YESTERDAY'S NEWS |48
- D. Ansel de ToeniI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2462
Messages : 52
Date d'inscription : 01/08/2018
Avatar : garrett hedlund
Crédits : hoodwink (avatar)
Autres comptes : zeke & dora
Âge du personnage : vingt neuf ans.
Nationalité(s) : américain
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : fantôme, polyvalent, perfectionniste,
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : mercenaire. ( se fait passer pour un prof de sport à mi temps)
Études (passées ou en cours) : apprentissage de la rue.
Hobby : combat, mécanique, penchant pour le cabaret
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
tu luis de paillettes AVENGEDINCHAINS
@lysander e. foster
le néon du playhouse illumine la rue peu éclairée. les lampadaires se font rares, le ciel se fait noir. le néon éblouit les rétines qui ne peuvent plus voir les étoiles. aveugle aux détails alentours, l'attention se reportent sur la file d'une vingtaine d'âmes, sur le videur avec sa chemise stricte et sa carrure de footballeur américain, sur l'excitation qui se lit sur les visages. beaucoup savent ce que cachent les deux potes fermés. qui ne s'ouvrent que le temps d'un instant, dévoilant ses trésors en film d'une à deux secondes. l'enseigne connue par ses habitués, clientèle entièrement masculine, est parfois découverte par des inconnus. ceux qui se sont perdus, ceux qui cherchaient une oasis et l'ont finalement trouvé, ceux qui comme des papillons de nuit ont simplement suivi l'arc de couleur qui réchauffait les pavés. le son à peine perceptible, étouffé par les murs suffit à faire fleurir quelques sourires et pas de dance solitaire.
ansel n'a aucune idée de l'heure. il se fit à la petite foule devant la porte. quelques mètres plus loin, il attend patiemment que les corps rentrent, pour se frayer avec facilité un chemin jusqu'à la porte. la nuit s'offrait à lui, il ne trouvait pas l'utilité d'attendre dans le brouhaha des conversations. la flamme de son briquet premier prix vint lécher le bout de sa cigarette. briquet qui contraste légèrement avec ses vêtements. peut-être n'avait-il eu pas besoin de sortir la chemise blanche. mais pour être honnête, il avait attrapé la première chemise propre et claire de son armoire. et finalement la blanc était arrangeant, il savait que l'éclairage intérieur passait souvent par la case ultraviolet. la fumée envahit ses poumons et alla pour glisser son briquet dans la poche, lorsque ses iris distinguèrent une silhouette se détacher de l'ombre d'un bâtiment. ansel pensa bien trop vite que ce n'était qu'un papillon de plus. ses yeux s'attardèrent sur l'inconnu, qui tenaient sa cigarette à la manière pathétique de celui qui cherche un briquet depuis plusieurs minutes. il crut entendre un coup de foudre frapper derrière l'immeuble, mais ce n'était que la porte qui claqua au passage d'un homme. alors par automatisme il tendit le briquet vers l'inconnu qui n'en était pas un. lysander foster. propriétaire d'un label de musique et anciennement membre d'un groupe. pas le genre de rencontres qu'on pense faire dans ce genre de quartier. sa main passa en vitesse dans ses cheveux doux. le néon amplifia l'aspect soyeux de ses mèches. « c'est une trop belle nuit pour tirer cette tête. » à peine le temps de finir sa phrase qu'un groupe de demoiselles callipyges débarquent en faisant le bruit d'un public de one woman show, elles les frôlèrent d'un peu trop près pour s'approcher de la porte. ansel se décala légèrement pour les garder dans son champ de vision. histoire de pouvoir les observer se prendre le râteau de leur vie par le videur. men only.
ansel n'a aucune idée de l'heure. il se fit à la petite foule devant la porte. quelques mètres plus loin, il attend patiemment que les corps rentrent, pour se frayer avec facilité un chemin jusqu'à la porte. la nuit s'offrait à lui, il ne trouvait pas l'utilité d'attendre dans le brouhaha des conversations. la flamme de son briquet premier prix vint lécher le bout de sa cigarette. briquet qui contraste légèrement avec ses vêtements. peut-être n'avait-il eu pas besoin de sortir la chemise blanche. mais pour être honnête, il avait attrapé la première chemise propre et claire de son armoire. et finalement la blanc était arrangeant, il savait que l'éclairage intérieur passait souvent par la case ultraviolet. la fumée envahit ses poumons et alla pour glisser son briquet dans la poche, lorsque ses iris distinguèrent une silhouette se détacher de l'ombre d'un bâtiment. ansel pensa bien trop vite que ce n'était qu'un papillon de plus. ses yeux s'attardèrent sur l'inconnu, qui tenaient sa cigarette à la manière pathétique de celui qui cherche un briquet depuis plusieurs minutes. il crut entendre un coup de foudre frapper derrière l'immeuble, mais ce n'était que la porte qui claqua au passage d'un homme. alors par automatisme il tendit le briquet vers l'inconnu qui n'en était pas un. lysander foster. propriétaire d'un label de musique et anciennement membre d'un groupe. pas le genre de rencontres qu'on pense faire dans ce genre de quartier. sa main passa en vitesse dans ses cheveux doux. le néon amplifia l'aspect soyeux de ses mèches. « c'est une trop belle nuit pour tirer cette tête. » à peine le temps de finir sa phrase qu'un groupe de demoiselles callipyges débarquent en faisant le bruit d'un public de one woman show, elles les frôlèrent d'un peu trop près pour s'approcher de la porte. ansel se décala légèrement pour les garder dans son champ de vision. histoire de pouvoir les observer se prendre le râteau de leur vie par le videur. men only.
