, fais-moi simplement ce cadeau. Je ne demande rien d’autre. Je t’en prie. Juste toi et moi.
@Alice Norton
Elle s’arrête là. Prend place. S’appuie comme si de rien n’était. « Non » Pour répondre à sa question. Pourquoi faire un roman ou une thèse développée par une introduction et une conclusion quand la simplicité peut prendre place. Il y a aussi ce manque d’assurance en moi qui ne pourra pas la remettre à sa place avec facilité. Je ne suis pas toi Collins. Mais je suis motivée par ma volonté. Allez Eden, tu es venue pour une chose, tu ne dois pas te défiler ! Me le répétant à plusieurs reprises, je tente de me persuader. « Est-ce qu’on peut parler dans un endroit plus … » Mon regard guette les alentours, les danseuses, le groupe d’étudiants. « Plus intime ? » Le moment d’hésitation avant d’employer ce mot. Comme s’il était tabou. Comme si le fait de le dire, comme si lui dire, remettait tout en question entre nous. Non. Ne cède pas. Arrête de regarder ses lèvres. « J’aimerai qu’on puisse discuter de quelque chose, juste, toi et moi. » Je sais que rien ne la gêne. Qu’elle pourrait parler de tout et de rien ici, devant tout le monde. Mais moi, ce n’est pas mon cas. Elle le sait. Mes yeux se plissent, mon regard se veux suppliant. S’il te plait Alice, fais-moi simplement ce cadeau. Je ne demande rien d’autre. Je t’en prie. Juste toi et moi.
@Alice Norton
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
-
Dollars : 2595
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Eden coupe court au mystère. Non, elle ne s’est pas perdue. Et oui, elle fait une heureuse. Alice ne se cache pas d’apprécier cette réponse qui a été plutôt spontanée, de surcroît. Il n’en faut pas plus pour ravir son égo. Et puis, ce n’est pas comme s’il n’y avait rien entre elles mais ça, elles en sont les seules au courant. Même les amis d’Alice qui l’avaient poussé à aller vers Eden pour réaliser son défi ne sont pas au courant de ce qui s’est et se trame encore entre les deux filles. Seules deux ou trois personnes dans l’entourage d’Alice doivent savoir ce qui s’est passé dans la chambre universitaire d’Eden, quelques mois auparavant. La danseuse nourrit l’espoir qu’en parler le moins possible mettra la blondinette réservée de son côté, mais est-ce vraiment une bonne tactique ? Et est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Qui sait.
A la question d’Eden, Alice hausse les sourcils, troublée. Un endroit plus intime ? Juste toutes les deux ? Est-ce qu’elle parle d’une chambre ? D’un lit ? Non, probablement pas. Il faut chasser ces pensées qui reviennent au galop hanter l’esprit de la Collins, séduite depuis belle lurette par celle qui lui fait face. “Eh bien, tu m’intrigues.” Un regard, un sourire en coin. Alice ne s’embarrasse même pas à jeter un coup d’oeil vers ses camarades danseuses, elle fait signe à Eden de la suivre à travers le couloir menant aux divers studios, plus ou moins grands, de la faculté de danse. D’un regard furtif, elle inspecte chaque fois s’il y a du monde. Jusqu’à ce qu’un plus petit studio se présente à elle, libre et dépleuplé. Alice laisse donc la jolie blonde y entrer et la suit, prenant bien soin de fermant la porte derrière elle.
Le claquement de la porte sonne comme la fin d’une transition étrange et comme le début d’un nouveau chapitre énigmatique. Les mains de la danseuse lâchent la poignée et elle s’avance au centre de la pièce, qui baigne dans la lumière grâce aux grandes baies vitrées. Les stores sont remontés et l’on peut voir un jardin de l’université à l’extérieur, déserté de toute âme qui vive. Alors après vérification qu’elles étaient tranquilles, Alice se retourne vers Eden puis se rapproche d’elle à pas de loup, lents, plutôt gracieux, un brin provocants. A un mètre d’elle, droite comme un piquet, elle finit par hausser les épaules, joignant ses mains dans son dos. “De quoi voulais-tu discuter ? Je suis toute à toi.” Elle se serait donnée une tape, pour ces derniers mots. Mais elle ne flanche pas, continue de fixer Eden de façon imperturbable et ce, malgré cette mèche de cheveux blonds rebelle qu’elle aimerait écarter de ce visage d’ange parfait.
A la question d’Eden, Alice hausse les sourcils, troublée. Un endroit plus intime ? Juste toutes les deux ? Est-ce qu’elle parle d’une chambre ? D’un lit ? Non, probablement pas. Il faut chasser ces pensées qui reviennent au galop hanter l’esprit de la Collins, séduite depuis belle lurette par celle qui lui fait face. “Eh bien, tu m’intrigues.” Un regard, un sourire en coin. Alice ne s’embarrasse même pas à jeter un coup d’oeil vers ses camarades danseuses, elle fait signe à Eden de la suivre à travers le couloir menant aux divers studios, plus ou moins grands, de la faculté de danse. D’un regard furtif, elle inspecte chaque fois s’il y a du monde. Jusqu’à ce qu’un plus petit studio se présente à elle, libre et dépleuplé. Alice laisse donc la jolie blonde y entrer et la suit, prenant bien soin de fermant la porte derrière elle.
