YESTERDAY'S NEWS |48
- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2390
Messages : 109
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Aaron Taylor-Johnson
Crédits : nine + tumblr
Autres comptes : Clarence M. Burns
Âge du personnage : 28 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Gémeaux
Mon personnage, en 5 mots : Miroir, Fatalité, Exubérance, Fragilité,
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
Études (passées ou en cours) : Il est diplômé en musique, mais également en marketing, depuis trois années maintenant.
Orientation sexuelle : Indécis
WHEN YOU CALL MY NAME.
Depuis la soirée des Oscars, ça le bouffait. Depuis la soirée des Oscars, ça l’obsédait. Ce n’était pas tant les résultats de la compétition – il s’était empressé de les oublier sitôt la soirée terminée – mais plutôt les événements qui s’y étaient passés. Depuis, Lysander repassait tous les soirs l’échange puéril de SMS qu’il avait eu avec Peter. Lui avait aussi été invité et c’était fait un malin plaisir de l’ignorer tout au long de la soirée. Comme s’il n’existait pas, comme si Lys n’était qu’un parasite, pas assez important pour susciter son intérêt. Il ne supportait pas ça. Et le pire, c’est que les semaines qui avaient suivi, le silence était resté le même. Aucun message. Rien. Il ne lui devait rien, ils ne se devaient mutuellement. L’Anglais s’était fait un plaisir de le lui cracher par message quand l’auteur était encore à New-York. Mais quand bien même. Il était de retour à Los Angeles et il roulait des mécaniques en public, sans même se préoccuper de son état. Au boulot, en soirée, dans son lit, il y pensait toujours. Il ne voulait pas qu’il lui pardonne, il voulait juste lui parler, comprendre, lui hurler dessus comme il l’appréciait tant. On n’avait pas le droit de le laisser dans un tel état. Peter avait peut-être eu plus de droits sur lui que n’importe qui auparavant, ça ne lui donnait pas le droit de jouer ouvertement les connards. Lys voulait lui montrer combien il était encore doté de sa propre liberté, alors qu’il était encore totalement esclave. Il se détestait d’être aussi faible, pour des personnes qui n’en valaient pas la peine. C’était lui, la star montante. Lui, l’homme qui avait encore toute la vie devant lui.
Encore cette nuit, il pétait un câble. Affalé dans son lit, il cogitait, le téléphone à la main. Défilaient des images qui n’avaient plus aucun sens sinon celui du souvenir. Des fils d’actualité dont il se foutait royalement. Tout ce qui pouvait lui changer les idées, Lys y plongeait à corps perdu. Il revenait de quelques verres avec un collègue et comme d’habitude, il y en avait eu deux ou trois de trop. Il respirait encore le parfum du whisky alors qu’il était rentré depuis deux heures déjà. L’iris bleu glissa vers l’heure en haut à droite de son écran. Deux heures du matin. Il ne dormirait jamais. Il le savait. L’homme se redressa d’un bond et attrapa sa veste en cuir avant de quitter les lieux, le téléphone à l’oreille. « Ouais, John, désolé de te déranger à cette heure-là, mais j’ai besoin d’un service... »
« Monsieur, je vous en prie, vous ne pouvez pas rester ici. » Sans même écouter le réceptionniste de nuit, Lys s’enfuit en lui faisant un doigt d’honneur. Personne ne lui dirait ce qu’il devait faire. De toute manière, il avait déjà ce qu’il voulait. Le numéro de l’appartement. Il monta les escaliers quatre à quatre, se moquant de savoir s’il y avait un ascenseur. Arrivé au bon étage, l’homme prit quelques secondes pour reprendre son souffle et vérifier qu’il n’était pas suivi. Autant se grouiller de rentrer, avant qu’un agent de sécurité ne finisse par le poursuivre dans les couloirs. Encore fallait-il qu’on lui ouvre... Il sonna à plusieurs reprises, de manière intempestive, pour réveiller l’habitant qui devait certainement dormir à cette heure-là. Qu’importe. Malgré tout, Lys prit soin de regarder dans son téléphone pour arranger ses cheveux. En sueur, il retira sa veste en cuir et la balança par-dessus son épaule, puis s’appuya sur le mur le plus proche, dans une attitude des moins naturelles. Il se fichait bien de savoir s’il le dérangeait. Il voulait juste causer un peu. En plus de l’alcool, il respirait l’arrogance et la suffisance, mais c’était tout ce dont il avait besoin pour lui faire face. Peter. L’océan dans lequel il s’était tant noyé. Son cœur battait la chamade et il sentit une boule se former dans son estomac, incapable de dire si elle venait de son état d’ébriété ou bien de l’angoisse naissante. Le temps était incroyablement long. Quand on consentit enfin à lui ouvrir, Lys était avachi en tailleur contre la porte et manqua de tomber à la renverse. En levant la tête, il tomba sur le visage endormi - et à l'envers - de Peter. « Waouh... » Il ricana bruyamment, incapable de se contrôler. Il était ridicule, complètement pété devant sa porte à deux heures du matin. Mais c’était toujours l’effet qu’il lui avait fait... Lys devenait on ne peut plus con.