@lysander e. foster
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Avatar : Aaron Taylor-Johnson
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Autres comptes : Clarence M. Burns
Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
CET AIR DÉJÀ VU ET L'ENVIE DE SURPLUS
En sortant du bar de nuit, Lysander manqua de trébucher, la face sur le trottoir. « Oh putain. » Il se rattrapa de justesse à une jeune demoiselle qui était sortie pour fumer. « Excuse-moi. » Il esquissa son plus beau sourire auquel la jeune femme répondit avec plaisir. « C’est pas grave. » Il s’apprêtait à partir, quand ce fut à son tour de poser une main sur son épaule. « Hé mais t’es Lysander du groupe On the Edge ? » L’homme avait déjà sorti une cigarette de son paquet et mourait d’envie de l’allumer. La clope au bec, il haussa les épaules : « Ouais, c’est moi. » Il aimait qu’on le reconnaisse ainsi dans la rue, même si ce n’était pas toujours le bon moment. Là, en l’occurrence, il était complètement torché d’une soirée passée à s’enfiler pintes sur pintes avec deux collègues musicien et il n’avait qu’une envie, c’était d’aller prendre l’air et de se poser tranquillement chez lui. Il savait que dans tous les cas, il ne trouverait pas le sommeil. Mais il voulait juste partir d’ici. Alors la jeune femme qui était s’autoproclamait fan de l’ancien groupe alors qu’elle avait qu’une envie, c’était de serrer un mec plus ou moins connu, elle ne l’intéressait pas plus que ça. Il la dévisagea de haut en bas. Elle était mignonne, mais l’Anglais avait toujours été un mec difficile. Et là, elle n’excédait pas ses plus bas standards. Elle n’avait aucun charisme, avec sa queue de cheval lissée, son jean slim et son perfecto industriel. Elle était une Californienne parmi tant d’autres et sur l’instant, Lys ne put retenir sa spontanéité débordante de dire le fond de sa pensée : « Je regrette vraiment l’Angleterre… » L’inconnue resta interdite, ne sachant pas quoi penser de cette remarque. « Tu parles de quoi là ? » « Laisse tomber. Passe une bonne soirée, ma belle. » Ce soir, il ferait preuve de diplomatie. Il la planta là, un sourire béat aux lèvres. Il avait bien mieux à faire que de lui expliquer comment s’acheter une personnalité.
Lys déambulait, sans savoir s’il avait pris la direction, mais il marchait tout droit. Il cherchait surtout son briquet dans toutes ses poches, sans arriver à mettre la main dessus. Les lèvres pincées, il jura tout fort, persuadé de l’avoir oublié dans le bar. À moins que ce soit l’un de ses copains qui l’aient embarqué. Dans tous les cas, il était certain de ne jamais le revoir. C’est alors qu’il bifurqua sur une rue seulement éclairée par un énorme néon enseigne. Il plissa les yeux pour essayer de lire le nom de ce qui était très certainement une boîte de nuit, en vain. L’établissement semblait connaître un petit succès, parce que quelques personnes se pressaient devant l’entrée, en espérant pouvoir voir l’intérieur des lieux. Il s’approcha d’une silhouette un peu à l’écart et n’eut même pas besoin de demander un briquet qu’il lui en tendait déjà un. Inspirant enfin la première bouffée salvatrice, il ne daigna lever les yeux vers son sauveur d’un soir que lorsque celui-ci passa sa main dans ses cheveux. Lysander bloqua sûrement une ou deux secondes sur ce geste anodin, mais qui pour lui, en disait long. Ça lui manquait tellement ses boucles. Par réflexe, il passa à son tour ses doigts dans ses cheveux, parvenant à tâter le début d’une tignasse qui repoussait à peine après un mois. Vivement. L’inconnu lui fit remarqué qu’il tirait une sale tête et le musicien sortit enfin de sa rêverie. Il allait lui répondre, quand il fut interrompu par le brouhaha d’un groupe de filles. Elles passèrent juste à côté d’eux, dans l’espoir de faire leur entrée dans la boîte, et Lys ne put s’attendre à ce qu’elles se fassent refouler de la sorte. Réservé aux hommes. C’était une boîte gay. Malgré lui, Lys ricana bruyamment et attira l’attention des demoiselles. « S’il y a que des hommes comme ceux-là, ça ne me dérange pas. » tenta l’une d’elles en désignant Lys et l’inconnu d’un geste de l’index. Elle avait du culot, il lui accordait, mais Lys se retint de lui dire qu’il ne mangeait pas de ce pain-là.
Inconsciemment, il prit enfin la peine de regarder l’homme dans les yeux. Putain. Il sentit trembler légèrement les doigts qui tenaient son mégot. Il était vraiment trop bourré. « T’as pas trouvé ton bonheur là-dedans ou tu te tâtes encore ? » questionna-t-il, avec sa curiosité mal placée d’hétéro. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, au fond ? Doux mensonge.
