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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Jean Walton
second star to the right and straight on till morning
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
J'en sais rien. Est ce que ça sert à quelque chose sérieusement ? Qu'est ce que ça peut m'apporter d'avoir la connaissance absolue d'un sujet ? J'en sais déjà assez. J'ai été dans des écoles bien trop chères à l'année, on m'a appris beaucoup de choses, du bourrage de crâne principalement. J'ai pas envie de me concentrer sur un sujet. J'aime avoir de la connaissance sur plusieurs. Et puis quand quelqu'un a de la conversation on ne lui demande pas d'en avoir que sur un seul. Donc non, je ne veux pas avoir la connaissance absolue sur un sujet.
Je n'ai pas de rêve. J'en ai plus. J'en ai eu ouais et qu'est ce que ça m'a apporté ? Que des emmerdes. Alors je ne rêve plus, j'attends de voir comment les choses vont évoluer. Souvent en mal, parfois en bien. Y'a des bonnes surprises, faut pas déconner. Mais je ne rêve pas, je laisse ça aux gosses et aux utopistes. La vie est une chienne, faut s'y faire. Et puis être au centre de tous les regards, grâce à ma chère mère, j'ai déjà donné et franchement ça me les brise. Moins on me voit, mieux je me porte.
Sérieusement ? Ca existe ça ? Le bonheur ? Parce que franchement, c'est la première fois que j'en entends parlé. Alors oui, j'ai été heureuse, pendant de courts instants. Mais sinon, il n'y a pas de recette du bonheur. C'est comme ça, c'est tout. Le bonheur c'est quelque chose d'éphémère, ça va, ça vient. C'est quelque chose qu'on ne peut pas attraper. Ca se saurait si les gens étaient heureux. Y'aurait pas toutes ces guerres, ces fusillades et toutes ces unes aux journaux télévisés. D'ailleurs je ne regarde plus la télé, du moins ces programmes là. Suffit d'ouvrir la fenêtre pour voir à quel point c'est la merde dehors.
Ma mère a toujours géré mes ambitions. De ma naissance à ma dix-septième année d'existence. Elle a tout dirigé, un véritable dictateur. Peut être que ma prise de conscience, le fait de me barrer de la maison a été ma plus grande réussite. Ça a entraîné des catastrophes à la chaîne mais au moins je n'ai plus cette mégère sur le dos. Maintenant, mes ambitions à moi ? Mes véritables ambitions ? Celles que j'ai choisi ? Et bien je veux être flic. C'est tout.
Devenir flic, venger la mort de mon grand frère. C'est la seule chose qui me motive actuellement. Je sais ce que je veux faire et j'y arriverai quoiqu'il m'en coûte. Jusqu'où je suis prête à aller ? Oh ça, vous n'allez pas être déçus. Je n'ai pas de limites, je n'ai strictement plus rien à perdre. C'est ce qui me fait vibrer, ce qui m'anime et quiconque osera se mettre en travers de mon chemin en paiera les conséquences. C'est une promesse et je les tiens toujours.
Si on considère qu'acheter de la drogue et en revendre pour pouvoir en consommer c'est illégal, alors oui, j'ai déjà fait quelque chose du genre. Est-ce que j'en suis fière ? Certainement pas. Donc ce que j'ai ressenti, c'est simple. Du dégoût. Du dégoût de moi même, une envie de gerber en y repensant et un mal être constant. Mon frère est mort à cause de ça alors comment pourrais-je ressentir quelque chose de positif à ce sujet ? Non, je ne peux pas.
Oh ça va, j'en ai assez soupé de ce genre de questions dans les concours chichi-pompons que ma mère m'obligeait à faire. Avant j'aurai dit, que je voulais la paix dans le monde, que tout le monde il soit heureux, il soit content, tout ça. Le déguelis de merde qu'on nous oblige à sortir pour paraître toute propre et toute gentille. Ouais, ça c'était avant. Maintenant, je m'en fous en fait. Le monde va imploser, c'est tout. C'est la merde, faut s'y faire. Ça n'ira jamais mieux parce que y'a trop de cons au pouvoir. Commençons par les éradiquer, on verra ensuite.
