YESTERDAY'S NEWS |48
- Leaven S. CampbellKingdom Come
-
Dollars : 2545
Messages : 288
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
PAST'S GHOST
Roman & Leaven
Le besoin d'un bol d'air frais, de sortir des biberons, des couches, des pleurs, des babillages de bébé mais aussi du boulot, de la radio, des émissions à écrire et à connaître sur le bout des doigts, sans oublier son rôle de petite-amie, de maîtresse de maison, d'amante et de confidente. Evidemment, elle aimait tous ces rôles, toutes ces casquettes mais elle avait aussi besoin de se retrouver, de reprendre simplement son rôle de femme, de prendre du temps pour elle. Ça se passait deux fois par semaine à peu près. Elle retrouvait des amis ou elle se retrouvait seule face à la nature, un moment de calme qu'elle appréciait beaucoup et dont elle jouissait le plus souvent. Aujourd'hui n'y échappait pas. Avec Lady Sif, sa chienne guide, elle s'était rendue au Griffith Park, et plus précisément au jardin d'enfants. Les entendre jouer, rire, parler entre eux, c'était une ambiance qu'elle aimait beaucoup parce que ça lui rappelait que l'avenir était devant eux, qu'ils avaient encore cette insouciance qui teintait leurs éclats de rire d'une joie innocente. Ils étaient l'une des raisons qui poussaient la jeune femme à être ce qu'elle était, cette écologiste convaincue des bienfaits de ces petits gestes au quotidien.
Elle aimait la petite brise qui caressait ses cheveux alors qu'elle se posait sur un banc, Lady Sif se couchant naturellement à ses pieds, toujours à l'affût de ce qui pouvait se passer autour d'elles. Les sens de la blonde percevaient une odeur de barbe à papa pas très loin de là, sûrement un vendeur ambulant. Elle pouvait entendre le glissement des vêtements et des mains des enfants contre le métal du toboggan et, en fond, le léger bruissement des arbres. Elle percevait sous ses doigts les veines du bois du banc, creusées par des petits malins qui l'avait sûrement graver avec une pierre ou un couteau. En revanche, jusqu'à ce que la chienne se redresse pour s'asseoir entre ses jambes, elle n'avait pas senti la présence d'un jeune enfant s'approcher d'eux. « Qu'est-ce qui se passe, Lady? » « Woo Woo. »
Une petite voix qui faisait automatiquement sourire la jeune maman, ordonnant à la chienne de ne pas bouger. Elle avait beau être très bien dressée, elle ne tenait pas à ce qu'elle se défende ou défende sa maîtresse contre un petit bonhomme qui n'avait demandé rien d'autre que de passer ses petites mains dans les poils de la chienne. Leaven pouvait sentir le jeune garçon se tenir à son jean d'une main tandis que l'autre glissait sur l'animal. « J'en connais un qui profite que papa et maman aient le dos tourné pour échapper à leur surveillance. » Et elle était persuadée que comme n'importe quel parent, ils n'allaient pas tarder à débarquer pour récupérer leur enfant.
Elle aimait la petite brise qui caressait ses cheveux alors qu'elle se posait sur un banc, Lady Sif se couchant naturellement à ses pieds, toujours à l'affût de ce qui pouvait se passer autour d'elles. Les sens de la blonde percevaient une odeur de barbe à papa pas très loin de là, sûrement un vendeur ambulant. Elle pouvait entendre le glissement des vêtements et des mains des enfants contre le métal du toboggan et, en fond, le léger bruissement des arbres. Elle percevait sous ses doigts les veines du bois du banc, creusées par des petits malins qui l'avait sûrement graver avec une pierre ou un couteau. En revanche, jusqu'à ce que la chienne se redresse pour s'asseoir entre ses jambes, elle n'avait pas senti la présence d'un jeune enfant s'approcher d'eux. « Qu'est-ce qui se passe, Lady? » « Woo Woo. »
Une petite voix qui faisait automatiquement sourire la jeune maman, ordonnant à la chienne de ne pas bouger. Elle avait beau être très bien dressée, elle ne tenait pas à ce qu'elle se défende ou défende sa maîtresse contre un petit bonhomme qui n'avait demandé rien d'autre que de passer ses petites mains dans les poils de la chienne. Leaven pouvait sentir le jeune garçon se tenir à son jean d'une main tandis que l'autre glissait sur l'animal. « J'en connais un qui profite que papa et maman aient le dos tourné pour échapper à leur surveillance. » Et elle était persuadée que comme n'importe quel parent, ils n'allaient pas tarder à débarquer pour récupérer leur enfant.