Lys déambulait, sans savoir s’il avait pris la direction, mais il marchait tout droit. Il cherchait surtout son briquet dans toutes ses poches, sans arriver à mettre la main dessus. Les lèvres pincées, il jura tout fort, persuadé de l’avoir oublié dans le bar. À moins que ce soit l’un de ses copains qui l’aient embarqué. Dans tous les cas, il était certain de ne jamais le revoir. C’est alors qu’il bifurqua sur une rue seulement éclairée par un énorme néon enseigne. Il plissa les yeux pour essayer de lire le nom de ce qui était très certainement une boîte de nuit, en vain. L’établissement semblait connaître un petit succès, parce que quelques personnes se pressaient devant l’entrée, en espérant pouvoir voir l’intérieur des lieux. Il s’approcha d’une silhouette un peu à l’écart et n’eut même pas besoin de demander un briquet qu’il lui en tendait déjà un. Inspirant enfin la première bouffée salvatrice, il ne daigna lever les yeux vers son sauveur d’un soir que lorsque celui-ci passa sa main dans ses cheveux. Lysander bloqua sûrement une ou deux secondes sur ce geste anodin, mais qui pour lui, en disait long. Ça lui manquait tellement ses boucles. Par réflexe, il passa à son tour ses doigts dans ses cheveux, parvenant à tâter le début d’une tignasse qui repoussait à peine après un mois. Vivement. L’inconnu lui fit remarqué qu’il tirait une sale tête et le musicien sortit enfin de sa rêverie. Il allait lui répondre, quand il fut interrompu par le brouhaha d’un groupe de filles. Elles passèrent juste à côté d’eux, dans l’espoir de faire leur entrée dans la boîte, et Lys ne put s’attendre à ce qu’elles se fassent refouler de la sorte. Réservé aux hommes. C’était une boîte gay. Malgré lui, Lys ricana bruyamment et attira l’attention des demoiselles. « S’il y a que des hommes comme ceux-là, ça ne me dérange pas. » tenta l’une d’elles en désignant Lys et l’inconnu d’un geste de l’index. Elle avait du culot, il lui accordait, mais Lys se retint de lui dire qu’il ne mangeait pas de ce pain-là.
Inconsciemment, il prit enfin la peine de regarder l’homme dans les yeux. Putain. Il sentit trembler légèrement les doigts qui tenaient son mégot. Il était vraiment trop bourré. « T’as pas trouvé ton bonheur là-dedans ou tu te tâtes encore ? » questionna-t-il, avec sa curiosité mal placée d’hétéro. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, au fond ? Doux mensonge.
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@lysander e. foster
la flamme lèche la cigarette de l'inconnu. l'allumant alors qu'il laissait s'échapper la fumée cancérigène d'entre ses lèvres, récupérant au passage son briquet du bout des doigts. les vapes de fumée se rejoignent entre la distance de leur visage. elles se perdent une fois passé la zone de lumière éclairé par un lampadaire isolé de ce côté de la rue. des demoiselles chassèrent le silence à coup de talons, traversant la lumière comme si la rue leurs appartenaient. elles le croyaient du moins, mais dans ces rues seul les âmes qui savent se perdre semblaient trouver leur compte. le videur qui secoue la tête fermement, les demoiselles qui essayent de garder la face devant leur public. de quoi raviver un peu plus les lèvres du brun. mais l'intérêt d'ansel pour ces fausses muses se perd brutalement. il en avait une vrai qui l'inspirait bien plus que les quatre paires de jambes qui avaient défilé il y a quelques minutes et qui s'ouvriraient beaucoup trop facilement sous les assauts de flatteries et d'un gramme de charme. et son prénom valait celui de la noblesse des rois.
« je sais déjà ce que je vais trouver en ouvrant ses portes. » une potentielle comète dans la nuit, qui illuminera ses draps le temps d'un soir. avant de s'évanouir dans la nature. disparaître à ses yeux, le plongeant dans l'éclipse d'un soleil qui ne réapparaîtra pas avant le matin. « et à chaque fois que je le fais ça se termine de la même manière. » son ton de voix ne permettait pas de savoir si il s'en lassait ou non. lui même se posant la question. pourtant il était curieux de voir ce qu'il se passerait si il en venait à briser le schéma. la présence de l'homme sur ces pavés piquait sa curiosité. ansel ne doutait pas qu'il pouvait donner à cette nuit une autre tournure. laisser tomber le gps pour rouler au gré des lignes blanches. « mais dis moi, comment monsieur foster a fini par se perdre dans ces rues ? » il essaya de ne pas se perdre dans la contemplation de son interlocuteur. mais il admirait du coin de l’œil le jeu d'ombres qui se jouaient sur ses traits de visage. traits qu'il connaissait déjà, mais ansel avait l'habitude de les voir entourer de boucles. non d'une coupe plus courte que la sienne. dévoilant l'angle d'une mâchoire affûté. rendant accessible deux ovales bleus, remplit de l'élégance d'une mer agitée.