Et si j'ai pas envie ? Non parce que concrètement, c'est le cas. J'ai pas envie de vous parler de ça. Puis j'en sais rien aussi, vous êtes pénibles avec vos questions. Je veux vivre tranquillement, ou survivre tout simplement. Je sais pas ce qu'on peut ignorer sur moi. Je suis une grande gueule, je dis ce que je pense, je n'ai pas de filtre. Ah si, vous voulez savoir un truc ? J'ai déjà eu le coeur brisé. Piétiné. Anéanti. Ça vous en bouche un coin hein ? Ouais, j'ai un coeur, le voilà votre scoop. Ce fut un plaisir. Ou pas.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : I'm a motherfucker Prénom/pseudo :marie/ lilousilver Âge : 26 ans Anniversaire : il est passé d'ja Localisation : france Présence : autant que faire se peut Personnage : inventé J'ai connu le forum : projet bazzart Et je le trouve : mon dieur magnifique Ma plus grande peur : Un dernier mot ? je vous aime d'amour tout plein !
IMAGES whi, morrigan, killer from a gang
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
so you want to play with magic.
Some say the world will end in fire,
Some say in ice.
From what I've tasted of desire,
I hold with those who favor fire.
Some say in ice.
From what I've tasted of desire,
I hold with those who favor fire.
l'empire walton
Vous avez déjà entendu parler des supermarchés Walmart ?
L'argent tombe, l'argent résonne. L'argent est partout. Ça pue le luxe par ici, ça sent le billet tout neuf. Elle, elle a grandit dans cet univers. On ne lui a pas demandé son avis, c'est comme ça. Cadette d'une fratrie de trois enfants, elle n'a pourtant pas été oubliée. Elle a juste toujours été un peu différente. Jean c'est la gamine qui parle quand elle a envie de parler, qui dit ce qu'elle a à dire, qui n'a pas de barrières et encore moins de filtres. Jean elle a apprécié un temps la notoriété de sa famille et les privilèges que cela a pu apporter. Mais en grandissant ça a changé. Les écoles privées, collège privé, lycée privé, ça va un temps. C'est beaucoup de pression mais ce qu'elle appréciait elle, c'était ça justement. Pouvoir se dépasser, se surpasser. Jean a toujours eu soif d'apprendre, première de sa classe année après année. La petite fille parfaite, la fifille à maman à qui tout réussit. Elle a son grand frère, sur qui elle a toujours pu compter et sa petite soeur avec qui le contact fut plus compliqué mais qu'elle aime quand même. D'une innocence à toute épreuve, la plus jeune est une rêveuse. L'hériter de la famille, c'est bien sur John, le frangin, c'est lui qui est prévu pour ça, c'est logique. Le seul mâle, le plus âgé, c'est dans la continuité. Les filles, sont là pour la déco, comme maman. Une belle plante qui est vouée à faire bonne figure. Avoir de l'argent c'est bien, parfois. Mais en avoir autant, ça s'apparente plus à une malédiction. La démesure est présente et la décadence, pas loin derrière.
la mini miss
Froufrous et paillettes et autres artifices en tout genre.
Quatre ans. Elle avait quatre ans la première fois où elle s'est retrouvée sous les feux des projecteurs. Forcément, à cet âge là, ce n'était pas son idée. Celle qui a toujours été derrière tout ça, c'est sa mère. Bien sur, petite ça ne la dérangeait pas. On l'habillait comme une princesse, elle avait le droit de se maquiller, que demander de plus quand on est une enfant ? Elle jouait avec ses poupées mais elle avait la chance d'en être une elle même. Ce qui ne lui faisait rien enfant, finit par l'agacer grandement lorsque l'adolescence pointa le bout de son nez. Son dragon de mère l'empêchait de sortir, de voir ses amis, de vivre tout simplement. Alors oui, ce fut pesant et pas qu'un peu. A douze ans, elle a commencé le mannequinat, un peu, beaucoup. Il fallait la montrer, que tout le monde la voit cette fille de. La famille est riche a en crever et regardez en plus comment ils sont beaux. Elle avec sa chevelure ébène et ses yeux bleus froids comme la glace. Son sourire s'absente et ça intrigue d'autant plus. La prestance et la distance, ça attire. Sa puberté est arrivée bien tôt, surement accélérée par les hormones que sa mère lui faisait bouffer petite. Heureusement, à ses 14 ans, elle a pu dire stop. Elle a commencé à envoyer valser la génitrice, à lui dire que de n'être qu'une poupée de cire, ça ne l'intéressait plus. Bizarrement, ce ne fut pas mal pris, bizarrement, la mère abdiqua, bizarrement, elle accepta de ne plus avoir d'emprise sur sa fille. Bizarrement.
les lèvres duveteuses
T'as déjà senti ça toi ? Ton coeur qui bat si fort que t'as l'impression qu'il va exploser ?