Le claquement de la porte sonne comme la fin d’une transition étrange et comme le début d’un nouveau chapitre énigmatique. Les mains de la danseuse lâchent la poignée et elle s’avance au centre de la pièce, qui baigne dans la lumière grâce aux grandes baies vitrées. Les stores sont remontés et l’on peut voir un jardin de l’université à l’extérieur, déserté de toute âme qui vive. Alors après vérification qu’elles étaient tranquilles, Alice se retourne vers Eden puis se rapproche d’elle à pas de loup, lents, plutôt gracieux, un brin provocants. A un mètre d’elle, droite comme un piquet, elle finit par hausser les épaules, joignant ses mains dans son dos. “De quoi voulais-tu discuter ? Je suis toute à toi.” Elle se serait donnée une tape, pour ces derniers mots. Mais elle ne flanche pas, continue de fixer Eden de façon imperturbable et ce, malgré cette mèche de cheveux blonds rebelle qu’elle aimerait écarter de ce visage d’ange parfait.
- Eden H. SnowReserve Unit
-
Dollars : 2736
Messages : 261
Date d'inscription : 17/02/2018
Avatar : Erin Heatherton
Crédits : money honey.
Autres comptes : Kai Norton & James L. Blackwell
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Américaine, origines Françaises
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : douce, manipulable, ambitieuse, peureuse, rêveuse
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : Etudiante
Études (passées ou en cours) : Zoologie
Hobby : shopping
Orientation sexuelle : Homosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Pas une seconde elle ne cherche à se dresser contre ma demande. Je l'aurai pourtant cru, depuis quand Alice Collins réalise mes souhaits sans s'interposer ? S'il avait fallu parier sur le déroulé de notre conversation, je n'aurai surement pas cru qu'elle accepte aussi vite et aussi simplement. À peine un hochement de tête, un haussement d'épaules, elle ne refuse pas, et je crois un instant me sentir libérée. Surprise mais ravie qu'elle accède ainsi à ma requête, je la suis dans la recherche de cet endroit où nous pourrions être seules un moment. Mon intérieur remercie silencieusement la danseuse. Et je la suis ainsi, à chaque porte, à chaque coup d'oeil pour s'assurer du vide des lieux, sans succès. Jusqu'à ce fameux petit studio. Comme s'il nous attendait. La lumière vive, l'immense miroir nous faisant face dès l'entrée dans la pièce, j'entends simplement le cliquetis de la serrure qui claque quand Alice ferme la porte derrière nous. Nous emprisonnant de manière délibérée dans cet espace, seules avec nos sentiments.
Mon regard se détachent de la vue qu'offre la baie vitrée. Je me retourne. Ses yeux qui croisent les miens. Ses mots qui assassinent. Il est temps de lancer le sujet. Le pourquoi. La raison de ma venue. Et mon courage qui décide de prendre congé au même instant. Je me perds dans ce bleu. De l'océan. Du ciel. De ce tout qui pivote sur lui même dans ses iris. Tout à toi. Tout à moi. Qui résonne. Inlassablement. Dans mon esprit. Dans mes pensées. Laissant l'imagination prendre le dessus. Se demandant si les termes employés sont bons. S'agit il réellement de ce qu'elle a voulu dire ? Saurait-elle être à moi, seulement à moi ... La question qui ne trouve pas de réponse car la seule qui pourrait être réaliste saurait me détruire. Comme me ravir.
" Et bien ... " Je commence doucement. Tout me paraissait clair ce matin même lors de mon entrainement devant le miroir. J'avais trouvé une formulation, une manière d'aborder le sujet qui s'évapore dès que mon cerveau pense à elle. Dès que mes yeux la croise. Maintenant, Alice, tu dois arrêter de m'hypnotiser de la sorte. Rien ne va plus. J'avale ma salive difficilement. Je suis venue avec une idée en tête, je ne dois pas craquer. Je m'encourage. " J'ai besoin de savoir ce que tu as dis à Charles. " Sans détour. Sans explications. J'ai fais un choix. Et ce n'est pas toi, Collins, qui m'empêchera d'arriver à mes fins. Même si je ne contrôle pas mes incisives venir mordiller ma lèvre inférieure. Mes yeux qui clignent. Je les détourne. Me disant intérieurement que si je ne la regarde pas, cela sera plus facile. Quelques pas silencieux vers le miroir, une main qui replace ce cheveu rebelle derrière l'oreille, je me revois quelques heures auparavant. Et je lâche. Tout. La pression. La curiosité incontrôlable. " Depuis quand tu le connais ? C'est qui pour toi ? Je me suis sentie ... " Je laisse ma voix s'amplifier sans le vouloir. Je me stoppe. Cherche le mot. Avant de terminer soudainement. " Je me suis sentie trahie. " Comme une conclusion. J'ai besoin de ces réponses. De tout savoir.
@Alice Norton
Mon regard se détachent de la vue qu'offre la baie vitrée. Je me retourne. Ses yeux qui croisent les miens. Ses mots qui assassinent. Il est temps de lancer le sujet. Le pourquoi. La raison de ma venue. Et mon courage qui décide de prendre congé au même instant. Je me perds dans ce bleu. De l'océan. Du ciel. De ce tout qui pivote sur lui même dans ses iris. Tout à toi. Tout à moi. Qui résonne. Inlassablement. Dans mon esprit. Dans mes pensées. Laissant l'imagination prendre le dessus. Se demandant si les termes employés sont bons. S'agit il réellement de ce qu'elle a voulu dire ? Saurait-elle être à moi, seulement à moi ... La question qui ne trouve pas de réponse car la seule qui pourrait être réaliste saurait me détruire. Comme me ravir.