« je sais déjà ce que je vais trouver en ouvrant ses portes. » une potentielle comète dans la nuit, qui illuminera ses draps le temps d'un soir. avant de s'évanouir dans la nature. disparaître à ses yeux, le plongeant dans l'éclipse d'un soleil qui ne réapparaîtra pas avant le matin. « et à chaque fois que je le fais ça se termine de la même manière. » son ton de voix ne permettait pas de savoir si il s'en lassait ou non. lui même se posant la question. pourtant il était curieux de voir ce qu'il se passerait si il en venait à briser le schéma. la présence de l'homme sur ces pavés piquait sa curiosité. ansel ne doutait pas qu'il pouvait donner à cette nuit une autre tournure. laisser tomber le gps pour rouler au gré des lignes blanches. « mais dis moi, comment monsieur foster a fini par se perdre dans ces rues ? » il essaya de ne pas se perdre dans la contemplation de son interlocuteur. mais il admirait du coin de l’œil le jeu d'ombres qui se jouaient sur ses traits de visage. traits qu'il connaissait déjà, mais ansel avait l'habitude de les voir entourer de boucles. non d'une coupe plus courte que la sienne. dévoilant l'angle d'une mâchoire affûté. rendant accessible deux ovales bleus, remplit de l'élégance d'une mer agitée.
@lysander e. foster
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Qu’est-ce qu’il foutait encore là ? N’était-il pas censé rentrer chez lui et se poser tranquille ? Pourquoi rester devant un établissement qui ne l’intéressait pas ? Son esprit ivre se refusait certainement d’accepter les réponses que son propre regard était en train de lui fournir. Ses yeux bleus s’attardaient sur les pommettes redessinées par la lueur blafarde des lampadaires et le néon écarlate de l’enseigne de la boîte de nuit. Il suivait la fumée qui s’échappait de cette bouche pincée et rejoignait la sienne dans une danse éphémère, avant de s’égarer sur une main à la fois fine et virile. Ses doigts tenaient le mégot avec une nonchalance lasse, presque fascinante. C’était comme si tout autour de lui l’ennuyait et pourtant, il n’en restait pas moins l’élément le plus attractif du paysage. Parfois, il croyait l’avoir déjà aperçu quelque part, mais il ne se fiait pas à ses impressions de déjà-vu, seulement motivées par un instinct qui aurait voulu que ce soit le cas. Lysander restait planté là, à l’interroger sur sa présence ici. Quel pur hasard avait mis cette créature de la nuit sur son chemin ? L’inconnu lui expliqua qu’il savait déjà ce qu’il trouverait dans la boîte de nuit. Lui aussi ne connaissait que trop ce sentiment de recommencer toujours la même chose. De se jeter à corps perdu dans une passion trop courte qui s’essoufflait sitôt le soleil levé. Tantôt avec l’espoir que ça finisse par changer, tantôt avec désillusion et le réconfort de savoir que l’autre s’envolerait au petit matin. La même erreur, encore et encore, une erreur qu’il ne parvenait pas à regretter, parce qu’elle était si facile à commettre et finalement pas si dramatique. Il était des êtres qui n’étaient pas faits pour autre chose que le fugace et le fragile. Plus le temps passait, plus le musicien était convaincu qu’il était de ceux-là. Le bonheur se compterait en instants ; dès qu’il saurait l’accepter, peut-être pourrait-il en profiter davantage. La voix de l’homme en face de lui préservait le mystère, comme s’il refusait qu’il accède à ses pensées. Qu’attendait-il alors pour franchir la porte ? L’espace de quelques secondes, Lys essaya de deviner ce qui pouvait bien faire palpiter les reins de l’inconnu. Le mégot coincé entre ses lèvres entrouvertes, il se perdit dans les méandres de son imagination. Il avait eu à peine un regard pour le quatuor de nanas en chaleur qui leur était passé devant. Il sentait son attention peser discrètement sur lui. Sans qu’il ne commande rien, son bas-ventre s’agita d’un remous étrange, comme une naissance d’adrénaline sortie de nulle part.
Lysander retrouva le fil de la conversation, quand on l’interpela de son nom de famille. Ainsi donc, il l’avait reconnu. C’était toujours flatteur, même quand il était éméché et débraillé. L’éclat d’orgueil brillait dans les iris, tandis qu’il relevait le nez pour souffler une nouvelle taffe. « La soirée s’est terminée comme elle se termine toujours. » Il écarta légèrement les bras pour témoigner de l’état dans lequel il était. Il laissa sa tête dodeliner de gauche à droite, avant d’essayer de retrouver le calme. Ce qui était de plus en plus difficile, présentement. « Ce sont tous les mêmes là-dedans. Sans âme, sans intérêt. » Pourtant, il aurait pu finir à l’intérieur. S’il en avait le cran, s’il avait envie de côtoyer un peu plus les abysses de son instinct primaire. Mais le mec qui lui faisait la discussion rendait l’équation inédite. Il était cette intervention imprévue, un coup de chance ou un immense piège, tandis qu’une fois de plus, sa spontanéité idiote se manifesta avant qu’il n’ait eu le temps de réfléchir : « Moi, j’ai du bon son, des bonnes bouteilles ou du tord-boyaux pour te la coller jusqu’au bout. J’ai tous les vices des mecs paumés de fin de soirée. » Merde. « Mais je voudrais pas te priver de ton bouffon du soir. » surenchérit-il aussitôt, la condescendance au bout de la langue. Remerde. Tant pis pour la politesse.