Elle est là, au bout du couloir. Elle la voit, elle l'observe, elle ne comprend pas. Jean a les joues qui brûlent, le coeur qui s'accélère et menace de s'arrêter lorsque son rire franchit ses lèvres. " Bordel, qu'est ce qu'il m'arrive. " Elle est arrivée au lycée en début d'année, un an d'avance, la plus jeune et encore une fois, loin d'être la dernière en classe. Puis il y a eu cette soirée. Quatorze années à peine entamées et elle, elle était là. Ce jeu innocent, ce baiser échangé. C'était bête, l'alcool en était l'investigateur et pourtant. Maintenant qu'elle la revoit, Jean se rend compte qu'elle ne pense qu'à elle depuis des mois. Un soupir, elle n'a pas peur Jean, elle n'a pas honte. Ça ne lui ressemble pas. Alors elle s'avance, elle l'aborde avec une assurance remontée à bloc. Et ça paye ses fruits. Mais tout s'enchaîne. Les jours passent, puis les semaines et elles apprennent à se connaître. Puis comme ça avait commencé, elles se retrouvent dans une soirée. Sauf que cette fois ci, peut être maladroitement, Jean pose ses lèvres sur celles de Gia, sans jeu derrière avec moins d'alcool dans le sang. Juste par plaisir. Oui juste pour ça. L'histoire commence là, Jean a quinze ans et se découvre une attirance pour les filles, du moins pour cette fille. Le couple se forme et elle se sent vivre, peut être pour la première fois depuis bien longtemps.
les blouses blanches
Entre seringues et murs blancs, le temps défile lentement.
Elle ne sait pas ce qu'elle fait ici. Du moins elle ne comprend pas. Elle a mal à la tête, elle vomit, son ventre se tord et son esprit est embrumé. Des voix autour d'elle, inaudible tout d'abord puis qui se font plus précises. Elle commence à les entendre à pouvoir analyser ce qu'il se dit. Elle n'est pas malade, pas totalement. Elle s'est évanouie en cours ce matin et depuis elle est là. Allongée dans ce lit froid. Les voix augmentent en volume et ce n'est pas parce que son ouïe devient plus précise. Non, c'est juste une engueulade. Sa mère contre les médecins, sa mère contre son père, sa mère contre son frère. Elle ouvre un oeil, puis l'autre. On la remarque enfin, on lui demande comment elle va, son frère est soulagé. D'un babillement à peine audible, elle demande ce qu'il se passe. Sa mère tourne la tête, refuse de la regarder et c'est son frère qui se charge de lui expliquer. Toutes les hormones qu'elle a pris plus jeune ont un peu foutu la merde visiblement. Mais les pilules qu'elle continuait à prendre, pensant que ce n'était que des vitamines et bien ça n'en était pas. Des compléments alimentaires, des cachetons pour maigrir, ceux qu'elle prend comme des bonbons les pensant innocents. Non, sa mère a continué. Elle ne supportait pas de ne plus avoir le contrôle. Et ça a bien failli la tuer. Elle pleure, de rage, de tristesse, d'incompréhension. Jamais sa mère ne la trouvera assez bien. Jamais sa mère ne l'aimera pour ce qu'elle est. Sa décision est prise. Elle part de la maison, elle quitte cet univers nocif.
le poison
Et ça s'insinue dans tes veines et ça te fait perdre la tête...
Elle erre dans la rue. Elle est seule parfois mais pas tout le temps. Non, dans la rue, on ne l'est jamais réellement. Y'a toujours ces gens qui vous regardent de haut, ceux qui sont plus bas que terre. Elle, elle s'en fiche. Parfois elle s'amuse et s'assoit devant l'un des magasins de la famille. Elle fait la manche, elle veut être vue. Mais souvent, on la voit traîner dans des ruelles sombres, là où elle se procure de la drogue, là où elle en achète et là où elle finit par en revendre parce qu'il faut bien vivre et puis il faut bien pouvoir racheter ce poison. Elle a rejeté sa famille, elle a été rejetée par Gia, elle n'a plus personne. La bulle dorée a volé en éclat. Jean tombe parfois sur des connards. Puis parfois sur des gens plus sympas même si elle ne l'admettra jamais. Y'a lui, Tyler. Il l'a secouru parce que c'est son métier. Mais il est revenu, lui filer de la bouffe des couvertures en tentant d'arracher un sourire à la gamine paumée. Parfois il y arrivait, parfois non. Ça dépendait des jours. Humeur changeante en fonction de la drogue, du temps, de la journée qui est passée. Il a tenté de la conduire ailleurs, là où y'a des lits, de l'aide. Mais non. Caractère récalcitrant et indépendance trouvée, c'était impensable pour elle. Alors il revenait, inlassablement quand il le pouvait.
l'air pur
Musique assourdissante et mains baladeuses.