- InvitéInvité
Je prépare Nikolaï. Aujourd’hui, direction le parc. Le garçonnet aime aller au parc. Il aime gambader pieds nus dans la pelouse verdoyante et parsemée de pâquerettes. Il est souriant. Il a le regard pétillant. Assis sur son siège, je lui lace ses chaussures. Il est prêt le petit homme. Ma fierté. « Tu viens me faire un câlin ? ». Les mains derrière le dos, le jeune enfant lève les yeux au ciel, tournoie de droite à gauche, en plein doute. Puis il se jette sur moi en riant. Je l’embrasse sur le front. Mon petit prince. Je le prends dans mes bras pour l’installer dans la poussette. Il ne se laisse pas si aisément harnacher. Je lui passe affectueusement la main dans les cheveux.
Nous sommes arrivés au parc. Il fait un temps radieux. Ni trop chaud, ni trop froid. Pendant le trajet, Nikolaï s’est assoupi. Il ouvre ses petits yeux lorsqu’il commence à entendre les petits bruissements, chamailleries, cris des enfants. Un parc plein de vie. De joie. Nikolaï commence à gesticuler dans tous les sens. Je perçois son impatience. Il veut se dégourdir les jambes, qu’il balance nerveusement d’avant en arrière. « Nikolaï, calme-toi ! ». Il ne m’écoute pas. Je le détache. Il me tend les bras, une nouvelle fois. Je le serre contre moi. Il tente de se dégager de mon emprise. Je l’embrasse sur le front. Encore. Enfin, je le pose au sol. Il commence à courir vers la pelouse. Il heurte une personne qui passe par là. Il choit dans l’herbe. « Pow Pow Pow Pow ! ». J’accours vers lui pour l’aider à se relever. Il rit. Un vrai soleil à mes yeux.
Je le prends dans mes bras, et je commence à le faire décoller comme un avion. Je monte de plus en plus haut. Il rit toujours autant. Je suis heureux de partager ce moment avec lui. Je le repose dans l’herbe et je commence à lui faire des chatouillis affectueux. De sa petite voix enfantine, il me demande d’arrêter. Je lui souris, et l’embrasse à nouveau. Un vrai Papa gâteau. Je me lève. Il fait de même et commence à courir autour de moi. Le petit garnement. Il s’éloigne un peu de moi, tandis que je vois à terre une peluche. Un doudou plutôt. Je le ramasse, et je cherche à qui celui-ci peut appartenir. Une jeune fille, à peine plus âgé de Nikolaï, s’approche de moi. Toute penaude, elle m’indique qu’il s’agit du sien. Je lui donne, elle me sourit, fait volte-face et rejoint ses parents en courant. Je me relève.
Stupeur. Je ne vois plus Nikolaï. Il était à côté de moi, il y a quelques instants. Il n’y ait plus. Je panique. Je balaie les alentours du regard. Je ne le vois pas. Je me retourne. Je le vois. En compagnie d’une jeune femme blonde. Et d’un chien, qu’il caresse. Je l’interpelle : « Nikolaï ! ». Je m’approche de lui, le prends par la main. « Tu m’as fait peur ! Je t’ai déjà dit de ne pas partir comme cela, vers des inconnus ! ». Je regarde le chien. Je lis l’écriteau sur son dos. « Je suis désolé qu’il vous ait importuné ! Il n’a pas vu l’écriteau. Il ne sait pas lire ! ». Je regarde enfin la jeune femme. Véritablement. Je m’aperçois qu’elle est aveugle. Suis-je sot. Elle n’a pas un chien pour faire joli. Ce qui me marque le plus, c’est la ressemblance frappante entre la jeune femme et la mère de Nikolaï. Inconsciemment, j’ouvre la bouche. Choqué. Je la referme presque aussitôt, me rendant compte de mon air ahuri. Je m’excuse de mon attitude : « Pardon ! ». J’étais confus, sans même me rendre compte qu’elle ne pouvait pas voir mon visage. Encore heureux, car une larme coule le long de ma joue. Cette rencontre ravive tant de souvenirs. Je sens Nikolaï sur la main et me regarder interrogatif. « Papa !? ». J’essuie la larme avant de rassurer mon fils en m’agenouillant à son niveau et l’embrasser sur le front. Puis je lui explique : « Il ne faut pas importuner la dame et embêter son chien. Il aurait pu ne pas apprécier que tu le caresses ! ». Silence. « Oui Papa ! ». Il me fait un baiser sur la joue. Affectueux.