Lysander retrouva le fil de la conversation, quand on l’interpela de son nom de famille. Ainsi donc, il l’avait reconnu. C’était toujours flatteur, même quand il était éméché et débraillé. L’éclat d’orgueil brillait dans les iris, tandis qu’il relevait le nez pour souffler une nouvelle taffe. « La soirée s’est terminée comme elle se termine toujours. » Il écarta légèrement les bras pour témoigner de l’état dans lequel il était. Il laissa sa tête dodeliner de gauche à droite, avant d’essayer de retrouver le calme. Ce qui était de plus en plus difficile, présentement. « Ce sont tous les mêmes là-dedans. Sans âme, sans intérêt. » Pourtant, il aurait pu finir à l’intérieur. S’il en avait le cran, s’il avait envie de côtoyer un peu plus les abysses de son instinct primaire. Mais le mec qui lui faisait la discussion rendait l’équation inédite. Il était cette intervention imprévue, un coup de chance ou un immense piège, tandis qu’une fois de plus, sa spontanéité idiote se manifesta avant qu’il n’ait eu le temps de réfléchir : « Moi, j’ai du bon son, des bonnes bouteilles ou du tord-boyaux pour te la coller jusqu’au bout. J’ai tous les vices des mecs paumés de fin de soirée. » Merde. « Mais je voudrais pas te priver de ton bouffon du soir. » surenchérit-il aussitôt, la condescendance au bout de la langue. Remerde. Tant pis pour la politesse.
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la soirée peut être. mais les heures avant le matin était nombreuses et renfermant bien des surprises pour ceux ayant l'audace de les parcourir. ansel se plaisait à penser qu'il faisait parti de cette faible partie de la population à pleinement en profiter. plutôt qu'à sombrer dans ce faux coma communément appeler sommeil. surement parce que morphée et le marchand de sable l'avaient abandonné à des nuits sans rêves. dès lors, il avait décidé de les exploiter autrement. « et pourtant à quelques minutes près je faisais partis de ceux là. » si il n'était pas arrivé. une simple constatation. ansel n'avait pas le droit de s'offusquer du "sans âme", la sienne s'effritait surement en morceau à l'heure actuelle. quant au "sans intérêt", il balaya l'insulte d'un revers mentale de la main.
un sourcil surpris passa sur son visage. j'ai tous les vices des mecs paumés de fin de soirée. alors foster ne valait pas plus que lui. il lui découvrait une noirceur que le musicien savait apparemment parfaitement bien cacher. mais n'est ce pas que l'on dit des artistes ? les vices dont il parlait trop les connaissaient et trop peu arrivaient à s'en débarrasser. faudrait-il encore en avoir envie. mais les péchés régnaient sur leur monde, le monde des Hommes. et ceux essayant de le démentir gardaient la plupart du temps des œillères toute leur vie. ansel en venait parfois à se dire que c'était le seul moyen pour eux de (sur)vivre. et il était loin de se douter à quel point il avait raison.
la remarque lui fit pincer les lèvres. ils étaient tous dans le même bateau. lysander, lui, ceux qui se déhanchaient actuellement derrière le néon. tous sans exception, essayant de trouver un moyen de s'abandonner pendant quelques heures de temps. et en oubliant de se prendre la tête, ils pouvaient facilement tous rentrer dans la catégorie bouffon. ansel considérait qu'on devenait tous le bouffon de quelqu'un que ce soit pour une nuit ou plusieurs vies. bien que l'idée de passer par cette case loi déplaisait profondément, il n'était pas dupe. et ces paroles se crachèrent sans qu'il ait le temps de l'assortir de quelconques politesses. « au contraire, je crois que je viens de le trouver. »
fameuses politesses qui semblaient s'être perdu définitivement pour eux. il se surpris à attendre son départ. à attendre qu'il tourne les talons et s'enfuient dans les ombres. ansel n'aurait pas chercher à le suivre et ce serait sûrement échapper dans la boite. mais les secondes laissèrent place à un silence, entrecoupé de taffe lâchée à la volée. ce que certains pourraient considérer comme un demi-sourire s'installa sur ses lèvres. « à savoir après si tu es prêt à partager ces fameuses bouteilles avec l'inconnu au briquet. » il avait pris ses paroles comme une invitation sourde. alors ses cordes vocales accentuent les trois derniers mots, lui rappelant pas vraiment subtilement qu'ils n'avaient échangé pas beaucoup plus qu'un briquet.
