YESTERDAY'S NEWS |48
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« moss tu as bien compris ? » le jeune homme hoche de la tête. « tu es certain ? tu veux que je répète tout encore une fois ? » que sa mère s’empresse de demander complètement inquiète à l’idée de voir son fils se promener tout seul dans les rues de los angeles. au grand damn de ce dernier. elle ne semblait plus comprendre que son fils n'était plus un gamin mais au contraire un adolescent capable de se débrouiller tout seul. il soupira. « oui maman. » surtout qu'il allait prendre deux bus pour atteindre le centre ville pour un vase. un vieux vase certainement très moche mais que sa mère avait commandé dans un magasin d'antiquité. « tu sais je peux encore t'accompagner si tu veux » qu’elle souligne cherchant toute excuse pour ne pas le voir partir. c'était limite si elle ne voulait pas lui prendre la main en marchant dans la rue. et dire que le jeune homme avait vingt ans. sa virilité non existante en prenait un coup. « maman. » qu’il articula à nouveau en lui lançant un regard appuyé. à croire qu'elle ne faisait pas du tout confiance à sa progéniture. mais elle avait été toujours comme cela à le surprotéger et c'était encore pire depuis qu'il avait déménager pour voler de ses propres ailes. il ne lui en tenait pas rigueur trouvant cela presque attachant. fourrant son porte-feuille dans sa poche il lui jeta un dernier regard, lui offrant un sourire et continua sa route. s'il avait le permis il aurait conduit jusque là-bas ,mais monsieur n'avait pas encore daigné passer le permis. ses écouteurs allaient lui tenir compagnie. il avait déjà fait ce chemin des millions de fois, le centre ville avait toujours été un peu son refuge passant des journées à déambuler dans les rues sans but. c'était toujours la même ligne de bus, les même personnes. retrouver cette familiarité lui faisait plaisir, lui qui vivait pratiquement sur le campus de l'UCLA. le bus s'arrêta plusieurs fois, et moss fini par descendre remerciant le chauffeur. les pieds du jeune homme foule le béton, observant les différentes boutiques autour de lui pour repérer ce fameux antiquaire. il sort un vieux papier de la poche de son jean ou sa môman avait griffonné l'adresse. cela devait être par là il n'était pas bien loin. fronçant les sourcils il décida de marcher tout droit s'arrêtant parfois devant des vitrines par pure curiosité. il fini tout de même par trouver son chemin. le magasin d'antiquité se trouvait juste devant lui. les mains moites, la respiration saccadée il tente de mettre sa timidité de coté et ouvre la porte. comme il pouvait s'y attendre des objets de toutes sortes se trouvaient un peu partout. le regard presque rêveur, il jetait des coups d'oeil de tous les cotés. il n'y connaissait rien en art ou en histoire, mais il trouvait presque des objets charmants bien que certains vieillots. il n'y avait pas grand monde, et heureusement pour lui. se dirigeant jusqu'au comptoir il vit une jolie demoiselle. « heeeu bonjour» qu'il balbutia les lèvres pincées. « j'viens chercher un vase pour madame maxfield» qu'il expliqua dans un chuchotement tentant désespérément d'avoir une certaine contenance. c'est tout juste s'il osait la regarder droit dans les yeux.