Il est mort. Son frère est mort. Il a tenté de l'aider et il n'a pas survécu. Un coup de couteau bien placé et le dealeur lui a ôté la vie. Jean n'a pas pleuré, elle n'en avait pas la force. Mais son choix fut fait. Non, elle ne toucherait plus à cette merde. Mais dans la rue, sans personne, c'est difficile d'effacer deux ans de dépendance. La souffrance, le mal être, les maux ont commencé à l'habiter. Ce n'est qu'une ombre, qu'un reflet d'elle même, amaigri avec les yeux hagards. Oh comme sa mère aurait été fière d'elle tiens. Puis il y a eu cette soirée. Elle est entrée à la recherche de taf ou d'une boisson pour faire passer son état. Et y'a eu ce mec, trop collant et cet autre mec qui l'a sorti de là. Dre. Il n'est pas comme les autres. Il n'a pas ce regard de pitié. Il l'a pris sous son aile, lui a offert un toit et surtout de l'aide. Oui, il l'a sauvé. Sauvé d'elle même. Elle ne comprend pas tout de lui, il est étrange parfois. Mais ça ne la dérange pas. Parfois elle partage son lit, malgré sa chambre à quelques pas de là. Jean réapprend à vivre, à se faire confiance, à faire confiance aux autres. Enfin, c'est encore un peu compliqué pour le dernier point. Mais elle essaye. Pour lui, pour qu'il soit fier d'elle.
l'avenir
Le temps ne répare pas tout vous savez ? Mais un pansement c'est mieux qu'une plaie béante.
Elle a été recalée au concours de la police. Trop instable visiblement, les tests psychologiques ont été un véritable échec. Elle s'accroche. Elle continue. Dre est là, il est toujours là. Mais pas que. Elle se bat pour son frère, elle veut retrouver la personne qui l'a tué, le faire enfermer. Ce type qui lui procuré du plaisir liquide, lui a enlevé une chose bien plus importante. En attendant de pouvoir repasser le concours, elle continue de s'entraîner au tir, là où elle excelle. Oui, il se peut qu'elle ne l'enferme pas ce type finalement. C'est peut être pour ça qu'on la recale en fait. Alors elle continue de bosser pour cette maison de retraite, celle où elle revoit des visages connus mais qui l'ont oublié avec le temps qui passe. Les petits enfants, ceux de son âge, des patients dont elle doit torcher le cul jour après jour. Elle les exècre ces gosses de riches maintenant, son ancienne vie. Elle ne pense plus à tout ça, c'est du passé. Elle a assez à penser maintenant. Y'a du monde autour d'elle avec moins de fric, c'est vrai, mais beaucoup plus de valeurs. Elle cherche à s'en sortir par elle même et pas avec l'argent de papa et maman. Elle a vécu sa renaissance à 19 ans, quand elle a arrêté la drogue, quand elle s'est sortie de cet enfer. Plus aucun contact ou très peu. Et encore... la liste s'est raccourcie dernièrement. Elle a sous son oreiller la lettre, celle d'Arès, celle qu'elle doit remettre à sa soeur. Elle la trouvera, elle la lui donnera. Quand, elle ne sait juste pas. Depuis longtemps maintenant, Jean a arrêté de faire confiance au destin, il est bien trop vil. Mais elle le provoque. Comme toujours. Oui, c'est une battante.
But if it had to perish twice
I think I know enough of hate
To say that for destruction ice
Is also great and would suffice.
I think I know enough of hate
To say that for destruction ice
Is also great and would suffice.
IMAGES tumblr + tweek ✩
- InvitéInvité
@Oscar Luccheti je sais que tu préfères mon autre moi mais promis celle là est bien aussi
merci quand même chaton
merci quand même chaton
- InvitéInvité
MARRRRRRIEEEEE rebienvenue avec ton deuxième bébé ! hâte de lire sa fiche en tout cas ! Bon courage pour ta fifiche bichette
- InvitéInvité
Promis je garderai un esprit ouvert
- InvitéInvité
@Dan Miller Comme d'hab j'ai hâte de la lire aussi ça voudra dire qu'elle est terminée merci ma caroooo
@Oscar Luccheti J'espère bien
@Oscar Luccheti J'espère bien
- InvitéInvité
Essaie de ne plus mourir s'il te plait
PS: my god ce gif dans ta fiche
PS: my god ce gif dans ta fiche
- InvitéInvité
kaya est d'une beauté + je suis fan du choix de prénom
rebienvenue
rebienvenue
- InvitéInvité
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