AVENGEDINCHAINS
@lysander e. foster
la soirée peut être. mais les heures avant le matin était nombreuses et renfermant bien des surprises pour ceux ayant l'audace de les parcourir. ansel se plaisait à penser qu'il faisait parti de cette faible partie de la population à pleinement en profiter. plutôt qu'à sombrer dans ce faux coma communément appeler sommeil. surement parce que morphée et le marchand de sable l'avaient abandonné à des nuits sans rêves. dès lors, il avait décidé de les exploiter autrement. « et pourtant à quelques minutes près je faisais partis de ceux là. » si il n'était pas arrivé. une simple constatation. ansel n'avait pas le droit de s'offusquer du "sans âme", la sienne s'effritait surement en morceau à l'heure actuelle. quant au "sans intérêt", il balaya l'insulte d'un revers mentale de la main.
un sourcil surpris passa sur son visage. j'ai tous les vices des mecs paumés de fin de soirée. alors foster ne valait pas plus que lui. il lui découvrait une noirceur que le musicien savait apparemment parfaitement bien cacher. mais n'est ce pas que l'on dit des artistes ? les vices dont il parlait trop les connaissaient et trop peu arrivaient à s'en débarrasser. faudrait-il encore en avoir envie. mais les péchés régnaient sur leur monde, le monde des Hommes. et ceux essayant de le démentir gardaient la plupart du temps des œillères toute leur vie. ansel en venait parfois à se dire que c'était le seul moyen pour eux de (sur)vivre. et il était loin de se douter à quel point il avait raison.
la remarque lui fit pincer les lèvres. ils étaient tous dans le même bateau. lysander, lui, ceux qui se déhanchaient actuellement derrière le néon. tous sans exception, essayant de trouver un moyen de s'abandonner pendant quelques heures de temps. et en oubliant de se prendre la tête, ils pouvaient facilement tous rentrer dans la catégorie bouffon. ansel considérait qu'on devenait tous le bouffon de quelqu'un que ce soit pour une nuit ou plusieurs vies. bien que l'idée de passer par cette case loi déplaisait profondément, il n'était pas dupe. et ces paroles se crachèrent sans qu'il ait le temps de l'assortir de quelconques politesses. « au contraire, je crois que je viens de le trouver. »
fameuses politesses qui semblaient s'être perdu définitivement pour eux. il se surpris à attendre son départ. à attendre qu'il tourne les talons et s'enfuient dans les ombres. ansel n'aurait pas chercher à le suivre et ce serait sûrement échapper dans la boite. mais les secondes laissèrent place à un silence, entrecoupé de taffe lâchée à la volée. ce que certains pourraient considérer comme un demi-sourire s'installa sur ses lèvres. « à savoir après si tu es prêt à partager ces fameuses bouteilles avec l'inconnu au briquet. » il avait pris ses paroles comme une invitation sourde. alors ses cordes vocales accentuent les trois derniers mots, lui rappelant pas vraiment subtilement qu'ils n'avaient échangé pas beaucoup plus qu'un briquet.
@lysander e. foster
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Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
CET AIR DÉJÀ VU ET L'ENVIE DE SURPLUS
Ansel se défendait d’avoir pu se joindre à ses âmes esseulées. Toutes réunies dans un seul et même endroit, entre quatre murs. Un concentré de vices et de quêtes sans issue. Lysander avait toujours été quelqu’un de fêtard, mais les boîtes de nuit avaient toujours été source d’incompréhension pour lui. Là-bas, on se mentait tous, à soi-même et aux autres. On faisait croire qu’on était là pour la musique, pour l’amusement, alors qu’on espérait seulement quérir l’attention d’un autre. C’était un bal de faux semblants et de jeux d’apparence pour ceux qui n’étaient pas capables de se révéler à la lumière du jour. Les rares fois où il avait franchi les portes de ces antres obscurs, il avait mal fini. Ça avait terminé en bagarre, souvent, parce qu’il n’avait pas supporté plus longtemps cette malhonnêteté mutuelle. Le borné à la langue déliée ne faisait pas bon ménage avec les communautés aux règles bien établies. Il avait besoin d’imprévu, de chaos, d’affrontement. Et la nuit était le meilleur moyen de l’obtenir, maintenant que sa vie diurne était entièrement dédiée à son travail. Il se retenait toute la journée durant, non sans glisser çà et là des critiques et des horreurs dont lui seul avait le secret. Chassez le naturel et il revenait au galop. Ses employés avaient bien compris qu’il ne valait mieux pas titiller le démon en lui. Combien de contrats prometteurs avait-il jeté par la fenêtre par simple esprit de contradiction ? Combien de malheureux artistes avaient commis l’erreur d’entailler l’égo souverain ? Contrairement aux autres, il l’assumait. Il acceptait ses propres failles, ses caprices, sa cruauté, pour peu qu’on le laisse l’exprimer. Quant aux facettes de lui encore trop sombres pour être apprivoisées, il les gardait pour les moments intimes. Pour des instants comme ceux-là, où il n’avait rien à perdre.