" Et bien ... " Je commence doucement. Tout me paraissait clair ce matin même lors de mon entrainement devant le miroir. J'avais trouvé une formulation, une manière d'aborder le sujet qui s'évapore dès que mon cerveau pense à elle. Dès que mes yeux la croise. Maintenant, Alice, tu dois arrêter de m'hypnotiser de la sorte. Rien ne va plus. J'avale ma salive difficilement. Je suis venue avec une idée en tête, je ne dois pas craquer. Je m'encourage. " J'ai besoin de savoir ce que tu as dis à Charles. " Sans détour. Sans explications. J'ai fais un choix. Et ce n'est pas toi, Collins, qui m'empêchera d'arriver à mes fins. Même si je ne contrôle pas mes incisives venir mordiller ma lèvre inférieure. Mes yeux qui clignent. Je les détourne. Me disant intérieurement que si je ne la regarde pas, cela sera plus facile. Quelques pas silencieux vers le miroir, une main qui replace ce cheveu rebelle derrière l'oreille, je me revois quelques heures auparavant. Et je lâche. Tout. La pression. La curiosité incontrôlable. " Depuis quand tu le connais ? C'est qui pour toi ? Je me suis sentie ... " Je laisse ma voix s'amplifier sans le vouloir. Je me stoppe. Cherche le mot. Avant de terminer soudainement. " Je me suis sentie trahie. " Comme une conclusion. J'ai besoin de ces réponses. De tout savoir.
@Alice Norton
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
-
Dollars : 2595
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Alice s’impatiente. Elle est de ceux qui veulent tout tout de suite. Comme si le monde tournait à leur rythme. Mais ce n’est pas le cas. Dans cette pièce pleine d’âme, où baigne le soleil de midi dont les rayons lumineux se reflètent à la perfection sur la blondeur envoûtante d’Eden, le temps s’arrête. A l’évidence, il a fallu bien du courage à la plus jeune des deux pour venir jusqu’à l’autre. Il semblerait qu’il lui en faille encore plus pour trouver les mots qui sauront justifier toute cette attente.
Les secondes sont des minutes. Des minutes qu’Alice perd en ne dansant pas comme elle aurait dû le faire. Sa seule compensation réside dans le contact visuel qu’elle entretient avec Eden. Pour cela, et pour tout ce qu’il lui rappelle, elle peut encore attendre.
Lorsque la langue se délie enfin, Alice ne sait plus ce qu’elle espérait, ou n’espérait pas. Charles. Charles Von Bodman ? Sans doute. Le bref moment en boite de nuit lui revient à l’esprit, puis la baigne dans l’incompréhension. Son ami et complice de fraternité est au centre de la conversation. Il s’immisce sans prévenir entre Alice et Eden, laissant la première interloquée. Pourquoi diable faudrait-il discuter de Charly ? En quoi sa relation avec Alice intéresse-t-elle Eden ? Est-il plus important qu’elle-même aux yeux de la blonde ? Ce n’est pas aujourd’hui qu’il lui volera la vedette, ça non. Alors quand Eden termine d’exprimer son triste sentiment de trahison - il en faudra bien plus pour toucher Alice - la brunette adopte une posture un brin nonchalante. « Pourquoi cet intérêt soudain pour Von Bodman ? » Immobile, les bras croisés, elle regarde le dos d’Eden, puis ses yeux à travers le miroir qu'elle ne craint pas. « Je ne sais plus ce que je lui ai dit » feint-elle d’abord, « et je ne vois pas en quoi ça te regarde... » Elle ne prononce pas ces mots avec méchanceté, plus avec cette naïveté forcée qui lui vient de l’ignorance concernant la relation entre Eden et Charles. Après tout, il lui semble complètement improbable que ces deux-là soient liés d’une quelconque positive façon.
Alice finit par se détendre, se décidant à se rapprocher d’Eden qui mériterait bien elle aussi de lui donner quelques explications. « Inutile de te rappeler que j’étais présidente des Alpha et lui président des Delta. Ça crée des liens. » Répond-elle sans plus de détails, en croisant de nouveau son regard et cette fois sans l’intermédiaire du miroir. Une mine sérieuse trône sur le visage de la danseuse, tandis qu’elle se tourne vers Eden, l’avant-bras en appui sur la barre en bois qui longe le miroir à mi-hauteur. Est-ce nécessaire pour elle d’en dire davantage ? Quand toute sa curiosité se penche désormais sur celle qui semble rayonner face à elle... « Et donc, pourquoi on parle de lui, là ? Tu as des vues sur lui ? » Enfin un rire s'échappe. Faut-il préciser qu’il est agrémenté d’une grosse dose de sarcasme ?
- Eden H. SnowReserve Unit
-
Dollars : 2736
Messages : 261
Date d'inscription : 17/02/2018
Avatar : Erin Heatherton
Crédits : money honey.