Nous sommes arrivés au parc. Il fait un temps radieux. Ni trop chaud, ni trop froid. Pendant le trajet, Nikolaï s’est assoupi. Il ouvre ses petits yeux lorsqu’il commence à entendre les petits bruissements, chamailleries, cris des enfants. Un parc plein de vie. De joie. Nikolaï commence à gesticuler dans tous les sens. Je perçois son impatience. Il veut se dégourdir les jambes, qu’il balance nerveusement d’avant en arrière. « Nikolaï, calme-toi ! ». Il ne m’écoute pas. Je le détache. Il me tend les bras, une nouvelle fois. Je le serre contre moi. Il tente de se dégager de mon emprise. Je l’embrasse sur le front. Encore. Enfin, je le pose au sol. Il commence à courir vers la pelouse. Il heurte une personne qui passe par là. Il choit dans l’herbe. « Pow Pow Pow Pow ! ». J’accours vers lui pour l’aider à se relever. Il rit. Un vrai soleil à mes yeux.
Je le prends dans mes bras, et je commence à le faire décoller comme un avion. Je monte de plus en plus haut. Il rit toujours autant. Je suis heureux de partager ce moment avec lui. Je le repose dans l’herbe et je commence à lui faire des chatouillis affectueux. De sa petite voix enfantine, il me demande d’arrêter. Je lui souris, et l’embrasse à nouveau. Un vrai Papa gâteau. Je me lève. Il fait de même et commence à courir autour de moi. Le petit garnement. Il s’éloigne un peu de moi, tandis que je vois à terre une peluche. Un doudou plutôt. Je le ramasse, et je cherche à qui celui-ci peut appartenir. Une jeune fille, à peine plus âgé de Nikolaï, s’approche de moi. Toute penaude, elle m’indique qu’il s’agit du sien. Je lui donne, elle me sourit, fait volte-face et rejoint ses parents en courant. Je me relève.
Stupeur. Je ne vois plus Nikolaï. Il était à côté de moi, il y a quelques instants. Il n’y ait plus. Je panique. Je balaie les alentours du regard. Je ne le vois pas. Je me retourne. Je le vois. En compagnie d’une jeune femme blonde. Et d’un chien, qu’il caresse. Je l’interpelle : « Nikolaï ! ». Je m’approche de lui, le prends par la main. « Tu m’as fait peur ! Je t’ai déjà dit de ne pas partir comme cela, vers des inconnus ! ». Je regarde le chien. Je lis l’écriteau sur son dos. « Je suis désolé qu’il vous ait importuné ! Il n’a pas vu l’écriteau. Il ne sait pas lire ! ». Je regarde enfin la jeune femme. Véritablement. Je m’aperçois qu’elle est aveugle. Suis-je sot. Elle n’a pas un chien pour faire joli. Ce qui me marque le plus, c’est la ressemblance frappante entre la jeune femme et la mère de Nikolaï. Inconsciemment, j’ouvre la bouche. Choqué. Je la referme presque aussitôt, me rendant compte de mon air ahuri. Je m’excuse de mon attitude : « Pardon ! ». J’étais confus, sans même me rendre compte qu’elle ne pouvait pas voir mon visage. Encore heureux, car une larme coule le long de ma joue. Cette rencontre ravive tant de souvenirs. Je sens Nikolaï sur la main et me regarder interrogatif. « Papa !? ». J’essuie la larme avant de rassurer mon fils en m’agenouillant à son niveau et l’embrasser sur le front. Puis je lui explique : « Il ne faut pas importuner la dame et embêter son chien. Il aurait pu ne pas apprécier que tu le caresses ! ». Silence. « Oui Papa ! ». Il me fait un baiser sur la joue. Affectueux.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
-
Dollars : 2545
Messages : 288
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Une voix masculine. Un père venu chercher son fils. Malgré la destruction massive des stéréotypes depuis ces quelques dernières années, ça restait rare que des papas viennent au parc avec leurs enfants sans que les mamans ne soient là. Leaven qui était pour la part égale des tâches autant que des instants de relaxation était ravie, bien ignorante qu'il s'agissait tout bonnement d'un père célibataire qui ne partageait plus ni les tâches ni les moments de joie avec une quelconque compagne. Un sourire sur les lèvres, la jeune femme relevait automatiquement son visage en direction de sa voix. Un réflexe qu'elle avait gardé de ses jeunes années où elle voyait encore et ses yeux - bien que d'un bleu anormalement clairs - n'avaient rien de choquant, elle en profitait donc encore. « Il n'y a pas de problème, il ne m'a pas dérangé. » Et la chienne non plus, au contraire, elle était ravie et prenait sûrement ces quelques caresses comme une pause dans son travail. Il était peut-être temps de lui en donner une de pause d'ailleurs. Assise sur un banc, Leaven ne craignait rien, elle pouvait très bien lâché la chienne sans craindre qu'elle ne s'éloigne de trop - parce qu'elle ne le faisait jamais. « Est-ce qu'il a beaucoup d'enfants jeunes autour de nous? » C'était la condition sine qua non pour qu'elle puisse lâcher l'animal. Comme Nikolaï, tous les enfants du monde étaient attirés par les animaux et elle ne souhaitait pas que la chienne aille les voir et risquer une morsure, elle en serait responsable.