L’invitation avait franchi le seuil de ses lèvres, sans qu’il ne puisse s’en empêcher. Aussitôt rattrapée par une réflexion des plus désobligeantes, jugement sur les pratiques d’un inconnu qui n’était rien pour lui. Pourtant, il ne le savait pas encore, mais Lys avait jeté son dévolu sur lui. Il savait qu’il était trop subjugué par sa présence pour parvenir à s’en détourner. L’issue de cette fascination malsaine demeurait encore incertaine, aux dépens du destin et des réactions de l’autre. Ce dernier, acceptant visiblement peu la première agression, attaqua en retour. Sous l’insinuation plus ou moins claire qu’il venait de faire, il haussa les sourcils, entre l’indignation et la surprise. Il en avait dans le ventre. Mais il était persuadé qu’ils n’avaient rien en commun. La fleur épineuse au-dessus de toutes. Le silence s’installa brièvement, entrecoupée d’une approbation qu’il aurait mieux fait de se garder. « C’est comme ça que tu fonctionnes ? Tu insultes les autres pour te faire inviter après ? T’as pas peur de regretter ? » La prochaine taffe est brutalement soufflée sur son visage, provocation vicieuse. Il était tombé sur le mauvais adversaire. « Peut-être que je devrais me contenter de rapporter ton briquet, c’est lui qui m’a été le plus utile et le plus sympathique jusqu’ici. » Lys ne le quittait pas des yeux. Il aimait cette lueur d’ironie qui brillait dans les iris de l’homme. Il voulait à la fois connaître son nom et qu’il reste à jamais l’inconnu au briquet, de peur que son prénom n’apporte rien de plus dans l’histoire. Un prénom parmi tant d’autres, alors que le sobriquet était beaucoup plus pertinent, plus palpable. « C’est toi qui vois. » finit-il par dire, en levant les mains, signe qu’il n’était pas décisionnaire. « Mais sache que ta soirée finira certainement mieux là-dedans. » ajouta-t-il, en désignant l'établissement derrière eux. Était-il prêt à prendre le risque ? Lys commença à reculer lentement, tout en gardant ses yeux céruléens fixés sur le malotru. Alors, la sécurité ou le plongeon dans l’incertain ? Les néons ou l’obscurité ? Qu'il le suive. Les abysses avaient toujours été plus fascinantes.
L’invitation avait franchi le seuil de ses lèvres, sans qu’il ne puisse s’en empêcher. Aussitôt rattrapée par une réflexion des plus désobligeantes, jugement sur les pratiques d’un inconnu qui n’était rien pour lui. Pourtant, il ne le savait pas encore, mais Lys avait jeté son dévolu sur lui. Il savait qu’il était trop subjugué par sa présence pour parvenir à s’en détourner. L’issue de cette fascination malsaine demeurait encore incertaine, aux dépens du destin et des réactions de l’autre. Ce dernier, acceptant visiblement peu la première agression, attaqua en retour. Sous l’insinuation plus ou moins claire qu’il venait de faire, il haussa les sourcils, entre l’indignation et la surprise. Il en avait dans le ventre. Mais il était persuadé qu’ils n’avaient rien en commun. La fleur épineuse au-dessus de toutes. Le silence s’installa brièvement, entrecoupée d’une approbation qu’il aurait mieux fait de se garder. « C’est comme ça que tu fonctionnes ? Tu insultes les autres pour te faire inviter après ? T’as pas peur de regretter ? » La prochaine taffe est brutalement soufflée sur son visage, provocation vicieuse. Il était tombé sur le mauvais adversaire. « Peut-être que je devrais me contenter de rapporter ton briquet, c’est lui qui m’a été le plus utile et le plus sympathique jusqu’ici. » Lys ne le quittait pas des yeux. Il aimait cette lueur d’ironie qui brillait dans les iris de l’homme. Il voulait à la fois connaître son nom et qu’il reste à jamais l’inconnu au briquet, de peur que son prénom n’apporte rien de plus dans l’histoire. Un prénom parmi tant d’autres, alors que le sobriquet était beaucoup plus pertinent, plus palpable. « C’est toi qui vois. » finit-il par dire, en levant les mains, signe qu’il n’était pas décisionnaire. « Mais sache que ta soirée finira certainement mieux là-dedans. » ajouta-t-il, en désignant l'établissement derrière eux. Était-il prêt à prendre le risque ? Lys commença à reculer lentement, tout en gardant ses yeux céruléens fixés sur le malotru. Alors, la sécurité ou le plongeon dans l’incertain ? Les néons ou l’obscurité ? Qu'il le suive. Les abysses avaient toujours été plus fascinantes.
- D. Ansel de ToeniI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2462
Messages : 52
Date d'inscription : 01/08/2018
Avatar : garrett hedlund
Crédits : hoodwink (avatar)
Autres comptes : zeke & dora
Âge du personnage : vingt neuf ans.
Nationalité(s) : américain
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : fantôme, polyvalent, perfectionniste,
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : mercenaire. ( se fait passer pour un prof de sport à mi temps)
Études (passées ou en cours) : apprentissage de la rue.