Autres comptes : Kai Norton & James L. Blackwell
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Américaine, origines Françaises
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : douce, manipulable, ambitieuse, peureuse, rêveuse
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : Etudiante
Études (passées ou en cours) : Zoologie
Hobby : shopping
Orientation sexuelle : Homosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
A quoi est-ce que je m’attendais en posant une telle question ? Qu’elle allait me répondre sans chercher à comprendre, réellement ? De moi-même, je me trouve stupide d’avoir pu espérer une telle chose venant de la Collins. Je dois encore croire au Père Noël on dirait. Elle ne voit pas en quoi ça me regarde, et peut-être qu’elle a raison, mais j’ai besoin de le savoir. Je commence à comprendre la raison de leur amitié, si amitié il y a. Aucun des deux n’a de pitié n’est-ce pas. L’échange de sms avec Charles me l’avait prouvé et l’attitude d’Alice me le confirme. Ces deux-là jouent dans la même cour. Une cour qui est totalement inaccessible au bas peuple de mon espèce il faut croire… Excusez-moi les Alpha, excusez-moi les Delta, je ne suis qu’une Gamma. Mes yeux balaient l’extérieur, pour ne pas la voir elle, parce que pour la première fois j’arrive à ressentir une tension différente. Je crois, étrangement, que ce silence m’agace. Je crois, que je lui en veux. A elle. A lui. A cette espèce d’échange de paroles qui pourraient m’incriminer … Moi. Une sorte d’égoïsme. De peur d’avoir une image « néfaste ». La petite gamma d’Eden qui pourrait avoir quelque chose en lien avec la grande alpha d’Alice. Pourquoi ai-je si peur de ce qu’on pourrait dire de moi ? La vérité n’est pas toujours facile à encaisser. D’autant plus quand elle s’appelle Collins et qu’elle ne vous laisse jamais indifférente. Putain de charme, putain d’obsession, putain de tension sexuelle.
Aujourd’hui je n’ai plus de patience. Aujourd’hui j’ai besoin de savoir. Un quart de tour pour lui faire face. Elle et sa prestance. Rester focalisé, ne pas se faire subjuguer, c’est tout ce que je dois faire, tout ce dont je dois être capable aujourd’hui. Cela parait si simple. « On va dire ça. » Que je fini par répondre avant de décidemment me faire avoir pour rentrer dans son jeu. « C’est un peu mon fantasme inavoué. » Je tente de sourire. Que dalle, ça ne marche pas ça. Je recule d’un pas, prend de la distance, pour retrouver de la contenance, envahir un espace qui s’éloignerait du sien. Mon espace, ton espace. C’est bien cela qu’on dit en danse, autant l’appliquer. Marchant doucement devant le miroir, un pas, puis un autre, avant de faire demi-tour et de réitérer le tracé. Ce va et vient dure une minute, à peine, de quoi me redonner la dose de courage nécessaire. Toujours à distance, aucun besoin de crier dans cet espace vide. « Est-ce que tu peux juste essayer de me dire ce que tu lui as dit ce soir-là dans la boite ou pas ? » Un blanc. « Est-ce que tu en es capable ? » La reformulation pourrait être différente, je tente le tout pour le tout. Et puis, je sais. Il faut toujours offrir un truc croustillant pour en avoir un tout autant. Les yeux levés au ciel, je me décide à craquer une partie pour en soutirer une autre. Coup de poker. « Disons, que j’aimerai qu’il garde la bonne image qu’il a de moi et ça me rassurerait de savoir ce que tu lui as dit … » Une pause avant de finalement lâcher « … S’il te plait Alice. » Et je me sens à nouveau sans défense. Bouclier à terre.
@Alice Norton
Aujourd’hui je n’ai plus de patience. Aujourd’hui j’ai besoin de savoir. Un quart de tour pour lui faire face. Elle et sa prestance. Rester focalisé, ne pas se faire subjuguer, c’est tout ce que je dois faire, tout ce dont je dois être capable aujourd’hui. Cela parait si simple. « On va dire ça. » Que je fini par répondre avant de décidemment me faire avoir pour rentrer dans son jeu. « C’est un peu mon fantasme inavoué. » Je tente de sourire. Que dalle, ça ne marche pas ça. Je recule d’un pas, prend de la distance, pour retrouver de la contenance, envahir un espace qui s’éloignerait du sien. Mon espace, ton espace. C’est bien cela qu’on dit en danse, autant l’appliquer. Marchant doucement devant le miroir, un pas, puis un autre, avant de faire demi-tour et de réitérer le tracé. Ce va et vient dure une minute, à peine, de quoi me redonner la dose de courage nécessaire. Toujours à distance, aucun besoin de crier dans cet espace vide. « Est-ce que tu peux juste essayer de me dire ce que tu lui as dit ce soir-là dans la boite ou pas ? » Un blanc. « Est-ce que tu en es capable ? » La reformulation pourrait être différente, je tente le tout pour le tout. Et puis, je sais. Il faut toujours offrir un truc croustillant pour en avoir un tout autant. Les yeux levés au ciel, je me décide à craquer une partie pour en soutirer une autre. Coup de poker. « Disons, que j’aimerai qu’il garde la bonne image qu’il a de moi et ça me rassurerait de savoir ce que tu lui as dit … » Une pause avant de finalement lâcher « … S’il te plait Alice. » Et je me sens à nouveau sans défense. Bouclier à terre.
@Alice Norton
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
-
Dollars : 2595
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Charles Von Bodman, le fantasme inavoué d’Eden Snow. Au beau milieu de cette comédie burlesque, Alice observe la blondinette un instant, silencieusement. Mais il n’en faudra pas plus pour la dérider ; elle se met à rire franchement, secouant la tête comme pour insister sur la bêtise d’Eden. C’est qu’elle est capable de faire des blagues, maintenant. Enfin, Alice n’en doutait pas tant... c’est juste qu’entre elles, les bonnes boutades n’ont jamais été au rendez-vous. C’en est une là, pourtant, et ça ne manque pas d’amuser Alice. « Il ne mérite pas de faire partie de tes fantasmes. » Renchérit-t-elle à la plaisanterie d’Eden. Alice ne joue pas, ou alors seulement la carte de l’honnêteté. C’est potentiellement dangereux, mais si elle en avait peur, ça se saurait.