Quelques instants de silence, un simple mot. Il s'excusait, une nouvelle fois, sans qu'elle ne sache de quoi. Elle n'avait pas entendu sa larme dans une gorge serrée, il n'avait pas assez parlé pour ça, en revanche elle avait bien noté l'interrogation du jeune garçon. Des détails qui la laissaient perplexes, elle notait soudainement l'obéissance du fils, comme si le comportement de son père, au delà de ses paroles, l'avait personnellement touché, comme si le jeune garçon comprenait la souffrance de son père. « Est-ce que tout va bien? » Dans les grandes villes comme Los Angeles, il n'était pas commun de croiser des personnes se souciant des autres, d'autant plus lors d'une rencontre fortuite qui ne devrait durer qu'une minute ou deux, le temps de récupérer le garçon, de s'excuser et de reprendre leur chemin mais Leaven restant Leaven, elle ne pouvait pas s'empêcher de demander si tout allait bien. Très sensible aux émotions d'autrui, la trentenaire ne pouvait s'empêcher de demander quand beaucoup de personnes se diraient que ce n'est pas leur affaire et laisserait couler. La jeune femme n'était pas comme ça et parfois, elle était même trop intrusive sans forcément à le vouloir. « Il ne risque rien si vraiment il y tient, vous avez ma parole. » A caresser le chien, d'autant plus si son père restait, il serait à même d'appréhender les gestes malencontreux de son fils qui pouvaient faire réagir l'animal à quatre pattes.
Quelques instants de silence, un simple mot. Il s'excusait, une nouvelle fois, sans qu'elle ne sache de quoi. Elle n'avait pas entendu sa larme dans une gorge serrée, il n'avait pas assez parlé pour ça, en revanche elle avait bien noté l'interrogation du jeune garçon. Des détails qui la laissaient perplexes, elle notait soudainement l'obéissance du fils, comme si le comportement de son père, au delà de ses paroles, l'avait personnellement touché, comme si le jeune garçon comprenait la souffrance de son père. « Est-ce que tout va bien? » Dans les grandes villes comme Los Angeles, il n'était pas commun de croiser des personnes se souciant des autres, d'autant plus lors d'une rencontre fortuite qui ne devrait durer qu'une minute ou deux, le temps de récupérer le garçon, de s'excuser et de reprendre leur chemin mais Leaven restant Leaven, elle ne pouvait pas s'empêcher de demander si tout allait bien. Très sensible aux émotions d'autrui, la trentenaire ne pouvait s'empêcher de demander quand beaucoup de personnes se diraient que ce n'est pas leur affaire et laisserait couler. La jeune femme n'était pas comme ça et parfois, elle était même trop intrusive sans forcément à le vouloir. « Il ne risque rien si vraiment il y tient, vous avez ma parole. » A caresser le chien, d'autant plus si son père restait, il serait à même d'appréhender les gestes malencontreux de son fils qui pouvaient faire réagir l'animal à quatre pattes.