Encore cette nuit, il pétait un câble. Affalé dans son lit, il cogitait, le téléphone à la main. Défilaient des images qui n’avaient plus aucun sens sinon celui du souvenir. Des fils d’actualité dont il se foutait royalement. Tout ce qui pouvait lui changer les idées, Lys y plongeait à corps perdu. Il revenait de quelques verres avec un collègue et comme d’habitude, il y en avait eu deux ou trois de trop. Il respirait encore le parfum du whisky alors qu’il était rentré depuis deux heures déjà. L’iris bleu glissa vers l’heure en haut à droite de son écran. Deux heures du matin. Il ne dormirait jamais. Il le savait. L’homme se redressa d’un bond et attrapa sa veste en cuir avant de quitter les lieux, le téléphone à l’oreille. « Ouais, John, désolé de te déranger à cette heure-là, mais j’ai besoin d’un service... »
« Monsieur, je vous en prie, vous ne pouvez pas rester ici. » Sans même écouter le réceptionniste de nuit, Lys s’enfuit en lui faisant un doigt d’honneur. Personne ne lui dirait ce qu’il devait faire. De toute manière, il avait déjà ce qu’il voulait. Le numéro de l’appartement. Il monta les escaliers quatre à quatre, se moquant de savoir s’il y avait un ascenseur. Arrivé au bon étage, l’homme prit quelques secondes pour reprendre son souffle et vérifier qu’il n’était pas suivi. Autant se grouiller de rentrer, avant qu’un agent de sécurité ne finisse par le poursuivre dans les couloirs. Encore fallait-il qu’on lui ouvre... Il sonna à plusieurs reprises, de manière intempestive, pour réveiller l’habitant qui devait certainement dormir à cette heure-là. Qu’importe. Malgré tout, Lys prit soin de regarder dans son téléphone pour arranger ses cheveux. En sueur, il retira sa veste en cuir et la balança par-dessus son épaule, puis s’appuya sur le mur le plus proche, dans une attitude des moins naturelles. Il se fichait bien de savoir s’il le dérangeait. Il voulait juste causer un peu. En plus de l’alcool, il respirait l’arrogance et la suffisance, mais c’était tout ce dont il avait besoin pour lui faire face. Peter. L’océan dans lequel il s’était tant noyé. Son cœur battait la chamade et il sentit une boule se former dans son estomac, incapable de dire si elle venait de son état d’ébriété ou bien de l’angoisse naissante. Le temps était incroyablement long. Quand on consentit enfin à lui ouvrir, Lys était avachi en tailleur contre la porte et manqua de tomber à la renverse. En levant la tête, il tomba sur le visage endormi - et à l'envers - de Peter. « Waouh... » Il ricana bruyamment, incapable de se contrôler. Il était ridicule, complètement pété devant sa porte à deux heures du matin. Mais c’était toujours l’effet qu’il lui avait fait... Lys devenait on ne peut plus con.
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