@JADE A. RIVERA
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- Jade A. RiveraI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2997
Messages : 1060
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Grace Elizabeth
Crédits : alittlebitofrain pour l'avatar et sosoland pour la signature
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Américaine
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste - Peu aimable - Bonne vivante- Séductrice - Passionnée
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Antiquaire
Études (passées ou en cours) : A fait un master d'arts appliqués
Hobby : Fait de l'équitation
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Mistaken Sur son lieu de travail, Jade maîtrisait parfaitement son affaire qu'elle gérait d'un main de maître. Elle vénérait sa profession et embrassait chaque jour qui passait comme si c'était une bénédiction. L'antiquaire avait la chance d'exercer un métier dont elle était passionnée et qu'elle ne laisserait tomber pour rien au monde. Aucun or du monde n'égalerait le bonheur qu'elle éprouve tous les matins en se rendant dans sa boutique. Ce n'était pas de tout repos de gérer une affaire comme celle ci, il fallait gérer les livraisons, négocier les prix avec les fournisseurs, changer régulièrement l'aménagement de la décoration, organiser des événements dans la boutique, gérer les demandes capricieuses des patients, voyager pour trouver de nouvelles pépites. Bref comme tout métier cela n'était pas de tout repos. Cela requérait du temps et de l'énergie de plus que la jeune Rivera était son propre patron. Mais tout cela elle le faisait avec le sourire car quand on aime, on ne compte pas. La journée avait plutôt bien débutée pour Jade, quelques clients étaient passés depuis ce matin, certains ayant franchi la porte par curiosité afin de d'admirer les trésors dont regorgeait la boutique, d'autres pour acheter de nouveaux meubles ou une nouvelle toile ou d'autres encore pour demander conseil. Actuellement, il n'y avait pas de client, la boutique était vide. La jeune femme en avait profité pour faire un peu de rangement dans l'arrière boutique, où elle stockait les toiles qu'elle avait reçu la veille. Délicatement, elle défaisait le papier kraft recouvrant le tableau qu'elle tenait entre ses mains. En dessous du papier kraft, se trouvait du papier bulle afin de garantir une protection maximale au tableau durant le transport, d'autant plus que le tableau avait beaucoup voyagé, il venait du Moyen-Orient. Jade sélectionnait avec soin ses fournisseurs, elle ne faisait affaire qu'avec les personnes en qui elle avait confiance et qui avaient le soucis du détail concernant la qualité des œuvres qu'ils mettaient sur le marché et le service fourni et le service après vente. Elle était en train de déchirer le papier bulle mais s’interrompit lorsqu'elle entendit la cloche l'alertant la venue d'un client sonner. Elle se releva, pris son trousseau de clés et referma la salle de stockage. Jade se rendit à la caisse et vit un jeune homme, il devait tout juste avoir la vingtaine mais il était très mignon. « Bonjour jeune homme. En quoi puis-je vous aider ? » lui demanda t-elle avec sourire. Ses clients, elle ne pouvait les accueillir autrement que par le sourire. Le jeune Maxfield semblait timide et osait à peine croiser son regard en lui disant qu'il était venue chercher le vase de madame Maxfield. Jade hochait la tête, elle savait exactement de quel vase il était question, elle avait reçu le paiement par virement bancaire il y avait tout juste une semaine. Le vase était stocké dans la pièce réservée aux commandes des clients mais avant d'aller chercher le vase, elle devait s'assurer de l'identité du jeune homme. « Oui bien-sur. J'aurai simplement besoin de votre pièce d'identité ainsi que de celle de madame Maxfield s'il vous plait ». Le jeune s'exécuta toujours avec son manque d'assurance, Jade tentait de le rassurer comme elle pouvait : « Voilà comme ceci. C'est parfait pour moi. Etant donné que le paiement a déjà été effectué, vous n'avez rien à me régler » lui dit-elle avant d'ajouter avant de s'éclipser : « Veuillez m'attendre ici s'il vous plait, je reviens avec le vase dans un instant ». "The relation between a client must be 'we'.(@Billy Balldwnin // beerus) |
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moss n’aimait pas les interactions sociales, et cela pour une raison bien précise il était tout simplement nul à ce jeu. il ne savait jamais ce qu’il devait dire et à quel moment, ayant beaucoup de mal à interpréter les signes et expressions d’autrui. il était même bien souvent trop direct, ne se rendant jamais compte à quel point la vérité et ses mots virulents pouvaient faire mal. se rendre dans des boutiques étaient de bons entrainements pour le jeune homme, mais sa timidité naturelle revenait bien souvent au galop. comme ici où il osait à peine croiser le regard de la jeune femme. sa gêne à l’égard d’autrui était un vrai handicape, et il le savait. ses mains enfoncées dans son jean tremblaient, alors que ses mots étaient sortis tel un chuchotement de sa bouche. heureusement pour lui, la belle inconnue semblait avoir compris ce qu’il racontait. les joues en feu, il sorti les deux cartes d’identités et les lui les donna. sa photo ressemblait à rien, lui enfant, depuis il avait bien grandi, et celle de sa mère était tellement vieille que ça s’étiolait. il ne pipait mot presque trop intéressé par le sol, que par ce qui se passait devant lui. il se dandinait d’un pied à l’autre, attendant le verdict. le calme de la jeune femme était néanmoins communicatif. elle semblait vouloir le rassurer, ce qui était anormalement gentil. « mer…merci » moss lui rendit un sourire timide alors qu’elle s’en allait. il soupira de soulagement. c’est que communiquer demandait beaucoup trop d’efforts à son goût. relevant la tête, il jetait des regards curieux autour de lui. il profitait de l’absence de la demoiselle pour se rapprocher de certains objets, tout en gardant une distance de sécurité. mieux ne valait pas trop s’approcher, allez savoir combien ses objets pouvaient bien coûter et où ils avaient bien pu voyager. il commença à siffloter doucement vraisemblablement incapable de tenir en place. qu’est ce qu’il ne faisait pas pour sa mère, se mettre dans ce genre de situation, et sortir volontairement de sa zone de confort. passant une main dans les cheveux l’étudiant vit la demoiselle revenir un objet cette fois-ci dans les mains. comme il s’y attendait, l’objet n’était pas des plus attirants, mais en même temps moss ne connaissait pas grand-chose en déco, ou en antiquités. mais si ce vase rendait sa mère heureuse, il ne dirait rien. c’était la matriarche, la madone, celle qui donnait des ordres à la maison. si elle lui demandait son avis, il mentirait comme un arracheur de dents, tout pour ne pas se la mettre à dos. personne ne voulait être du mauvais coté de madame maxfield. « c’est…heu….intéressant ». qu’il cru tout de même bon d’ajouter. ne sachant pas vraiment si c’était un compliment ou au contraire un reproche. peut-être un peu des deux. un petit sourire se dessinait sur ses lèvres. « j’ai juste à le prendre…et genre…partir ? » qu’il demanda avec maladresse. c’est qu’il ne faisait jamais les courses et surtout pour ce genre de trucs, alors peut-être qu’il y avait une marche à suivre ou des papiers à signer.