Hobby : combat, mécanique, penchant pour le cabaret
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
tu luis de paillettes
la file d'attente s'était dissipé, il n'avait pas eu le temps d'apprécié le refus que le videur avait imposé aux demoiselles. trop (dé)concentré sur le visage qui accompagnait le sien. la fumée se déploie en nuage faible devant ses yeux. la nicotine lui prend le nez, mais son sourire n'en disparaît pas moins. chaque manœuvre bien qu'hasardeuse semble venir d'un appel de l'inconscient. d'un besoin enfouit qu'il(s) n'arrive(nt) pas à assouvir. et ce n'est que se torturer que d'essayer de le faire taire. alors on tente, de l'insolence aux politesses, voir jusqu'où on est capable d'aller pour évacuer les tensions. les épaules d'ansel se haussent brièvement. « well, until now it seems to work just fine. and regrets are overrated. i don't have time for this. » ton neutre, le voir aussi calme pouvait surprendre. mais ansel se voyait déjà avoir gagné. il se voyait déjà mener la barque, et laisser l'inconnu ramer à sa place. les yeux fermés, le baratinant de paroles entre réalité et rêve. tout le long du chemin, jusqu'à ce qu'il décidé la destination. alors peut-être qu'il décidera d'une aire de repos, ou que le brun perdra le contrôle d'ici là. son pouce passe sur ses lèvres alors qu'il dévisagea l'anglais. se laissant bercer quelque secondes par l'accent dans sa voix, et sa langue qui valsait entre ses dents. il préféra ne pas s'offusquer devant l'affront qu'il venait de lui faire. « maybe, but you will get bored really fast. »
son mégot pincé entre son pouce et son index fut projeté avec adresse au milieu de la route. son corps se tourna dans un angle plus intime, réduisant l'espace entre les deux hommes. un sourcil relevé. « and me too. » un aveu subtil que le reflet des néons bercent. un arc en ciel de couleurs vives, qui enchantent les ombres les unes après les autres. elles dansent sur leur profil respectif. illuminant chairs et pupilles, avec la douceur d'une marée nocturne. l'esprit d'ansel dérive, pesant le pour et le contre de ses paroles. refusant d'admettre que sa décision avait été depuis quelques minutes maintenant.
ansel se penche avec lenteur dans l'ombre de l'anglais, la complicité sur le bord des lèvres. mêlée à une provocation à peine dissimuler. un secret qu'il lui délivre dans un souffle. un secret qu'il était facile de vérifier. « but spoiler : i have more talent than him. »
il prend le temps, laisse les mots impactés l'anglais, avant de se retirer. dans la même position qu'il occupait plus tôt. laissant la lumière recouvrir une partie de son visage. ansel ne dédaigna même pas tourner les yeux vers le club. ce n'était plus là bas que son intérêt était porté. il avait trouvé une toute autre occupation. moins prédictible, plus intéressante. une nonchalance insolente qui fait frémir ses cordes vocales. « so. what's your adress ? » personne ne sait exactement de quoi sont faites les abysses avant d'y avoir plongé. mais ansel était prêt à chavirer avec lysander dans les eaux troubles, même si cela voulait dire frôler la noyade.
AVENGEDINCHAINS
@lysander e. foster
la file d'attente s'était dissipé, il n'avait pas eu le temps d'apprécié le refus que le videur avait imposé aux demoiselles. trop (dé)concentré sur le visage qui accompagnait le sien. la fumée se déploie en nuage faible devant ses yeux. la nicotine lui prend le nez, mais son sourire n'en disparaît pas moins. chaque manœuvre bien qu'hasardeuse semble venir d'un appel de l'inconscient. d'un besoin enfouit qu'il(s) n'arrive(nt) pas à assouvir. et ce n'est que se torturer que d'essayer de le faire taire. alors on tente, de l'insolence aux politesses, voir jusqu'où on est capable d'aller pour évacuer les tensions. les épaules d'ansel se haussent brièvement. « well, until now it seems to work just fine. and regrets are overrated. i don't have time for this. » ton neutre, le voir aussi calme pouvait surprendre. mais ansel se voyait déjà avoir gagné. il se voyait déjà mener la barque, et laisser l'inconnu ramer à sa place. les yeux fermés, le baratinant de paroles entre réalité et rêve. tout le long du chemin, jusqu'à ce qu'il décidé la destination. alors peut-être qu'il décidera d'une aire de repos, ou que le brun perdra le contrôle d'ici là. son pouce passe sur ses lèvres alors qu'il dévisagea l'anglais. se laissant bercer quelque secondes par l'accent dans sa voix, et sa langue qui valsait entre ses dents. il préféra ne pas s'offusquer devant l'affront qu'il venait de lui faire. « maybe, but you will get bored really fast. »
son mégot pincé entre son pouce et son index fut projeté avec adresse au milieu de la route. son corps se tourna dans un angle plus intime, réduisant l'espace entre les deux hommes. un sourcil relevé. « and me too. » un aveu subtil que le reflet des néons bercent. un arc en ciel de couleurs vives, qui enchantent les ombres les unes après les autres. elles dansent sur leur profil respectif. illuminant chairs et pupilles, avec la douceur d'une marée nocturne. l'esprit d'ansel dérive, pesant le pour et le contre de ses paroles. refusant d'admettre que sa décision avait été depuis quelques minutes maintenant.
ansel se penche avec lenteur dans l'ombre de l'anglais, la complicité sur le bord des lèvres. mêlée à une provocation à peine dissimuler. un secret qu'il lui délivre dans un souffle. un secret qu'il était facile de vérifier. « but spoiler : i have more talent than him. »
il prend le temps, laisse les mots impactés l'anglais, avant de se retirer. dans la même position qu'il occupait plus tôt. laissant la lumière recouvrir une partie de son visage. ansel ne dédaigna même pas tourner les yeux vers le club. ce n'était plus là bas que son intérêt était porté. il avait trouvé une toute autre occupation. moins prédictible, plus intéressante. une nonchalance insolente qui fait frémir ses cordes vocales. « so. what's your adress ? » personne ne sait exactement de quoi sont faites les abysses avant d'y avoir plongé. mais ansel était prêt à chavirer avec lysander dans les eaux troubles, même si cela voulait dire frôler la noyade.
@lysander e. foster
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