- InvitéInvité
« Tu vois Papa ! Je peux continuer à le caresser ! ». Il continue à passer sa petite main sur le dos du chien. Il ne bronche pas. Il est gentil. L’enfant pose la tête sur le dos du chien. « L’est doux ! ». Je ris. « Nikolaï ? Tu n’as pas l’impression d’abuser là ? Laisse le chien un peu tranquille. Ce n’est pas une grosse peluche ! ». Je m’accroupis près de lui. Je passe une main sur l’échine de l’animal avant d’attirer mon fils à moi. « Tu n’as pas envie de me faire un câlin ? » Le bambin de deux ans se tourne vers moi. « Non ! Je peux jouer avec le chien ? » Demanda-t-il, en se tournant vers la demoiselle à la crinière blonde. Elle demanda si des enfants traînaient dans les environs. Je me relève, manque de tomber à la renverse. Je fais la vigie. « Je ne vois qu’un seul enfant à proximité… » Silence. « Le mien ! » Ajoutai-je avec malice.
Je me retourne et fait face à la jeune femme. A la réalité. Sa chevelure, l’ovale de son visage, ses yeux. Le portrait craché de Stella. Là, ma gorge se serre. Je reste sans voix, face à tant de ressemblance. Et Nikolaï n’arrange pas les choses. Il voit bien l’effet que cette demoiselle sur son pauvre père. Il m’apostrophe, interrogatif. Je feins de corriger mon fils et tenter de mettre un voile sur mes démons. La jeune femme me rassura. Nikolaï ne court aucun risque. Je n’en doute pas, toujours obnubilé par ce visage. L’enfant, avec l’autorisation de sa maîtresse, put caresser autant qu’il voulut le chien. « T’es beau ! Moi c’est Nikolaï » Dit-il au chien qui resta stoïque. Si innocent. Tellement mignon. Je pivote vers la jolie blonde. « Pardon… Je ne me suis pas présenté… ». Tout s’enchaîne. La peur d’avoir perdu mon trésor quelques instants. Le chien. Elle tout simplement qui me bouleverse. « Moi c’est Nikolaï ». Je ris. Je passe ma main dans la chevelure blonde du petit homme et lui souffle comme si je lui révélais un secret : « Je crois qu’elle avait compris ! » Silence. « Mais je parlais au chien, elle t’être pas entendu ! ». J’en doute. Elle est juste à côté. Et, sa vue étant altérée, son ouïe doit être très développée. Perdu, je ne savais plus où en étais-je. « Roman ! ». Silence. « Et ce garnement est mon fils. » Dis-je avec sérieux.
J’observe la demoiselle. Toujours autant surpris par la ressemblance flagrante entre elle et Stella. Il s’agit d’une mise à l’épreuve. Mon cœur se serre tandis que Nikolaï continuait à discuter avec le chien : « Lui c’est Papa ! C’est le plus fort des Papas ! ». Il n’a pas conscience que la propriétaire de son nouvel ami est la copie conforme de sa défunte mère. Je n’avais pas encore eu la force de lui montrer des photographies. Ma peine était encore trop vive pour supporter ses questions. Pourtant, du haut de ces deux ans, il commence à m’en poser. Heureusement, Arizona est là pour endosser le rôle de la figure féminine dont il a besoin. « Puis-je m’asseoir à vos côtés ? ». J’attendis son aval tandis que Nikolaï continuait à faire la discussion avec le chien. « Vous venez souvent au parc ? » Demandais-je curieux. C’est la première fois que je la vois. Et un visage comme le sien, je l’aurais certainement déjà repéré si nous nous étions déjà croisés ici.
Je me retourne et fait face à la jeune femme. A la réalité. Sa chevelure, l’ovale de son visage, ses yeux. Le portrait craché de Stella. Là, ma gorge se serre. Je reste sans voix, face à tant de ressemblance. Et Nikolaï n’arrange pas les choses. Il voit bien l’effet que cette demoiselle sur son pauvre père. Il m’apostrophe, interrogatif. Je feins de corriger mon fils et tenter de mettre un voile sur mes démons. La jeune femme me rassura. Nikolaï ne court aucun risque. Je n’en doute pas, toujours obnubilé par ce visage. L’enfant, avec l’autorisation de sa maîtresse, put caresser autant qu’il voulut le chien. « T’es beau ! Moi c’est Nikolaï » Dit-il au chien qui resta stoïque. Si innocent. Tellement mignon. Je pivote vers la jolie blonde. « Pardon… Je ne me suis pas présenté… ». Tout s’enchaîne. La peur d’avoir perdu mon trésor quelques instants. Le chien. Elle tout simplement qui me bouleverse. « Moi c’est Nikolaï ». Je ris. Je passe ma main dans la chevelure blonde du petit homme et lui souffle comme si je lui révélais un secret : « Je crois qu’elle avait compris ! » Silence. « Mais je parlais au chien, elle t’être pas entendu ! ». J’en doute. Elle est juste à côté. Et, sa vue étant altérée, son ouïe doit être très développée. Perdu, je ne savais plus où en étais-je. « Roman ! ». Silence. « Et ce garnement est mon fils. » Dis-je avec sérieux.