- Jade A. RiveraI'm a Mother Fucker
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Mistaken Le jeune Moss remercia l'antiquaire avec beaucoup de timidité. Jade se rendit dans la salle où était stockée le vase commandé. Il était là, grand, beau et majestueux. Elle ne l'avait pas emballé parce qu'elle savait que certains clients préféraient le voir avant que l'objet soit emballé. Elle souffla un bon coup et pris avec difficulté le vase entre ses mains. Le vase était terriblement lourd. Quelques minutes après, Jade était de retour au comptoir. Elle s'adressa au jeune homme avec bienveillance: « Me revoici avec cette merveille ». Le jeune homme scruta le vase. Elle ne savait pas trop s'il appréciait cet objet ou si au contraire il n'était pas de son gout. Elle tenta d’aiguiser sa curiosité. « Vous savez d'où vient ce vase ? Il vient d’Israël. C'est un vase d'occasion datant du quinzième siècle c'est pour ça que certaines parties sont fissurés » lui dit-elle pour rassurer le client. Soucieux, Moss, le prénom qu'elle avait lu sur la carte d'identité lui demanda s'il avait juste à prendre le vase et partir? Jade sourit. Elle trouvait ce goss attachant par son innocence et la pureté que se dégageait de lui. « Alors, vous aurez juste à signer la confirmation de réception de l'article concernant la procédure à suivre ». Elle pianotait sur son ordinateur, imprima une feuille, prit un stylo de son pot à stylos et le tendit à Moss en lui montrant du doigt : « Une petite signature ici s'il vous plait ». Le jeune homme signa, Jade le remercia et elle rangea la feuille dans le classeur adéquat. Pour la femme organisée qu'elle était, il fallait que tout soit parfaitement rangé à sa place, aucune feuille ne devait traîner n'importe où. Si par malheur un seul fichier ne se trouvait pas à sa place, cela l'a rendrait folle. Voilà qui était rangé. Jade s'adressa à son client, qui semblait attendre ses paroles pour savoir que faire. « Souhaiteriez-vous que j'emballe le vase pour le protéger pour vous préfériez l'emporter comme cela? ». Emballer ce type vase correctement prendrait un peu de temps mais vu le prix de celui-ci, il serait dommage de prendre le risque qu'il se brise durant le transport jusqu'à sa destination non? Ce service était totalement gratuit et compris dans le prix de vente de l'objet. Jade ajouta cette précision auprès du client : « C'est un service gratuit, ne vous en faites pas jeune homme » lui dit-elle accompagné d'un clin d’œil. "The relation between a client must be 'we'.(@Billy Balldwnin // beerus) |
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Moss était soulagé, il avait pratiquement en sa possession le vase de sa mère et bientôt il serait loin. Plus besoin de respecter les conventions sociales si fatigantes. Un sourire s’étira le long des commissures de ses lèvres alors que ses épaules s’affaissaient de contentement. Il attendit quelques quelque secondes. La vendeuse retourna rapidement à ses côtés, cette fois-ci un vase à la main. Comme il s’y attendait, Moss n’était pas vraiment subjugué par la beauté de l’objet. Une babiole voilà ce dont il s’agissait à ses yeux. Il savait par avance que ce vase finirait dans un placard à prendre la poussière. Sa mère était une personne matérialiste voilà tout. Affichant une petite moue dubitative, il haussa les épaules ne souhaitant pas vexer la demoiselle. On pouvait lire dans ses yeux qu’elle aimait vraiment parler de son histoire, et que le sujet la passionnait. Le gamin hochait donc la tête, imitant un air moyennement fasciné, toujours aussi courtois. « du xvème siècle ? » qu’il s’éberlua. C’est que ce vase en avait vu des choses ! Il se demandait bien pourquoi sa mère le voulait, surtout s’il était fissuré à certains endroits. Il ne serait là que pour décorer, et cela en était presque triste. Il se demandait même qui avait bien pu posséder ce vase avant lui. Tout cela était très intriguant. Toujours aussi empressé de partir, il attrapa le stylo et la feuille que la demoiselle lui tendait et signa sans vraiment regarder le bout de