Eden s’éloigne, et Alice sait très bien pourquoi. Elle ne cherche même pas à rompre la distance, fantasmant à son tour d’une conversation normale avec l’étudiante en zoologie. Mais il faut que le sujet soit déplaisant, sinon ça ne serait pas drôle. Pourquoi tient-elle autant à éclaircir ce mirage ? Pourquoi diable cherche-t-elle à savoir ce qu’Alice a dit à Charly ce soir-là, en boite de nuit ? Cela ne devrait rien changer à sa vie, n’est-ce pas ?
Il fallait qu’on en revienne à cette bonne image véhiculée par les précieuses Gamma Psi. Une image de la fille parfaite, studieuse, bonne à marier. Ennuyeuse à souhait, selon Alice. Peut-être que le seul mérite de cette sororité barbante, c’est la beauté de ses filles. Hormis ça... hormis ça elle ne voit rien de louable, assurément. « S’il te plaît Alice... » Répète la danseuse, sidérée par la situation. Ses sourcils rehaussés expriment sa surprise, mais ce sont ses mots qui s’occuperont du reste, comme toujours. « Je lui ai dit la vérité. » Ni plus ni moins. Elle balance ça comme ça, entre elles et ce nouveau malaise. Si elle sait très bien mentir, Alice peut aussi être la fille la plus franche de l’univers quand ça lui chante. A se ficher même de l’avis du monde entier, qu’en déplaise. Ses yeux fixent Eden durant les secondes qui suivent, puis elle détend ses membres, allant même jusqu’à s’asseoir sur le tabouret du piano qui traîne derrière elle. « Et tu connais la vérité aussi bien que moi, n’est-ce pas ? » Ajoute-t-elle en haussant les épaules nonchalamment. Une fille qui en rejoint une autre dans sa chambre. Des regards qui en disent long sur les pensées de l’une, et de l’autre. Des contacts légers, subtils, puis une couverture qui se déplie, des draps qui se froissent. Tout un tas de choses que Charles a pu imaginer, à moins qu’il ne s’en fiche, comme l’homme délibérément indifférent qu’il est. « Je suis sûre qu’il a déjà oublié... De quoi as-tu si peur au juste ? »
Eden s’éloigne, et Alice sait très bien pourquoi. Elle ne cherche même pas à rompre la distance, fantasmant à son tour d’une conversation normale avec l’étudiante en zoologie. Mais il faut que le sujet soit déplaisant, sinon ça ne serait pas drôle. Pourquoi tient-elle autant à éclaircir ce mirage ? Pourquoi diable cherche-t-elle à savoir ce qu’Alice a dit à Charly ce soir-là, en boite de nuit ? Cela ne devrait rien changer à sa vie, n’est-ce pas ?
Il fallait qu’on en revienne à cette bonne image véhiculée par les précieuses Gamma Psi. Une image de la fille parfaite, studieuse, bonne à marier. Ennuyeuse à souhait, selon Alice. Peut-être que le seul mérite de cette sororité barbante, c’est la beauté de ses filles. Hormis ça... hormis ça elle ne voit rien de louable, assurément. « S’il te plaît Alice... » Répète la danseuse, sidérée par la situation. Ses sourcils rehaussés expriment sa surprise, mais ce sont ses mots qui s’occuperont du reste, comme toujours. « Je lui ai dit la vérité. » Ni plus ni moins. Elle balance ça comme ça, entre elles et ce nouveau malaise. Si elle sait très bien mentir, Alice peut aussi être la fille la plus franche de l’univers quand ça lui chante. A se ficher même de l’avis du monde entier, qu’en déplaise. Ses yeux fixent Eden durant les secondes qui suivent, puis elle détend ses membres, allant même jusqu’à s’asseoir sur le tabouret du piano qui traîne derrière elle. « Et tu connais la vérité aussi bien que moi, n’est-ce pas ? » Ajoute-t-elle en haussant les épaules nonchalamment. Une fille qui en rejoint une autre dans sa chambre. Des regards qui en disent long sur les pensées de l’une, et de l’autre. Des contacts légers, subtils, puis une couverture qui se déplie, des draps qui se froissent. Tout un tas de choses que Charles a pu imaginer, à moins qu’il ne s’en fiche, comme l’homme délibérément indifférent qu’il est. « Je suis sûre qu’il a déjà oublié... De quoi as-tu si peur au juste ? »
- Eden H. SnowReserve Unit
-
Dollars : 2736
Messages : 261
Date d'inscription : 17/02/2018
Avatar : Erin Heatherton
Crédits : money honey.
