YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
elli, il a les yeux plongés sur les abysses de la ville, à la quête veine d'une échappatoire dans le labyrinthe de rues. à cette distance, les trottoirs bétonnés sont réduits à des dimensions risibles et engloutis par la masse informe de bâtiments. du haut de sa tour, elli sommeille, un peu, et elli pense, beaucoup. c'est un défilé ininterrompu de pensées entrechoqués dans sa tête, sans vraiment de rapport entre elles. il se perd lentement, tout comme son temps. de toute manière il n'a rien à faire pour l'instant, sinon attendre. attendre. attendre, ça occupe une grande partie de sa journée, attendre son client au court terme ou attendre la fin de l'été dans un plan plus large. la pression des examens est maintenant passée, avec sa vague inquiétude d'échec, pour faire place au faste de l'été. des soirées à souhait, les échos de rires et de tambour, l'alcool, la décadence, les mémoires embrumées (enfin, surtout la sienne). elli grimace. son image d'estudiantin et de fêtard accompli n'a jamais été autant flattée. sa tête apparaît à toutes les soirées que la confrérie peut proposer et même plus, et il n'est pas rare de voir son propre appartement devenir la scène de nuits endiablées. un sourire fugace se prend des lèvres du blond. encore un autre jeu dans lequel il excelle, diable de tous les excès. mais depuis quand ose-t-il se permettre autant d'écarts, hein ? hein elli, depuis combien de temps ? la réponse est simple, trouvée à l'origine de son arrivée à los angeles. parce que peut-être que, pour une fois, il se permet de s'en ficher. parce que, justement, ça n'est rien. parce que la jeunesse ne lui fait pas de tort, et que ça crée des souvenirs divertissants à raconter des décennies plus tard, entre deux négociations pour l'acquisition du marché européen et l'export d'une cargaison d'un demi millier d'euros.
elli soupire, se retourne. tombe sur la dizaine de toiles accrochées au mur. le tourbillon de couleurs le happe aussitôt et, encore une fois, le norvégien reste de longues secondes à fixer ces tableaux sans mot dire. il observe la myriade de coups de pinceau tracés avec l'instinct de l'artiste. le tout semble animé d'une vie propre qui se distingue nettement de la froideur monochrome du reste de la pièce. le salon entier d'elli rayonne avec, au centre, les oeuvres d'un peintre encore anonyme.plus pour longtemps , elli espère. ce millais-figueroa est son cheval de course en quelque sorte. il n'y a plus qu'à prier pour être très bon vendeur afin que leur entreprise réussisse. parce que, quoi qu'on en dise, un picasso dans l'anonymat reste un picasso dans l'anonymat, et admirera l'amateur milliardaire doté d'un pinceau aguicher les foules.
l'interphone grésille brusquement et tire elli de ses rêveries. il donne le laisser-passer à son visiteur en moins d'une minute et n'attend plus qu'on sonne à sa porte. son regard balaie encore une dernière fois l'ensemble des oeuvres que pom lui a fournies, et une présence se manifeste à l'extérieur. elli se reforge son masque d'aménité avant d'ouvrir.eh, salut. vas-y, entre. pour se décaler en retrait.
elli soupire, se retourne. tombe sur la dizaine de toiles accrochées au mur. le tourbillon de couleurs le happe aussitôt et, encore une fois, le norvégien reste de longues secondes à fixer ces tableaux sans mot dire. il observe la myriade de coups de pinceau tracés avec l'instinct de l'artiste. le tout semble animé d'une vie propre qui se distingue nettement de la froideur monochrome du reste de la pièce. le salon entier d'elli rayonne avec, au centre, les oeuvres d'un peintre encore anonyme.
l'interphone grésille brusquement et tire elli de ses rêveries. il donne le laisser-passer à son visiteur en moins d'une minute et n'attend plus qu'on sonne à sa porte. son regard balaie encore une dernière fois l'ensemble des oeuvres que pom lui a fournies, et une présence se manifeste à l'extérieur. elli se reforge son masque d'aménité avant d'ouvrir.
- InvitéInvité
Oeil
creux
Tu te ballade dans Beverly Hills. J‘ai décider d’y aller à pied parce que fuck les clichés des acteur qui pour n’importe quelle occasion prennent leur limousine ou leur Porsche. J’ai quand même une casquette et des lunettes de soleil pour éviter le regard pesant des gens qui me reconnaissent et les fan qui on l’audace de me demander une photo ou un autographe.
Je passe devant tout les magasins chic. Je les regard et vois plein de truc qui me plaise, mais j’ai pas le temps. J’ai un rendez-vous avec un Certain Havard ou peu importe son nom qu’il soit imprononçable ou pas. En tout cas il m’as dit que les gens l’appelais Elli. Ce qui m’as tout de suite facilité la tache. J’vais la bas pour ajouter de la nouveauté à mes tableau déjà existant. Je trouve les tableau que j’ai trop classique. Elli m’a dit que l’art que cet artiste inconnu faisait était plutôt contemporain.
J’avais posté sur mon mur Tweeter que je voulais des nouveau tableau et ce Elli était un des plus suivis qui m’avais répondu. Alors voilà. C’est lui que je l’ai pris. Puis je l’ai appelé et on a fixé une date, une heure et un endroit. Ca a vite été fais, deux-trois minutes et le rendez-vous était fixé.
J’arrive devant son immeuble et sonne. « C’est pour les tableau. » dis je d’une voix monotone.
Le mec me fais m’ouvre. La porte est assez lourde. Je prends l’ascenseur et me retrouve devant une porte simple. Je sonne encore une fois pour pouvoir entrer. Le mec me fais passer. « Salut, merci. » Je me retourne et lui fais un check de mec virile. C’est assez drôle parce que je fais plutôt la bise que je ne serre la main. Ça doit être mon côté européen.
« Tu m’fais voir ses tableau ? »
Je passe devant tout les magasins chic. Je les regard et vois plein de truc qui me plaise, mais j’ai pas le temps. J’ai un rendez-vous avec un Certain Havard ou peu importe son nom qu’il soit imprononçable ou pas. En tout cas il m’as dit que les gens l’appelais Elli. Ce qui m’as tout de suite facilité la tache. J’vais la bas pour ajouter de la nouveauté à mes tableau déjà existant. Je trouve les tableau que j’ai trop classique. Elli m’a dit que l’art que cet artiste inconnu faisait était plutôt contemporain.
J’avais posté sur mon mur Tweeter que je voulais des nouveau tableau et ce Elli était un des plus suivis qui m’avais répondu. Alors voilà. C’est lui que je l’ai pris. Puis je l’ai appelé et on a fixé une date, une heure et un endroit. Ca a vite été fais, deux-trois minutes et le rendez-vous était fixé.
J’arrive devant son immeuble et sonne. « C’est pour les tableau. » dis je d’une voix monotone.
Le mec me fais m’ouvre. La porte est assez lourde. Je prends l’ascenseur et me retrouve devant une porte simple. Je sonne encore une fois pour pouvoir entrer. Le mec me fais passer. « Salut, merci. » Je me retourne et lui fais un check de mec virile. C’est assez drôle parce que je fais plutôt la bise que je ne serre la main. Ça doit être mon côté européen.
« Tu m’fais voir ses tableau ? »
If I had a world of my own everything would be nonsense. Nothing would be what it is because everything would be what it isn't ans contrary wise: what it is it wouldn't be and what it wouldn't be it would. You see ? ~Mad Hatter
Pando
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