J’observe la demoiselle. Toujours autant surpris par la ressemblance flagrante entre elle et Stella. Il s’agit d’une mise à l’épreuve. Mon cœur se serre tandis que Nikolaï continuait à discuter avec le chien : « Lui c’est Papa ! C’est le plus fort des Papas ! ». Il n’a pas conscience que la propriétaire de son nouvel ami est la copie conforme de sa défunte mère. Je n’avais pas encore eu la force de lui montrer des photographies. Ma peine était encore trop vive pour supporter ses questions. Pourtant, du haut de ces deux ans, il commence à m’en poser. Heureusement, Arizona est là pour endosser le rôle de la figure féminine dont il a besoin. « Puis-je m’asseoir à vos côtés ? ». J’attendis son aval tandis que Nikolaï continuait à faire la discussion avec le chien. « Vous venez souvent au parc ? » Demandais-je curieux. C’est la première fois que je la vois. Et un visage comme le sien, je l’aurais certainement déjà repéré si nous nous étions déjà croisés ici.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
-
Dollars : 2545
Messages : 288
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Le jeune homme la faisait sourire, presque rire. Comme une grande partie des parents, le papa était tenté de focaliser l'attention de son fils sur autre chose que l'animal. Lui, notamment, et plus précisément une demande de câlin. Loupé. L'enfant n'avait d'yeux que pour le canidé, bien décidé à profiter de sa présence. Quant elle eu la confirmation qu'il n'y avait pas d'autres enfants à proximité, la jeune femme se penchait vers la chienne et parcourait ce poil qu'elle connaissait par cœur pour repérer les clips de son harnais et lui retirer sans difficulté. Libérée, l'animal ne bougeait pas de sa place pour le moment. Elle attendait, comme à chaque fois, l'ordre de prendre du repos. Sur l'instant, et compte tenu des paroles de l'homme et de son fils, Leaven devenait aisément que le petit garçon était proche et elle ne souhaitait pas que la boule de poil ne le bouscule dans son trop plein de joie d'être libre de jouer. « Ça me dérange pas que tu joues avec elle mais il faut t'éloigner un petit peu. Elle va être tellement contente de jouer avec toi qu'elle va courir partout. » Un sourire tendre, celui d'une mère qui connait très bien ce lien si pur qui unit les enfants et les animaux, de quoi l'attendrir. Elle y assistait tous les jours avec les deux chiens de la maison et son fils et ce, depuis sa naissance. « Je suis ravie de te connaître Nikolaï. » Elle se redressait et se tournait naturellement vers son père. Bien entendu, elle était incapable de le regarder dans les yeux, ses iris d'un bleu anormalement clair semblant regarder plus loin. « Leaven, ravie de vous connaître aussi. » disait-elle dans un sourire, lui tendant la main pour officialiser ces présentations. Pas sûre que la réciproque soit vraie mais elle était bien ignorante de ça.
Se décalant légèrement sur le côté, elle appuyait son geste à des mots. « Bien sûr. » Evidemment qu'il pouvait s'asseoir. Non seulement ce banc n'était pas le sien, il avait bien le droit d'y prendre place mais en plus, elle n'était pas contre de nouvelles rencontres, jamais. « Assez souvent mais je suis rarement seule. » Avec Clarence, parfois seulement avec son fils, elle était souvent en compagnie d'autres personnes ce qui l'obligeait à être vigilante mais rarement ouverte au reste du monde, toute sa concentration se portant sur ses accompagnateurs. Quand la jeune femme était enfin sûre que le jeune garçon n'était plus si proche de la chienne, elle lui ordonnait d'aller jouer. Ni une, ni deux, Lady Sif partait comme une balle au travers du parc et courait en rond autour de l'air de jeux des enfants. De quoi surprendre Nikolaï une seconde avant de le faire rire. Instinctivement la chienne revenait vers eux, armée d'un bâton qu'elle posait sur les genoux de Leaven. La blonde s'adressait alors à Nikolaï. « Tu peux le prendre et lui lancer, elle comprendra que c'est toi qui joue avec elle. » Et encore une fois, aucun risque. La chienne était dressée pour attendre gentiment qu'on lui lance le bâton dès l'instant où elle le déposait. Elle ne chercherait donc pas à le récupérer de force. Pour sûr que le jeune garçon allait se faire un plaisir de s'éloigner de quelques mètres pour jouer.