Autres comptes : Kai Norton & James L. Blackwell
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Américaine, origines Françaises
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : douce, manipulable, ambitieuse, peureuse, rêveuse
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : Etudiante
Études (passées ou en cours) : Zoologie
Hobby : shopping
Orientation sexuelle : Homosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
La lèvre inférieure mordillée et le regard qui se voile. La formulation avait eu l’impact souhaité … la supplication de mes mots, peut-être trop marquée, qui vient d’être relevée par la danseuse. Oui, s’il te plait Alice. Parce que je ne te demande jamais rien, aujourd’hui j’ai besoin de ce service. Mes yeux ne se décrochent plus une seule seconde de son visage, avide de connaître la réponse à ma question. Comme si mes iris pouvaient entendre ses mots, je ne lâche pas mon attention d’elle. La vérité ? Mon cœur loupe un battement, ne comprenant que trop bien ce qu’elle veut dire. La vérité. Elle a l’air de s’en foutre à un point qui me déstabilise. Perdant la contenance et la confiance que j’avais emmagasinée avant de venir. Mais de quelle vérité parle-t-on ? Celle qui s’est perdue un soir dans une chambre d’étudiante ? Celle qui t’a poussé vers moi à cette soirée ? Ou celle qui se perd dans chacun de mes regards sur ta silhouette ? Parce qu’aucune de ces vérités ne semblent assez bien pour elle et son air détaché qu’elle affiche sur le tabouret. Il pourrait avoir oublié, elle a raison et le connaissant depuis si longtemps il est même certain qu’il s’en fou et qu’il n’en reparlera jamais, et pourtant, j’ai besoin d’être sûre, j’ai besoin de savoir. Pourquoi est-ce que je ressens cela ? Honte ? Peut-être bien … Peur … Sa question me fait frissonner. Et je me demande si elle n’a pas vu juste.
« Je … je n’ai pas peur. » Que je te tente de me convaincre. Mon regard, cette fois, ne se détache pas, il fuit. Mais tu ne sais pas toi, Alice, ce que c’est d’avoir la boule au ventre à chaque fois que tu passes le portail du manoir familial. Tu ne sais pas toi ce que c’est de cacher qui tu es aux yeux de ces personnes qui t’aiment. Tu ne sais pas non plus ce que c’est de craindre la violence d’un homme qui pourrait boire un verre de trop si une telle annonce arriverait jusqu’à la connaissance de ton paternel. Tu ne sais pas non plus ce que c’est que de voir ta mère se faire balayer d’une simple gifle lorsqu’elle essaye simplement de te défendre. Tu ne sais pas non plus ce que c’est de ressentir cette envie de crier quand la ceinture te menace, prête à te frapper. « Je n’ai pas peur. » Que je répète comme si cela allait changer les choses. Comme si la vérité, comme elle le dit si bien, n’aurait aucune conséquence. On pourrait en rire tellement cela parait absurde. Tu ne sais rien Alice, alors je ne pourrai jamais t’en vouloir n’est-ce pas. Un pas, puis un autre, qui me guide jusqu’à elle. « J’espère qu’il a oublié oui … » Finis-je par ajouter en observant les traits de son visage. « Je ne t’en veux pas pour ce que tu lui as dit ou non » Parce qu’il faut aussi savoir expliquer ses actes et ses paroles, j’ajoute comme pour me justifier. « C'est juste qu'il a refusé de m’en dire davantage et si tu le connais aussi bien que ça, ce n’est jamais bon signe avec Charles. » Je me radoucis. Me rendant bien compte de l’incompétence et de l’insouciance de la belle brune.
Un nouveau pas pour me trouver face à elle. Une envie de me rapprocher encore, je lutte pour rester à ma place. « Je m’excuse d’avoir interrompu votre répétition Mademoiselle Collins » Un sourire, franc, tout ce qu’il y a plus de sincère comme pour lui permettre de s’extirper. Alors qu’au fond, tout ce que je veux, c’est la garder auprès de moi quelques instants supplémentaires. Mais cette vérité, comme elle l'appelle, n'aura de cesse que me tourmenter jusqu'à ce que je craque à nouveau. Car je le sais, je ne pourrais que craquer.
@Alice Norton
« Je … je n’ai pas peur. » Que je te tente de me convaincre. Mon regard, cette fois, ne se détache pas, il fuit. Mais tu ne sais pas toi, Alice, ce que c’est d’avoir la boule au ventre à chaque fois que tu passes le portail du manoir familial. Tu ne sais pas toi ce que c’est de cacher qui tu es aux yeux de ces personnes qui t’aiment. Tu ne sais pas non plus ce que c’est de craindre la violence d’un homme qui pourrait boire un verre de trop si une telle annonce arriverait jusqu’à la connaissance de ton paternel. Tu ne sais pas non plus ce que c’est que de voir ta mère se faire balayer d’une simple gifle lorsqu’elle essaye simplement de te défendre. Tu ne sais pas non plus ce que c’est de ressentir cette envie de crier quand la ceinture te menace, prête à te frapper. « Je n’ai pas peur. » Que je répète comme si cela allait changer les choses. Comme si la vérité, comme elle le dit si bien, n’aurait aucune conséquence. On pourrait en rire tellement cela parait absurde. Tu ne sais rien Alice, alors je ne pourrai jamais t’en vouloir n’est-ce pas. Un pas, puis un autre, qui me guide jusqu’à elle. « J’espère qu’il a oublié oui … » Finis-je par ajouter en observant les traits de son visage. « Je ne t’en veux pas pour ce que tu lui as dit ou non » Parce qu’il faut aussi savoir expliquer ses actes et ses paroles, j’ajoute comme pour me justifier. « C'est juste qu'il a refusé de m’en dire davantage et si tu le connais aussi bien que ça, ce n’est jamais bon signe avec Charles. » Je me radoucis. Me rendant bien compte de l’incompétence et de l’insouciance de la belle brune.