papier. Sa signature ressemblait à celle d’un enfant de dix ans mais il s’en moquait. La liberté était presque là, palpable dans l’air. Ses yeux pétillaient de joie. Il ne lui en fallait pas plus au jeune homme pour être heureux. La vendeuse lui proposait de lui emballer son petit trésor. Se mordillant la lèvre inférieure le mioche hésitait. « heu…je ne…je ne sais pas trop » mais le fait que c’était un service gratuit le convainquit. « ok » qu’il concéda. Cela ne lui prendrait que quelques minutes n’est-ce pas ? et puis mieux ne valait-il pas prendre de risques stupides. S’il ne ramenait pas ce vase en un seul morceau sa mère le tuerait certainement. Il ne pouvait point la décevoir. « vous…vous…travaillez ici depuis longtemps ? » qu’il demanda poliment. Les règles sociales voulait que s’il restait plus longtemps il se devait d’être un minimum curieux et de maintenir la conversation. Il n’y avait rien de pire que des silences gênants.
- Jade A. RiveraI'm a Mother Fucker
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Mistaken Moss fut étonné d'apprendre que ce vase avait traversé des centaines d'années et de contrés avant d'atteindre Los Angeles. Jade répondit en ayant toujours le sourire aux lèvres : « Oui totalement ! En plus d’être une très bel objet, il est aussi un témoin de l'histoire. Il y a du en voir passer des sultans ce vase ». Jade était dans son élément, comme un poisson dans l'eau à raconter à ses clients la provenance des objets qu'elle commercialisait, elle espérait que cela fasse un peu travailler l'imagination de ses clients qui lui importent tant. Le jeune homme hésita avant d'accepter que l'antiquaire se charge d'emballer le vase pour lui. Jade hochait la tête et lui répondit : « Ne vous en faites pas, ça ne prendra que quelques instants » comme si elle pouvait apercevoir l'impatience que tentait de cacher le jeune homme. Jade sortit de larges rouleaux de papiers bulles, du scotch et une paire de ciseaux. Le tout se trouvait en dessous du comptoir, tout était à disposition, elle n'avait pas besoin de se déplacer. Elle déposa le tout sur la table qui se trouvait à coté du comptoir et releva les yeux vers son client lorsqu'il lui demanda si elle travaillait ici depuis longtemps. Il était charmant ce jeune homme se dit-elle. L'antiquaire répondit : « J'ai ouvert la boutique il y a deux ans à peine, alors je bosse ici depuis deux ans. Et vous que faites vous dans la vie ? Vous me semblez si jeune ». Ce n'était pas une insulte bien au contraire, la jeunesse avait ses avantages. Elle faisait partie de ceux qui pensaient qu'il fallait profiter de la jeunesse tant qu'il est temps. Car avec l'age qu'on acquiert les responsabilités ne sont plus les mêmes et la vie prendra un autre tournant qu'on aurait préféré retarder. Fini les études et la confortable vie d'étudiant. Place à la famille, maison, la vie professionnelle, payer ses impôts, entretenir son chez soi, faire les courses ect. L'antiquaire était curieuse, elle voulait savoir ce qu'aimerait devenir son client plus tard. « Quel serait le métier de vos rêves ? ». "The relation between a client must be 'we'.(@Billy Balldwnin // beerus) |
- InvitéInvité
Moss se sentait atrocement ridicule à côté d’un vase ayant autant de valeur. Il allait devoir le ramener avec précaution jusqu’à la maison. Il pouvait voir l’air passionné de la demoiselle sur les traits de son visage. Emporté par ses propos il hochait la tête. « Peut-être qu’il a été volé pendant des guerres » qu’il ajouta les yeux pétillants d’excitation. Le gamin avait beaucoup d’imagination, et voyait déjà le vase sous le bras d’un nazi pendant la seconde guerre mondiale, ou au fond de l’eau dans un bateau pirate. Quel dommage que ces possibilités soient peu probables, le vase n’en aurait été que plus attrayant. C’était maintenant les Maxfield qui allaient le posséder, eux aussi allaient faire partis de l’histoire. Opinant, il observait la jeune femme l’emballée avec soin. Il avait bien fait d’accepter son offre. Elle commença à lui raconter un bout de sa vie, celui de ce magasin