Toute la concentration de Leaven revenait dorénavant à Roman. « Je m'attendais pas à un compagnon de jeu humain pour elle aujourd'hui. Si on croise souvent, ils risquent de ne plus se lâcher. » riait-elle de cette nouvelle amitié qui semblait naître entre le bipède et le quadrupède. Ça la changerait du golden retriever de Clarence et puis ça l'habituerait aussi quand Liam se décidera à marcher. Connaissant le lien qui unissait son fils et sa chienne, pour sûre qu'elle serait tout aussi protectrice avec lui qu'elle l'était avec Leaven, aucun doute là-dessus. « Il a quel âge? Il parle tellement bien, c'est fou. » Enfin c'était son avis en comparaison à ce que Valentina, sa nièce, avait pu lui raconter quand elle avait son âge. Peut-être que le petit garçon, malgré lui, avait été obligé de grandir plus vite, d'avoir un apprentissage naturellement plus intense qu'un enfant de son âge. « Vous ne venez pas d'ici, n'est-ce pas? Ca fait longtemps que vous êtes à Los Angeles? » Curiosité mal placée sûrement mais cet accent dans sa voix, ça ne pouvait pas manquer d'être noté par l'ouïe fine de l'aveugle.
Se décalant légèrement sur le côté, elle appuyait son geste à des mots. « Bien sûr. » Evidemment qu'il pouvait s'asseoir. Non seulement ce banc n'était pas le sien, il avait bien le droit d'y prendre place mais en plus, elle n'était pas contre de nouvelles rencontres, jamais. « Assez souvent mais je suis rarement seule. » Avec Clarence, parfois seulement avec son fils, elle était souvent en compagnie d'autres personnes ce qui l'obligeait à être vigilante mais rarement ouverte au reste du monde, toute sa concentration se portant sur ses accompagnateurs. Quand la jeune femme était enfin sûre que le jeune garçon n'était plus si proche de la chienne, elle lui ordonnait d'aller jouer. Ni une, ni deux, Lady Sif partait comme une balle au travers du parc et courait en rond autour de l'air de jeux des enfants. De quoi surprendre Nikolaï une seconde avant de le faire rire. Instinctivement la chienne revenait vers eux, armée d'un bâton qu'elle posait sur les genoux de Leaven. La blonde s'adressait alors à Nikolaï. « Tu peux le prendre et lui lancer, elle comprendra que c'est toi qui joue avec elle. » Et encore une fois, aucun risque. La chienne était dressée pour attendre gentiment qu'on lui lance le bâton dès l'instant où elle le déposait. Elle ne chercherait donc pas à le récupérer de force. Pour sûr que le jeune garçon allait se faire un plaisir de s'éloigner de quelques mètres pour jouer.
Toute la concentration de Leaven revenait dorénavant à Roman. « Je m'attendais pas à un compagnon de jeu humain pour elle aujourd'hui. Si on croise souvent, ils risquent de ne plus se lâcher. » riait-elle de cette nouvelle amitié qui semblait naître entre le bipède et le quadrupède. Ça la changerait du golden retriever de Clarence et puis ça l'habituerait aussi quand Liam se décidera à marcher. Connaissant le lien qui unissait son fils et sa chienne, pour sûre qu'elle serait tout aussi protectrice avec lui qu'elle l'était avec Leaven, aucun doute là-dessus. « Il a quel âge? Il parle tellement bien, c'est fou. » Enfin c'était son avis en comparaison à ce que Valentina, sa nièce, avait pu lui raconter quand elle avait son âge. Peut-être que le petit garçon, malgré lui, avait été obligé de grandir plus vite, d'avoir un apprentissage naturellement plus intense qu'un enfant de son âge. « Vous ne venez pas d'ici, n'est-ce pas? Ca fait longtemps que vous êtes à Los Angeles? » Curiosité mal placée sûrement mais cet accent dans sa voix, ça ne pouvait pas manquer d'être noté par l'ouïe fine de l'aveugle.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|