Un nouveau pas pour me trouver face à elle. Une envie de me rapprocher encore, je lutte pour rester à ma place. « Je m’excuse d’avoir interrompu votre répétition Mademoiselle Collins » Un sourire, franc, tout ce qu’il y a plus de sincère comme pour lui permettre de s’extirper. Alors qu’au fond, tout ce que je veux, c’est la garder auprès de moi quelques instants supplémentaires. Mais cette vérité, comme elle l'appelle, n'aura de cesse que me tourmenter jusqu'à ce que je craque à nouveau. Car je le sais, je ne pourrais que craquer.
@Alice Norton
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
-
Dollars : 2595
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Elle n’avait pas peur, répétait-elle avec la peur sur le visage. Et Alice la regardait avec suspicion, incompréhension. Elle avait le choix de la croire ou non, car Eden ne semblait pas avoir une grande confiance en elle et en ses propos. Sa façon de répéter ces quelques mots prouvaient à Alice qu’elle n’y croyait qu’à moitié et de toute façon, la danseuse n’avait pas spécialement envie d’y croire. Bien sûr qu’elle avait peur. Sinon, elle n’aurait pas usé de tant de bravoure pour venir la voir là, dans la faculté de danse, et pour lui décrocher une vérité si pointilleuse. Alice n’était pas dupe, néanmoins elle ne rajouta rien. Laissant celle qui fut son amante particulière le temps d’une nuit qu’elle n’arrivait pas à oublier.
Eden tentait de se justifier, mais Alice avait déjà effacé l’ardoise. Ce n’était pas important pour elle, alors à quoi bon se soucier davantage de cette histoire entre Eden et Charles ? Certes leur relation l’intriguait, mais cela n’avait pas l’air d’être ambigu à en juger par les paroles de la jolie blonde. En tout cas pas au point que cela mérite autant d’attention. Non, désormais Alice se focalisait sur la seule présence d’Eden face à elle. Toujours si étrange en sa compagnie, toujours si mystérieuse dans ses agissements. Elle lui était inaccessible par ses mots, par ses gestes, et pourtant ses yeux semblaient vouloir dire l’inverse. Cela rendait leur relation plus complexe chaque fois qu’elles se voyaient. Des non-dits aux désirs enfouis, Alice s’imaginait tout ce qu’elle manquait et cela avait le don de la troubler.
Sa répétition pourrait attendre, jusqu’à ce qu’elle vienne de nouveau enflammer la salle. C’est l’aimant Snow qui occupait son esprit à cet instant et il lui semblait difficile de lui dire au revoir sur cette note, sans rien de plus. Parce qu’elle avait conscience qu’il serait dur de la recroiser. Parce qu’elle ne voulait pas abandonner sans être sure... que ce serait effectivement une impasse. « Peut-être que je n’ai plus envie de retourner danser. » Elle murmurait à son adresse, sans quitter son regard. Au fond d’elle, elle savait que ce n’était pas une probabilité mais une certitude. Son corps au désir grimpant se rapprocha de celui d’Eden et le fit reculer jusqu’au mur le plus proche. C’est avec une crainte indéniable qu’elle reprit la parole. « Tu as peur. Et tu ne sais pas ce que tu veux. Avoue-le. » Elle ne lui laissait qu'un bref moment de réflexion. Sans plus de cérémonie ses yeux quittaient les siens, ses paupières s’abaissaient tandis qu’elle rapprochait son visage pour l’embrasser.
Eden tentait de se justifier, mais Alice avait déjà effacé l’ardoise. Ce n’était pas important pour elle, alors à quoi bon se soucier davantage de cette histoire entre Eden et Charles ? Certes leur relation l’intriguait, mais cela n’avait pas l’air d’être ambigu à en juger par les paroles de la jolie blonde. En tout cas pas au point que cela mérite autant d’attention. Non, désormais Alice se focalisait sur la seule présence d’Eden face à elle. Toujours si étrange en sa compagnie, toujours si mystérieuse dans ses agissements. Elle lui était inaccessible par ses mots, par ses gestes, et pourtant ses yeux semblaient vouloir dire l’inverse. Cela rendait leur relation plus complexe chaque fois qu’elles se voyaient. Des non-dits aux désirs enfouis, Alice s’imaginait tout ce qu’elle manquait et cela avait le don de la troubler.
Sa répétition pourrait attendre, jusqu’à ce qu’elle vienne de nouveau enflammer la salle. C’est l’aimant Snow qui occupait son esprit à cet instant et il lui semblait difficile de lui dire au revoir sur cette note, sans rien de plus. Parce qu’elle avait conscience qu’il serait dur de la recroiser. Parce qu’elle ne voulait pas abandonner sans être sure... que ce serait effectivement une impasse. « Peut-être que je n’ai plus envie de retourner danser. » Elle murmurait à son adresse, sans quitter son regard. Au fond d’elle, elle savait que ce n’était pas une probabilité mais une certitude. Son corps au désir grimpant se rapprocha de celui d’Eden et le fit reculer jusqu’au mur le plus proche. C’est avec une crainte indéniable qu’elle reprit la parole. « Tu as peur. Et tu ne sais pas ce que tu veux. Avoue-le. » Elle ne lui laissait qu'un bref moment de réflexion. Sans plus de cérémonie ses yeux quittaient les siens, ses paupières s’abaissaient tandis qu’elle rapprochait son visage pour l’embrasser.
- Eden H. SnowReserve Unit
-
Dollars : 2736
Messages : 261
Date d'inscription : 17/02/2018
Avatar : Erin Heatherton
Crédits : money honey.