d’antiquité. Moss affichait une mine surprise ne s’attendant pas à ce que la demoiselle possède les lieux. Elle semblait jeune pour faire pareil acquisition. « waow, et…et…pourquoi….etpourquoi…un magasin d’antiquité ? » qu’il réussit à formuler sa timidité reprenant le dessus. Après tout elle avait ouvert un endroit de vieilles choses qui pouvaient sembler inintéressant aux yeux d’autrui alors qu’elle aurait pu faire tout autre chose. La jeune femme semblait aussi s’intéresser à lui ce qui le fit rougir de plus bel. Personne ne lui posait directement des questions ,il était bien trop invisible et sans amis pour ça. Il prit quelques secondes de réflexion avant de dire « biologie….j’étudie….j’étudie la biologie. » Ses joues étaient en feu, mais le gamin s’en fichait. Il était plutôt fière de lui, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas réussi à parler aussi longuement avec une fille. D’habitude il s’enfuyait en courant ou s’évanouissait dans les pommes. C’était à ses yeux une petite victoire. Un petit sourire s’étira sur les commissures de ses lèvres. « heu…j’sais pas trop. » qu’il avoua dans un vague haussement d’épaule. Il était beaucoup trop jeune pour savoir ce qu’il souhaitait faire dans la vie. Il y avait tant de possibilités qu’il ne pouvait en choisir une. C’était un sujet délicat qu’il souhaitait bien souvent ignorer, comme si ça pouvait retarder l’inévitable. « j’aimerai…j’aimerai…aider les animaux marins » il n’en était pas encore totalement certain et donc sa réponse sonnait presque comme une question plutôt qu’une affirmation.
- Jade A. RiveraI'm a Mother Fucker
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Mistaken Moss arracha un sourire à la patronne de la boutique. : « Tu as sans doute raison. Cela ne te dérange pas que je te tutoie ? ». Jade avait envie de casser cette barrière de politesse qu'il y avait entre eux. C'était un jeune garçon et elle n'était pas si vieille que cela. D'après ses souvenirs ils n'avaient que cinq années de différence, alors ils pouvaient se permettre d’être moins conventionnels. Et puis Jade souhaitait détendre l'atmosphère comme elle se rendait de plus en plus compte que le jeune homme était timide et qu'il avait peut être besoin d'un coup de pouce. Moss demanda à l'antiquaire THE QUESTION. Pourquoi avait-elle décider d'ouvrir une boutique pour y vendre des antiquités ? Elle songea quelques instants à la question qui venait de lui être posée, tout en continuant d'emballer minutieusement le vase. « Oula on risque d'en avoir pour un moment avec cette question » lui dit-elle avant de poursuivre « Je pense que j'ai toujours eu une passion pour les beaux objets. Et puis j'ai toujours souhaité exercer une profession dans le domaine artistique tout en bossant pour mon compte. J'ai toujours eu du mal avec l'autorité de manière générale. Etre antiquaire m'a semblé être le parfait compromis ». L'antiquaire pouvait parler des heures et des heures de sa volonté d'ouvrir une boutique d'antiquités mais elle n'avait guère envie de monopoliser la parole. Quoique le fait de parler si librement d'elle, pourrait peut être permettre au jeune homme d’être plus décontracté. D'une pierre deux coups. Jade écoutait attentivement son interlocuteur. Moss était étudiant en biologie. « C'est intéressant ! Je te tourne la question. Pourquoi avoir choisi la biologie ? ». Jade avait adoré étudier les sciences lorsqu'elle était plus jeune. Elle faisait partie de ceux qui croyaient dur comme fer en la science. Le jeune Moss ne savait pas encore ce qu'il souhaitait devenir. C'était totalement compréhensible à cet age. Jade hocha la tête en signe de compréhension. « Je peux totalement comprendre, et puis tu as encore du temps pour te décider ! ». Il lui dit qu'il souhaiterait peut être défendre la cause des animaux marins. Jade releva la tête : « C'est une noble cause ça. Je suis impressionnée » lui dit-elle de façon totalement transparente. "The relation between a client must be 'we'.(@Billy Balldwnin // beerus) |
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