Autres comptes : Kai Norton & James L. Blackwell
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Américaine, origines Françaises
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : douce, manipulable, ambitieuse, peureuse, rêveuse
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : Etudiante
Études (passées ou en cours) : Zoologie
Hobby : shopping
Orientation sexuelle : Homosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Etonnement. Les lèvres qui se détachent, une bouffée d’air qui emplie les poumons et une poitrine qui se soulève dans un mouvement non contrôlé. De quoi avait-elle envie si elle ne souhaitait pas danser ? Ce pourquoi elle est née, à ne pas en douter lorsqu’on l’observe se mouvoir sur le parquet de la salle de danse. Innocence. Un simple mot. D’une complexité orthographique. Qui m’envahie, quoi qu’il arrive. Son approche envers moi je ne la vois qu’à demi-mesure, qu’à demi-mot. Parce qu’elle me fait reculer, et que je suis ce mouvement sans aucune résistance. Sans même m’apercevoir du pouvoir qu’elle a sur moi, cet effet qu’elle me fait, car mes yeux ne quittent pas les siens, à aucun moment. Pas même lorsque mon dors heurte le mur et que j’assume le coup sans broncher. Un drôle de sentiment apparaissant et se mêlant, s’entremêlant dans les boyaux de mon âme. Par quel pouvoir ? Par quel moyen ? De quelle façon pouvait-elle réaliser une telle chose ? Une telle emprise sur moi ? De nombreuses questions. Un semblant de peur. D’envie. De questionnement. Et des mots qui me piègent. « Je … »
Et la phrase n’arriva jamais à son terme. Mes lèvres stoppées dans cette tentative de défense, de réponse, de contradiction alors que je savoure cet instant qu’elle m’offre. Fermant les yeux sans me battre davantage. Baissant la moindre parcelle de résistance. Elle a toujours su percer à jour le film qui tente de nous séparer. Aujourd’hui encore. Le bilan est simple. Pas de réponse à ma question. Une peur envahissante. Et une femme qui ne repart pas danser … On additionne le tout. Le résultat invoque ce baiser qui ne nous sépare plus. Quelques secondes à savourer. A me souvenir du gout de ses lèvres avant de la repousser. Tant bien que mal. Une main sur le haut de sa poitrine, les yeux toujours fermés pour ne pas l’affronter. « Alice… » C’est la seule chose qui arriva dans un premier temps. Avant de pouvoir reprendre une légère contenance. Avant d’avoir le courage d’ouvrir à nouveau les yeux. D’apercevoir son regard. Et de m’y jeter. « Je ne peux pas » Doucement. Tendrement. Sans jamais l’insulter. Sans jamais lui en vouloir. « Pas avec une femme mariée. » Comme une excuse. Une traduction qui pourrait se vouloir autrement, telle un « je suis désolée » de ne pouvoir gouter à autre chose qu’à toi. Une façon de la repousser sans avouer que je pense à une autre femme ? Sans avouer qu’en parallèle je serai prête à m’abandonner à elle ? A la ramener dans cette chambre et de cette fois, ne plus jamais la repousser. Les jours, les semaines, les mois sont passés et il est impossible de nier qu’elle est et restera une kryptonite contre laquelle je n’arrive pas à lutter. Sa proximité me fait flancher. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je lutte contre moi-même. Mes lèvres viennent se poser sur sa joue, y reste posée un instant, comme pour éviter de l’affronter. Eloigne toi. Eloigne toi car je ne peux pas le faire. Et je ne le veux pas.
@Alice Collins
Et la phrase n’arriva jamais à son terme. Mes lèvres stoppées dans cette tentative de défense, de réponse, de contradiction alors que je savoure cet instant qu’elle m’offre. Fermant les yeux sans me battre davantage. Baissant la moindre parcelle de résistance. Elle a toujours su percer à jour le film qui tente de nous séparer. Aujourd’hui encore. Le bilan est simple. Pas de réponse à ma question. Une peur envahissante. Et une femme qui ne repart pas danser … On additionne le tout. Le résultat invoque ce baiser qui ne nous sépare plus. Quelques secondes à savourer. A me souvenir du gout de ses lèvres avant de la repousser. Tant bien que mal. Une main sur le haut de sa poitrine, les yeux toujours fermés pour ne pas l’affronter. « Alice… » C’est la seule chose qui arriva dans un premier temps. Avant de pouvoir reprendre une légère contenance. Avant d’avoir le courage d’ouvrir à nouveau les yeux. D’apercevoir son regard. Et de m’y jeter. « Je ne peux pas » Doucement. Tendrement. Sans jamais l’insulter. Sans jamais lui en vouloir. « Pas avec une femme mariée. » Comme une excuse. Une traduction qui pourrait se vouloir autrement, telle un « je suis désolée » de ne pouvoir gouter à autre chose qu’à toi. Une façon de la repousser sans avouer que je pense à une autre femme ? Sans avouer qu’en parallèle je serai prête à m’abandonner à elle ? A la ramener dans cette chambre et de cette fois, ne plus jamais la repousser. Les jours, les semaines, les mois sont passés et il est impossible de nier qu’elle est et restera une kryptonite contre laquelle je n’arrive pas à lutter. Sa proximité me fait flancher. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je lutte contre moi-même. Mes lèvres viennent se poser sur sa joue, y reste posée un instant, comme pour éviter de l’affronter. Eloigne toi. Eloigne toi car je ne peux pas le faire. Et je ne le veux pas.
@Alice Collins
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumPage 1 sur 2 • 1, 2
|
|